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cependant a écrit
Salut,
merci pour ton retour d'expérience !
Mais du coup, de ce que je comprends, ce traitement te convient moyennement ?
Si tu aimes bien les extras avec de la métha pourquoi ne pas passer à la métha comme TSO ? (enfin je peux imaginer pleins de raisons, comme les contraintes liées à la prescription par exemple, mais je me pose quand même la question vu ce que t'écris :)
Salut à toi !
On s’égare du sujet mais en effet, ce traitement ne me convient absolument pas, et encore moins au bout d’un an.
Question qui fâche… Comme j’avais expliqué à l’époque dans une autre discussion, il y a de ça huit mois environ j’ai demandé à deux reprises à mon CSAPA de passer sous méthadone. Or, malgré le soutien des infirmiers, les médecins ont refusé. Selon eux, un risque d’OD trop important, à cause du fait que je reconsomme fréquemment et que dû à son effet d’accumulation si je reconsomme par dessus la méthadone avant que l’on arrive à un dosage qui sature les récepteurs… drame assuré.
Sauf que par définition, si j’en prends parfois de mon côté, c’est bien parce que ça m’apaise au niveau de craving, il faut vraiment voir ça comme des moments de répit plus que de reconsommations. Donc si plus ou presque plus de craving, plus de reconsommation quoi…
De mon côté (il faut voir aussi le contexte, la manière qu’ils ont de nous parler, etc… j’ai des anecdotes scandaleuses de discours que mon médecin m’a tenu tu n’imagines vraiment pas…), je prends ça comme de l’infantilisation total, un manque de confiance de leur part, etc…
Bref, tu l’auras compris, un an après le début de ma prise en charge je suis en rogne complet contre mon CSAPA.
Le changement de médecin se fait au mois d’avril (tout les six mois), peut-être aurais-je le droit à quelqu’un de plus compréhensif cette fois ?
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azyole a écrit
Bref, tu l’auras compris, un an après le début de ma prise en charge je suis en rogne complet contre mon CSAPA.
ET je te comprends.
J'ai connu pareil, arrivée dans un Csapa avec une demande de méthadone et en suis ressorti avec du Subutex 8 mg qui m'a vite envoyé dans les choux (merci Daniel), ayant en parallèle trouvé une source de coke de 1° qualité qui venait compléter le Subutex !
J'ai alors changé de crèmerie et là, une psy rock&roll qui écoutait = parfait, elle m'a initié un TSO méthadone en commençant à 40 mg (+20mg de Rab au cas où dans la journée, je me sentirai sous-dosé) car je prenais déjà de la méthadone de rue.
Bien à toi - Fil
Dernière modification par filousky (06 mars 2023 à 11:33)
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Dernière modification par AugustusHill (16 mars 2023 à 18:03)
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AugustusHill a écrit
Bonjour, je suis sous orobupré 2mg/jour depuis hier. Mes deux premières prises (2mg hier matin et 2mg ce matin) me défoncent, pas au point de réellement piquer du nez mais assez pour que ça me gratte un peu, pour que j'ai les têtes d'épingle et une légère nausée. Est ce que c'est normal? Avant de passer sur orobupré hier, cela faisait 2 ans et 7 mois que j etais autour de 500mg de tramadol/jour. Sinon pour l'instant je ressens un effet plus proche de la codéine que du trama mais aucun manque en tout cas, ça me couvre les 24h pour le moment.
NB: Alors, ça s'est passé comment pour la métha ?
Salut ! Désolé je te réponds tardivement, j'espère que depuis ces deux semaines passées tu as pu trouver des réponses à tes questions.
Pour essayer d'y répondre quand-même, j'aurais tendance à dire que ce n'est pas normal que la bupré (Orobupré en l'occurrence) te fasse cet effet là.
Comme je l'avais expliqué moi j'étais très insensible à la bupré donc ne saurait pas dire si de légers effets comme ceux que tu décris sont fréquemment ressentis en début de traitement, mais j'imagine que tu étais égèrement surdosé (en deux semaines il y a dû avoir du changement, n'hésite pas à nous dire où tu en es, le début des démarches de soin étant toujours assez mouvementées !)...
J'ai aussi fait appel à l'aide de mon CSAPA pour traiter une surconsommation principalement de Tramadol, à un dosage plus important que le tiens mais qui avait duré moins longtemps... donc le passif avec les opiacés n'ont que très peu d'incidence sur la manière dont on réagit avec les TSO.
En tout cas j'espère que tu vas bien en ce début de prise en charge qui, je suis bien placé pour le savoir, est extrêmement compliqué... Le Tramadol ayant des actions diverses et notamment sur la sérotonine, son arrêt pour l'instauration du TSO et de la prise en charge est très très dur pour le moral, ou en tout cas l'a été pour moi pendant plusieurs mois avec une réelle importante dépression, et qui plus est un craving qui persiste depuis maintenant un an... Bref donc je te souhaite beaucoup de force et de persévérance et je t'envoie plein d'encouragement pour la suite !
Et pour répondre au nota bene, ça a été assez mouvementé ces trois dernières semaines mais ça commence petit à petit à bien se passer !
Pour essayer de résumé sans trop m'étaler, on a commencé à 20mg, donc les 3/4 premiers jours j'étais en manque dès la fin de soirée, et les matins étaient très compliqués. On a alors assez vite augmenté le dosage pour arriver à 50mg au début de la deuxième semaine, dosage à partir duquel je commençais à me sentir au moins plus stable physiquement, ce qui déjà était plus confortable au quotidien. Puis cette première étape terminée (le temps que toute la bupré accumulée se dégage de mon corps puis stabiliser au niveau du manque physique), on a commencé à augmenter à nouveau, jusqu'à atteindre les 90mg en fin de deuxième semaine, dosage auquel je suis depuis du coup une semaine environ maintenant. Depuis le week-end dernier je commence tout doucement à voir un léger bénéfice, j'ai beaucoup de mal à realiser que ca peut potentiellement marcher tellement ça me semble utopique tant ce fut dur pendant cette précédente année sous bupré mais, il est vrai que les intenses moments de craving où l'ambivalence est au plus haut sont très légèrement moins fréquents et intenses... donc c'est que le début mais j'y crois et y mets beaucoup d'espoir ! Malgré mon initiale réticence à augmenter de trop le dosage, il est selon mon médecin évidemment prévu que l'on continue d'augmenter encore pas mal jusqu'à trouver une véritable dose de confort (si tenté de dire qu'elle existe...), donc on verra ce que ça donne par la suite !
Bref, désolé ma réponse est finalement très longue, mais voilà ce qu'il en est pour ce début d'instauration méthadone !
Az.
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