Le coin des drogués heureux

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Benjamin Armerion homme
Opïoidocannabinomane
Inscrit le 29 Apr 2013
268 messages
Moi c'est écrit sous mon pseudo.
Mes meilleurs délires c'est les divers opis et l'herbe.
MD c'était particulier j'étais heureux mais je pensais ne pas devoir l'être.

C'est un joint qui m'a permis de réancrer mon esprit dans mon corps (je suis schizophrène)

Les opis ce sont aussi de beaux voyages.

J'ai trop hâte de tester l'hydromorphone...

Ce que je préférerai, - c'est ce dont s'abuse l'esprit abusé -, c'est d'aimer la terre comme l'aime la lune et de n'effleurer sa beauté que des yeux.
(Ainsi parlait Zarathoustra, trad. Georges-Arthur Goldschmidt, p. 170, Éd. Livre de poche n° 987)
"Ce n'est pas un signe de bonne santé que d'être bien adapté à  une société profondément malade." J. Krishnamurti

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Benjamin Armerion homme
Opïoidocannabinomane
Inscrit le 29 Apr 2013
268 messages
Dans cette période particulière de ma vie (ma première remission de la schizophrénie),
J'ai fait cette expérience que pour une fois la voix que j'entendais était la voie de la raison. Depuis je n'entends plus de voix et j'ai enfin l'impression d'habiter mon corps.
Très particulier comme truc, mais depuis presques toutes mes angoisses (sauf les essentielles à la vie) ont disparu...

Ce que je préférerai, - c'est ce dont s'abuse l'esprit abusé -, c'est d'aimer la terre comme l'aime la lune et de n'effleurer sa beauté que des yeux.
(Ainsi parlait Zarathoustra, trad. Georges-Arthur Goldschmidt, p. 170, Éd. Livre de poche n° 987)
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Benjamin Armerion homme
Opïoidocannabinomane
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Dans cette période particulière de ma vie (ma première remission de la schizophrénie),
J'ai fait cette expérience que pour une fois la voix que j'entendais était la voie de la raison. Depuis je n'entends plus de voix et j'ai enfin l'impression d'habiter mon corps.
Très particulier comme truc, mais depuis presques toutes mes angoisses (sauf les essentielles à la vie) ont disparu...

Ce que je préférerai, - c'est ce dont s'abuse l'esprit abusé -, c'est d'aimer la terre comme l'aime la lune et de n'effleurer sa beauté que des yeux.
(Ainsi parlait Zarathoustra, trad. Georges-Arthur Goldschmidt, p. 170, Éd. Livre de poche n° 987)
"Ce n'est pas un signe de bonne santé que d'être bien adapté à  une société profondément malade." J. Krishnamurti

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Zarathoustra homme
Psycho sénior
Inscrit le 27 May 2017
663 messages
Période année 1995 j'avais mon groupe de potes, si je sortais pas mal sur Paname et découvrait les clubs voire rave techno, eux restaient dans la mouvance Nu-Metal, fusion. Weed à donf et un peu reac sur les drogues autres que la weed.  Avec un pote on faisait nos trip rex club surtout en scrède. J'avais rencontré un dealer brésilien totalement extravertie et très jeune. Il me fourguait des taz rose love et blanc speed. Bien dosés.

Donc on virevoltait entre mes potes de banlieue et l'univers parisien de la techno. C'était pas simple car j'étais en plus leur guitariste (metal), et ma decouverte de la techno était pour moi une entrée merveilleuse, dans des soirées parisiennes de folies, des after de malades. Des milieux sociaux culturels démentiels. Puis des gens fabuleux.

Sincèrement les soirées à se defoncer à la weed et écouter du korn ou du fishbone ça me gavait... je kiffais plus les mix des soirées authomatik. Mes opens bar au palais de Tokyo etc.

Mais c'était mes amis et je les aimais.

Vint le jour ou l'un d'entre eux proposa une rave en forêt.

Mois de Juin.

Le trip de l'époque. Forêt de chez pas oû (moi j'étais déjà défoncé). Vers Saint Germain en Lay.

Voitures, temps d'arrêts. Puis vient le lieu final.

Une clariére avec du matos de dingue genre sound système.

Une ambiance de folie et un feu immense. Du son..  Pas trop techno mais plutôt nu.metal, fusion, indep. Pas grave.

Voilà que je me colle au feu et vient une beauté. Tellement agréable. Elle me passe un bang. Je prends. On discute. On se marre.

Sincèrement c'était un chef d'œuvre de féminité.

Puis on se quitte, on se retrouve. Elle me propose un taze. Je connaissais très bien la chose. Je l'interroge. Tu connais le prod ? Elle me dit c'est du "love" bref du concept pills. Du sûr.

Le taz était fort mais doux. On a passé la nuit devant ce feu à discuter  se çâliner, se galocher sans jamais baiser. Juste une infusion de tendresse et de baisers très rugueux et de touché pipi délicieux.

Je me suis réveiller vers les 6h et elle n'était plus là. Et je ne les plus jamais revue.

J'ai eu avec elle une espèce d'aventure sous formol..5 ou 6h d'échange... puis disparition.

Mais cette histoire n'est rien face à une..plongée sous lsd, taz de 3 jours.

Passage d'une addiction à une autre... vers les 6 substances magiques en mode total émerveillement.

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