Arrivez-vous à  parler des produits avec votre médecin traitant ?

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Gaeshea femme
Nexus Nerd
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Bonjour,

Tout à  l'heure il m'en est arrivé une belle ...

Je me rends chez mon généraliste pour lui parler des mes problèmes d'anxiété/dépression. On parle de ma vie, d'éventuels traitements, il me demande si je consomme des stupéfiants (on va dire que j'ai la tête de l'emploi), je réponds donc que oui, je consomme du cannabis quotidiennement, et que cela n'est pas un problème pour moi.

Eh bien les aïeux quelle grave erreur ai-je commis ! Je me suis fait sermonner pendant de longues minutes, au point que je n'ai même pas osé mentionner mes autres consommations (ce qui aurait été nécessaire puisqu'il voulait me prescrire du Seroplex) ...

J'étais sur le cul. Oui je consomme des prods, mais ce n'est pas ça mon problème ! J'ai argumenté comme j'ai pu, rien à  faire, il a complètement focalisé sur la weed. Et quand j'ai expliqué que j'avais besoin de réfléchir pour le Seroplex, que j'aimerais éviter d'utiliser des molécules chimiques avec des effets secondaires potentiellement très chiants si je n'étais pas sûre d'en avoir vraiment besoin, il m'a gentiment sous entendu que, en tant que consommatrice de canna, ma réflexion n'avait aucun sens - en gros, pourquoi refuser de prendre un médoc alors que je consomme déjà  cette substance hautement toxique qu'est le cannabis ...

Bref je suis ressortie sans Seroplex mais avec du Xanax (c'est moi qui lui ai demandé), et surtout un peu paumée.


Comment faites-vous pour parler de vos consommations avec votre médecin ? Pas dans le cas d'une consultation addicto évidemment, mais avec votre généraliste, ou avec les autres spécialistes ? Comment faire quand il est nécessaire de mentionner ses consommations pour que le doc ne bloque pas dessus et ne mette pas ça au premier plan, alors que vous êtes venus pour tout autre chose ?

Il doit y avoir des médecins plus ouverts que d'autres sur la question mais dans l'ensemble ils ont tous appris que la drogue c'est très très dangereux alors ... Est-ce qu'on doit en arriver à  garder ça secret et à  vérifier nous-mêmes les interactions et liens possibles entre prods, maladies et médicaments ? sad
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high5 homme
ordinateur
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96 messages
Salut

J'ai eu des généralistes qui m'ont suivi différents depuis les 2-3 dernières années (j'ai eu à  déménager et bouger pendant des mois à  plusieurs reprises) et à  chaque fois, je n'ai jamais rien caché et j'ai directement dit que j'étais un usager de drogues lorsque le médecin abordait le sujet, que je prends de l'héroine presque tous les jours, etc.

La réaction de ton médecin m'étonne, puisque dans mon expérience, au contraire, tous les généralistes qui m'ont suivi n'ont justement jamais fait de fixation sur ma consommation et ont toujours essayé de m'aider et d'avant tout de comprendre qu'est-ce qui pouvait bien être à  l'origine de ma consommation et à  voir avec moi si je voulais arrêter ou non, et m'ont toujours proposé de m'accompagner et leur soutien si jamais je décidais de tout arrêter.

Est-ce que tu as essayé de consulter chez un autre médecin pour voir quel serait le résultat ?

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Gaeshea femme
Nexus Nerd
Inscrit le 24 Nov 2015
515 messages
Je pense que c'est ce que je vais faire, peut-être qu'un autre médecin sera plus ouvert sur la question et acceptera qu'on puisse être un "drogué heureux" sans que la consultation dévie de son sujet initial (même si je comprends que la question mérite d'être posée dans le cas d'un patient dépressif ou anxieux).

Il faut dire aussi que j'habite à  la campagne, donc c'est le médecin de famille à  deux doigts de la retraite qui me suite depuis que je suis gamine, ça doit jouer un peu sur le coté discours paternaliste/considération du cannabis comme une substance hautement toxique.

Sans transition, est-il autorisé de conseiller des médecins et thérapeutes sur ce forum ? Ou par MP ? Je suis dans le 90 si jamais quelqu'un a l'adresse d'un doc assez ouvert sur la question.

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high5 homme
ordinateur
Inscrit le 12 Oct 2016
96 messages

Gaeshea a écrit

Il faut dire aussi que j'habite à  la campagne, donc c'est le médecin de famille à  deux doigts de la retraite qui me suite depuis que je suis gamine, ça doit jouer un peu sur le coté discours paternaliste/considération du cannabis comme une substance hautement toxique.

En effet, j'ai oublié de préciser deux choses dans mon message : les villes où je me déplace sont des villes en périphérie de "grandes villes", et tous les médecins que j'ai rencontré sont souvent des médecins qui viennent de commencer à  exercer dans leur cabinet. Bien sûr, je ne cherche pas à  stigmatiser qui que ce soit, je partage juste les détails de mon expérience.

En espérant que ça t'aide un petit peu

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prescripteur homme
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Inscrit le 22 Feb 2008
12147 messages
Gaeshea,
90, Tu veux dire le territoire de Belfort ? J'étais médecin au CSAPA ALTAU.
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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ornitorink homme
Nouveau Psycho
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91 messages
pour repondre a ta question
mon medecin me demande quotidiennement si j ' ai pas "rechuté" ou pris des "saloperie", et je lui dit tout,(parfois il note sur un bout de papier les nom des drohue que je lui dit car il ne connait pas,  apres ca il envisage pas de changer de traitement mais il me parle  toujours d' un eventuelle retour a l' emploi ou faire du sport....
bref toujours les reponse les plus simples

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prescripteur homme
Modérateur
Inscrit le 22 Feb 2008
12147 messages
Bonjour, je recopie mon mail précédent

Gaeshea,
90, Tu veux dire le territoire de Belfort ? J'étais médecin au CSAPA ALTAU.
Amicalement

Donc si tu es du Territoire et que tu cherche un médecin je peux t'aider

Amicalement


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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nakedlunch femme
Nouveau membre
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17 messages

Gaeshea a écrit

- en gros, pourquoi refuser de prendre un médoc alors que je consomme déjà  cette substance hautement toxique qu'est le cannabis ...

Je te comprends trop ! Le même discours de ma gyneco quand je m'inquiétais pour la pilule de 3e génération. " Mais ne vous inquiétez pas, vous allez vous tuer avant de présumés effets secondaires!"

Sans parler du jugement car moi aussi je travaillais dans le milieu médical. Après ça, j'ai gardé mes conso secrètes.

Et c'est dangereux !! J'ai subi une anesthésie générale alors que je consommais le matin avant le bloc... Bref, ils m'ont anesthésiée à  des dosages qui ne prenaient pas en compte la drogue que j'avais déjà  dans le sang. Ils ont dû bien paniquer en voyant les traces sur mes bras car c'est la 1ère chose que l'infirmière est venue me demander en salle de réveil. Bien sûr le réveil s'est mal passé.
Sans parler des hallucinations, ma fréquence respiratoire ne remontait pas, je me rendormait tout le temps et faisait biper les machines, ils me secouaient dans tous les sens " Reveillez-vous !! Ne vous rendormez pas! Hé ho on reste avec moi!".

Bref, tout ça pour dire que les professionnels de santé sont tenus au secret. Même certains jugent ils ne vous dénonceront pas aux flics. Alors mieux vaut être honnête. En tout cas de ce que je sais..
Car en Suisse, un médecin peut vous dénoncer aux flics s'il pense que vos consos sont risquées  (conduite, travail, utilisation de machines...) !

Dernière modification par nakedlunch (03 avril 2017 à  22:31)

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Gradak homme
Le Diplomate
Inscrit le 21 Nov 2017
302 messages
J'ai eu une expérience similaire avec un urgentiste.
J'étais pas loin du burnout du moins un etat de fatigue extrême et j'avais des diarrhées dû a ma consommation d'alcool au stress du travail et mon alimentation pas très saine.

C'est un urgentiste j'imagine qu'il en voit pas mal des gens qui essaye de l'entourlouper pour avoir des médocs opiacés benzo ou autres.
Mais ça c'est son travail de savoir si oui ou non le patient est malade par une oscultation des examens etc..

Il m'a un peu touché le ventre a pris ma tension puis m'a donné un numéro central de psychologie et du pantomed 20mg pour mes brûlures d'estomac. Choqué !! neutral
Sur ce j'ai pris une semaine non payé car pas de certificat et au bout du rouleau.

1 mois et demi plus tard je fais une sale bronchite avec des quintes de toux Jusqu a vomir. J'ai été voir ma généraliste habituelle mais ça ne s'arrange pas. 3 jours après dans la nuit je me fèle une côte ou je la casse je sais pas. Donc le matin la douleur étant difficile quand je respire et insupportable quand je tousse. Oui je tousse encore. Je vais au urgences pour savoir ce que j'ai.

Qui je vois ?! L'Urgentiste encore en formation qui a peur de toucher les gens et de prescrire des arrêts de travail / médicaments.
Il me touche a peine me prescrit anti inflammatoire et paracétamol. Je suis obligé de lui mentionner quand il revient sans arrêt de travail que la moitié du temps je porte des charges moyennement lourdes.
J'obtiens 2 jours.

Le lendemain je vais voir ma généraliste encore sous le choc de ce professionnel de la santé.
Elle me fait un test tout bête pour savoir si j'ai mal. Par surprise elle me mets une pression des deux côtés des flottantes. Forcément je crie de douleur dans la demi seconde.
Elle m'indique qu'elle mets par défaut 1 semaine d'arrêt maladie dans ce cas. Un sirop codeiné avec lequel je n'ai plus eu de toux ( je l'ai utilisé sans surdosage ) et du tradonal 50mg.
Je suis sorti avec le sourire. J'ai pu guérir sans trop de douleur.
Alors oui les premiers tradonal m'ont mis bien dans le canapé sans plus. Mais la douleur elle avait quasiment disparu.

Pourquoi tant de différence entre les médecins....

Je travail dans l'informatique qu'à d je vois des séries piratés quelques photos pornos ou autre je ne répare pas à moitié. Le prix est le même, le temps de réparation / fox est le même. Le secret professionnel est le même. Et mes collègues font pareils.

Triste tout ça thinking

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Antecris homme
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4 messages
Faut dire que le généraliste "multipraticien de famille” ça s’éduque : on a été, ma femme et moi, ses premiers “patients” traités au subutex (depuis il en a des centaines). Faut dire aussi qu’il a compris,  (à l’époque l’hépatite C était un vrai danger), que c’était une question de vie ou de mort. Bref, un certain “militantisme” associatif chez les (h)épatants a pu faire bouger les lignes wink

Une espèce de déperdition constante du niveau normal de la réalité… @AA

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Cusco homme
Stand bye régulier
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2643 messages
De mon coté je dirai que j ai beaucoup plus de mal maintenant d ailleurs je n en parle plus. J arrive : bonjour, comment ca va,  tojours pareil meme ordonnance que le mois dernier(methadone, valium, daibovet) puis carte vitale. Au revoir au mois prochain. On discute bien sur mais pas de discours sur les prods.
Maintenant je dirais que j ai rencontré beaucoup d autres medecins selon mes déplacements, la plupart sont assez  tolerants. Mais certains te jettent vite fait des que tu abordes tso ou anti douleurs.
Prescripteur me fait penser a un medecin sur le territoire de Belfort, je merite un beau chalpignon jaune ou rouge pour ce que j ai fait : j avais appris que cette personne etait évangélique, je me suis renseigné aupres d un pote lui meme prartiquant evangelique comment m y prendre, connaitre le nom d un pasteur, les habitudes etc... et au 1er rdv je me suis fait passer aussitot  pour un pratiquant aussi je lui ai dit qu on s était rencontré a telle occasion (totalement faux) et a chaque fois que je venais dans la region j avais le droit à 28 jours d oxycontin 80mg (je m étais arrangé de venir aux heures où mon medecin traitant dans l ouest etait absent) quelques irm scanner  et l voila... bon ! Qui n a jamais raconté de bobards pour obtenir ce qu on veut.
En general quand j avais mes dernières ordos et qques irm/scanner, les toubibs sont quand même plus tolerants meme si ils ne te connaissent pas mais parfois c est mission impossible. J avoue qu on m a rarement refusé vu mon invalidité et un 100%
Mais ce n est pas evident non plus de raconter sa vie a un doc inconnu(e) et de parler genre "c est moi qui dicte l ordonnance" certains se referment comme une coquille.  Et ecourtent la consultation  avec paracetamol ou rien du tout.
Par exemple mon medecin traitant ne me prescrit plus JAMAIS d opiacés morphine ou oxycodone. Elle a des "circonstances atténuantes" ceci dit. Elle prefere que je demande ailleurs. Tres rarement ausculté ou prise de tension, d ailleurs.
Demain je retourne voir un medecin qui s est occupé de moi sérieusement et me prescrivait l oxycontin mais ca fait + 1 an que je ne l ai pas vu j avais arrêté l oxycodone du jour au lendemain avec ma methadone puisque je n avais plus regulierement de douleurs aig?es. Il risque de faire la gueule mais j ai fait des examens avant de revenir le voir en vue d une future opération mais mon petit doigt me dit que je n aurai pas comme d habitude. Avec lui je poeux parler plus facilement de differents prods et ne se rend compte par lui même que je me bouge.
Et d autres dans ma ville me connaissant depuis longtemps ne veulent meme pas me recevoir meme si c est justifié l étiquette "achtung tox" clignote sur ma tete comme la croix verte d une pharmacie !
Je trouve que actuellement les docs redeviennent plus reticents. Un peu moins en banlieue parisienne il te suffit qu un ami te recommande et ca passe en général.
Bref..  pour conclure dans mon cas je ne parle pas souvent de prods en général.

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Yog-Sothoth
Hackeur Vaillant
Inscrit le 18 Apr 2016
1029 messages
En ce qui me concerne, je suis allé voir un cardiologue car comme je prend des stimulants (essentiellement de la classe des amphétamines), je me suis dit que ça serait RdR de faire régulièrement un check up cardiaque tous les ans.

Donc forcément, je lui parle de mes consomations. Et à peine ai-je prononcé le mot "amphétamine" qu'il commence à tenir un discours super alarmiste et à moitié jugeant, et à me parler d'arythmie, d'infarctus et de mort subite, et que je fais "des bêtises". Je n'ai même pas eu le temps de mentionner ma fréquence de prise ni les quantités consommées. Visiblement, ça n'avait pas l'air de l'intéresser alors qu'il me semble que ce sont des facteurs de risque déterminants.

Dans le fond, il a raison bien sûr, et il est dans son rôle de médecin d'informer sur les risques cardiaques des stims. Mais la prévention par la peur, c'est comme le prohibitionnisme : si ça marchait, psychoactif n'aurait aucune raison d'exister.
Reputation de ce post
 
Ça m est arrivé "portes ouvertes" d 1 sens comme de l autre. Gné ? NP

Il existe ici des tuto détaillé sur le DeepW. Je ne répond pas aux MP de ceux qui ne les ont pas lu.

ECC: C94BCD0576D57A0CA3794151ED410079F18D2ED8
RSA: 0A0279F87BDD585E90653DE8B6E90802FF520AFE

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Gradak homme
Le Diplomate
Inscrit le 21 Nov 2017
302 messages
Tu me fais complètement halluciner  @Psychocrack.
En lisant ton message je me suis dit: "Tiens il confond auscultation et consultation.

Mais non en relisant, puis la suite c'est choquant. 
La consultation arrêté quand la porte s'ouvre.
Si tu dois revoir un jour ce médecin.
Quand la porte s'ouvre dis au revoir.

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filousky homme
Modérateur
Inscrit le 14 Dec 2008
12273 messages
Ma ligne de conduite vis à vis des médecins est de raconter mon parcours, de dire où j'en suis et selon la réceptivité de la personne en face de moi, je lui raconte mes petites sorties de route (à mon addictologue, mon hépatologue, mon psy, mais pas mon généraliste avec qui j'ai longuement parlé des vertus du cannabis mais il n'y crois pas sans pour autant me sermoner.

Cacher une consommation peut envoyer vers un mauvais diagnostic, mais tant qu'il y aura dans le corps médical des individus n'y connaissant rien et montant sur leurs grands chevaux, la prudence avec eux est de se taire.

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Dreamstate
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Inscrit le 21 Mar 2018
40 messages
Salut
Je commence dans le milieu des substances si je puis dire, avec petite conso de Space cake et j'ai vite fait testé la vapo..
J'ai vraiment peur d'en parler à mon médecin traitant peur qu'elle me juge surtout que j'ai toujours eu un discours moi jamais concernant ce sujet...(même si j'avais teste ado)
J'ai envie de tester les champi la md aussi
J'ai en fait toujours été attirée par les substances
J'ai été accro à des médicaments codeines et opiacés..
C'était donc qu'une question de temps avant que je m'y mette vraiment
J'en ai assez d'être malheureuse avec ma dépression et si un Space cake ou un cachet peut me redonner le sourire la joie de vivre même quelques minutes ou heures je ne vais pas m'en priver..
Mais voilà j'ai peur du jugement du médecin surtout que ce médecin me suit pour ma dépression je ne vois plus de psy
C'est dur d'avoir confiance en un doc j'aimerais pas devoir en changer à cause de ça..
Après elle sait que j'ai été accro aux médicaments à une époque..
Mais elle a déjà émis des jugements sur la prise de drogue en général..
Je sais qu'en milieu hospitalier quand j'étais hospitalisée ou même à chaque fois qu'on me prescrit quelque chose (pas mon médecin traitant hein) quand j'aborde le sujet de ma dépendance passée aux opiacés ya quand même une certaine méfiance qui s'installe au niveau du dosage ..comme si j'allais déconner à chaque fois..

Ça ne motive pas a en parler
Ptet quand j'irais mieux j'en parlerais quand j'aurais du recul sur ça ..
L'avantage d'en parler maintenant c'est que j'ai "une excuse" à mes "dérives/conneries /cochez rayez au besoin(ce que pensent les gens ) vu que je suis en dépression ..
Pas facile.
Je souhaite bon courage à tous ceux qui veulent parler de leur conso à leur médecin
En ce qui concerne l'évolution des mentalités ce site en ce qui me concerne m'a beaucoup aidée à ne pas rester fermée d'esprit concernant les usagers de drogues..(l'éducation le milieu pro et perso n'aidaient pas à être ouvert d'esprit)

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Recklinghausen homme
Adhérent PsychoACTIF
Inscrit le 09 Mar 2015
6185 messages
Salut,

Pour ma part, mon généraliste sait tous les produits que je consomme.

Je reconnais qu'avec le temps, la liste s'appauvrit.

Je ne lui raconte pas mes trips... Mes questions abordent plutôt les risques inhérent à la consommation d'un psychotrope et s'il peut s'intégrer aux traitement médicamenteux du moment.

Par contre, c'est le seul professionnel de santé à qui je parle en détail de mes consommations !!!

Dans les autres cas, je reste évasif ( quand je vais chez le dentiste, je lui précise que je suis sous oxycodone mais je ne parle pas de dosage, et encore moins du motif ).

Et je n'ai jamais eu aucun problèmes vis à vis de drogues que j'aurais pu consommer !!!

Celà évite que les gens qui fantasment ne se crispent sur le chariot à pharmacie lol

Tes consommation de psychotropes sont du domaine de l'intime et le choix d'en parler ou pas te revient.

Par contre, attention aux périodes sans activité professionnelle... Elles peuvent s'avérer être de bonnes périodes pour amplifier les consommation de produits psychotropes, qu'ils soient légaux ou pas.

Prends soin de toi,


Reck.

L'amour d'une famille, le centre autour duquel tout gravite et tout brille.

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Meuf femme
Nouveau membre
Inscrit le 27 May 2018
16 messages
Je te conseille de changer de médecin, ils ne sont pas sensé être paternalistes et jugeant. Dans les fait, malheureusement il y en a beaucoup de la sorte…

Perso’ j’ai toujours choisi mes médecin traitant grâce à internet, et j’en prends un qui fait partie de la fédération addiction, comme ça je suis sûre qu’il sera un peu plus ouvert à ma consommation.
Je ne suis pas suivie en CSAPA mais uniquement chez le médecin traitant.

Pour les spécialistes, je demande mon médecin traitant de m’en conseiller un, et j’essaye de me renseigner en contactant des associations, en allant sur des groupes de patients sur Facebook. J’utilise la barre de recherche et je tape le nom de ma maladie, il y a beaucoup de groupe de patient. Je demande aussi sur les groupes féministes, et à tous les médecins « safe » que j’ai pu rencontré précédemment.

Ca m’arrive malheureusement de tomber sur des médecins paternalistes, quand je n’ai pas réussi à me faire conseiller quelqu’un, mais dans ces cas là je claque la porte et n’y revient jamais. En prie je raconte ma mésaventure à tout le monde, beaucoup d’association son intéressées par ce type e témoignage. Tant pis si je mets six mois de plus à avoir un rdv chez un autre spécialiste, je préfère attendre que de me faire sermonner.

Bon courage dans ta quête du graal. J’espère que tu trouveras un médecin traitant qui te correspond.

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psychotik homme
Nouveau membre
Inscrit le 20 Oct 2017
19 messages
Salut !
Pour ma part ma neuro à extrêmement mal réagit par rapport à la weed elle disais que c'était la source de tout mes problèmes et que j'étais totalement irresponsable etc
Et j'ai été voir un deuxième, beaucoup plus ouvert, qui m'a incité à réduire mais pas à arrêter totalement si ça me permettait de mieux gérer mon angoisse et mon stress..
tout dépend du médecin, si tu en croise un qui réagit mal eh bien va en trouver un autre !

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Mister No homme
Pussy time
Inscrit le 04 Aug 2014
8598 messages

j'ai longuement parlé des vertus du cannabis mais il n'y crois pas sans pour autant me sermoner

C'est devenu très générationnel je crois. Un jeune médecin sera plus enclin à dire sur le théra : "c'est étayé scientifiquement".

Cacher une consommation peut envoyer vers un mauvais diagnostic, mais tant qu'il y aura dans le corps médical des individus n'y connaissant rien et montant sur leurs grands chevaux, la prudence avec eux est de se taire.

Tu exprimes bien ce que vivent un grande majorité de patients y compris ceux dotés d'une ordo ou d'une prescription. Normalement, une telle prescription mérite une forme de respect confraternel.
Je pense également que ceux qui ne veulent pas prescrire pour l'instant le feront dès que la boutique sera ouverte.
Perso, j'aime bien dresser ceux qui montent sur leurs grands chevaux, tenter de les éduquer.
Je les informe régulièrement qu'une formulation ne provoquant pas d'ivresse peut se montrer préférable à la morphine pour mes douleurs neuros. Je ne peux pas imaginer confier ma santé à une personne qui ne croit pas à un de ses piliers.


edith : Mais bon, je vis dans la même France une tout le monde et dans ce pays, généralement, au lieu de recevoir une ordonnance, tu sens une forme de jugement ou au minimum de l'incompréhension.

Dernière modification par Mister No (13 juillet 2018 à  08:08)


Just say no prohibition !

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maknoy homme
Nouveau Psycho
Inscrit le 16 Jan 2010
89 messages
Une chose est sûre tout est aussi dans les mots, comme ça a été dit plus haut, ou c'est lorsque le mot "amphétamine" à été employé que le médecin s'est mis en pétard

Personnellement avec ma generaliste j'utilise des mots comme "je n'arrive pas à contrôler ma prise de médicaments comme si cela occupe toutes mes pensées, je suis en difficulté et je ressens la même chose pour ce que l'on trouve dans la rue ou le besoin d'eau fraîche alors que je suis assoiffé"

En tout cas personnellement c'est clair que avec ma generaliste pour que le dialogue passe bien j'évite tous termes tabou ou trop explicite

Tell me how are we so blind to see that the ones we hurt are you and me

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prescripteur homme
Modérateur
Inscrit le 22 Feb 2008
12147 messages
Bonjour, j'avais fait il y a quelques années un texte sur l'education therapeutique du medecin par le patient.

La derniere version

rmm.pdf

Une version première

relationmalademedecin.pdf

(le post
https://www.psychoactif.org/forum/2020/ … .html#divx
)


Amicalement

Dernière modification par prescripteur (17 mai 2023 à  11:31)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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