Satisfaction et Anhedonie

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champi vert84champijaune0cxhampi rouge0
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Ci dessous un texte long et chiant sur l'anhedonie. Il faut dire que le sujet est penible mais de le creuser m'a fait plaisir !  U_THINU_THIN

Je ne peux trouver aucune satisfaction
Je ne peux trouver aucune satisfaction
Car j’essaie et j’essaie et j’essaie et j’essaie
Je ne peux l’obtenir, je ne peux l’obtenir.

Quand je conduis ma voiture,et ce mec passe à la radio
Il me débite tant et plus d'informations inutiles
Censées mettre mon imagination en ébullition.
Je ne peux pas l’obtenir, oh non non non
Hé hé hé, voilà ce que j’en dis.

Je ne peux trouver aucune satisfaction
Je ne peux trouver aucune satisfaction
Car j’essaie et j’essaie et j’essaie et j’essaie
Je ne peux l’obtenir, je ne peux l’obtenir.

Quand je regarde ma télé
Et ce mec apparaît et me dit
A quel point mes chemises peuvent être blanches
Mais ça ne peut pas être un homme parce qu’il ne fume pas
Les mêmes cigarettes que moi.
Je ne peux pas l’obtenir, oh non non non
Hé hé hé, voilà ce que j’en dis.

Je ne peux trouver aucune satisfaction
Je ne peux trouver aucune satisfaction
Car j’essaie et j’essaie et j’essaie et j’essaie
Je ne peux l’obtenir, je ne peux l’obtenir.

Quand je fais le tour du monde
Et que je fais ceci et que je signe cela
Et que j’essaie de me faire une fille, qui me dit
Bébé tu ferais mieux de revenir par exemple la semaine prochaine
Parce que tu vois c'est ma période de déveine
Je ne peux pas l’obtenir, oh non non non
Hé hé hé, voilà ce que j’en dis.

Je ne peux trouver, je ne peux trouver. aucune satistaction
Aucune satisfaction, aucune satisfaction.

Les Rolling Stones



Cette chanson pourrait constituer l'hymne des anhédoniques (même si le sujet est un peu différent).

Plusieurs forumers se plaignent d'anhédonie soit "constitutionnelle" soit dans leur parcours de consommation. Il existe en effet un lien entre anhédonie et addiction que nous discuterons. Il faut noter que pour que ce soit un "symptome" il faut que la personne en souffre explicitement. Certaines personnes ont un désinterêt pour le plaisir sans que ce soit ressenti par eux comme une anhédonie. Certaines écoles philosophiques ou religieuses, notamment le bouddhisme font même une description positive de la distance mise face au plaisir..



https://fr.wikipedia.org/wiki/Anh%C3%A9donie

L’anhédonie est un symptôme médical retrouvé dans certaines maladies psychiatriques et parfois chez le sujet exempt de trouble. Il caractérise l'incapacité d'un sujet à ressentir des émotions positives lors de situations de vie pourtant considérées antérieurement comme plaisantes. Cette incapacité est fréquemment associée à un sentiment de désintérêt diffus (perte de l'élan vital). L'anhédonie, perte de la capacité à ressentir des émotions positives, est fréquemment observée au cours de la dépression et de la schizophrénie.

https://www.webmd.com/depression/what-is-anhedonia

Qu'est-ce qu'Anhédonie ?
Écrit par Barbara Brody

L'anhédonie est l'incapacité de ressentir du plaisir. C'est un symptôme fréquent de la dépression ainsi que d'autres troubles mentaux.

La plupart des gens comprennent à quoi ressemble le plaisir. Ils attendent de certaines choses dans la vie qu'elles soient heureuses. Peut-être aimez-vous faire du vélo, écouter les sons de l'océan, ou tenir la main de quelqu'un. Mais certaines personnes perdent la capacité de ressentir de la joie. Les choses qui les ont autrefois contentées ne sont plus amusantes ou agréables. C'est de l'anhédonie.

Il existe deux principaux types d'anthédonie:

    Anhédonie sociale. Vous ne voulez pas passer du temps avec d'autres personnes.
    Anhédonie physique. Vous n'appréciez pas les sensations physiques. Un embrai vous laisse vide plutôt que nourri. Vos aliments préférés ont un goût facial. Même le sexe peut perdre son attrait.

L'anhédonie fait des relations, y compris celles avec des amis et des membres de la famille, une lutte. Avec la récompense du plaisir disparu, il est difficile de se motiver pour passer du temps avec les autres. Vous pourriez refuser des invitations et sauter des événements comme des concerts, des fêtes, et même des rencontres en tête-à-tête parce que vous ne croyez plus qu'il y a un avantage à y participer.

Ou vous pourriez avoir de l'anxiété sociale. Vous avez l'impression de ne pas vous y intégrer, surtout quand vous rencontrez de nouvelles personnes.

Les relations prospèrent également grâce à un retour positif, et sans qu'elles puissent se desserrer : imaginez ne pas être capable de dire à quelqu'un que vous les aimez ou que vous aviez beaucoup de temps à passer la journée avec eux. Mais si vous avez de l'anhédonie, vous ne pouvez pas, parce que vous n'avez pas ces sentiments. Pendant ce temps, la perte de libido peut faire un trait sur une relation romantique.

Il convient également de noter que certains scientifiques pensent que l'anhédonie n'est pas toujours un problème en noir et blanc. Vous pourriez ressentir aucune joie, ou vous pourriez trouver que vos émotions positives sont ternies. En d'autres termes, il est possible d'encore manger de la crème glacée au chocolat ou d'écouter du jazz ; vous n'aimez pas ces choses presque autant que pour des raisons que vous ne pouvez pas expliquer.

Qu'est-ce qui en est la cause

L'anhédonie est étroitement liée à la dépression, mais vous n'avez pas besoin d'être déprimée ou de vous sentir triste de l'avoir. Elle touche également les personnes atteintes d'autres maladies mentales, comme la schizophrénie et les troubles bipolaires. Et il peut apparaître chez des personnes qui ont des problèmes de santé apparemment sans rapport avec la maladie comme la maladie de Parkinson, le diabète, les maladies coronariennes et les problèmes de toxicomanie.

Les scientifiques pensent que l'anhedonie pourrait être liée à des  changements dans l'activité cérébrale. Vous pourriez avoir un problème avec la façon dont votre cerveau produit ou répond à la dopamine, un produit chimique de l'humeur « bien-être ». Certaines recherches précoces (sur des rats) suggèrent que les neurones dopaminergiques dans une zone du cerveau appelée cortex préfrontal pourraient être hyperactifs chez les personnes atteintes d'anhédonie. Cela interfère en quelque sorte avec les voies qui contrôlent la façon dont nous recherchons les récompenses et les expérimentent.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5828520/

Anhedonia – Qu'y a-t-il dans ce nom ?

Malgré des progrès significatifs dans l'étude des symptômes liés à la récompense, il subsiste un désaccord considérable quant à la définition précise de l'anhédonie et à son degré de chevauchement conceptuel avec d'autres termes couramment utilisés (par exemple, avolition, anergie, apathie, alexithymie, etc.). Ce manque de clarté est probablement dû au moins en partie au DSM, qui propose deux définitions distinctes pour l'anhédonie selon que le contexte diagnostique est la dépression ou la schizophrénie. Dans le cas du spectre de la schizophrénie, l'anhédonie est définie de manière étroite comme « la diminution de la capacité à éprouver du plaisir à partir de stimuli positifs ou une dégradation dans le souvenir du plaisir précédemment expérimenté » (DSM V p. 88), et est inclus parmi 4 autres symptômes (alogie, avolition, asocialité et diminution de l'expression émotionnelle) qui, ensemble, comprennent le domaine plus large des «symptômes négatifs». En d'autres termes, l'anhédonie est une construction subordonnée dans le critère de symptômes négatifs pour les troubles du spectre schizophrènes. Dans le contexte de la dépression majeure, cependant, l'ahédonie est une supraordinateconstruction supraordonnée; ici, elle est utilisée comme critère général qui peut être satisfait par différentes présentations cliniques, telles que la perte de motivation ou l'intérêt pour les hobbies («wanting»), ou la capacité à profiter d'activités («liking») et ainsi de suite (DSM V p. 163). Par conséquent, le terme « anhédonie » dans la dépression est plus proche du terme « symptômes négatifs » dans le spectre de la schizophrénie en ce que les deux sont les étiquettes supraordoniennes pour un domaine général. Ces définitions concurrentes pour l'anthédonie ont entraîné une confusion dans la littérature, en particulier pour la traduction de modèles précliniques.33 De plus, l'utilisation de l'anhédonie en tant que « terme attrape tout » dans la nosologie de la dépression majeure est incompatible avec son étymologie grecque impliquant un déficit spécifique lié à « l'absence de plaisir ». Nous avons précédemment suggéré que la nouvelle terminologie clinique soit introduite dans les versions ultérieures du DSM afin de faciliter les définitions transdiagnostiques des symptômes dans le domaine anhédonien de la dépression. En attendant que de tels changements soient adoptés, nous avons choisi de rester alignés sur la nomenclature actuelle définissant l'anhédonie en tant que construction supraordonnée qui comprend des caractéristiques distinctes liées à la fois à la motivation et au plaisir qui peuvent satisfaire le critère de l'anhédonie A2 dans le diagnostic de la dépression.

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/22775583/

Résumé

L'anhédonie est une caractéristique essentielle du trouble dépressif majeur (TDM), mais la nature précise des symptômes anhédoniques n'est pas connue. Alors que l'anhédonie a traditionnellement été considérée comme un déficit dans l'expérience du plaisir, des preuves plus récentes suggèrent que la réduction de l'anticipation et de la motivation peut également être une caractéristique essentielle de ce symptôme. Ici, nous fournissons des données provenant d'une étude sur des patients atteints de TDM et de contrôles sains en utilisant une mesure translationnelle de la motivation de récompense, la tâche Effort Expenditure for Rewards (EEfRT ou « effort »). Cette tâche propose à des sujets  une série d'essais où ils peuvent choisir de dépenser plus ou moins d'efforts pour avoir la possibilité de gagner des quantités variables de récompenses monétaires. Nous avons constaté que les patients atteints de TMD étaient moins disposés à dépenser des efforts pour des récompenses que les contrôles. En outre, nous avons observé que les patients étaient moins capables d'utiliser efficacement les informations sur l'ampleur et la probabilité de récompenses pour guider leur comportement de choix. Enfin, au sein du groupe patient du TDM, la durée de l'épisode actuel était un prédicteur négatif significatif des performances de la tâche EEfRT. Ces résultats offrent un soutien nouveau pour les modèles théoriques proposant qu'une anhédonie dans le TDM puisse refléter des déficiences spécifiques dans la motivation et la prise de décision basée sur la récompense.

https://www.psychologue.net/articles/an … -de-la-vie

L’anhédonie peut causer beaucoup de difficultés pour profiter de sa vie et être heureux/se. Découvrez pourquoi.
13 JUIN 2019 · Dernière modification: 25 SEPT. 2019 · Lecture : 2 min.
Dépression

Définie brièvement, l’anhédonie est l’incapacité que vous avez à ressentir du plaisir et à apprécier les choses agréables. Ceux qui en sont atteints ne sont en aucun cas capables de prendre du plaisir lors de relations sexuelles, en mangeant ou lors d’activités comme les loisirs, quel qu’en soit le type.

Ce n’est pas une incapacité totale, car il y a plusieurs degrés d’anhédonie. Il y a ceux qui ne sont pas capables d’éprouver du plaisir ni d'en profiter, tandis que d’autres remarquent une baisse de la sensation de plaisir mais sont capables de ressentir ces choses.

La frustration

Souffrir de l’anhédonie peut être très frustrant, surtout dans ses degrés les plus sévères. Par exemple, une mère n’appréciera pas d’être avec son bébé, même si elle le caresse ou lui chante, et c’est particulièrement triste. Un sportif ne sera pas heureux quand il aura une victoire, ou n’importe qui ne se sentira pas spécial d’être en fête avec ses amis.

Qui en souffre le plus ?

Les consommateurs de drogues, en particulier de cocaïne, surtout pendant la phase d’abstinence, peuvent souffrir d'anhédonie. Ceux qui souffrent de schizophrénie aussi. Mais le plus souvent, il apparaît sur des personnes souffrant de dépression, de sorte que beaucoup de gens ont ce problème à un moment de leur vie.

Une personne souffrant de dépression est généralement gelée émotionnellement, elle n’éprouve aucune joie et rien ne lui donne la motivation nécessaire pour la ressentir. Même si quelque chose de fantastique arrive à leurs proches, ils ne sont pas vraiment capables de se réjouir et de profiter de ce qui se passe.

Comment se soigner ?

Il est très important de faire un bon diagnostic avant de commencer à la traiter, afin de connaître ses causes et de commencer à chercher une solution. Comme elles sont dues à des dépendances et à certaines maladies, à mesure que celles-ci s’améliorent, l’anhédonie le fera aussi. Il est donc clair qu’il n'existe pas de traitement spécifique mais qu’il est important de traiter sa cause comme il convient.

Enfin, il est important qu’un spécialiste évalue la personne qui croit souffrir d'anhédonie pour en connaître son origine. Le soutien médical et un environnement familial conforme aux directives médicales ou thérapeutiques sont indispensables pour que le patient puisse aller de l’avant le plus rapidement possible.

https://www.psychoactif.org/forum/2020/ … 622_1.html

https://matheo.uliege.be/bitstream/2268 … -Elise.pdf

https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01877515/document



Anhedonie et addiction

Comme nous allons le voir il existe un lien entre anhédonie et addiction, au moins chez certaines personnes. Toutefois dans la description qui en est faite une hypothèse pourtant évidente n'est pas faite c'est que "la drogue" soit chez certains une autothérapie ou au moins une tentative d'autothérapie d'un ressenti d'anhédonie. La neurobiologie de l'anhédonie qui évoque un déficit "dopaminergique" renforce cette hypothèse étant donné que c'est la cible de nombreuses "drogues". Ce qui ne signifie pas que cet usage soit positif et notamment efficace à long terme.Le tabac ou la consommation de gâteaux sucrés a aussi été invoquée dans ce sens. Pour le tabac les patchs de Nicotine pourraient restaurer l'aptitude au plaisir. Par alilleurs au moment de la mise sous ordonnance de la Codeine plusieurs témoignages ont fait état d'un usage chronique de codéine dans cette indication. Mais bien sûr seules certaines personnes répondent à la codéine.
La présence d'une anhédonie permet de prévoir une consommation de "drogues" certes,  mais aussi d'anti-depresseurs.
Il est donc envisageable que la "différence" entre les drogues illégales et légales soit culturellement construite. Ce qui imposerait une étude clinique approfondie des effets positifs et négatifs de chaque produit (et non de "la drogue") , comme c'est fait pour les produits pharmaceutiques. Et surtout de leur potentiel thérapeutique à long terme dans le cadre d'une prescription contrôlée.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articl … -00010.pdf

L'anhédonie est une maladie dans laquelle la capacité d'éprouver du plaisir est totalement ou partiellement perdue, et elle se réfère à la fois à un symptôme d'état dans divers troubles psychiatriques et à un trait de personnalité. Il a un substrat neuronal putatif, originaire du circuit de récompense mésolimbique  et mésocortical dopaminergique. L'anhédonie survient fréquemment dans les troubles de l'humeur, comme un symptôme négatif dans la schizophrénie, et dans les troubles liés à la consommation de substances. Nous concentrons en particulier sur les relations qui se produisent entre l'anhédonie et les troubles liés à l'usage de substances, comme le soulignent de nombreuses études. Plusieurs auteurs ont suggéré que l'anhédonie est un facteur important impliqué dans la rechute ainsi que dans le passage d'un usage récréatif à une consommation excessive de drogues. En particulier, l'anhédonie s'est avérée être une caractéristique fréquente chez les alcooliques et les patients toxicomanes pendant leur retrait aigu et chronique, ainsi que chez les personnes qui abusent de la cocaine,des stimulants et du cannabis. En outre, chez les sujets présentant un trouble de la dépendance à la substance, il existe une corrélation significative entre l'anhédonie, le craving, l'intensité des symptômes de sevrage et les caractéristiques psychosociales et de la personnalité. Par conséquent, le traitement de l'anhédonie chez les sujets dépendants de l'alcool ayant fait une cure de désintoxication pourrait être critique en termes de stratégies de prévention des rechutes, étant donné sa forte relation avec l'envie.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articl … 703028.pdf

Résumé

De nombreux États américains acceptent aujourd'hui l'usage médical et récréatif du cannabis. Les changements dans les lois ont accru l'intérêt et encouragé la recherche à la fois sur les produits à base de cannabinoides et sur les dommages potentiels de la consommation de cannabis, de la dépendance et de l'intoxication. Le principal principe actif de Cannabis sativa (marijuana), le 9tétrahydrocannabinol (THC) et il stimule fortement le 1récepteur du cannabinoide de type 1 (CB 1). Lorsqu'ils sont utilisés sous la forme de la marijuana végétale, en raison des nombreux composés qui existent sous forme de plantes, ils pourraient inhiber l'activité du récepteur CB 1, réduisant ainsi bon nombre des effets du THC. Bien que ce mécanisme semble correct, à notre avis, Vallee. et al. suggèrent à tort que le blocage des récepteurs CB 1 pourrait ouvrir des approches imprévues du traitement de l'intoxication et de la dépendance au cannabis. Nous mettons en garde la communauté scientifique pour dire que d'autres antagonistes des récepteurs CB 1, comme Rimonabant (SR141718) ont été retirés du marché en Europe. De plus, les antagonistes des récepteurs CB 1 ont été rejetés par la FDA en raison de changements d'humeur, y compris d'idées suicidaires. Nous soutenons qu'une question à laquelle est confrontée la communauté scientifique est liée à la légalisation croissante des produits du cannabis dans de nombreux États à travers l'Amérique. Nous sommes en faveur d'une réforme en termes de dépénalisation ou de légalisation restrictive, en particulier en ce qui concerne le contrôle des limites légales des THC. Comme d'autres composés psychoactifs à fortes doses, nous faisons des hypothèses selon lesquelles l'utilisation chronique de ces médicaments, y compris une teneur élevée en THC sous ses différentes formes (cire, fumée ou vapeur), entraînant un dysfonctionnement de la récompense cérébrale, induit un déséquilibre de la neurotransmission et des hypodopaminergies qui ont suivi et conduit à des addictions de substances et à des addictions non-substances (comportementales). Il est en outre proposé que, pour adapter le THC et même d'autres drogues psychoactives d'abus, on utilise le couplage des tests de risque génétique et de la régulation pro-dopamine.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6538808/

Résultats : L'anhédonie est associée à des troubles liés à l'utilisation des substances (DUS), et leur sévérité est particulièrement importante chez les usagers dépressifs. L'anhédonie peut être à la fois un trait et une dimension d'état dans sa relation avec le DUS et a tendance à avoir un impact négatif sur le résultat du traitement DUS.



Le traitement de substitution (c'est-à-dire le patch de nicotine) pourrait être bénéfique spécifiquement pour les fumeurs qui ressentent une forte anhédonie. Powers et al. (30) ont montré une probabilité accrue d'abstinence à court terme en utilisant un patch de nicotine de 21 mg/jour. Cook et al. (34) a observé que l'administration d'un traitement substitutif par la nicotine supprimait l'anhédonie induite par l'abstinence et atténuait les symptômes de sevrage à la nicotine pendant une période d'abstinence à court terme. De plus, les non-fumeurs déprimés montrent une diminution significative des symptômes dépressifs pendant le traitement par patch nicotinique, suggérant que la NRT (et le patch de nicotine en particulier) peuvent avoir des effets antidépresseurs

Boulimie   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8673784/




Traitement

Les AD serotoninergiques semblent peu efficaces contre l'anhédonie et contre les dépressions fortement anhédoniques. La neurobiologie oriente vers des "AD dopaminergiques", notamment Bupropion et Modafinil mais leur usage therapeutique ne semble pas être démonstratif pour des raisons à explorer et notamment leurs effets secondaires. Il faut aussi dire que la solution n'est probablement pas d'agie sur un seul neurotransmetteur  mais de retablir un equilibre, une harmonie entre les différents neuro-transmetteurs  (dopamine, serotonine, noradrenaline, choline, histamine, glutamates, GABA etc..).


https://en.wikipedia.org/wiki/Dopamine_ … _inhibitor

AD +/- CT  https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6983353/

Rats https://medicalxpress.com/news/2022-04- … donia.html

https://www.cell.com/neuron/pdf/S0896-6 … 0121-6.pdf   (In memoriam Michael Jackson)

Faits marquants

    -
    Le propofol se lie directement au transporteur de la dopamine (DAT) et l'inhibe.
    -
    Le propofol augmente la concentration de dopamine dans le noyau accumbens (NAc)
    -
    Le propofol induit la potentialisation des NAc D1-MSN
    -
    Le propofol inverse rapidement l'anhédonie dans laquelle la potentialisation des D1-MSN est nécessaire

Résumé
Le propofol de la marque Lasker est largement utilisé en anesthésie générale. l'utilisation du propofol est rapportée comme produisant un sentiment de repos agréable et un état euphorique; mais, les mécanismes neuronaux sous-jacents à de tels effets agréables restent non connus. Ici, nous signalons que le propofol se lie activement et directement au transporteur de la dopamine (DAT), mais pas le transporteur de la sérotonine (SERT), ce qui contribue au soulagement rapide de l'anhédonie. Ensuite, nous prédisons le mode de liaison du propofol par l'amarrage moléculaire et mutation de résidus de liaison critiques sur la DAT.   L'administration de propofol évoque rapidement et une accumulation de dopamine durable dans le noyau accumbens (NAc). L'augmentation du dopaminergique une activation biaisée de neurones épineux de moyennement exprimant la dopamine-récepteur-1 (D1-MSN) en NAc et inverse l'anhédonie chez les animaux à stress chronique. Collectivement, ces résultats suggèrent le potentiel thérapeutique du propofol contre l'anhédonie, qui justifie de futures recherches cliniques.

En la quasi absence de traitements médicamenteux les traitements non médicamenteux paraissent attrayants. Les TCC et l'hypnose ont obtenu des résultats. Recemment un abord différent a été proposé Le PAT. Clairement des progrès sont necessaires.


https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7817899/

Introduction

L'anhédonie, la diminution de la capacité à éprouver de la joie ou du plaisir, est un symptôme fréquent de diagnostics psychiatriques, dont la dépression (Fawcett et al., 1990; Morris et al., 2009), l'anxiété sociale (Brown et al., 1998; Kashdan, 2007), la schizophrénie (Watson et Naragon-Gainey, 2010), et le trouble de l'usage de substances (American Psychiatric Association, 2013). De plus, l'anthédonie diminue la réponse au traitement et augmente le risque de suicide, et les traitements standard des médicaments antidépresseurs peuvent même aggraver les symptômes anhédoniques (Fawcett et al., 1990; Morris et al., 2009; McCabe et al., 2010). De plus, la plupart des thérapies psychologiques fondées sur des preuves ciblent généralement des effets négatifs et ont eu un impact relativement limité sur l'anhémonie. Les mécanismes de cette inefficacité ont été attribués à un certain nombre de facteurs, dont l'inversion de l'état de motivation (Winer et Salem, 2016) ainsi que la peur de l'émotion positive (Vanderlind et al., 2017). L'activation comportementale (BA), une composante de la thérapie comportementale cognitive (TCC) basée sur les principes du renforcement positif, dépend de la disponibilité et de la motivation de s'engager dans des activités gratifiantes. Toutefois, le manque de motivation pour poursuivre de telles activités constitue un obstacle important. Il n'est donc pas surprenant que la BA ait également été jugée relativement inefficace pour la anhédonie (Moore et al., 2013). La littérature existante a suggéré que l'imagerie mentale pourrait être plus efficace qu'une approche verbale pour accéder à l'émotion et la modifier dans la thérapie (Holmes et al., 2008), et les études combinant l'imagerie mentale et la BA ont entraîné une plus grande activation comportementale que BA seul (Renner et al., 2017). Cependant, on ne sait pas si ces résultats peuvent être étendus à l'anhédonie, ce qui justifie un examen plus approfondi en tant qu'objectif thérapeutique. Les traitements récemment développés ont commencé à étudier les méthodes de ciblage des déficits dans les effets positifs, mais la plupart nécessitent la mise en œuvre par un clinicien formé, qui pourrait poser des difficultés en termes d'accessibilité (Dunn, 2012; Taylor et al., 2017).

Positive Affect Treatment (PAT) est l'un de ces traitements délivrés par des cliniciens qui ciblent directement les déficits dans les processus de récompense sous-jacents à l'anhédonie (Craske et al., 2016, 2019). Une grande partie du PAT est la combinaison de BA avec des récits imaginaires au cours desquels les éléments les plus positifs de l'expérience BA sont rappelés à plusieurs reprises et répétés en détail pendant des périodes prolongées. Les résultats du PAT sont prometteurs, montrant des améliorations significatives de l'impact positif (Craske et al., 2019). Néanmoins, pour certains patients, l'engagement dans des activités récompensantes comportementale est contrarié par le manque de motivation.

La réalité virtuelle (RV) offre une solution potentielle pour ces patients. Le protocole VR suivant a été développé à partir du protocole PAT (Craske et al., 2016, 20192019) et vise à la fois à trouver et à s'engager dans des activités gratifiantes ainsi qu'à savourer des moments agréables pour améliorer l'impact hédoniste de ces activités. L'exposition à la réalité virtuelle facilite ce processus en contournant les obstacles à l'activation comportementale traditionnelle (par exemple, la découverte et l'engagement dans des activités gratifiantes) posés par l'anhédonie.

Les expériences positives rendues possibles en réalité virtuelle sont immersives, et les contextes virtuels sont plus contrôlés par rapport aux environnements thérapeutiques typiques. Cela peut impliquer plus robuste les circuits de récompense que les mécanismes thérapeutiques typiques. Cette qualité immersive a permis la RV d'utiliser dans les traitements d'exposition pour l'anxiété (Miloff et al., 2019) et d'autres interventions axées sur la gestion de la douleur (Kenney et Milling, 2016) et la relaxation (Anderson et al., 2017). Il a été démontré que les scènes positives de la réalité virtuelle augmentent efficacement l'effet positif et exposent les individus à des activités gratifiantes avec un minimum d'efforts (Garcia-Palacios et al., 2015).

Cependant, aucune étude à ce jour n'a évalué la RV spécifiquement pour l'anhédonie. Ainsi, l'objectif de cette étude pilote était d'explorer la réalité virtuelle en tant qu'outil d'exposition à des stimuli de renforcement positif. Nous avons émis l'hypothèse que l'anhédonie chez les individus déprimés diminuerait en fonction de l'exposition à des scènes de réalité virtuelle positives suivie d'un recomptage imaginaire.

Mais ceci suggère que les oeuvres d'art et "d"imagination" (livres, film) sont deja des boosters de plaisir et ont un grand rôle à jouer dans l'anhédonie.

https://oic.uqam.ca/sites/oic.uqam.ca/f … inaire.pdf

https://www.lexpress.fr/informations/la … 08936.html

https://foodforthoughts.blog/2020/05/29 … ation-1-2/

La beauté, image éphémère du bonheur

La Beauté donne un instant de satisfaction intégrale du désir. Cela ne signifie pas que tous nos désirs soient satisfaits. Ils sont mis entre parenthèse et non réalisés. Cette suspension produit l’illusion que les désirs sont assouvis, et cette illusion est encore renforcée par l’intensité maximale émotionnelle communiquée par l’œuvre. Nous nous sentons ainsi vivre pleinement, l’esprit et le corps sont satisfaits.

Cette puissance des émotions ressenties permet une détente émotionnelle générale. Rien ne nous détend plus. Aristote a nommé catharsis, cet effet purificateur de l’art.

Les plaisirs de la beauté sont tels que certains d’entre-nous sont constamment à la recherche de nouvelles beautés, image, histoire, communication, nature, musique. La beauté nous rassure, nous offre un suspend dans la course à la survie, et / ou nous garantit ou promet que nous allons survivre. Ce qui signifie que la beauté « compense » tous nos manques, réelles, objectifs et subjectifs, émotionnels. Elle est le reflet de nos plaintes, de nos angoisses, de notre négativité.

La beauté est ainsi l’image d’une compensation universelle à toute l’injustice de la vie.

La beauté est la promesse de la satisfaction de tous nos désirs. Devant une belle toile, c’est l’intégralité du monde qui prend sens. La beauté ne prépare pas à la morale. Elle est comme un reflet du bonheur parfait. Durant l’écoute d’un opéra de Verdi, nous n’avons plus besoin ou envie de rien. La beauté suspend totalement le désir en le comblant comme rien d’autre au monde ne peut le comble. Elle entraîne également l’entendement loin des calculs et des manœuvres pour le concentrer sur la description des éléments de la beauté.

Et comme le dit notre ami Terson il y a l'amour.....

Dernière modification par prescripteur (15 avril 2023 à  17:52)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Terson homme
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France
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Bonjour Prescripteur, depuis que je suis tombée dans les addiction je n'ai plus plaisir a rien sans produits dans le corps, oui je sais c'est un peu triste bon tu doit être habitué a ce discours.

Mais il y a une exception, l'Amour ! Je trouve que l'amour transcende tout, c'est l'unique chose qui stoppe mes consos avec mon traitement.

Sautez dans l'urinoir pour y chercher de l'or.
Je suis vivant et vous êtes morts - Philip K. Dick

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Échec Scolaire homme
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Bonjour,


J’ai bien aimé votre texte, cependant l’explication la plus commune de la chanson semble plutôt être celle-ci:

Excepté le titre I Can't Get No Satisfaction, Mick Jagger a écrit la totalité des paroles qui ont aussi participé à la popularité du morceau : le texte dénonce l'aliénation par la publicité et les frustrations de tous ordres qu'engendre la vie dans une société de consommation.

Certaines paroles ont provoqué l'émoi à l'époque en raison de leur référence au sexe. Dans le dernier couplet, Mick Jagger évoque sa déception lorsqu'il essaye de « se faire une fille », quand celle-ci lui dit de revenir la semaine prochaine parce qu'elle est « dans une mauvaise phase », ce qui peut être compris comme la période des règles. Aussi parce que dès le second couplet il affirme « But he can't be a man 'cause he doesn't smoke / The same cigarettes as me » à propos d'une publicité à la télévision, ce qui n'a pas manqué de laisser croire à certains qu'il faisait allusion à la marijuana (la presse montera en épingle en 1967 les déboires des musiciens à ce sujet, mais The Times comme nombre de personnalités prirent leur défense). Wikipedia


C'est plus terre à terre, j’avoue.

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Oui, je precise bien

Cette chanson pourrait constituer l'hymne des anhédoniques (même si le sujet est un peu différent).

Mais le titre peut vraiment decrire l'anhedonie.

Dans un genre aussi un peu décalé un texte sur plaisir et addiction, pointant l'importance de "l'éducation au plaisir".


https://prospective-jeunesse.be/article … t-plaisir/

Une seconde remarque concerne l’intervention éducative et thérapeutique. Puisque la recherche du plaisir est une propension naturelle des êtres humains, et si on pense aussi que les personnes ont la liberté d’orienter cette propension à leur convenance, il faudrait promouvoir des politiques systématiques non pas d’abstinence, mais de culture de la liberté et des plaisirs. Or ce genre de politique n’est pas facile à mener dans un contexte socio-économique qui ne cesse, au contraire, de manipuler le plaisir et la liberté de chacun.

Qu’inclure dans cette éducation aux plaisirs et à la liberté ? De façon très générale, les philosophes classiques ont prêché la maîtrise des passions, des capacités de contrôle de soi auxquelles ne peuvent accéder que des élites morales. La plupart d’entre nous a du mal à se conformer à de telles figures. Cependant, la rupture morale radicale avec le contrôle de soi, style années 60, est assez difficile à promouvoir. Des philosophes aussi radicaux que Michel Foucault se sont eux-mêmes rabattus sur une notion d’ « usage des plaisirs » qui donne une part importante au contrôle de soi. C’est ce dilemme entre jouissance illimitée et contrôle de soi qu’il faudrait enseigner – et non pas seulement la morale du contrôle de soi qui aboutit inévitablement à des situations de perte de contrôle. À charge pour chacun de trouver pour son propre compte la moins mauvaise des solutions. Ce serait là une façon réaliste d’introduire la culture du plaisir et de la liberté dans l’idée de Réduction des Risques

Amicalement

Dernière modification par prescripteur (30 avril 2023 à  16:57)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Bonjour, en y reflechissant je pense que certaines personnes trouvent "assez de"  plaisir "dans les limites" psychologiques, sociales, juridiques (de la "morale", de la Loi , du "contrôle de soi" etc..) alors que d'autres ont besoin de sortir de ces limites pour eprouver du plaisir (sports à risque, voyages à l'etranger, erotisme, alcool, drogues etc..).
C'est un peu la limite entre le bonheur "zen" (serotoninergique) et le bonheur dopaminergique, centré sur le ressenti du plaisir.Certaines ecoles philosophiques (Epicurisme, stoicisme) et plus recemment le + souvent le "développement personnel" défendent le bonheur "passif" (l'absence de douleur) alors que certaines personnes ont besoin "d'aventures". Les Romantiques, Nietzsche illustrent cette tendance.
Ceux qui n'arrivent à trouver le bonheur ni en eux ni dans le monde qui les entoure sont anhédoniques et souvent diagnostiqués comme depressifs.

Il n'est évidemment pas question de critiquer ces ressentis et les choix individuels qui répondent de la diversité des personnes dans notre monde. C'est une raison de plus de ne pas stigmatiser ce qui relève de chaque personne.
"Je ne cherche pas le bonheur de tous mais celui de chacun" Boris Vian.



Mais quand les personnes expriment des difficultés vis à vis de ces choix, je pense que "l'éducation au plaisir" et notamment  aux plaisirs "internes" (c'est à dire non liés à un élément extérieur à la personne, à un comportement, une consommation etc..) peut les aider. C'est peut etre une contribution de la meditation ou des exercices physiques
La psychologie positive peut etre une aide
https://www.lapsychologiepositive.fr/co … -positive/
Amicalement



https://www.psychologies.com/Moi/Se-con … os-limites

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articl … 162837.pdf


https://www.researchgate.net/publicatio … resilience

Contexte: La résilience est définie au sens large comme un processus en constante évolution dans lequel les individus prospèrent après une crise significative ou une expérience stressante, offrant un certain niveau d'immunité aux futurs facteurs de stress et à la psychopathologie potentielle. La théorie de l'élargissement et de la construction des émotions suggère que la capacité à savourer le plaisir peut influencer la résilience d'un individu. Toutefois, la nature des contributions du stress et de la savoureuse à la résilience n'est encore guère claire. Objectifs: L'objectif de cette étude était d'examiner la relation entre la résilience et les facteurs de stress récents et lointains tout en considérant la capacité à savourer le plaisir comme un facteur de médiation potentiel. Méthodes : Nous avons mené une enquête en ligne auprès d'étudiants universitaires régionaux (n. 98). L'enquête a consisté en : les questions démographiques; l'échelle de résilience Connors-Davidson pour mesurer la résilience; l'Inventaire des croyances savoureuses pour mesurer la tendance à savourer le plaisir; l'enquête sur les communautés qui s'occupent de la jeunesse pour évaluer les facteurs de risque à l'adolescence; et l'échelle de notation de l'ajustement social pour mesurer les événements stressants au cours des douze derniers mois. Résultats : Les quatre échelles en combinaison ont représenté 33,6 % (p .001) de la variance des scores de résilience. Les facteurs de stress récents se sont révélés être un indicateur significatif de la résilience (- .02, p x 0,007) et cette relation a été considérablement médiée par la capacité à savourer le plaisir (-.02, p : 0,03). Conclusions: Le fait de rencontrer des facteurs de stress récents est associé à une augmentation du niveau de résilience et la capacité à savourer le plaisir semble être un facteur contribuant à une plus grande résilience face aux facteurs de stress. Les programmes d'intervention axés sur la capacité à savourer le plaisir pourraient potentiellement être utilisés pour aider les individus à faire face aux facteurs de stress récents et à maintenir ou améliorer leur niveau de résilience.

Dernière modification par prescripteur (03 mai 2023 à  18:11)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Doromo homme
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Cette chanson pourrait constituer l'hymne des anhédoniques (même si le sujet est un peu différent).

Juste après avoir vu le micky se trémousser en slip sur scène, vivant sa meilleure vie, je trouve un peu difficile d'adhérer à ce postulat, mais sinon, tous ces liens, que de liens, vivent les liens. J'avais besoin de lecture.

Ce qui est fascinant dans l'anhédonie, c'est que c'est potentiellement le symptome de plein de choses. Entre celui qui s'est complètement fucké son système de récompense en abusant chroniquement de certaines bonnes choses, celle qui est née avec un déficit du système dopaminergique ou sérotoninergique ou gratte-moi-là-oh-ouérgique et pour qui le concept même de plaisir autre que intellectuel n'a aucune réalité subjective, ou l'autre dont le cerveau fonctionne par défaut quelques secondes, heures, ou années en avance du temps réel et qui meurt sans s'être rendu compte qu'il était à côté du ressenti présent tout du long… y a de quoi réécrire la comédie humaine en plus tragique que comique.

(jamais lu la Comédie humaine mais connaissant son auteur, ça devait être ni tragique ni comique, juste chiant)

C'est un peu la limite entre le bonheur "zen" (serotoninergique) et le bonheur dopaminergique, centré sur le ressenti du plaisir.

Eh, merci pour cette vision du contraste et les termes employés. J'aime bien trouver de nouvelles façon d’illustrer le doublon Si-Se dans mon système typologique d'inspi jungienne. Juste, qu'est-ce qui t'as amené à décrire le bonheur zen comme spécialement sérotoninergique ? Suis curieux.


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Bonjour, j'up en suggerant que, à l'appui de mon hypothèse,  les AD serotoninergiques sont rarement utilisés en "recréatif" au contraire des "dopaminergiques" qui induisent des plaisirs positifs (stimulants, circuit de la récompense etc..).
En fait leur action est, si possible, de transformer l'anhédonie (symptome primordial de la depression) en serenité, pas en "défonce".
J'aime bien la notion apportée par Nietzsche de  dionysiaque vs apollinien

https://fr.wikipedia.org/wiki/Dionysiaque_(philosophie)

Le terme dionysiaque qualifie une attitude esthétique, une vision et une pratique du monde opposée à apollinien. C'est en particulier Friedrich Nietzsche, dans Naissance de la Tragédie, qui éprouve les polarités de ces deux attirances contraires.

Le dionysiaque désigne la cohésion de l'individuel dans le tout de la nature, ou le « Un originel », qui comporte tout ce qui est vaste, erratique, insaisissable, sensitif, inspiré, fougueux, immuable, lié non seulement, selon Nietzsche, à l'origine des civilisations en Asie Centrale et au Moyen-Orient, mais formant également le soubassement de son opposé, l'apollinien, c'est-à-dire ce qui est cadré, stable, ordonné, classique, rationnel, régulé, mesuré, modal, supposé être le propre du « génie » dit occidental. Cette opposition entre Apollon et Dionysos a d'abord été posée par Plutarque (46-126 apr. J.-C.) puis reprise par Michelet dans la Bible de l'humanité (1864)

voir ici une application surprenante de cette notion.

dsf-2016-30-henras-lauren-dumas.pdf


Il ne s'agit pas, pour moi, d'opposer le "bon" bonheur apollonien au bonheur dionysiaque pervers. (mais c'est ce qui est fait par beaucoup de moralistes et la plupart des religions).
En fait l'apollonien est associé au clacissisme (Louis XIV se faisait appeler le Roi Soleil, symbole d'Apollon) et le dionysiaque au Romantisme, au Surrealisme , plus en phase avec la Modernité. D'ailleurs les deux ne sont pas opposés mais complémentaires.
nb= les Romantiques avaient un certain goût pour les drogues.

On constate que certaines "drogues" ont un effet dopaminergique, dionysiaques (stimulants, drogues de la récompense : heroine, sucre, comportementales etc..) et d'autres plus apolloniens (AD, probablement psychodysleptiques, meditation).
Probablement ça peut au moins en partie expliquer l'efficacité des psychodysleptiques dans la depression.
Aldous Huxley a créé la drogue "apollonienne" ideale avec le Soma du Meilleur des Mondes (nb= un medicament appelé Soma, le carisoprodol, dérivé de l'Equanil, a été commercialisé mais ne l'est plus) et défendu l'usage d'un psychodysleptique dans son roman Island (et utilisé la Mescaline dans un but "spirituel".ref Les Portes de la Connaissance).
Les "drogues" peuvent aussi avoir d'autres types d'action, contre la souffrance, physique ou psychique (opiacés), contre l'anxiété (anxiolytiques) notamment.
Enfin elles peuvent avoir des effets différents selon le contexte. Ainsi le cannabis est plutot dionysiaque mais peut etre apollonien chez les sadhus indiens qui en font un usage regulier..
https://fr.wikipedia.org/wiki/Usage_spi … u_cannabis

La neurobiologie permet de suggérer une relation entre ces différents psychotropes et leurs cibles cérébrales, notamment les neurotransmetteurs.

Ceci permet, à mon avis, de poser certaines questions

1) l'interet d'adapter la nature des drogues aux effets recherches par la personne (la personne prend elle la drogue adaptée à ses attentes)
2) les interventions non pharmacologiques qui permettent d'amplifier (ou de se substituer à) l'effet de ces drogues, pour ceux qui veulent se sevrer.
3) Ces interventions peuvent elles etre utilisées en psychothérapie et si oui doivent elles etre différentes selon le type de bonheur souhaité.


Amicalement

Dernière modification par prescripteur (07 mai 2023 à  16:53)


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Bonjour, pour repondre à une question sur serotonine et zenitude j'ai retrouvé ce vieil article mais qui est toujours d'actualité !  U_THINU_THINU_THIN

https://theconversation.com/non-la-sero … lus-109280

Amicalement

Dernière modification par prescripteur (17 mai 2023 à  11:30)


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Doromo homme
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Cool, je me mets ça en marque-page pour le café de demain, merci!

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Bonjour, le sujet de l'anhedonie emerge lentement mais progresse.
Ces derniers articles montrent que prendre en compte l'anhedonie (et pas seulement l'humeur negative) est plus efficace pour traiter la depression.
Dans le PAWS par exemple, prendre en compte l'anhedonie (pratiquement toujours citée par les personnes) pourrait améliorer la depression, y compris par une consommation "restauratrice".
Le principe et de restaurer l'aptitude au plaisir en recherchant activement ce qui fait plaisir chez chaque personne,  et non selon des normes générales..
  Amicalement

Une nouvelle thérapie parlante pour la dépression pourrait être plus efficace et moins coûteuse que la TCC

Date :
    12 juillet 2023
Source :
    Université d'Exeter
Résumé :
    Une nouvelle thérapie parlante (utilisant la parole) pour la dépression a montré des signes encourageants d'être plus efficace et moins coûteux à administrer que la meilleure pratique actuelle de thérapie comportementale cognitive (TCB). Un essai pilote a montré que la thérapie de la dépression augmentée (ADepT) pourrait être une avancée significative dans les soins de la dépression.
Part:



Une nouvelle thérapie parlante pour la dépression a montré des signes encourageants d'être plus efficace et moins coûteux à administrer que la meilleure pratique actuelle de thérapie comportementale cognitive (TCB).

Un essai pilote de l'Université d'Exeter, financé par le National Institute of Health and Care Research (NIHR) et publié dans Lancet EClinical Medicine, a montré que la thérapie de dépression augmentée (ADepT) pourrait être un progrès important dans les soins de la dépression.

Une caractéristique essentielle de la dépression est l'anhédonie (intérêt réduit ou plaisir) et les déficits de bien-être, mais les psychothérapies de la dépression actuelle comme la TCC ne parviennent pas à cibler correctement ces composants. ADepT a été développé pour accorder autant d'attention à la construction du bien-être qu'il réduit les symptômes dépressifs.

Le professeur de psychologie clinique, Barney Dunn, de l'université d'Exeter, a dirigé l'essai et a déclaré: «La dépression est répandue et contribue de manière significative au handicap mondial, ce qui entraîne des coûts sociaux et économiques importants. Seulement environ 60 % des gens guériront pendant nos meilleurs traitements actuels comme la TCC et environ la moitié d'entre eux redéposeront d'ici deux ans. Dans ADepT, nous encourageons les clients à adopter une nouvelle perspective à leurs difficultés, visant à apprendre à vivre bien à côté de l'humeur dépressive. L'objectif principal est d'aider les clients à identifier ce qui est important pour eux dans les domaines clés de la vie, de prendre des mesures pour vivre une vie cohérente avec ces valeurs, et de saisir les opportunités et de gérer les défis pendant qu'ils peuvent faire l'expérience du bien-être et du plaisir.»

Katie a vécu l'expérience d'ADepT et a dit: "J'ai assez longuement utilisé les services de santé mentale et c'est presque devenu mon identité au fil des ans. L'accent que j'ai eu sur le traitement auparavant avait toujours été sur la tentative d'éliminer les symptômes de maladie mentale. ADepT a changé mon point de vue pour m'aider à prendre des mesures pour gagner le bien-être, tout en me permettant d'être plus authentique et d'agir d'une manière plus alignée sur mes valeurs. ADepT m'aide à prendre des décisions qui me semblent justes et me donnent plus d'identité en dehors de la maladie mentale, ce qui est incroyable. J'ai appris à apprécier les bonnes choses dans la vie qui me donnent du plaisir, même quand j'ai une semaine difficile. Cela a vraiment changé les choses pour moi.

Il s'agit du premier essai contrôlé randomisé pilote évaluant les effets d'ADepT. 82 adultes souffrant de dépression modérée à sévère et présentant des caractéristiques de l'anhédonie ont participé et ont été principalement recrutés dans des listes d'attente du NHS Talking Therapy (anciennement connues sous le nom d'Amélioration de l'accès à la thérapie psychologique) dans le Devon, au Royaume-Uni. Les participants ont été assignés au hasard à 20 sessions individuelles d'ADepT ou de CBT, dispensées à la clinique de l'Université d'Exeter AccEPT et appuyées par Devon Partnership NHS Trust, Exeter Collaboration for Academic Care (APEx) et University of Exeter Psychology Department. Les participants ont été évalués par les chercheurs au début du projet pilote, ainsi qu'après six, 12 et 18 mois.

Les résultats ont suggéré que l'ADepT n'était certainement pas pire que, et a montré qu'il était meilleur que la TCC pour renforcer le bien-être et réduire la dépression à la fin du traitement et sur le suivi à plus long terme. Les résultats ont également suggéré qu'ADepT était rentable, ce qui coûtait le même montant à fournir que la CBT, mais qu'il entraînait de gains de qualité de vie plus importants. Si ces résultats peuvent être reproduits dans un essai définitif ultérieur, il suggère qu'ADepT peut avoir des avantages à la fois cliniques et économiques dans les établissements de soins de santé. ADepT a également été conçu de manière à ce que les thérapeutes CBT existants puissent le dispenser avec un minimum de formation supplémentaire.

https://www.thelancet.com/journals/ecli … 4/fulltext

Dernière modification par prescripteur (18 juillet 2023 à  08:40)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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