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Dernière modification par charlottegump (18 décembre 2022 à 19:53)
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charlottegump a écrit
ce qui me fait le plus flipper c’est le après, les habitudes qui se sont installées, ne pas tomber dans autre chose de pire, de plus fort et aussi d’être un légume là-bas à cause des traitements sûrement très lourds
Salut,
quelque part tu as raison : l'après sevrage c'est la partie plus difficile...mais de l'autre le principe de la cure, même si personnellement je ne m'y trouve pas et ça m'effraye, c'est ça aussi : casser la quotidienneté...
Je pense aux fois que j'ai profité de bouger pour changer mes consos, je crois que pour moi ça n'a pas été évident de revenir, surtout si je n'avais pas fait un bon ménage et laissé traîner des souvenirs de conso...et se préparer quelque part aussi à l'après avec des activités, de choses à faire pour changer et prendre justement des nouvelles habitudes (je ne sais pas si tu bosses là, si tu auras la possibilité de faire des changements...).
L'idée de faire le ménage dans les contacts est pour moi à double tranchant et il ne faut pas non plus tomber dans l'isolement. J'ai vu quelques potes tomber en dépression post sevrage car ils avaient coupé les ponts nets avec toutes les amitiés et activités qui faisaient avant et les portaient. C'est d'une grande violence et pas forcement le plus efficace pour moi...même si je crois que parfois, surtout au début, je préfère éviter les situations où les « tentations » (je maudit ce lexique biblique, teinté de morale !!) sont nombreuses, mais du coup ou en trouver d'autres (des nouvelles activités bénévoles, ludiques, sportives, tout ça quoi, mais aussi festives) ou trouver des stratagèmes pour s'y retrouver.
Pour moi un changement dans les consos ne doit pas être une punition, mais justement une reprise en main vers des choses qui me font plais (et perso, ça n'a jamais totalement exclu les consos...la seule que j'ai arrêté c'est le cannabis, au début ce n'était pas évident être entouré de potes qui fumaient, aujourd'hui je m'en fous complètement, après je ne compare pas, je sais que la coke c'est pas forcement pareil !!). Mais bref pour dire que pour moi ce qui compte c'est me faire du bien, non pas me priver pour me punir.
Tu vises une gestion de conso ou l'abstinence ?
Sur les médocs, j'espère que tu auras la possibilité d'échanger avec les médecins, en tout cas, sens toi légitime à leur dire si tu rencontres des effets secondaires, si t'as l'impression qu'ils te mettent trop la tête dans le pâté...d'ailleurs, je ne crois pas qu'il y a un traitement "type" pour la conso de coke (à part des expérimentation avec des pseudo substitutions si TDH ou fluimucil), du coup vraiment n'hésite pas même si c'est pas simple, d'exprimer ce qui te fait du bien ou dont tu as besoin avec les médecins...
Quelques mois de conso ont suffi pour une perforation ? Tu devais déjà avoir des faiblesses non ? Ils ont prévu quoi comme prise en charge pour ça ?
Bon courage en tout cas et tiens nous au jus :)
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cependant a écrit
charlottegump a écrit
ce qui me fait le plus flipper c’est le après, les habitudes qui se sont installées, ne pas tomber dans autre chose de pire, de plus fort et aussi d’être un légume là-bas à cause des traitements sûrement très lourds
Salut,
quelque part tu as raison : l'après sevrage c'est la partie plus difficile...mais de l'autre le principe de la cure, même si personnellement je ne m'y trouve pas et ça m'effraye, c'est ça aussi : casser la quotidienneté...
Je pense aux fois que j'ai profité de bouger pour changer mes consos, je crois que pour moi ça n'a pas été évident de revenir, surtout si je n'avais pas fait un bon ménage et laissé traîner des souvenirs de conso...et se préparer quelque part aussi à l'après avec des activités, de choses à faire pour changer et prendre justement des nouvelles habitudes (je ne sais pas si tu bosses là, si tu auras la possibilité de faire des changements...).
L'idée de faire le ménage dans les contacts est pour moi à double tranchant et il ne faut pas non plus tomber dans l'isolement. J'ai vu quelques potes tomber en dépression post sevrage car ils avaient coupé les ponts nets avec toutes les amitiés et activités qui faisaient avant et les portaient. C'est d'une grande violence et pas forcement le plus efficace pour moi...même si je crois que parfois, surtout au début, je préfère éviter les situations où les « tentations » (je maudit ce lexique biblique, teinté de morale !!) sont nombreuses, mais du coup ou en trouver d'autres (des nouvelles activités bénévoles, ludiques, sportives, tout ça quoi, mais aussi festives) ou trouver des stratagèmes pour s'y retrouver.
Pour moi un changement dans les consos ne doit pas être une punition, mais justement une reprise en main vers des choses qui me font plais (et perso, ça n'a jamais totalement exclu les consos...la seule que j'ai arrêté c'est le cannabis, au début ce n'était pas évident être entouré de potes qui fumaient, aujourd'hui je m'en fous complètement, après je ne compare pas, je sais que la coke c'est pas forcement pareil !!). Mais bref pour dire que pour moi ce qui compte c'est me faire du bien, non pas me priver pour me punir.
Tu vises une gestion de conso ou l'abstinence ?
Sur les médocs, j'espère que tu auras la possibilité d'échanger avec les médecins, en tout cas, sens toi légitime à leur dire si tu rencontres des effets secondaires, si t'as l'impression qu'ils te mettent trop la tête dans le pâté...d'ailleurs, je ne crois pas qu'il y a un traitement "type" pour la conso de coke (à part des expérimentation avec des pseudo substitutions si TDH ou fluimucil), du coup vraiment n'hésite pas même si c'est pas simple, d'exprimer ce qui te fait du bien ou dont tu as besoin avec les médecins...
Quelques mois de conso ont suffi pour une perforation ? Tu devais déjà avoir des faiblesses non ? Ils ont prévu quoi comme prise en charge pour ça ?
Bon courage en tout cas et tiens nous au jus :)
Hello, merci pour ta réponse
non, au moment de la cure j’aurais finis mon contrat de taff et oui c’est surtout les habitudes où ça va être tellement compliqué, le manque physique parce que je pensais pas que la coke pouvait être physique en manque…
malheureusement oui, seulement en quelques mois ma narine s’est perforée… j’ai un sifflement quand je respire et c’est bien bien bien creusé quoi.
j’ai toujours fais ça « propre » pourtant, un roule y’a paille par trace, des cartes propres, une assiettes chauffée toujours bien rangée et propre enfin tu vois ce que je veux dire mais je suis direct tombée dedans. Au plus fort de la conso de tapais 2/2,5g par jour là j’ai diminué considérablement jsuis à 1g par jours voir un peu plus ça dépend. Je l’ai fumé quelques fois mais je veux pas.
Vu la conso que j’avais je devais me taper des poutres de 10/15cm je te dis pas mes narines quoi… je marchais sur une corde très sensible, j’ai déjà fais deux début d’od dont une où je me suis évanouie dans ma salle de bain et réveillée plusieurs minutes après. J’ai commencé en Septembre à consommer.
Je dois visiter le centre courant Janvier pour voir comment c’est, où c’est est avec mon psychiatre et infirmière. je rentre en cure courant Mars je pense…
Dernière modification par charlottegump (22 décembre 2022 à 13:10)
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