Les opiacés contre la dépression ?

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Morning Glory femme
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Réponse initialement faite ici :
https://www.psychoactif.org/forum/2022/ … tf#p607252 mais déplacée sur ce nouveau topic car va partir sur un autre sujet finalement, qui est (wouhouuu suspense, bon tout est dans le titre) les opiacés contre la dépression chronique.

Avez-vous des témoignages à apporter de votre usage d'opioides, principalement de TSO, contre la dépression chronique ? Avez-vous eu de bon résultats, et si oui surtout : pendant combien de temps, est-ce que ça a duré ?


Perso je suis dans un dilemme soit d'augmenter l'abilify (agoniste dopaminergique partiel, pouvant donc en théorie et d'après certains témoignages générer un DAWS (ne pas confondre avec PAWS), potentiellement à vie https://rxisk.org/sos-dopamine-agonist- … -syndrome/ ) , ou augmenter les opis et me rendre dépendante physiquement à eux plutôt qu'augmenter ce même risque avec mon neuroleptique.
D'après mes recherches le DAWS serait causé par pas mal de modifications cérébrales et comme pour le PSSD, aucun traitement n'existerait. Sauf que c'est bien pire qu'un PSSD, je vous laisserai aller voir quels sont les symptômes. Un PAWS, de ce que j'en lis c'est un enfer mais pas à vie. De plus les opis si on fait en sorte de ne pas overdoser (la moindre erreur pouvant s'avérer problématique on est d'accord, mais perso je n'aime pas les hautes doses donc à priori je ne flirt pas trop avec), il n'y a à priori pas de risque de "mort subite inexpliquée" (noir sur blanc dans la notice de l'abilify, prévalence inconnue), syndrome malin des neuroleptiques ou même dyskinésie tardive qui apparemment mènerait pas mal au suicide. Cerise sur le gâteau, ils ne bloquent pas les effets des autres drogues contrairement à l'abilify, même si on est d'accord à côté du reste c'est très accessoire^^'

Du coup j'ai une telle peur bleue du sevrage opi que j'hésite toujours, mais je commence à me poser sérieusement la question...
Reste à savoir :
- La méthadone pourra-t-elle remplacer l'abilify à long terme, concernant dépression chronique ? Chez certaines personnes apparemment elle ferait des petits miracles contre la dépression, et perso la perte d'appétit sexuel, étant déjà avec un PSSD lié aux antideps ba qu'est ce que ça change maintenant... D'autres ne supportent pas du tout cette même molécule.
- Si on est absolument sûrs que le PAWS existe avec les opis, on ne l'est pas totalement concernant le DAWS à l'aripiprazole (abilify). Tout ce que j'ai pour m'inquiéter, et c'est déjà pas mal mais ça ne va pour l'instant pas plus loin, ce sont des symptômes de descente de plus en plus présents à l'arrêt et m'obligeant à augmenter progressivement les doses; une lecture de la pharmacologie de la bestiole par rapport au pramipexole (mirapex), agoniste dopaminergique complet (pas sur tous les récepteurs mais dans le sens: agonsime complet des récepteurs qu'il touche) et qui lui créer bien un DAWS; et les témoignages que j'ai linkés plus haut.

Du coup je veux en venir où ? Hé baaa, déjà que les opis et même les gabas, sont loin d'être les seules molécules qui créent un sevrage, et que le sevrage de certaines, notamment les agonistes dopaminergiques, est parfois clairement à vie.
Et pour ma situation, baaa, que je suis perdue^^ J'avais déjà démontré que les opis sont un peu neurotoxiques, légèrement mais ils ne me menacent pas apparemment, de me provoquer des syndromes à vie ou un décès brutal inexpliqué, comme avec ce neuroleptique.
Ce que je crains d'eux c'est le sevrage, la mauvaise prise en charge hospitalière de la douleur, et l'overdose éventuelle. Le reste me paraît, dans mon cas face à ce dilemme hein, presque secondaire... Est-ce que je me trompe? En effet il n'y a peut être pas de bonne ou de mauvaise solution. Juste des risques différents de parts et d'autres.

Dernière modification par Morning Glory (15 octobre 2022 à  18:11)


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Zénon
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Contre la dépression, des expériences se font en ce moment même à l’aide de buprénorphine à bas dosage sur les non-usagers d’opiacés.

Pour l’instant, c’est prometteur. Sur le long terme, j’ai des doutes.

Comme toi, j’ai souffert de dépression une bonne partie de ma vie. Aujourd’hui encore, elle rôde autour de moi. Elle rôdera toujours autour de moi. Faut « simplement » la tenir à distance : gestes barrières, masques et autres protections contre cette contagieuse humanité.

Les opiacés contre la dépression, j’y crois moyen : on sous-estime le problème de la tolérance.

Même avec l’héro, au bout d’un moment, rien n’y fait : revoici la mélancolie.

Et sous méthadone, j’ai vécu six mois de béatitude. Pour plus tard, revenir au point de départ avec un boulet au pied.

Non, moi, je pense que ta dépression, tu ne la « guériras » jamais à grands coups de chimie, mais grâce à un changement radical de style de vie.

Mais bon, c’est juste mon avis tiré de ma propre expérience.

Dernière modification par Zénon (15 octobre 2022 à  17:53)

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Merci pour ton témoignage ~

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Morning Glory femme
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Zénon a écrit

(J'avais hésité à le faire à la base mais ta réponse m'est assez intéressante pour que je déplace dans un nouveau sujet, pour ne pas flooder celui de Prescripteur)

Merci pour ton retour ^^ le problème c'est que les méthodes non chimiques ne fonctionnent pas non plus^^ et je ne sais pas comment la garder à distance en toutes circonstances. En tout cas ton point de vue sur les opis face à la dépression est intéressant à prendre en compte. Pas très encourageant mais justement que ça aille dans un sens ou dans l'autre c'est intéressant.

D'autres témoignages ?

Dernière modification par Morning Glory (15 octobre 2022 à  18:09)


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CaptainCrox'
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Salut,

Je ne suis pas expert donc excuse-moi si je dis des bêtises, ce ne sont que des idées qui me viennent en lisant ton message et certaines recherches.

L'abilify, si je comprends bien, comprend des risques "définitifs" (je ne connaissais pas le DAWS mais ça semble assez effrayant). De ce que tu décris et ce que j'en interprète, il y a l'air d'avoir plus de risques que de bénéfices ? Rien que le risque de mort subite m'inquiète.

Les opiacés contre la dépression, tout dépend desquels, moi, j'y crois pour l'avoir vécu. Pas forcément des opioides de pallier 3 mais si l'on prend le tramadol, il a une action AD et opiacé et j'en ai pris pendant des années à des doses raisonnables et ça m'a permis, je ne dirais pas de guérir, mais de faire face à mes difficultés. A me booster, à m'apaiser, etc.

Concernant la tolérance des opiacés, il y a toujours l'option de rotation des opioides. Quand j'étais sous Fentanyl, cela m'aidait aussi au niveau mental.

Maintenant, tu le sais probablement, chacun réagit différemment et les opiacés, ce n'est pas la tasse de thé de tout le monde.

Tes craintes de sevrage opiacés sont justifiées. Cela peut être un enfer physique et psychologique. Le PAWS, certes pas définitif, est vraiment dur. Je n'ai personnellement pas fait de sevrage complet opiacé mais une très grosse baisse cet été et j'ai vécu une forme de PAWS: insomnie, anxiété, dépression. Je commence à en sortir mais j'avais l'impression de ne pas en voir le bout. Maintenant que je commence à dormir normalement, à retrouver du plaisir, je me dis que cela en valait la peine. Mais pendant cette période de PAWS, je n'imaginais pas une seconde que j'allais en sortir.

As-tu envisagé une troisième option. L'utilisation de la ketamine nasale pour le traitement de la dépression ? Je ne sais pas si en France il y a des programmes de traitement à la kétamine à petite dose pour la dépression. Les conditions pour y accéder sont difficiles mais tu sembles remplir les conditions pour tenter d'essayer, non ?

Si j'ai bien compris, tu as aussi essayé les pychédéliques et ça t'a apporté un certain soulagement ?

Je n'ai pas de solution magique, mais je reste persuadé que certains opiacés, à dose réduite, peuvent apporter une béquille plus efficace et moins dangereuse. Certes le sevrage est très dur mais il y a toujours l'option de ne pas prendre d'opiacé quotidiennement et d'espacer les prises avec des pauses pour briser le cycle et éviter l'installation d'une énorme dépendance. De plus, le sevrage opiacé est dur mais très difficilement mortel et indirectement (diarrhée, vomissement, annorexie = déshydratation pouvant vite devenir dangereuse avec déséquilibre des electrolytes).

“Never be cruel. Never be cowardly. Remember, hate is always foolish and love is always wise. Always try to be nice, but never fail to be kind.” DW

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Mychkine homme
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Yo
Je crois me souvenir que l'aripiprazole avait eu des effets quasiment miraculeux sur toi. Quand tu parles de descentes, à quoi fais-tu référence ? la demi-vie de l'aripiprazole est de 75h selon wikipedia, dois-je comprendre que tu n'en prends pas tous les jours ?

Concernant les opis... je ne pense pas que ce soit une pente sûre dans ta situation. Si tu augmentes tes doses, ce sera potentiellement très compliqué de revenir en arrière étant donné l'état sous-jacent de ta psyché. Cela dit, on peut en dire autant de l'abilify...

Les opiacés (codéine) m'ont aidés à une période où je flirtais avec la dépression. Comme c'est une maladie qui se nourrit d'elle-même, chaque incrément vers une amélioration était presque vital. Mais j'avais planifié, à l'avance, le divorce progressif d'avec la substance. Dès que mon état mental s'est amélioré, après l'intervention médicamenteuse subséquente à une visite chez une psychiatre, j'ai reçu la motivation de m'en dissocier. D'autant que l'arrêt a été corrélé à des changements dans ma vie, et j'abandonnai alors des conditions d'existence qui me déplaisaient, ce qui rendit d'autant plus aisée l'abstention morphinique.

Elle m'a été utile pour pallier une absence temporaire de prise en charge, durant laquelle j'ai tout fait pour éviter aux dégâts dépressifs d'apposer leur marque sur ma psyché. Ai-je provoqué une inflammation de mes cellules gliales ? Sûrement. M'en fussé-je abstenu, la situation aurait-elle été pire ? J'en suis certain.

De mon expérience, la déméthylcodéine a été infiniment préférable à ce qui aurait alors pris la place laissée par son absence, en un temps où la moindre joie avait un goût - et un prix - de victoire.

Pour autant je ne pense pas qu'il eût pu s'agir, dans mon cas, d'une solution pérenne. La décision d'arrêter les prises a d'ailleurs été concomitante à une baisse d'efficacité du médicament, qui m'incita à augmenter graduellement ses doses.

En d'autres termes, si je me trouvais dans ta situation, je pense que je tenterais de trouver des solutions alternatives, dans des directions qui t'ont déjà été, par le passé, favorables. Pourquoi pas, à l'extrémité spectrale du rêve, compenser brièvement avec des opis pour baisser les doses d'abilify jusqu'à un niveau LSD-compatible, faire quelques trips pour secouer les boucles de la douleur morale, et revenir ensuite tout doucement aux niveaux initiaux, avec en prime une tolérance DA un peu apaisée. Solution audacieuse car désespérée. Mais je ne sais pas si tu es prête à lâcher, même temporairement, l'abilify...

Sinon, comme je te l'avais dit, la salvia. Peu de recherches, mais un afterglow prometteur, une diminution du besoin d'opiacés, et pas tellement de risques.

J'espère que tu trouveras de quoi avancer sur ce chemin difficile.
Courage à toi.
Plein de force et de bisous.

Dernière modification par Mychkine (15 octobre 2022 à  19:47)

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Morning Glory femme
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CaptainCrox\' a écrit

As-tu envisagé une troisième option. L'utilisation de la ketamine nasale pour le traitement de la dépression ? Je ne sais pas si en France il y a des programmes de traitement à la kétamine à petite dose pour la dépression. Les conditions pour y accéder sont difficiles mais tu sembles remplir les conditions pour tenter d'essayer, non ?

Yes déjà fait par moi-même mais à terme ça l'empirait à force, les effets ont basculé à 40mg de 2fdck deux fois par semaine, après plusieurs mois.

Et sinon ouai le DAWS ça fait hyper peur, après l'aripiprazole n'en provoque pas FORCÉMENT maiiiis sa simple éventualité est hyper angoissante. Peut-être même, au vu de mes symptômes après plusieurs semaines d'arrêt, qu'il est déjà trop tard --'


Pas forcément des opioides de pallier 3 mais si l'on prend le tramadol, il a une action AD et opiacé et j'en ai pris pendant des années à des doses raisonnables et ça m'a permis, je ne dirais pas de guérir, mais de faire face à mes difficultés. A me booster, à m'apaiser, etc.

Pareil, mais avec le côté SSRI ça m'augmente le PSSD xD Je fais maintenant carrément de l'orgasme anédonique, avant j'avais des 4/20 maintenant c'est du 2 depuis quelques temps --' et pas dit que ça revienne un jour à 4, même en cessant le tram. J'en ai plus beaucoup de toute façon...


Mychkine a écrit

Quand tu parles de descentes, à quoi fais-tu référence ? la demi-vie de l'aripiprazole est de 75h selon wikipedia, dois-je comprendre que tu n'en prends pas tous les jours ?

Exact! Je me sers de la demi-vie incroyablement longue (apparemment il se logerait dans les tissus adipeux du corps, et son métabolite actif principal est encore plus long à éliminer) pour n'en prendre que par périodes. Ça m'évite de trop monter les doses donc je vais faire une semaine à 10mg / jour, avant il fallait moins genre 5mg mais mais bon la tolérance... et ne plus y toucher pendant trois autres semaines jusqu'à ce que la dépression et les angoisses reviennent de plus en plus fortes et que je craque et que j'en reprenne. Est-ce que ce sont les symptômes de mes maladies qui reviennent simplement, ou est-ce le début d'un DAWS? Comment savoir ? J'ai une pote qui a arrêté la même substance deux mois et a rechuté violemment, mais genre vraiment, elle a été obligée de reprendre...

Je note aussi que plus j'en prends plus je suis impulsive et aie d'addictions, et que le début de ces dernières corrèle étrangement n'est ce pas, avec le début du traitement... thinking et ça, c'est encore ce qu'on observe avec des agonistes dopaminos tels que le pramipexole.


En d'autres termes, si je me trouvais dans ta situation, je pense que je tenterais de trouver des solutions alternatives, dans des directions qui t'ont déjà été, par le passé, favorables. Pourquoi pas, à l'extrémité spectrale du rêve, compenser brièvement avec des opis pour baisser les doses d'abilify jusqu'à un niveau LSD-compatible, faire quelques trips pour secouer les boucles de la douleur morale, et revenir ensuite tout doucement aux niveaux initiaux, avec en prime une tolérance DA un peu apaisée. Solution audacieuse car désespérée. Mais je ne sais pas si tu es prête à lâcher, même temporairement, l'abilify...

Ha sisi je veux le lâcher mais est-ce faisable ? Hum... Et puis les psychés ne me font plus l'effet antidep que j'avais au par avant, un peu la DMT mais ça ne dure pas et n'est pas systématique du tout. Tout comme les dissos, ce n'était pas une solution pérenne pour moi. Du coup oui j'avoue... Pourquoi les opiacés le seraient? Rooofl --' Y a aucune solution wesh. La salvia. Beurk xD J'avais prévu d'essayer de toute façon. A voiiir

Merci à vous deux ^_^/


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Ha sisi je veux le lâcher mais est-ce faisable ? Hum... Et puis les psychés ne me font plus l'effet antidep que j'avais au par avant, un peu la DMT mais ça ne dure pas et n'est pas systématique du tout. Tout comme les dissos, ce n'était pas une solution pérenne pour moi. Du coup oui j'avoue... Pourquoi les opiacés le seraient? Rooofl --' Y a aucune solution wesh. La salvia. Beurk xD J'avais prévu d'essayer de toute façon. A voiiir

C'est depuis que t'es sous AD qu'ils font plus effet les psychédéliques (pendant que tu prends un AD) ou avant, tu avais perdu l'effet positif sur la dépression ?

Dernière modification par g-rusalem (15 octobre 2022 à  22:48)


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g-rusalem a écrit

Non, en fait j'étais déjà sous sertraline quand j'ai essayé la MG pour la première fois. Mais j'en ai abusé ensuite, trop de trips trop fréquents, ce qui m'a fait perdre quasi immédiatement toute magie. Est-ce que les ADs ont pu contribuer à ce phénomène ? Possible, ils réduisent les effets des psychés parait-il. Je ne saurais jamais comme je n'ai pas essayé avant d'en avoir pris.
Mais en tout cas suite à ma première expérience à la fois la seconde plus euphorique de ma vie, mystique et thérapeutique, je n'ai plus eu de vrais effets thérapeutiques des psychédéliques. Un peu, je pense notamment à l'afterglow de changa (les IMAOs ayant aussi potentiellement un rôle à jouer), mais plus aussi spectaculaire.

Dernière modification par Morning Glory (16 octobre 2022 à  01:55)


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La méthadone me maintient hors dépression et ses manifestations physiques depuis très longtemps. Comme toi, j'ai du ajouter la sertaline en 2012 pour m'aider à traverser la trithérapie VHC pendant laquelle il a fallu m'injecter de l'EPO 80 000 U tous les 15 jours tellement j'avais perdu de globules rouges).

Mais aucun doute sur l'effet anti-dépresseur de la méthadone sur les 12 première heures  après la prise.
La Sertaline, je suis en train de la diminuer tout doucement avec l'objectif de l'arrêt complet sans ressentir de contre coup sur ma physiologie. J'ai pu remarquer que la sertaline bloquait 100% les effets de la MDMA ainsi que ceux de la psylocibine que j'ai voulu tenter en cure de microdosage.
Et j'aimerai beaucoup voyager avec de la DMT sous forme "changa" et attends l'arrêt de la Sertaline.

Pour le reste , je ne  suis pas de bon conseils pour toi, sachant aussi comment tu galères avec la méthadone.

Amitiés

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Je lis avec intérêt tout vos messages car ce sujet me concerne également en ce moment. C'est pour ces raisons que je me suis inscrite sur ce site car perso j'en ai ras le bol de la médication pour gérer mes problèmes psy.... benzos dès le plus jeune âge, polytoxicomanie, methadone, neuroleptiques, antidépresseurs.... j'ai été sur tous les fronts pour gérer un tant soit peu mon mal être. La methadone a été extrêmement efficace pour moi, j'étais dans un état déplorable avant la prise de ce traitement et ça m'a permis de rebondir de façon spectaculaire. J'étais au fond du trou et complètement en manque c'est logique que l'effet eut été bénéfique directement :ro... j'ai commencé à 90mg couplé à 90mg valium/jour. J'ai arrêté le valium en un an et j'ai commencé à descendre la metha doucement mais sûrement. Il m'a fallu 5 ans de baisse pour arriver à 0, mon objectif était de deux ans mais j'ai vraiment l'impression que si tu y es, il faut y rester un bon moment pour pouvoir entamer un gros travail thérapeutique. J'ai arrêté il y a 6 mois et meuf jte cache pas que c'est horrible plus psychologiquement que physiquement (même si waouh !!!). J'ai attendu les 6 mois nécessaire mais là j'ai sauté sur le zoloft et l'abilify depuis 3 semaines et ouff je pète un coup! Je crois que j'ai été trop vite avec la methadone j'avais l'impression d'être sous dosée en permanence et vu que je baissais assez vite ct le cas finalement. J'en ai profité au début mais en qqs mois c'est quand même redescendu... je pense que si il faut garder ce traitement c'est plusieurs années avec sa dose de CONFORT. Tout revient à l'arrêt malgré tout, les angoisses, insomnies... au fond de moi je reste convaincue que c'est un putain de bon médicament certainement bien mieux que les AD au long terme. Mais ça accroche trop c'est ça son gros défaut. Par rapport à tous les post que j'ai lu venant de toi j'ai l'impression que ce n'est pas une si mauvaise idée dans le fond(il faut que tu supportes le produit quand même !). C'est vraiment pas un conseil à donner car je ne te connais pas assez mais j'ai moi aussi entamé beaucoup de recherches sur le sujet. J'ai aussi lu des articles sur l'idée de filer de la methadone à des personnes avec dépression grave et il me semble même que ça pourrait être bénéfique pour des personnes avec problèmes d'alcool.. ça m'a
un peu choquée au début mais je me dis qu'avec une bonne thérapie pourquoi pas. J'insiste sur l'accompagnement psychologique avec bon feeling !!! néanmoins pour l'avoir vécue de l'intérieur ce n'est vraiment pas à prendre à la légère, l'emprise est énorme et le mot est faible. Et plus c'est long plus c'est dur à arrêter mais ça se fait si on en ressent le besoin. Il me semble avoir lu que tu avais un problème de santé qui engage des opérations régulières, c'est à prendre en compte avec un spécialiste de la douleur si possible pour t'aider à prendre une décision. Tu m'as l'air bien lancée et c'est toi seule qui sait ce dont tu as besoin. Bloque pas sur le sevrage, c'est vraiment pas glop mais avec une vraie assistance médicale ça se fait plutôt easy, le plus dur c'est le mental. Perso jme donne l'objectif de ne pas dépasser 6 mois de zoloft, l'abilify un peu moins si possible. Et si j'en chie vraiment trop (il faut que ça soit invivable !) je n'hésiterai pas à reprendre ce traitement. Là j'ai un projet de grossesse donc noway mon bébé ne naîtra pas en sucette ? !!! Et quand je dis ça je ne juge aucune femme qui conçoit sous TSO j'étais plus que prête à le faire ça faisait un an qu'on essayait. Voilà la lourdeur de mon message ! J'espère que ça peut t'aider, je ne te connais pas mais je kiff tes post et ta situation me touche et ça m'aide à tenir le cap. Je veux juste pas dire de conneries... nartrouv
Ps: agree les psychédéliques c'est magique !heureusement que je les ai en si besoin wink
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Acid Test homme
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Meme si il y a forcément un revers de la médaille , surtout dans certaines conditions, quand'on a accès à un opiacé avec une bonne qualité et de manière régulière , ça marche plutot bien contre la dépression !
Le revers de la médaille le plus chiants , c'est justement le manque de regularité de la qualité !
Et ça , tant que ce serint les mafias qui auront le monopole du marché , nous n..y échapperons que difficilement ( voir pas du tout !) !

Je pousse un cri de désespoir , à quand les traitements de maintenance à lHeroine pharmaceutique en France ?
En Suisse ça va faire 30 ans bordel !

Dernière modification par Acid Test (19 décembre 2022 à  04:48)

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