Diazépam

aniima a écrit

Salut !

Pour faire baisser ta tolérance il n'y a pas d'autre choix d'arrêter quelques semaines.. Désolé.

Aniima

Salut,

Il faut faire attention à ce genre de conseil...

Même si effectivement une pause c'est un moyen pour faire baisser la tolérance, c'est déconseillé, voire completement dangereux d'arrêter brusquement les benzo quand on en est dépendant !

Le sevrage sec de benzo peut amener des crises convulsives qui peuvent être mortelles, attention donc à conseiller à une personne dépendante d'arrêter comme ça...

Perso, je ne sais pas, tu peux peut-être échanger avec ton prescripteur pour trouver une solution ?

Normalement on passe à des molécules avec une demi-vie longue, mais le valium c'est déjà une des benzo avec les plus longues effets/demi-vie.
Peut-être l'accompagner d'autre molécules sédatives (tercian...) se peut envisager pour retrouver un peu d'efficacité ?
Mais c'est vraiment mieux d'en discuter avec un médecin je dirais...

aniima a écrit

Pour faire baisser ta tolérance il n'y a pas d'autre choix d'arrêter quelques semaines.. Désolé.

Conseil dangereux comme le fait remarquer cependant.. On peut en mourrir comme du sevrage d'alcool. Ce sont les deux seuls sevrages pouvant s'avérer mortels.

J'ai eu pas mal de benzodiazépines dans ma vie et la tolérance monte d'autant plus vite que le dosage est important. 10 mg 3 fois par jour et tu pètes les plafonds en doublant la dose. Ça me l'a fait à hautes doses et l'arrêt a été terrible.

Pour récupérer un effet avec le diazepam, assez incroyable mais sur moi ça marche, comme avec le cannabis, je diminue mon dosage progressivement et quand cela m'apparait comme évident.
Actuellement, avec le Valium que je veux arrêter à cause des effets secondaires devenus trop handicapants, je suis à 5 mg une fois par jour. La semaine prochaine, je passerai à 1/2 comprimé le soir, soit 2,5 mg. À partir de là, je pourrai peut-être stopper et commencer une assez longue attente avant d'être à nouveau naïf.

J'ai fait une fois un sevrage de 300 mg de Tranxène par jour à l'hôpital. Ça a été très hard, mais c'est passé. 2 mois et demi après, n'en pouvant plus des angoisses, j'ai eu le droit à un Seresta 50 un soir. Le comprimé m'a hyper soulagé et carrément euphorisé. J'avais retrouvé ma naïveté.

Je n'ai plus jamais fait le con avec les doses de benzodiazépines par la suite.

Unposcaille a écrit

Par quel type de médecin es-tu suivi ? Si c'est un généraliste, tu auras peut être envie de te diriger vers un psychiatre, si possible avec une spécialité addicto.

Sage conseil car l'ordonnance que tu as est typique d'un médecin généraliste.
Si tu es dépendante des benzodiazépines, mieux vaut se faire accompagner par un spécialiste. Un spécialiste te ferait une calendrier de diminution lente et sûre du Valium.

Sois attentif-ve  à l'action sur l'anxiété de Buspirone et Atarax car si ils sont efficaces, mais sans effet secondaire sensible. Je n'ai jamais eu de ressenti de sédation ou de détente musculaire que tu ressens au début avec les benzodiazépines.
Le soir, 5 mg de Valium + Théralène (encore un antihistaminique utilisé pour son effet sédatif - Attention, ça me rend complètement mou).

Je te souhaite un bon WE et peut-être que lundi tu auras besoin de voir un spécialiste. Le contraire serait un cadeau que ta bonne nature t'auras fait.

Amicalement

Fil

Titouann708 a écrit

Bonjour !

Je suis suivi par mon généraliste qui est en contact direct avec le psychiatre du centre de médecine..
Actuellement je ressens les effets du sevrage et c’est vraiment dur et la tentation est au plus haute.

Ce qu’il se passe c’est que je passe de 70mg de valium dans la journée à juste 5 le soir.. la journée c’est dur, j’ai mal partout, je tremble, j’ai froid, puis chaud.

Vous savez si un sevrage de benzo et plutôt long et douloureux ? Je vous demande parce que sur internet il dise deux semaines ou des années alors….

Merci vraiment pour vos réponses,
Passez tous une bonne journée les amis !

Cordialement,

Titouan

Alors je ne sais pas depuis combien de temps tu es sous valium, si c'est quelques jours ou une semaine ou deux, une telle baisse peut passer mais si ça fait plus longtemps c'est une baisse beaucoup trop forte voire dangereuse, de 70 à 5mg, c'est un peu n'importe quoi, aucun addicto sérieux ou psychiatre ne ferait ça !

Pour te répondre, oui le sevrage de benzos est long et difficile, ça dépend de la dose à laquelle tu es et surtout depuis combien de temps, plus c'est ancien, plus le sevrage est dur.
Il est beaucoup plus simple quand on diminue lentement et très progressivement. Les médecins français connaissent parfois mal ces protocoles et veulent aller souvent trop vite. Dans ces protocoles, notamment Ashton que tu peux trouver sur Internet, on baisse de 5 à 10% de la dose tous les 8/15 jours. En fonction des effets de sevrage, on se stabilise un peu, et on continue la baisse de façon très très graduelle. Sur la fin du sevrage, les baisses peuvent être infimes, on peut finir au Valium en gouttes !

D'autres vont plus vite, mais 1/il y a des risques réels à baisser trop vite (convulsions notamment) 2/les effets de sevrage sont durs

En tous les cas, tu ne peux pas rester seul en plein sevrage de benzos

Encore une fois la question est : depuis quand es-tu sous Valium ?

Si ça fait plus de 3 semaines/un mois, cette baisse est trop brutale.

Dernière modification par randobag (26 février 2023 à  08:37)

Titouann708 a écrit

je pense que mon docteur aurait du me
donner 10mg le matin et le soir, la j’ai pris mon buspirone et l’atarax mais je suis pas calme, je bouge, je tremble et j’ai super froid, je ne sais pas si c’est normal, mais c’est horrible. Et malheureusement j’ai qu’une envie c’est de prendre ce foutu cachet de valium..
Titouan

Je suis en colère, ce que tu vis n'est pas acceptable !
Essaye de trouver le CSAPA le plus proche de chez toi et appelles les demain matin, c'est une urgence.

Titouan, l'équipe de psychoactif travaille en ce moment sur la violence médicale que subissent beaucoup de Puds (personnes usager(e)s de drogues) de la part du corps médical, soit par ignorance, mais surtout par préjugé. Nous sommes traités "à part" par la grande majorité des médecins, à part quelques spécialistes qui se sont consacrés qu'à cela.

Dès demain matin, fais le forcing, soit du généraliste, soit plutôt du psychiatre du centre dont tu parles car aucun des deux ne prends soin de toi correctement et de la souffrance imposée par un sevrage quasi sec de benzodiazépines. Il sont (le psy en premier) coupables de fautes professionnelles graves.

Si tu fais le point avec un psy qui connait les benzodiazépines (cela fait partie de leur arsenal principal de prescriptions) et que tu lui dis la vérité, c'est à dire que ton dosage était de 80 mg/jour, pour sevrer ce dosage là, il aurait fallu qu'ils t'ordonne, non pas 10 mg 2 fois par jour, mais 75 mg (éventuellement 70mg) pendant 2 semaines avant de recommencer une diminution de 5 à 10% tous les 15 jours. C'est long, mais c'est la seule méthode vivable pour arrêter autrement qu'en vivant un traumatisme violent qui commence dans ton message.

Je vais signaler ton Sujet à toute l'équipe, voir ce qui peut être fait pour alléger ton calvaire.

Amicalement

Fil

Dernière modification par filousky (26 février 2023 à  11:00)

Titouann708 a écrit

je tiens à préciser que les 80mg par jour je ne les ai pas pris pendant longtemps, j’ai du faire ça 3/4 jours.

Ok, déjà c'est un peu plus rassurant ! :)
bon courage pour demain

Précautions d'emploi : La surveillance du traitement par la cyamémazine doit être renforcée :

    Chez les épileptiques, en raison de la possibilité d'abaissement du seuil épileptogène ; la survenue de crises convulsives impose l'arrêt du traitement.
    Chez le sujet âgé présentant : une plus grande sensibilité à l'hypotension orthostatique, à la sédation et aux effets extrapyramidaux ; une constipation chronique (risque d'iléus paralytique) ; une éventuelle hypertrophie prostatique.
    Chez les sujets porteurs de certaines affections cardiovasculaires, en raison des effets quinidiniques, tachycardisants et hypotenseurs de cette classe de produits.
    En cas d'insuffisances hépatique et/ou rénale sévères, en raison du risque d'accumulation.

Amicalement

Dernière modification par prescripteur (02 avril 2023 à  08:57)