"Recit" Sevrage héroïne

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D00GOS homme
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J'suis pas un pro de l'écriture mais j'ai envie de partager ça.

Je précise que c'est MON expérience perso, et que l'automédication comme j'ai pu le faire n'est pas un exemple.
Il est préférable de se faire suivre et ne pas faire ça seul comme j'ai pu faire.


Au début je consommais de l'hero pour ses effets au niveau de ma sociabilité, sensation de chaleur, j'me sentais tout l'temps motivé, jamais vraiment déprimé, les effets sur la sexualité, les piquages de nez le soir, les journées où j'me sentais bien à rien faire blablabla

Je pensais contrôler le produit mais fallait se rendre à l'évidence après des années a faire le yoyo avec ma conso d'opiacé, et de méthadone chopé dans la rue, ma conso était devenue une nécessité pour pouvoir me lever le matin et vivre normalement.

A certain pics j'ai pu monter à 4, 5g par jour suivant les modes de consommation, accompagné parfois de metha. Sans produit, j'pouvais monter à 120mg de metha, j'ai vraiment fais n'importe quoi, sans parler des combos avec d'autre prod.

J'ai lâché plusieurs projets, plusieurs job, perdu plusieurs amis, plusieurs copines, plusieurs passions, je savais que je me renfermais petit à petit dans le "confort" de ma conso qui prenait le pas petit a petit sur ma vie.

J'ai toujours eu en tête que je valais mieux que cette vie la et qu'un jour j'arrêterai du jours au lendemain sans substituer sur la longueur; peur de dépendre à vie d'un produit.

Il fallait que je trouve le bon moment et j'étais vraiment déterminé!!

J'ai d'abord diminué ma conso sur 2 mois, avec un stratagème d'enveloppe; chaque jours son enveloppe ni plus ni moins, j'ai réussi à descendre comme ca à 0,5g par jours de came, je travaillais et étudiais à coté, ce qui m'a pas mal aidé.

Ensuite en 2 semaines, j'ai diminué petit à petit la taille de mes trois traces quotidienne.

J'ai ensuite profité du départ de mes patrons en vacances durant 1 mois, pour pouvoir m'isoler dans mon studio.
J'ai aussi fais attention à faire ca en saison d'été ce qui m'aidera par la suite.

J'ai fais des courses, pas mal de fruit & légumes, des barres de céréales, et des trucs tout préparé.
J'me suis approvisionné en weed et shit, bières, Seresta et Vallium.
Et je préviens une amie proche de ma démarche.

J'ai du taper ma dernière trace vers 21h le soir.



JOUR 1

Plutôt bien dormi, j'me lève avec la conviction que c'est fini. J'essaye de m'occuper sur internet.
Pas de gros symptôme de manques. Des frissons début d'après midi, ma volonté est là à 100%

Les premiers bâillements avec larmoiement font leurs apparition fin d'après midi.
Pas d'appétit, mais j'pense a m'hydrater


JOUR 2

Réveille en sueur vers 3h du matin avec impossibilité de m'endormir, le lit est trempé, je me pose alors dans le canapé puis roulage de bédo.

J'ai énormément froid malgré mes sueurs, j'passe mon temps emmitouflé dans une couette.
Des courbatures commence a se faire ressentir dans le dos mais j'arrive à gérer.
J'ai quelques crampes au ventre et la nausée mais pas de vomissement.

(Je ne dormirai pas jusqu'au lendemain) je fais passer le temps devant un animé,
a changer de position toute les 15 minutes, je sens le tsunami arriver..
J'ai pas d'appétit, mais je force à boire de l'eau


JOUR 3

Crampes dans le ventre avec des petits soucis de transit mais c'est pas pire.
Grosse douche chaude qui me soulage un peu le dos...
Le mal commence à me ronger le cerveau, je commence a tourner en rond dans mon malheur mais je reste obstiné!

Je parviens à faire 2 ou 3 micros siestes dans la journée, mais je suis sans cesse réveillé par des gros gros coups de transpirations.
Ce mal de dos indescriptible qui me fait tordre dans tout les sens est horrible.

Je tourne en rond, je marches entre la salle de bains et le salon, je m'allonge, je m'assois, ce mal dos est vraiment atroce; il se déplace de haut en bas, m'empêche de tenir une positions plus de 10 minutes.

Je commence a trouver le temps long et je décide d'ouvrir des bières, j'en bois 4 de 50cl, dans l'ivresse je gobe 2 Seresta 50mg
( pas RDR, à pas reproduire, là je l'ai fais dans la détresse)

J'me retrouve à un peu plus comater, j'dois m'endormir 20/30 minutes plusieurs fois..
J'prend plusieurs douches chaudes qui arrivent à me réchauffer et (vraiment) me soulager les douleurs dans le dos, le temps de ces douches j'ai "l'impression" d'aller mieux.


JOUR 4

La fatigue me cloue au lit mais l'ennuie me ronge...
Tout est une épreuve; aller au WC, à la douche, me tourner dans le lit, je suis vider de toute énergie.

Toujours ces Chauds / froid / frissons emmitouflé dans la couette.
Je tourne en rond, j'ai pas de forces, j'me sens seul j'ai l'impression de devenir fou mais j'me dis que j'commence à avoir fais le plus gros, j'aimerai juste pouvoir passer une vrai nuit.

Ce mal de dos indescriptible qui me fait tordre dans tout les sens est horrible.
Je commence à me dire qu'il vas falloir que j'mette en place une routine la journée, sinon j'vais vraiment basculer dans la folie à tourner en rond et me tordre dans tout les sens.

Du coup j'arrive à changer les draps du lit, passer un coup de balais.
J'me rend compte qu'a part de la bière j'ai rien mangé en 4 jours du coup j'me force à manger une salade de légume toute faite et une banane, mais ca passe difficilement, et j'ai l'impression de pas sentir le gout de la nourriture.

Je sais que ca me ferrai du bien d'appeler des proches, partager, mais j'ai vraiment honte de l'état dans lequel je suis.

L'envie de me buter avec alcool + benzo est là, j'fini mes bières et j'gobe des seresta... et s'en suit un blackout d'une après midi. (pas reproduire)
J'me réveille début de soirée en nage, j'décide de me faire un lit sur le balcon histoire de prendre l'air(??!)

Le temps passe doucement, j'aimerai trouver la force de faire autre chose que skiper sur youtube mais j'y arrive pas.


JOUR 5

C'est à peu près la même chose que la veille, j'enchaine seresta et vallium qui me calme un peu.

J'ai vraiment l'impression d'être un lyon en cage, une cage physique et mentale.
Le mal de dos se fais moins présent et j'vois ca comme le début de la fin et ca met un peu de positif dans cette espèce de déprime foudroyante.

Je sens une grosse détresse mais j'me suis mis tout seul dans cette merde, je m'en sortirai tout seul !

Exténué ;toujours ces intenses sudations qui me réveille 20 minutes après que j'm'endorme... les heures de sommeil sur 5 jours doivent se compter sur les doigts d'une main.
Je donnerai TOUT pour quelques heures de sommeil !

J'essaye de manger mais ca passe pas.


JOUR 6

Le mal de dos et beaucoup moins présent, et ca me donne un élan de courage pour m'habiller pour aller me poser dans l'herbe au soleil au bord du lac.

Ca me parait impossible mais je tiens plus entre ces murs ;a bout de force j'arrive tant bien que mal à marcher les 15 minutes qui me sépare du lac.

Meilleure idée, en plus de me réchauffer j'ai l'impression que le soleil recharge mes batteries et le fait d'être sorti de ce studio me fait respirer un bon coup, et atténue mes angoisses!

J'arrive même à m'assoupir un peu avec la sensation que le contact avec l'herbe et le soleil me "guéris" un peu!
J'ai même réussi à manger un peu à mon retour.



C'est à partir du jour 7 que ca a commencé à aller UN PEU mieux, j'ai réussi à appeler une amie et lui expliquer où j'en étais, elle m'a proposé de finir mon sevrage chez elle et c'était une bonne idée, le fait d'échanger avec quelqu'un me change les idées.

Elle avait la Kétamine que j'avais laissé chez elle, j'me suis donc permis quelques sessions qui m'ont fait prendre consciences de là d'où je venais, j'ai en quelques sorte conclu un pacte avec moi même ( surement un délire de dissonaute... )

J'essaye de consommer que 2 vallium 10mg le soir pour me mettre un coup.

J'aurai perdu 7 kilos en l'espace de 10 jours.



Après une semaine encore très fatigué à avoir un sommeil niqué, mon appétit revient petit à petit avec un peu plus d'énergie.

Je décide de faire un sac à dos et partir en auto-stop en Bretagne pour camper et couper court à tout ca.
Le fait de me dépenser la journée, d'échanger avec des gens, être sortie de cette ville et ces mauvais souvenirs, & avoir l'esprit occupé me fait un bien fou.

Les sudations la nuit continueront pendant bien 3 semaines/ 1 mois

A l'heure d'aujourd'hui j'ai toujours un sommeil léger mais j'ai réussi à m'être sortie de ces années de galère, et j'en suis tellement fier!

Je garde un souvenir cauchemardesque de cette de semaine de sevrage ; le manques de sommeil, les douleurs, la solitude, la fatigue, le temps long, la déprime.
C'était comme un marathon de la douleur et de la fatigue.

Mais j'me dis que c'était le prix à payer & ca en vallait la peine.
1 semaine de galère c'est quoi à l'échelle d'une vie ?


Je précise que les symptômes de manques aurait pu être encore plus horrible si j'avais pas pris soin de diminuer au maximum ma consommation avant sevrage.

J'espère que ce témoignage pourra donner de la motivation, de la force à ceux qui sont tombé dans les bras des opiacés.

Dernière modification par D00GOS (31 mai 2021 à  13:56)

Reputation de ce post
 
Super !
 
Un TR de sevrage opi j'avais pas vu, merci et soutien MG ~
 
Bravo a toi..b.a.p

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Meumeuh homme
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Salut,

Pour avoir été usager d'heroïne sur environ 7 années.

J'ai eu l'occasion  aussi de faire des sevrages à sec dans le passé.un seul a réussi ( même trop easy j'en ferais un billet dans mon blog un jour ) mais sans accompagnement ( psy ..étouétou..^^ ) donc 8 mois après ce fut la rechute.

Je pense que le fait d'être parti avec ton sac à dos , et cela assez vite , ce fut la chose à faire.

Même si je trouve que le plus dur n'est pas le sevrage en soit ( on est d'accord ce n'est pas non plus une partie de plaisir..) mais la vie après le sevrage ( Surtout après des années d'heroïne comme pour moi 7 ans ) c'est a mon sens , là que commence le vrai combat.

Pour ma part, je sais que c'est fini.
Je ne ferais plus de  sevrage à sec C'est vraiment se faire du mal physiquement et psychologiquement... et si je dois faire un sevrage dans un futur , ce sera un sevrage dégressif et surtout encadrer/accompagner.

Mais merci tout de même pour ton témoignage , qui comme tu l'as précisé , n'est pas conseillé en règle générale.

Le mieux étant de se tourner vers un csapa , service addicto....  pour une prise en charge pluridisciplinaire.


Amicalement,

MM

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D00GOS homme
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C'est vrai qu'au final malgré l'intensité ca dure pas longtemps.

Tu as raison, la suite devient un combat de tout les jours, rechuter dans les passages à vide peut aller vite! Mais j'avais besoin de couper net, puis j'ai toujours trouver les suivis CSAPA sans fin et long, j'ai jamais réussi à me tenir aux rdv etc...

Je passe régulièrement par différentes phases assez extrême; un coup je pense avoir besoin d'aide, 1 mois après je lâche tout en étant persuadé que je peux y arriver seul.
Ces phases sont accompagnées de diverse consommations souvent excessives mais j'arrive toujours à reprendre la raison et j'avance à mon rythme.

Malgré les tentatives j'ai jamais réussi à m'faire aider sur la longueur du coup j'ai appris à me connaitre et je fais avec, j'ai appris à accepter qui je suis.

Dernière modification par D00GOS (31 mai 2021 à  14:37)

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Junky non binaire
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Bravo je te souhaite de garder la lucidité pour ne plus en consommer à l'avenir.

Car je suppose que c'est comme avec l'alcool, si t'en regoûte tu rechute dedans ?
En tout cas pour les alcooliques c'est comme ça pour l'héroïne je ne sais pas.
Reputation de ce post
 
« C'est comme ça » ??!moi je veux la lucidité de reconsommer de façon maitrisée

Tu peux avoir le beurre et l'argent du beurre, tu n'auras quand même pas le cul de la beurière!

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Meumeuh homme
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Jolly Roger
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Junky a écrit

Car je suppose que c'est comme avec l'alcool, si t'en regoûte tu rechute dedans ?
En tout cas pour les alcooliques c'est comme ça pour l'héroïne je ne sais pas.

Ce Que tu dit , ce sont des généralités...
Et  je connais un  ami qui est alcoolo-dépendant.

Qui a était abstinent , mais ça peut lui arrivé de boire un verre ou deux sans retomber dans la dépendance ..et idem pr l'héroïne...de mon expérience personnelle...

Dernière modification par Meumeuh (31 mai 2021 à  16:42)

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Dans un coin d'ombre homme
Nouveau Psycho
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Pour avoir côtoyé de près deux alcooliques ( mon père et un ami ), et qui en sont décédés depuis, j'ai vu chez eux des périodes d'abstinence totale et relativement longues, jusqu'à 1an/1 an et demi...Avec le recul, j'ai l'impression que dans des périodes abstinentes ou ils étaient " bien ", ils auraient très bien pu se permettre un écart, mais à chaque fois que je les ai vu replonger c'est dans une période ou ils commençaient à aller mal ( moral général, ennui, problème de taf ou autre )...
Effectivement il ne faut pas faire de généralités mais j'ai l'impression que l'une des clés chez la plupart des gens est là...

Etant moi même en post-sevrage d'héro, avec un moral totalement merdique et en montagne russe, insomnies etc, je me dis que si je retape un jour, il faudra que ce soit dans une période ou ça roule...bref...

Courage à l'auteur du post, ton texte est agréable à lire, et " parlant " pour quelqu'un dont l'écriture n'est pas le point fort ( dixit l'auteur )...

Salut à tous

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Nils1984 homme
Lévi station
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Inscrit le 12 Aug 2018
160 messages
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Félicitation pour ce sevrage à la dure. J'avoue big_smile que je suis assez impressionné par les personnes qui parviennent à décrocher de l'héro sans l'aide des opioïdes. Dans mon entourage y'en a eu plein. Tant-pis comme dit Chill, on est pas né sous la même étoile. Au moins nous les U.D qui décrochons subitement, apprenons au moins cette petite vérité (et ce n'est pas une fois de plus un poncif) : ce qu'il y a de bien dans la douleur, c'est quand elle s’arrête...

Bon courage à toi frérot vape

Dernière modification par Nils1984 (26 janvier 2023 à  01:34)


- Le chemin pour monter est le chemin pour descendre -
(Trois Stèles de Seth)

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Plotchiplocth homme
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Inscrit le 13 Mar 2019
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j'en ai fait aussi des sevrages en auto-maltraitance, plusieurs, de nombreux....

mais j'ai compris que lentement pourquoi c'était maltraitant, en tout cas je le vois clairement comme cela maintenant. C'était certes des solutions "pratiques" pour gérer (quelque part), mais je me rends compte que c'était en intégrant malgré moi de nombreux discours qui portent la stigmatisation des personnes dépendantes ....

    comme qu'il faut payer le prix après la (p****n de) "lune de miel", terme qui te sous-entend en douce que se droguer 'fopalfaire', que c'est forcement un calvaire à terme, etc....

    comme que c'est une question de volonté, que après tu 'mérites', que tu as été 'fort'. Fort en masochisme oui sans aucun doute

P****n de discours dominant, qui clairement traite les personnes dépendantes comme de la merde, ya pas d'autres mots. il m'a fallu du temps pour comprendre comment, ne serait ce qu'à travers ces termes et ces manières de penser que je faisais miennes, j'amenais moi-même en moi l'assignation au stigmate. c'est en cela que je pense pouvoir parler d'auto-maltraitance

aujourd'hui je suis apaisé de tout cela, ne souhaite plus arrêter car ces sevrages répétés sur les 25 dernières années ont été éprouvants, sans autre gain que d'avoir bien compris que je faisais "ce qu'il ne faut pas faire". Désormais je sais pour moi ce qu'il faut faire, et je vais (enfin) passer à une consommation ininterrompue... et prendre enfin soin de moi et de la part à combler que je porte.

chacun voit pour soi, ce qui lui permettra d'être au mieux. et j'imagine bien que tout le monde ne partage pas ma réflexion, et ou font comme ils peuvent aussi compte tenu de la prohibition des drogues et de la stigmatisation de la dépendance

mais je n'accepte plus les paroles qui renforcent et justifient le stigmate pour faire croire à certains qu'ils "valent mieux", même si le plus souvent elles sont prononcées sans se rendre compte de ces enjeux

ma dépendance ne fait pas ma valeur.
elle fait partie de ce que je fais pour prendre soin de moi, en prenant soin d'elle.

je te souhaite de t'y retrouver, dans la "vie sans"
et de respecter ceux qui ne s'y retrouvent pas

Dernière modification par Plotchiplocth (26 janvier 2023 à  21:22)


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