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Nitupzar a écrit
Encore maintenant j'ai toujours un peu de mal avec la Kétamine seule car je n'ai ni euphorie ni sentiment de comprendre des choses et des visuels limités (je suis un habitué du LSD)
J'apprécie plus la Ké avec de la MD ou du LSD et c'est dans ce dernier cas de figure que le produit m'apparait le plus fort et le plus fou.
Car même si le LSD est mon produit de prédilection, je trouve que la Ké surtout en plus du LSD est quelque part plus forte et plus folle.
Tellement d'accord !
Pour moi si je devais donner un effet à la ké c'est que ça annihile les frontières entre le réel et l'imaginaire.
On ne sait plus ce qui est réel et ce qui ne l'est pas, c'est à la fois incroyable et flippant !
(Sauf à très petite dose où on se sent juste bourré)
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Jesuisturfu a écrit
Tellement d'accord !
Pour moi si je devais donner un effet à la ké c'est que ça annihile les frontières entre le réel et l'imaginaire.
On ne sait plus ce qui est réel et ce qui ne l'est pas, c'est à la fois incroyable et flippant !
(Sauf à très petite dose où on se sent juste bourré)
Garsduso a écrit
Effectivement on ne se rend plus compte de ce qui est réel
Je ne sais pas si j oserai faire un combo lsd ketamine ça doit être dingue
La ké ne me produit pas d expérience mystique comme les psychédéliques
Mais vraiment ces effets m’intrigue tellement que je dois me raisonner pour ne pas en prendre souvent
Moi non plus la Ké ne me produit pas d'expériences mystiques comme ça peut l'être en partie avec le LSD. Pas mal de personnes semblent pourtant avoir des expériences assez profondes avec la Ké, mais ça n'est pas mon cas, mes trips à la Ké seule restent assez vides de sens.
Avec de la MD j'ai déjà plus de réflexion sur moi-même.
Avec le LSD le combo est en effet assez dingue. La dimension mystique de l'acide peut être perdue par contre. En revanche la Kétamine rebooste et transforme vachement le côté visuel du LSD (les fois où j'ai testé c'était sur une fin de trip de LSD) en apportant une espèce de force brute alors que le LSD lui apporte de la couleur et du sens à la Ké je trouve. Mais oui c'est une expérience qui peut être extrêmement déstabilisante car on s'approche d'un côté presque délirogène.
Comme vous dites la frontière avec la réalité s'évanouit totalement avec la sensation de vraiment vivre une existence alternative de manière hyper-réaliste au point de se demander si la réalité n'est pas en fait de l'autre côté et l'illusion ici bas. Par contre ces trips sont tellement chelous que j'ai parfois plus de mal à m'en rappeler en détails.
Dernière modification par Nitupzar (07 décembre 2022 à 11:43)
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Jesuisturfu a écrit
Nitupzar a écrit
Encore maintenant j'ai toujours un peu de mal avec la Kétamine seule car je n'ai ni euphorie ni sentiment de comprendre des choses et des visuels limités (je suis un habitué du LSD)
J'apprécie plus la Ké avec de la MD ou du LSD et c'est dans ce dernier cas de figure que le produit m'apparait le plus fort et le plus fou.
Car même si le LSD est mon produit de prédilection, je trouve que la Ké surtout en plus du LSD est quelque part plus forte et plus folle.Tellement d'accord !
Pour moi si je devais donner un effet à la ké c'est que ça annihile les frontières entre le réel et l'imaginaire.
On ne sait plus ce qui est réel et ce qui ne l'est pas, c'est à la fois incroyable et flippant !
(Sauf à très petite dose où on se sent juste bourré)
Je suis d'accord que ça brouille la frontière entre imaginaire et réel, mais pour moi ça n'implique pas forcément une perte totale de repère. Plutôt ça donne à l'imaginaire une dimension réelle et palpable et/ou au réel un aspect imaginaire, mais sans nécessairement une totale confusion entre les deux.
L'état le plus proche de la ké d'après moi (ça vaut aussi pour le DXM je dirais, peut-être pour d'autres dissos aussi), c'est le rêve lucide. Dans un rêve lucide, on vit des situations oniriques, qui peuvent être complètement délirantes, et elles ont l'air 100% réelles, palpables, tant qu'on est dans le rêve, mais d'une façon ou d'une autre on sait qu'on rêve. On sait que notre corps est couché dans un lit, endormi, même si subjectivement on vit des choses palpables. Bien sûr la frontière entre rêve lucide et rêve/cauchemar tout court est mince, si on oublie qu'on est dans un rêve on se retrouve piégés dedans.
Le parallèle avec le rêve lucide peut aussi faire comprendre la différence entre différent types de conscience de soi qui peuvent être inhibés sélectivement selon les situations. Par exemple, on peut rêver (lucidement ou non) qu'on est dans le corps de quelqu'un d'autre, qu'on a plus de corps, qu'on a un corps qu'on voit de l'exétrieur... Avoir conscience de ça montre que la conscience de soi est différente du sentiment d'incarnation (sentiment d'être soi-même, dans un corps particulier).
C'est d'ailleurs comme ça que j'interprète le k-hole: un sentiment de désincarnation totale qui immobilise totalement (puisqu'on ne ressent plus du tout la présence du corps, il devient impossible de le bouger volontairement, c'est un peu l'inverse du membre fantôme qui consiste à essayer de bouger un membre qui a été amputé), et peut ou non s'accompagner d'hallucinations mais laisse partiellement ou totalement intacte la conscience subjective (parce que s'il n'y a plus aucune subjectivité, il n'y a plus d'expérience, et donc on est dans un black out, ou une anesthésie profonde).
Les effets de la ké sur la proprioception sont courants, le plus simple c'est souvent une impression de flotter ou de voguer, et ça peut aller jusqu'à la décorporation complète ou le vol à grande vitesse, mais tous ces effets ne sont pas incompatibles avec la connaissance de son état réel. Sous ké, je peux avoir l'impression que je vole, l'effet subjectif peut être hyper réaliste (je ne sens plus le contact du sol, je sens le vent contre moi, je sens l'apesanteur...) et pourtant ça ne m'empêche pas de savoir qu'en réalité je suis juste affalé dans mon canapé, les yeux fermés. Je peux également être en k-hole et savoir que je suis en k-hole (et donc savoir que mon état est passager, et causé par la ké) même si ce n'est pas forcément la norme pour la k-hole.
Bref je sais pas si c'est la mémoire ou autre chose qui fait que certains ont tendance à se perdre alors que d'autres gardent pied tout le long de l'expérience (en tout cas c'est sur que ça dépend des dosages), mais les différences entre les gens sur ce point me fait me dire que le trip de ké est très proche du rêve. Comme dans le rêve, ce qui change surtout par rapport à l'éveil c'est la suggestibilité, j'accepte facilement de voir des choses débiles ou insensées et je me pose pas/moins de questions là-dessus. La différence c'est que sous ké je reste beaucoup plus conscient alors que les rêve lucides sont rares (par contre leur fréquence augmente beaucoup avec ma conso de ké, je fais régulièrement des rêves très vivaces et/ou lucides dans les 2 semaines après avoir consommé, est-ce votre cas aussi?).
J'aime bien cet état quasi-onirique et même si je lui trouve rien de très mystique au moins il a l'avantage de ne pas s'imposer à moi comme les effets psychologiques des psychédéliques. Je trouve que les psychédéliques au lieu de brouiller la frontière entre réel et imaginaire brouillent justement la frontière entre réel et irréel, et rendent plus difficile de se détacher des effets et de les considérer juste comme des effets de la drogue. Tout a trop de sens sous psychédéliques, c'est fatiguant et parfois badant.
tl;dr: les effets de la ké sont plus compréhensibles quand on précise bien les notions qu'on utilise pour les décrire. La conscience de soi (qu'on peut encore séparer en plusieurs types), le sens du réel et le sentiment d'incarnation ne sont pas la même chose (même si en temps normal ils vont ensemble) et ils peuvent varier indépendament. Pour moi, la ké diminue le sentiment d'incarnation (de façon dose-dépendante), modifie le sens du réel (mais ne le supprime jamais) et laisse intacte la conscience de soi (en tout cas la conscience subjective, celle qui me définit comme sujet percevant un expérience).
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Foxtrot a écrit
Je suis d'accord que ça brouille la frontière entre imaginaire et réel, mais pour moi ça n'implique pas forcément une perte totale de repère. Plutôt ça donne à l'imaginaire une dimension réelle et palpable et/ou au réel un aspect imaginaire, mais sans nécessairement une totale confusion entre les deux.
Joliment dit.
Après pour c'est un peu particulier car je parle plus de Ké + LSD où ouais il y a un oeu un côté de rêve x100 en terme de bizarrerie mais de réalisme en même temps.
Sous Ké seule moi ça reste très abstrait, beucoup moins imagé qu'un rêve.
Foxtrot a écrit
L'état le plus proche de la ké d'après moi (ça vaut aussi pour le DXM je dirais, peut-être pour d'autres dissos aussi), c'est le rêve lucide. Dans un rêve lucide, on vit des situations oniriques, qui peuvent être complètement délirantes, et elles ont l'air 100% réelles, palpables, tant qu'on est dans le rêve, mais d'une façon ou d'une autre on sait qu'on rêve. On sait que notre corps est couché dans un lit, endormi, même si subjectivement on vit des choses palpables. Bien sûr la frontière entre rêve lucide et rêve/cauchemar tout court est mince, si on oublie qu'on est dans un rêve on se retrouve piégés dedans.
Le parallèle avec le rêve lucide peut aussi faire comprendre la différence entre différent types de conscience de soi qui peuvent être inhibés sélectivement selon les situations. Par exemple, on peut rêver (lucidement ou non) qu'on est dans le corps de quelqu'un d'autre, qu'on a plus de corps, qu'on a un corps qu'on voit de l'exétrieur... Avoir conscience de ça montre que la conscience de soi est différente du sentiment d'incarnation (sentiment d'être soi-même, dans un corps particulier).
C'est d'ailleurs comme ça que j'interprète le k-hole: un sentiment de désincarnation totale qui immobilise totalement (puisqu'on ne ressent plus du tout la présence du corps, il devient impossible de le bouger volontairement, c'est un peu l'inverse du membre fantôme qui consiste à essayer de bouger un membre qui a été amputé), et peut ou non s'accompagner d'hallucinations mais laisse partiellement ou totalement intacte la conscience subjective (parce que s'il n'y a plus aucune subjectivité, il n'y a plus d'expérience, et donc on est dans un black out, ou une anesthésie profonde).
Jamais testé le DXM mais oui il y un côté rêve lucide (que j'essaye de pratiquer aussi un peu). Je me rappelle d'ailleurs d'un trip LSD + Ké très fort où j'essayais d'influencer le trip, mais je ne pouvais pas le faire directement en agissant car j'étais juste spectateur mais plus en essayant d'orienter mes pensées. Pluiseurs autres trips par contre j'étais plus scotché sans pouvoir volontairement essayer d'orienter le trip.
Globalement je pense qu'on peut parler de l'effet des drogues surtout hallucinogènes comme d'une altération du niveau de conscience. En ce sens pour moi il y a du coup une proximité ou en tout cas un rapport ou une hiérarchie entre la réalité éveillée habituelle, le rêve, les hallucinations et la mort (et peut être d'autres niveaux de réalité). Au delà du rêve lucide il y a aussi un côté mort imminente (jamais vécu une moi même, mais de ce que j'ai lu et ressens) que je retrouve avec la Ké (et aussi différemment avec le LSD à haute dose)
Foxtrot a écrit
Les effets de la ké sur la proprioception sont courants, le plus simple c'est souvent une impression de flotter ou de voguer, et ça peut aller jusqu'à la décorporation complète ou le vol à grande vitesse, mais tous ces effets ne sont pas incompatibles avec la connaissance de son état réel. Sous ké, je peux avoir l'impression que je vole, l'effet subjectif peut être hyper réaliste (je ne sens plus le contact du sol, je sens le vent contre moi, je sens l'apesanteur...) et pourtant ça ne m'empêche pas de savoir qu'en réalité je suis juste affalé dans mon canapé, les yeux fermés. Je peux également être en k-hole et savoir que je suis en k-hole (et donc savoir que mon état est passager, et causé par la ké) même si ce n'est pas forcément la norme pour la k-hole.
Le vol pas spécialement moi, mais le physique joue sur l'expérience oui. Notamment pour moi la sensation de se dissoudre, de fondre, de se sentir éparpillé puis de revenir, se réintégrer petit à petit quand la conscience rejoint à nouveau le monde physique et que le corps retrouve ses sensations.
Foxtrot a écrit
Bref je sais pas si c'est la mémoire ou autre chose qui fait que certains ont tendance à se perdre alors que d'autres gardent pied tout le long de l'expérience (en tout cas c'est sur que ça dépend des dosages), mais les différences entre les gens sur ce point me fait me dire que le trip de ké est très proche du rêve. Comme dans le rêve, ce qui change surtout par rapport à l'éveil c'est la suggestibilité, j'accepte facilement de voir des choses débiles ou insensées et je me pose pas/moins de questions là-dessus. La différence c'est que sous ké je reste beaucoup plus conscient alors que les rêve lucides sont rares (par contre leur fréquence augmente beaucoup avec ma conso de ké, je fais régulièrement des rêves très vivaces et/ou lucides dans les 2 semaines après avoir consommé, est-ce votre cas aussi?).
Pas forcément plus de rêves lucides, mais oui souvent quelques rêves très vivaces et chelou les soirs suivants et même des fois longtemps après peut y avoir un flashback de rêve et je me dis "ah ça c'était un rêve kétamine".
Foxtrot a écrit
J'aime bien cet état quasi-onirique et même si je lui trouve rien de très mystique au moins il a l'avantage de ne pas s'imposer à moi comme les effets psychologiques des psychédéliques. Je trouve que les psychédéliques au lieu de brouiller la frontière entre réel et imaginaire brouillent justement la frontière entre réel et irréel, et rendent plus difficile de se détacher des effets et de les considérer juste comme des effets de la drogue. Tout a trop de sens sous psychédéliques, c'est fatiguant et parfois badant.
tl;dr: les effets de la ké sont plus compréhensibles quand on précise bien les notions qu'on utilise pour les décrire. La conscience de soi (qu'on peut encore séparer en plusieurs types), le sens du réel et le sentiment d'incarnation ne sont pas la même chose (même si en temps normal ils vont ensemble) et ils peuvent varier indépendament. Pour moi, la ké diminue le sentiment d'incarnation (de façon dose-dépendante), modifie le sens du réel (mais ne le supprime jamais) et laisse intacte la conscience de soi (en tout cas la conscience subjective, celle qui me définit comme sujet percevant un expérience).
Comme tu dis ça dépend des personnes, des doses, des trips.
Perso, la Ké seule à légère/moyenne dose je trouve ça surtout confusant et trop vide de sens et de visuel. Et à haute dose ça peut totalement prendre le dessus mais pour moi ça reste trop abstrait, mais je suis peut être un peu un cas à part.
Pour ça qu'à la base je suis plus branché LSD où je trouve plus de visuel, plus de couleur, d'euphorie et de sens perso et mystique.
En mélangeant les 2 ça donne un cocktail dingue mais qui peut avoir un côté flippant quand je suis un peu dans l'entre deux entre être dans la "réalité" avec des sensation dingues et plonger dans un monde onirique à part. L'un ou l'autre c'est fort mais ça va, par contre le cul entre les 2 c'est très déstabilisant.
Après j'ai aussi l'impression que tu arrives bien à faire la part des choses et rationaliser. De mon côté je suis à la base assez terre à terre, mais avec mes expériences et mon prisme personnel, je suis plus à considérer maintenant que la distinction entre réel et imaginaire est moins absolue que ce qui est communément admis et que l'état de conscience modifié induit par les drogues est une fenêtre sur cet aspect métaphysique (comme surement aussi peut l'être la méditation de haut niveau ou la vision prophétique). Et ça c'est quelque chose que j'ai vu/ressenti sous LSD + Ké (et LSD seul) mais plus ressenti "physiquement" avec la Ké en plus, même si évidemment difficile de savoir si c'est l'état physique et mental qui fait ressentir ça ou si le cerveau/conscience alteré par le prod arrive réellement à capter une forme de vérité supérieure.
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