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Le contrôle des drogues en tant que stratégie de réduction des risques dans les concours de loisirs : évaluation de deux méthodes d'analyse de médicaments différentes
Martina Fregonese,1 Andrea Albino,1 Claudia Covino,2 Alessio Gili,3 Mauro Bacci,4 Alessia Nicoletti,4 et Cristiana Gambelunghe 4,*
Introduction: L'examen des drogues dans le cadre des stratégies de réduction des risques liés aux drogues représente un aspect essentiel des politiques de santé publique. Il se concentre sur l'identification rapide des médicaments que les individus ont l'intention d'utiliser pendant les événements de nuit, afin de mettre en œuvre des comportements de protection de la santé. Les techniques d'analyse chimique des médicaments varient considérablement, allant des réactifs colorimétriques simples aux méthodes médico-légales avancées telles que la chromatographie en phase gazeuse/spectromie de masse (GC/MS).
Matériels et méthodes: En 2019, des services de contrôle des médicaments ont été offerts lors de certaines manifestations nocturnes en Ombrie (Italie centrale). Cent vingt participants ont directement livré des substances non identifiées à un travailleur réducteur, qui a collecté quelques milligrammes de substances sur des plaques céramiques et ajouté une goutte de réactif colorimétrique. Plusieurs réactifs ont été utilisés pour augmenter la capacité de diagnostic d'une substance, qui peut réagir avec un médicament spécifique ou quelques médicaments. Par la suite, une fraction des échantillons a été analysée par GC/MS. La concordance des résultats obtenus à l'aide de ces deux méthodologies et des comportements escomptés des consommateurs après avoir été informés du résultat du test a été évaluée.
Résultats: Nous avons analysé 120 échantillons par test colorimétrique: 32 MDMA, 25 kétamine, 10 amphétamine, 11 cocaine, 8 héros et 4 échantillons de LSD. Les résultats n'ont pas été concluants pour 29 échantillons. L'analyse GS/MS a confirmé la MDMA dans 84 %, la kétamine dans 78 %, l'amphétamine dans 91 %, la cocaine dans 92 %, l'héroine dans 88% et le LSD dans 100 % des échantillons. Les résultats d'échantillons avec des résultats non concluants ont été les suivants: 2, MDMA; 7, kétamine; 2, amphétamine; 2, cocaine; 2, héros; 2, méphédrone; 6, mélanges; 1, débris; et 5, adultérants comme principal composant. Vingt et un des 29 participants ont indiqué qu'ils n'avaient pas l'intention de consommer la substance non identifiée.
Discussion: Le pourcentage élevé de personnes qui n'ont pas l'intention de consommer les médicaments non identifiés indique que l'examen des drogues est viable dans le cadre des stratégies de réduction des méfaits de la drogue. Dans l'ensemble, les réactifs colorimétriques ont montré de bonnes performances en ce qui concerne les échantillons non frelatés (LSD) ou minimaux en quantité, mais n'ont pas réussi à identifier les mélanges de substances et les adultérants présents dans ces échantillons. Par conséquent, l'utilisation de méthodes sur site plus discriminatoires telles que Raman ou la spectrométrie infrarouge est fortement recommandée.
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (26 mars 2023 à 16:01)
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cependant a écrit
Salut,
Si ça t'intéresse d'avoir des résultats précis (composition, pourcentage précis etc) tu peux simplement envoyer un mail à analyse@psychoactif.org
Merci mais je ne suis pas en France donc il est plus simple pour moi de faire analyser ça près de chez moi.
Ca reste bien sûr le meilleur moyen pour avoir un résultat précis et fiable, mais j'ai volontairement limité mon post, déjà très (trop) long aux tests qu'on peut faire chez soi, car ça reste le plus pratique pour la plupart des gens.
Et je pense d'ailleurs que les deux sont complémentaires.
Quand je viens de recevoir un nouveau produit, les tests réactifs me permettent de savoir tout de suite s'il y a un problème, sans devoir attendre les résultats d'un labo. Parce que c'est pas forcément évident de patienter sans y toucher pendant au moins une semaine.
Si le test détecte déjà quelque chose de foireux genre Levamisole, même pas besoin de l'envoyer en labo.
Par contre si le test est clean, je peux faire tester un échantillon pour voir ce qu'elle vaut vraiment et voir si ça vaut la peine d'en stocker un peu.
prescripteur a écrit
Au Canada
https://ccsa.ca/sites/default/files/202 … tin-fr.pdf
En France et en Europe
http://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/eisxmm2ba.pdf (avec des stats venant de PA)
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/d … nyl_141230
Merci pour les liens, je les ai lus attentivement et je les trouve rassurants.
J'ai également fait quelques recherches de mon côté depuis mon post et je n'ai rien trouvé de très concluant non plus concernant de la cocaïne coupée au Fentanyl.
Certes ça n'a pas l'air d'être une légende urbaine ou de la propagande des autorités censée faire peur, mais ça semble, au pire, anecdotique.
J'ai notament lu ce rapport de l'observatoire européen des drogues, dont les données s'arrêtent malheureusement en 2019, et qui indique que la présence de Fentanyl est surtout constatée dans les pays baltes.
Et sur les 33 pages du rapport, aucune mention de cocaïne coupée au Fentanyl.
Il y a également cet article sorti il y a à peine deux jours. Une interview du directeur exécutif adjoint d’Europol, qui précise en toute fin d'article :"Pour le moment, il y a très peu de traces de fentanyl en Europe occidentale.".
Le reste n'était que des articles au titre racoleur, qui quand on les lit en détail ne parlent que de décès avec combinaison de cocaïne et Fentanyl, ou d'analyses post-mortem indiquant la présence des deux. Ce qui ne prouve rien non plus. Pas plus que la présence de jus d'orange n'indiquerait une coke coupée à l'Orangina.
En conclusion j'ai décidé de ne pas acheter de tests de détection du Fentanyl. Je pense de toute façon que contrairement au Levamisole et à la phénacétine, s'il y avait un opioïde dans ma coke, je m'en rendrais probablement compte assez rapidement.
Oui bien sûr, je ne remets pas en question l'utilité du test de marquis en tant que tel, mais son utilité en tant que test secondaire pour différencier la cocaïne du mdpv (quand on a une source d'approvisionnement fiable).
prescripteur a écrit
Sur les tests (en italie)
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7938318/
C'est intéressant. D'après le dernier paragraphe, on semble pouvoir en déduire que si un test colorimétrique arrive à donner un résultat, c'est que le produit n'est pas énormément coupé. Une variation du test instantanée et homogène est une bonne indication aussi.
Dernière modification par Haywire (27 mars 2023 à 21:06)
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