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buvidal - switch bupré/buvidal : avis, retours ?

filousky a écrit

Si l'addicto de ton Csapa n'est pas con, il devrait accepter la demande de switch sur la méthadone.

merci pour ta réponse.
en effet j'ai "testé" la méthadone durant une petite semaine comme expliqué dans un autre poste récent, et ça a été comme une révélation. alors j'ai conscience de la période de "lune de miel" avec la métha, mais il n'y avait aucun effet opiacés, aucune désinhibition, aucune chaleur typique, rien. mais un léger "boost" et surtout, surtout, plus du tout de craving. juste, le bien-être (vous savez j'imagine à quel point le craving et les envies de consommer en début de sevrage gâchent réellement la vie...).
j'en ai parlé avec un des infirmiers et il m'a dit que j'étais sensé ressentir ça avec la bupré pendant quelques dizaines de minutes après la prise, et qu'il avait donc un peu poussé pour la métha auprès de mon médecin mais rien à faire, elle ne veut pas.
j'ai l'impression d'avoir donc une solution à porter de main mais impossible de l'atteindre.
à voir donc par la suite comment ça évolue, et si elle finit par accepter, se résignant au fait que, comme les infirmiers m'ont dit, certaines personnes réagissent moins bien à la bupré et mieux à d'autres molécules.

pour ce qui est du Buvidal, aucun retour...
je me demande également si, étant à 32mg, ça couvrirait bien le mois entier sans état de manque les derniers jours. parce que 32mg par jour sur un mois il va falloir y aller quand-même... je ne sais pas trop comment ça marche.
aussi je viens de réaliser, le maximum étant à 128mg, ça voudrait dire que ça couvrirait que 4 jours... donc il faudrait adapter la posologie en la revoyant à la baisse pour que ça soit au moins hebdomadaire ? ou faire plusieurs injections à chaque fois ?

bref, j'attends toujours des témoignages de personnes ayant switché vers du Buvidal, s'il y en a, étant donné le point auquel ça a l'air d'être mal-vu et les quelques retours que j'ai pu voir jusqu'à présent...

Dernière modification par azyole (29 juillet 2022 à  11:58)

pierre a écrit

azyole a écrit

depuis, le craving est toujours aussi intense, je compense avec des consommations quotidiennes de cocaïne qui n'existaient pas avant.

Tu trouves que c’est mieux ?
Je trouve surtout que tu es tombé sur des mauvais soignants qui n’ont pas écouté ton désir de methadone…

Salut tout le monde !
Désolé je réponds après plus de trois mois d’attente, je continuais mes habituelles visites mais n’étais plus connecté sur mon compte…

Dans mes souvenirs j’avais ouvert une nouvelle discussion quelques temps après celle-ci pour expliquer un switch Buvidal -> Orobupré suite à des complications liées aux injections sous-cutanées de Buvidal.

Donc pour répondre à ta question… rien n’a changé. Au mois d’avril ça fera un an que j’ai commencé cette démarche de soin, un an que je suis à 32mg de buprénorphine (orobuprénorphine qui plus est depuis maintenant 3 ou 4 mois, peut-être 5 bref), et j’ai toujours autant de craving, autant d’arrêts de l’orobupré plusieurs fois par mois pour pouvoir consommer, et etc etc…
Je suis sincèrement dépité, ils ne se rendent pas compte que, pour quelqu’un qui n’est pas motivé et qui ressent son craving à 6, 7 ou 8 (ils aiment bien nous le faire noter sur 10), il s’en fiche, reconsomme et basta. Mais quand tu es aussi motivé que moi, eh bien tout les jours, tout les jours tu te tires les cheveux pour lutter contre cette ambivalence folle qui pourri ton quotidien.
La seule chose qui a changé depuis mes dernières interventions sur la plateforme, c’est qu’après 8 mois de passage quotidien au CSAPA (oui oui, huit mois à venir tout les jours pour de la bupré), je peux maintenant venir plus que deux fois par semaines… et du coup il n’y a plus aucun accompagnement. Je vois mon médecin une à deux fois par mois, mais la preuve est que, même si les consommations se rapprochent à vitesse grand V, que les arrêts de la bupré se font de plus en plus fréquents, etc etc, plus rien n’est mis en place…

Bref, mon retour n’était initialement pas prévu pour passer ma soirée à me plaindre je m’en excuse, bien qu’il serait mentir que de dire que ça ne fait pas du bien d’en parler…

Az’