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cependant a écrit
Salut,
Il est en train de se développer en France le travail pair.
Pour ces postes il n'est demandé qu'expetience de vie, et aucun diplôme.
Cependant, selon les structures, les discrimination peuvent être lourdes de consequemences, même en termes salariales
Après je ne connais pas comment ça marche, mais tu ne peux pas obtenir des conseils juridiques pour demander à réintégrer ta formation ?
C'est abusé d'être viré sur la base de ragots !
Bon courage
Je vais essayer de me renseigner sur les structures qui pourrait exister autours de chez moi. J'ai déjà vu des annonces sur des sites d'offres d'emploi genre Indeed, ça recherchait des travailleurs sociaux mais à chaque fois le poste nécessitait un diplôme bien spécifique.
Pour les conseils juridique je sais pas vraiment qui aller voir pour ces questions là et mes moyens sont plus que limités en ce moment. (J'ai vraiment pas eu de bol l'année dernière ça a étais un carnage ^^')
C'est vrai que se faire saquer pour ce genre de motif c'est très dur à encaisser. ça m’a détruit le moral.
Maintenant je comprend la logique derrière se fonctionnement. Personne ne voudrait être soigné et remettre sa vie entre les mains de quelqu'un de complétement défoncé. On voudrait pas non plus que la personne tape dans les stocks ou vole le traitement des patients. C'est des risques réelles avec des conséquences concrètes sur la vie des personnes. C'est parfaitement normal même si c'est compliqué à vivre.
J'ai eu des problèmes avec les opiacés et en un sens j'en ai encore même si je suis sous TSO. Malheureusement, malgré le fait d'avoir régler ce qui n'allait pas. J'ai joué de malchance et quelque part le passé m'a rattrapé et je suis passé à la caisse.
C'est dur à vivre mais je me laisse pas démonter. Je suis persuadé qu'un jour je serais utile à quelqu'un, que mon parcours me servira et peut être pourra permettre d'aider même si c'est pas exactement l'objectif que je m'étais fixé.
Cub3000 a écrit
Salut, je bosse pour un dispositif médico-social qui accompagne des personnes rencontrant, entre autres, des difficultés liées à des comportements addictifs. Notre équipe a recruté deux médiateurs en santé pairs, et à la lecture de ton parcours je pense que ça pourrait être une option intéressante !
Franchement se serait vraiment génial ! Comment ça s’appelle ? C'est associatif ? Quel professionnel travaille avec toi ? C'est présent au niveau national ?
Désolé je te pose pleins de questions mais c'est vrai que si je pouvais avoir mes chances avec se dispositif se serait monstrueux
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DCLXVI a écrit
La dessus on m'apporte une feuille sur laquelle est déjà inscrit : " Moi monsieur... Je demande une suspension temporaire de mes études pour des raisons personnel..... " En gros j'ai pas d'autre choix que de signer.
Ça ne va pas t’aider mais peut-être que ça servira à d’autres qui se retrouveraient dans ton cas. Il est bien entendu totalement illégal de contraindre qui que se soit à signer un document. C’est eux qui te virent, à eux d’assumer leur choix. Dans ce cas il ne faut pas signer. Il faut finir sa journée (partir en plein cours ou journée de travail ça peut être une faute). Et tant que la fin du contrat n’a pas été signifiée par écrit (c’est à eux de signer !), continuer à venir. Dans le même temps se rapprocher d’un syndicat, d’un délégué du personnel ou encore du conseil des prud’hommes.
http://www.syndicat-infirmier.com/Dans- … ommes.html
Tu me rappelles un camarade qui suivait avec moi une formation en alternance. Pour mettre fin à son contrat prématurément l’entreprise dans laquelle il était lui a dit oralement qu’il n’avait plus besoin de lui, qu’il pouvait rester chez lui, pour ensuite le licencier pour abandon de poste…
Certains employeurs ne reculent devant rien. Le coup qu’ils t’ont fait me révolte. Voilà pourquoi je me permets d’écrire ce message qui ne répond pas à ta question. J’espère que tu ne m’en voudras pas.
J’espère que tu vas trouver un moyen. Au moins tu es motivé ! Je suis le premier à penser que pour aider les gens qui connaissent une addiction ça me semble presque une obligation d’en avoir connu une soi-même.
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DCLXVI a écrit
Est-ce qu'il existe un moyens de travailler avec des usagers de drogues sans être diplômé ? Est-ce que des formations existent pour ce type de métier ?
As-tu envisagé de devenir "patient expert" dans le champs des conduites addictives ? La FPEA et l'AP-HP proposent en partenariat une certification qui permet de valider certaines compétences en lien avec son propre parcours dans l'addiction, et peut permettre d'exercer une activité dans ce domaine. Ça peut prendre plusieurs formes : pair-aidant, médiateur santé pair, etc.
C'est quelque chose d'assez nouveau encore, en tous cas dans le domaines des addictions car ça existe depuis pas mal d'années dans le cadre de certaines maladies.
Dernière modification par anonymexxx (16 février 2023 à 13:29)
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anonymexxx a écrit
DCLXVI a écrit
Est-ce qu'il existe un moyens de travailler avec des usagers de drogues sans être diplômé ? Est-ce que des formations existent pour ce type de métier ?
As-tu envisagé de devenir "patient expert" dans le champs des conduites addictives ? La FPEA et l'AP-HP proposent en partenariat une certification qui permet de valider certaines compétences en lien avec son propre parcours dans l'addiction, et peut permettre d'exercer une activité dans ce domaine. Ça peut prendre plusieurs formes : pair-aidant, médiateur santé pair, etc.
C'est quelque chose d'assez nouveau encore, en tous cas dans le domaines des addictions car ça existe depuis pas mal d'années dans le cadre de certaines maladies.
C'est exactement ce à quoi je pensais et ça pourrait en effet etre une idée en fonction de ton experience de l'addiction , de tes connaissances sur le sujet et différenteschoses comme ça .
Par contre ,je ne veux pas dire de connerie mais je ne sais pas si c'est possible de le faire quand on est soi meme dépendant et j'avoue que je ne sais pas si le traitement de substitution peut etre un barrage â ce titre .
Ça c'est une question sur laquelle se renseigner en premier à mon avis .
Dans ce que je lis , ce que je remarque c'est déjà que tu as l'air motivé , conscient de pas mal de choses et plutôt de quelqu'un de sérieux ( après ,difficile de juger de la personnalité de quelqu'un juste sur quelques lignes mais c'est l'impression que j'en ai en te lisant ).
Ce qui me fait me poser une question, tout comme toi apparemment , c'est comment ils ont pu etre au courant de choses que tu n'avais évoqué qu'avec ton psy ?
Penses tu qu'ils auraient pu avoir des infos sur toi par ce dernier ?
Récemment il m'est arrivé une mésaventure que je n'ai pas du tout apprécié - un peu dans ce genre lâ .
J'ai eu un accident de moto , forcément étant quelqu'un de sincère et dans un cas comme ça , vu que je ne savais pas encore combien de fractures j'avais ,quels etaient exactement les dommages et si j'allais etre opéré ou pas de quoi que ce soit ( ni combien de temps j'allais devoir rester à l'hosto ( ma plus terrible angoisse en tant que personne dépendante aux opiacés !) ,je leur ai parlé de mon traitement de maintenance aux opiacés , de longue date et à un haut dosage et donc de ma dépendance , ainsi que du fait que je prenais aussi un autre opiacé ( hero ).
Ayant été très mal pris en charge pour la douleur dès la première nuit (alors que la journée aux urgences ça s'est passé correctement et ils m'ont mis sous morphine entre autres ) , où ils m'ont laissé non seulement souffrir de mes fractures mais aussi en sous dosage par rapport à ma dépendance en ne me donnant rien du tout pour atténuer ma douleur et mon manque du au sous dosage , de 2h du matin à 14h le lendemain !
J'avais une fracture du coude , fracture du bassin et une fracture à coté de laquelle en plus ils sont passés sans la voir alors que je me plaignais d'avoir mal au thorax ( et pour cause , les deux doubles roues arrières d'un vèhicule de plus de 25 tonnes m'ont roulé dessus ! Alors qu'à l'hopital ils me disaient que je n'avais rien au thorax , que c'était juste le traumatisme ! ) et il s'est avéré que j'avais en fait la cage thoracique enfoncée, fracturée et déplacée au niveau du sternum , ce que des radios faites dans un laboratoire de radiographie 3 semaines plus tard , on mis en avant ( mon médecin généraliste m'a fait une ordo pour faire des radios , car je me plaignais de douleurs importantes au thorax alors que j'avais eu 2 scanners du corps à l'hopital et j'ai ensuite , après les radios du thorax , eu un autre scanner thoracique dans un autre hopital qui travaille en association avec le second hopital où je suis allé pour le suivie ).
J'ai donc changé d'hopital pour le suivie de mes fractures , d'abord en orthopédie pour le, coude et le bassin , puis lorsqu'il a été question du thorax ils m'ont dit que ça ne dépendait plus de l'orthopédie et m'ont envoyé dans le service de pneumologies de cet hopital, pour voir si mon enfoncement ,fracture et déplacement de la cage thoracique au niveau du sternum, avait eu des conséquences sur mes poumons entre autres .
Et au lieu de passer plusieurs semaines dans l'hopital où j'avais été emmené suite à l'accident , je n'y ai passé qu'une nuit , alors que je tenais à peine debout mais je leur ai fait croire que je pouvais marcher et ils m'ont laissé sortir le lendemain de mon arrivée, vu qu'ils ne comptaient pas m'opérer et qu'il ètait hors de question que je passe une seconde nuit à souffrir et en manque comme première , alors que j'avais ce qu'il fallait chez moi et mon médecin pour prescrire mon traitement de maintenance et envoyer l'ordo à ma pharmacie tout le temps où je n'ai pas pu me déplacer .
Je n'ai pas parlé de mon traitement de maintenance dans le second hopital où j'ai eu le suivi de mes fractures ,ni de ma dépendance à un autre opiacé au service orthopédie de cet hopital et j'ai juste dit au RDV en pneumologie que j'avais un traitement d'anti douleurs opiacés , sans en expliquer la cause ( j'ai dit c'est une longue histoire et j'ai un peu éludé la question ).
Et bien quelques semaines plus tard je reçois un courrier , commençant par " cher confrère ..." et déballant tout mon historique de traitement de maintenance et de dépendance à un autre opiacé !
Je me suis douté que ça avait été écrit par la pneumologue mais à qui , je ne le savais pas, ni pourquoi , pas plus que pourquoi j'en recevais un exemplaire ( au début je croyais que c'ètait le seul exemplaire et qu'il m'avait èté envoyé par erreur mais en fait non c'était une dopie de l'exemplaire envoyé au généraliste ( médecin traitant pour la Sécu vu qu'il faut en nommer un mais entre temps j'ai dèménagé plusieurs fois et vu différents médecins au fil des années ) !
En fait , la pneumologue est allée fouiller dans mon dossier dans l'autre hôpital suite à mon accident et est aller déterrer un médecin genéraliste que j'avais comme médecin traitant il y a plus de 20 ans parce , qui a été nommé comme médecin traitant à un moment car il en faut un pour la sécu et lui a envoyé ce courrier en lui racontant ma vie, ma dépendance , mon traitement de maintenance ...etc
Je peux vous dire que j'étais furax !
J'ai appelé l'hopital pour savoir comment elle avait eu accès à toutes ces infos que je ne lui avais pas donné et on m'a passé le bureau des patients ou un nom dans le genre , où l'on peut faire des réclamations en tant que patient et avec qui j'ai èté très poli mais très clair aussi sur ce que je ressentais de cette impression de viol du secret médical concernant mon dossier , pour comprendre comment elle avait eu accès à ces infos et pourquoi elle avait envoyé ce courrier à ce médecin généraliste ( que je n'ai pas vu depuis au moins 15 ans ) .
Et en fait , maintenant , avec l'informatisation, les médecins peuvent avoir accès à notre dossier dans n'importe quel hopital de l'APHP , en prétextant un rapport avec leur spécialité et la raison pour laquelle on a eu RDV avec eux ( que ce soit vrai ou pas et en l'occurence ma dépendance n'a rien â voir avec mon accident , d'autant que je n'ai pas été controlé positif à une substance illicite lors de l'accident !) et avoir accès à tout notre historique mésical le plus intime et surtout , celui pour lequel on a le moins envie qu'il s'ébruite vu les préjugés du milieu mésical et hospitalier en générale, sur les opiacés et les stupéfiants !
Et là , la médecin m'a appelé , en me disant , " je suis désolé de ne pas vous avoir prévenu avant d'envoyer ce courrier ( tu m'étonnes !) pattati pattata , je ne pensais pas à mal , de toute façon je n'ai pas de préjugés ( elle peut etre pas mais beaucoup d'autres si , alors je ne sais pas si elle est naive , qu'elle s'en fout ou n'y a pas pensé mais je trouve ça flippant , alors qu'elle ne connait meme pas ce généraliste, son point de vue sur la question et ne sait absolument pas dans quel cadre et pour quelles raisons je l'ai vu ).
Et franchement , tout ça m'a fait flipper car maintenant , le secret médicale entre un médecin et nous meme , peut etre largement mis de coté lorsque d'autres médecins veulent se renseigner sur nous d'un hopital àcl'autre et je trouve ça très grave !
Dernière modification par Acid Test (16 février 2023 à 16:53)
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anonymexxx a écrit
As-tu envisagé de devenir "patient expert" dans le champs des conduites addictives ? La FPEA et l'AP-HP proposent en partenariat une certification qui permet de valider certaines compétences en lien avec son propre parcours dans l'addiction, et peut permettre d'exercer une activité dans ce domaine. Ça peut prendre plusieurs formes : pair-aidant, médiateur santé pair, etc.
Salut,
c'était ce dont je parlais en appelant "travailleur pair"
ça dépend des structures etc mais c'est l'expérience de vie non pas les diplômes qui compte. Enfin c'est une reconnaissance du savoir expérientiel !!
Cependant, de l'autre côté, je trouverais ça abusé pour toi...tu as presque fait tout ton parcours d'études, tu as des compétences professionnelles en plus de celles expérientielles
Malheureusement, sauf exception, les postes de travailleur pair ne sont pas spécialement valorisées à niveau salarial (et souvent sont proposés des mi-temps par exemple), ce qui est quand même injuste...
Mais bref c'est des possibilités
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anonymexxx a écrit
As-tu envisagé de devenir "patient expert" dans le champs des conduites addictives ? La FPEA et l'AP-HP proposent en partenariat une certification qui permet de valider certaines compétences en lien avec son propre parcours dans l'addiction, et peut permettre d'exercer une activité dans ce domaine. Ça peut prendre plusieurs formes : pair-aidant, médiateur santé pair, etc.
Dans mon CSAPA, nous allons recruter deux personnes "pairs-aidantes". Une par rapport aux savoirs expérientiels sur les psychotraumas et addiction (en cours de recrutement), l'autre par rapport aux savoir expérientiels sur les drogues (qui manque cruellement dans le dispositif institutionnel d'addicto).
Si les pair-aidants sont des modèles pour les personnes accueillies (notamment dans la notion de rétablissement), il ne faut surtout pas qu'elles reproduisent le discours dominant sur les drogues, qui est "qu'un bon PUD est un PUD qui a arrêté parce que se droguer s'est mal !"
Lors de mon recrutement, je veux des personnes qui se revendiquent PUD, qui n'aient pas peur du mot, qui puissent parler de leurs usages de drogues, partager le savoir expérientiel avec les personnes accueillies (et les pros, ca ne leur fera pas de mal aussi). C'est le contrair de ce qui se passe avec les "patients-experts" qui demandent au moins deux ans d'arret de la consommation....
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pierre a écrit
Dans mon CSAPA, nous allons recruter deux personnes "pairs-aidantes". Une par rapport aux savoirs expérientiels sur les psychotraumas et addiction (en cours de recrutement), l'autre par rapport aux savoir expérientiels sur les drogues (qui manque cruellement dans le dispositif institutionnel d'addicto).
C'est le contrair de ce qui se passe avec les "patients-experts" qui demandent au moins deux ans d'arret de la consommation....
De souvenir (mais ça dépend peut-être des structures), il n'est pas nécessaire d'être abstinent pour devenir patient-expert, mais au moins d'être "stabilisé" dans sa consommation.
Sinon, voici ce que l'intitulé "officiel" regroupe sous cette notion :
Sous le concept général de « Pair-Aidance », la terminologie « Patient-Expert » peut varier en fonction de contextes structurels, historiques ou conventionnels. Elle peut prendre une des formes suivantes : pair-aidant, patient-partenaire, patient-formateur, patient-référent, patient-éducateur, pair-éducateur, pair-émulateur, intervenant-pair, patient-intervenant, patient-référent, patient-chercheur, patient-ressource, travailleur-pair, expert du vécu, médiateur-pair…
C'est possible d'en savoir plus sur le recrutement concernant les savoirs expérientiels sur les psychotraumas et l'addiction ?
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