Arrêt méthadone, déjà ? Mais quoi à la place ?

Hello à tous,

C’est la TDAH de service avec sa méthadone, ses pavés et ses questionnements nombreux…
Toutefois, soyez fiers et fières braves gens z’et gentes car je crois que j’accorde plus de confiance en Psychoactif qu’en mes médecins , médecins qui bien souvent, ben ne savent pas, tout simplement.
Je n’ai trouvé PERSONNE dans mon cas sur Psycho, mais peut-être ai-je mal cherché ?

Bon, suffit de cliquer sur mon profil pour voir mon cv à travers mes quelques sujets postés (ça va, y en a pas tant que ça en réalité), m’enfin bon, je vais quand même synthétiser pour faciliter la chose à ceux qui auront la flemme d’aller tout lire :

Après 3 ans d’oxy pour des douleurs physiques (200mg/jour en moyenne), j’ai été switchée à ma demande vers de la méthadone pour un arrêt/sevrage de ladite oxy, sachant qu’au passage, la méthadone allait servir d’antalgique pour mes nombreuses douleurs.
Mise en place avec succès de la méthadone en février 2023 (hier !). On a commencé avec sirop 20mg le matin + 20mg le soir, puis quelques jours après, un réglage en passant à 25mg, toujours matin et soir, soit 50mg par jour.

Très rapidement, l’oxy fut oubliée, comme si elle n’avait jamais existé, je serais menteuse de dire que j’ai vécu de sales moments de sevrage etc, ni même des pensées insoutenables etc. Rien. Il ne s’est rien passé, RAS. Tout est carré.
Mon principal intérêt à ce jour sur le pourquoi je prends de la méthadone, ce sont les douleurs physiques uniquement (je ne détaille pas ces douleurs, ça n’intéressera personne). J’ai d’ailleurs très rapidement baissé de moi-même le dosage de la méthadone, de 5 en 5 bien sûr, tant que je sentais que ça couvrait raisonnablement mes douleurs (mon médecin est au courant).
Je précise que je ne ressens aucun effet psychotrope, festif etc (je n’ai pas écrit que je n’en avais pas, j’en ai certainement sans m’en rendre compte, la méthadone étant un psychotrope, ce qui fut d’ailleurs un sujet de discussion, avec des échanges très intéressant avec moi sur le forum récemment (fouillez !)).
Je précise également que s’il n’y avait pas mes satanées douleurs, je peux affirmer que je pourrais très rapidement baisser la méthadone en tant que TSO seul, jusqu’à l’arrêter totalement.

À ce jour, depuis début juillet, après plusieurs semaines où j’avais déjà baissé les quantités à 20 + 20, je suis à 15mg le matin et 15mg le soir, soit 30mg par jour et ça se passe plutôt bien. Si vraiment, suite à beaucoup d’efforts physiques exceptionnels, je suis plus douloureuse que d’habitude, je remonte ponctuellement le dosage sur une période bien précise, dans un but uniquement antalgique toujours.
Ex : j’ai organisé une semaine à Paris en mode touriste récemment, avec planning d’activités très chargé tous les jours; autant dire que physiquement, je prenais cher chaque soir et matin. Est donc arrivé que j’augmente de 5 ou 10 quelques prises de méthadone, selon intensité de mes douleurs.


Aujourd’hui, sans vous cacher que j’en ai déjà ras le bol de prendre de la méthadone, surtout ce sirop absolument infâme (je bascule sur les comprimés la semaine pro, en accord avec ma généraliste qui accepte de m’en prescrire avant un an de conso, merci mon Dieu ), je me pose la question quant à savoir si le bénéfice/risque de prendre de la méthadone pour obtenir cette seule antalgie vaut le coup ?
Ne devrais-je pas retourner par exemple vers de l’oxycodone, uniquement LP bien sûr, matin et soir, en trouvant avec mon médecin le bon dosage pour couvrir 24h00 ?
Ou un autre opiacé (je n’y connais que dalle, genre Fentanyl toussa, c’est du chinois pour moi. Je connais toutefois le Skenan, mais il me file la gerbe) ?
Ou ça vaut le coup de rester sous méthadone toute ma vie (j’ai 48 ans, pas prévu de mourir demain, et j’aurais des douleurs jusqu’à la fin) ?
On est sur quoi en terme de bénéfice/risque ?

Autre questionnement de ma part : mon médecin acceptera-t-il de revenir par exemple sur de l’oxycodone, ou un autre opiacé aux mêmes actions sur mes douleurs, alors que j’avais développé une accoutumance amenant à la fatale addiction malgré moi ? Je veux dire par là que, même si c’est moi qui ai pris la décision de tout arrêter/basta car je sentais que je basculais du côté obscur, suis-je maintenant « punie » d’y revenir avec précaution et un accompagnement au carré ?
Et si c’était réalisable d’y revenir, mais que ça s’avérait être un échec antalgique correct, pourrais-je dans ce cas me refaire prescrire de la méthadone ? Ou une fois qu’on est sorti de ce type de prescriptions, c’est fini basta en dehors d’une prise en charge pour TSO ?
Ce qui est sûr et certain, c’est que JE NE PEUX PAS vivre correctement avec mes douleurs. Il m’est donc impossible de ne rien prendre. On oublie bien sûr la codéine et son ami Tramadol, ça me fait autant d’effet qu’un spray de flotte sur un moustique vorace de sang humain .

Très merci de m’avoir lue en attendant vos éventuels retours