Merci pour votre soutien. Ca me touche beaucoup.
Je rentre à l'instant de la pharmacie. J'ai demandé à prendre à part le pharmacien pour discuter de mon souci.
On discuté 30 minutes et il s'est montré humain, plein d'empathie et compréhensif et m'a assuré que tant que l'ordonnance était valable (me reste 2 boîtes à prendre, + la nouvelle de ce matin), il serait flexible au maximum de ses possibilités et obligations légales. Tout en m'assurant qu'il était navré que je doive vivre ça.
Il m'a promis de m'envoyer par email une liste de médecins habitués à prescrire ce type de produits. Reste à voir s'il tient parole mais suis confiant.
Viens de poser mon patch... plus qu'à attendre une douzaine d'heure que ça fasse effet...
Je pense qu'à la fin de ma nouvelle boite, si je n'ai pas de news de mon
doc, j'irai aux urgences comme vous me le conseillez, ils pourront me rediriger et voir le centre de la douleur plus rapidement qu'en ambulatoire. Prescripteur, les HUG (Genève) ont en effet un afflux moindre en matinée pour y avoir bossé. Maintenant il peut y avoir des exceptions. Nous avons une application mobile sur Genève qui nous indique les temps d'attente moyens des différentes cliniques d'urgences du canton donc assez simple de trouver le bon moment car très fiable.
Syam, je pourrais pousser la porte de n'importe quel médecin mais tous ne sont pas habilités à prescrire des stupéfiants... Enfin, tous le peuvent mais certains n'ont pas le droit de prescrire pour des soucis chroniques. Un médecin pourrait me faire une ordonnance d'une boîte mais pas plus.
Je dois trouver un médecin anesthésiste/spécialiste de la douleur/urgentiste/médecin en médecine interne ayant l'habitude. Sinon, le médecin cantonal (équivalent de vos départements) fera blocus. D'où ma difficulté de trouver un médecin. La suisse, c'est petit finalement...
Mon endocrinologue rentre lundi, j'vais l'appeler et voir si elle peut m'aider. Elle est super compréhensive et m'a permis de stabiliser mon diabète en un rien de temps. Et elle connaît mon histoire. Au pire, elle me redirigera.
Je suis abasourdi de voir que l'accès aux centres de la douleur soit si compliqué... je croyais que l'un des objectifs modernes de la médecine était la prise en charge et la prise en compte de la douleur... bah c'est pas gagné.
Autre option conseillé par un ami ex-addict, c'est d'aller dans un centre pour consommateurs qui propose des consultations en ambulatoire avec des addictos et médecins spécialistes (c'est une fondation semi-publique) et de leur expliquer que "mon addiction" est liée à la douleur.... et cela me permettrait de préparer le
sevrage futur.
Veuillez excuser mon amertume, en aucun cas dirigée sur vous. Depuis que je suis sur ce forum, vous n'avez pas idée du bien que ça me fait... je reçois de l'aide, du soutien tout comme je peux aider les autres. Cette communauté est magnifique et quoi qu'en disent les gens aux préjugés, je n'ai que rencontré des gens humains et emphatiques par ici. Merci milles fois. Merci d'accepter le fait que je me défoule sur ce topic, le fait que je revienne avec mes soucis et de toujours répondre présent.