[ Arrêt & Sevrage ]

Sevrage imminent crack besoin d'aide svp

Merci pour ta réponse.
Je vais faire ça alors, de toute façon je suis tellement stressée que ça supplante le plaisir. Et j'ai pris plein de livres qui ont l'air super immersifs. Faut que je repose mon cerveau qui anticipe avec peur.
Je me suis sevrée de l'héro et crack il y a 10 ans mais j'avais un peu de sub.
Est-ce que ce serait une bonne idée que j'aille chercher 10 ou 20 de métha pour le jour du voyage ? Juste ce jour là sinon ça va trop vite ce truc.

Merci encore !

Hey, le sevrage ne sera pas facile les premiers jours, a vrais dire, je ne consomme pas de crack donc je ne suis pas en mesure de t'orienter.

En revanche, le fait que tu aies pris cette décision est super pour toi, sors-toi de cette addiction avant que cela ne soit trop tard !

Tu vas douiller pendant la prochaine semaine, mais rappelle-toi que cet effort à court terme te sauvera la vie à long terme.


Également, ce qui sera dur, c'est de ne pas rechuter lors d'une phase de remise en question/faible estime de soi, le mieux est effectivement de faire des nouvelles choses, trouver de nouveaux amis, et cætera.

Aussi, si le sevrage t'est insurmontable, tu peux essayer de substituer ce crack.

Il me semble que la kétamine peut aider selon des études, mais cette drogue a aussi un potentiel addictif significatif.

Tu peux aussi t'essayer à des psychédéliques avec des amis lorsque ton état sera stable.

Dernière modification par meumeuh (29 mai 2023 à  16:27)

Pardon mon ordi s'est emballé!!!

Bon voilà dejà tu dois te sentir super fiere de ta decision de partir et affronter le mal, je l'ai fait et à part un incartade a mon retour j'ai plus touché!

J'ésplique ;:arret cocaine en IV obligée et forcée par mes fils 2 semaines à Elancourt à coté de Trappes (oups!) mais sans thunes, et mon autre fils avec 1ere petite fille en Allemange, j'aitais qu'au bédo car leur ai dit ne m'enlevez pas ce qui me reste : le join.
Je suis revenue le 11 dernier et vu mon copain qui s'en fou en fait de la douleur et le craving que j'ai vecu et plaff un gramme dans les veines... depuis plus rien de rien , je fume pas trop et si besoin un valium , marche beaucoup pour etre fatiguée le soir et un endormissement naturel, bois beaucoup d'eau pour extraire le maivais de ton corps et surtout occupes toi, lit, tes hobbies quoi!
Et , mais tu le sais déjà evites les mauvaises rencontres : moi g coupé avec tous les gens qui sont dedant, chacun sa vie, je ne dénigre personne mais pensons a ceux qui en ont marre de se dire que sans produit je ne suis rien, ne fais rien, ne produit rien!
En tous les cas je te fellicite d'avance!!! tu as du cran, et tu va pas mourir quand à l'arret du produit, au contraire tu vas te renforcer l'ésprit, respect! tiens au courant!!!
Amicalement.
Peggy.

Dernière modification par meumeuh (29 mai 2023 à  21:17)

PS ; pour substitution pour le moment je n'ai que le Valium.
A un moment j'aimais bien me faire des CK mais la ke toute seule ça me déconnecte trop et surtout j'ai pas prévu d'emmener quoi que ce soit en voyage (c'est peut-être une connerie ça d'ailleurs )

Hello, c'est remoi, suis pas d'accord pour mon cas, l'arret petit à petit, cela depend des gens, Je prefère comme j'ai fait (d'un coup plus rien sauf valium et join)
Cette souffrance je la mets dans case mémoire et elle fut si forte et m'a tellement fait mal, que je le rememore et n'y pense plus...Comme l'héro a l'époque, plus jamais !
Il te faut divorcer tout ce qui te rappèle les habitudes que tu avais avant, positive , dejeunr le matin, eclates toi avec tes bouquins : le valium c au cas ou c'est trop fort, mais je prendrai rien si j'étais toi!
Bon courage et mes nous a la page!!
Peggy

pehguyvu a écrit

, mais rappelle-toi que cet effort à court terme te sauvera la vie à long terme.

Je ne comprends pas cette phrase. En quoi l'absence de consommation de drogue sauverait la vie à qui que ce soit ? De même, La consommation de drogue, y compris la dépendance, ca a sauvé la vie à plus d'une personne...

Peggy 06 a écrit

Il n'y a pas QUE TOI !


Excuses mais comme j'avais deja écris je me suis permise d'en rajouter et c'est pas le "moi", on m'a dit de parler au "JE", c'est ce que je fait non? Bref on s'égare..

Je pense que la personne qui a écrit ça te reprochait de faire du hors sujet et de déraper un peu sur ton récit sans que ça ait de rapport avec le sujet initial.

Dernière modification par Alexandre11 (01 juin 2023 à  00:00)

Salut, hâte de connaitre le suite de ton aventure, si tu aime fumer du cannabis essaie d'en trouver pour la nuit ça peut aider ou si t'aime pas le thc prend du cbd.

bon courage

Je ne comprends pas cette phrase. En quoi l'absence de consommation de drogue sauverait la vie à qui que ce soit ? De même, La consommation de drogue, y compris la dépendance, ca a sauvé la vie à plus d'une personne...

En effet, pour certaines personnes, moi y compris, la consommation de drogue est une chose positive.
Cependant, on ne peut pas nier que les données statistiques indiquent, que pour ce genre de drogue, les risques de mort par overdose ne sont pas négligeables. Et que la vaste majorité de consommateurs de drogues "dures" dont l'usage est abusif regrettent leur consommation.

pierre a écrit

pehguyvu a écrit

, mais rappelle-toi que cet effort à court terme te sauvera la vie à long terme.

Je ne comprends pas cette phrase. En quoi l'absence de consommation de drogue sauverait la vie à qui que ce soit ? De même, La consommation de drogue, y compris la dépendance, ca a sauvé la vie à plus d'une personne...

Soyons honnêtes et acceptons de dire que fumer du crack au rythme donc parle la personne concernée, ce, toute sa vie, ne lui sauvera en aucun cas la vie, elle le dit elle-même qu'au bout de quelques semaines ça lui fait les effets contraires de ceux recherchés au début.

Bonjour,
c'est exactement cela Pierre. Je n'ai toujours pas fait le deuil de quelque chose qui s'est passé il y a 12 ans, avant cela je m'étais sevrée de l'héro et du crack et justement après 2 ans pour mener à bout ce sevrage, je m'étais demandé, maintenant que tu avais tout remplacé par une chose, il va falloir que tu ailles tout récupérer.
J'ai fait pas mal de choses, du sport à outrance, du dessin, des ostéos rebouteux, de l'hypnose mais la porte était restée entrouverte et revivre ce trauma il y a 4 mois m'a remise à nue devant cette peine que je n'avais pas réussi à guérir totalement. Et j'ai recroisé la route du crack à ce moment là et bim, il fallait que je monte aussi haut que je redescende mais surtout ne plus toucher terre face à cette réalité que je 'assume pas.

Bonjour à vous,
Suite et fin probable du récit de mon épopée :

Je m'étais démerdée pour trouver une cure archi rapide et je me suis retrouvée larguée dans une clinique labyrinthe, tellement défoncée aux médocs que j'ai raté tous les repas (sauf 1) pendant 3 jours et personne n'est jamais venu me chercher. Je ratais même la prise de soins du matin et le service s'en inquiétait pas. Des patients sympas qui m'ont dit que la 1ère semaine était moche et que ça s'arrangeait ensuite mais moi je devais bosser en free-lance et incapable car je me bavais dessus. Un zombie je me reconnaissais pas. Sérieux j'ai eu peur alors je suis partie direct et je me suis trouvée une autre cure malheureusement moins bien prise en charge mais que je connais où si tu rates tes soins ou autre, on vient frapper gentiment à ta porte au cas où, très probable, tu serais pas au top de toi-même les premiers jours.

Évidemment je me mets des grosses races en attendant mon départ (demain), mais c'est curieux je peine à avoir des sensations, comme si mon corps et mon esprit étaient de connivence pour me signaler qu'ils sont intoxiqués et qu'il faut que je me calme rapidement. Suis impatiente de partir même si c'est ambivalent car je n'ai aussi pas du tout envie d'y aller mais j'attend le moment où je vais me retrouver seule là-bas, sans personne pour me casser les couilles ou compter sur moi car je suis à bout, je vais enfin pouvoir me reposer et gérer mon espace comme je le veux. Un luxe dans mon sevrage à venir, pouvoir esquiver tout ce qui me ferait serrer, discussions de merde, t'es là pour quoi? au bout de 3 phrases, ça me saoule et je vais pouvoir assumer de fuir ce genre de discours et aller vers les personnes qui me donneront envie de m'ouvrir. Je vais récupérer mon cerveau. Mais je ne fais pas d'illusion, si je rentre dans le même décor appart, taf, etc je repartirais probablement en sucette car c'est çà le vrai problème. J'espère pouvoir orienter cette cure au-delà de mon sevrage psychique et physique sur la gestion de l'après, du vrai problème de fond.

Suis désolée je me relis et je trouve ma manière d'écrire tout a fait chiante. Mon cerveau est saoulé de moi.

Forces à vous tous et bonne journée