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Dernière modification par pierre (11 juin 2023 à 18:50)
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Je ne consomme pas du tout d'alcool j'ai dû être ivre 5 fois dans ma vie par contre j'ai vu l'alcool pulluler autour de moi d'une façon irraisonné chez certaines personnes de mon entourage, j'ai remarqué que leur consommation d'alcool pouvait varier du simple au double selon les jours, selon les situations, la journée etc...
Est-ce que tu as déjà remarqué quelqu'un dont la consommation resté la même quotidiennement, dans le même état d'esprit qui avait besoin de moins en moins d'alcool pour être ivre au même stade ?
Question peut-être personnelle et un peu mal formulé mais je me permets de la poser quand même.
Pour la personne dont je parle ( Appelons la simplement A. ce sera plus facile ) sa consommation est resté quasiment la même à de très rares exceptions près. Très majoritairement de la même façon, dans le même état d'esprit et très souvent dans le même lieu.
Un set and sittting à l'alcool qui a certe changé quelques fois mais qui est resté, encore une fois, très majoritairement le même sur 35 ans environs. Ce qui est quand même beaucoup.
Oui effectivement, d'ailleurs comme tu le dis juste après, les effets de l'alcool, sa façon de le consommer etc... change drastiquement selon ce qu'on fais, pourquoi et comment.
Mais comme je l'explique juste avant, son nombre de consommation quotidienne et le reste dont je parle sont quasiment inchangé depuis 35 ans. Seul sa tolérance change, et de façon très notable, c'est donc pour ça que c'est de ce côté-là que je me penche.
Avec l'alcool c'est plus abstrait selon ce que tu bois, à quelle vitesse tu le bois, si tu fais quelque chose ou si tu es avachi complet, si tu consommes autre chose à côté, pendant une période un peu tendu la consommation peut grimper pour redescendre quand la chose s'est tassé, un peu à l'exemple d'un fumeur, tout du moins c'est comme ça que je verrais la chose plutôt que de tabler sur un phénomène physionomique ou chimique,
Bon bah du coup j'ai répondu à celui-là juste avant ^^
c'est probablement sa façon propre pour gérer son addiction et si ça lui convient qu'à cela ne tienne, après tout tant mieux qu'il lui faille moins se charger pour être tout aussi bien, c'est une bonne nouvelle wink
Et bah dit toi ça tombe bien que tu en parles parcequ'en faite c'est la deuxième chose qui m'a poussé à faire quelques recherches et par la suite de posté ce sujet ici après le peu de réponse "concrète" que j'ai pu trouvé.
Je m'explique :
Tout ça part d'une discussion avec A. où je lui fait remarqué qu'il est très ivre beaucoup plus rapidement et ce, depuis un long moment déjà.
De là il m'explique qu'effectivement il l'avait remarqué lui aussi et depuis plusieurs années déjà. La chose allant de plus en plus progressivement.
Et en faite ça lui pose problème. Il aime l'alcool, mais aussi tout son rituel propre qu'il a autour. Il est obligé de réajusté beaucoup de choses dans son emploi du temps, dans ses habitudes et évidemment dans la relation qu'il avec l'alcool du coup.
Alors en soi de ses propres mots, c'est bien pour le porte-monnaie, mais ça le dérange quand même.
Voilà pour tous les éclaircissements que j'ai pu donnés, ça permettra de comprendre un peu mieux.
Parce que je me répète ( encore ) mais j'ai trouvé assez peu d'articles ou de témoignages concret en anglais, encore moins en français mais bon après j'ai un anglais plutôt approximatif .
Je me suis dit que peut-être en parlé ici arriverais à satisfaire ma curiosité sur ce sujet. On sait jamais.
Bien à toi.
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Zarathoustra a écrit
Je ne crois pas au processus d'inversement.
Par contre beaucoup apprennent à boire différemment et même savourent les premiers verres comme les plus agréables, bu plus longuement aussi. Et voient les autres comme inutiles.
Perso j'ai remarqué que le ou les premiers verres sont presque jouissifs et suffisant, alors qu'avant j’enchaînai, et c'est souvent un comportement social classique où on attend pas les premiers effets et on charge.
Donc l'instant ou l'on boit n'est pas du celui de l'effet acquis (si je peux dire ça) puisque les effets arriveront dans 30 minutes ou plus tard. On cherche à entretenir l'ivresse alors que souvent on surcharge.
De plus le corps change, mais l'alcool reste tout de même une drogue puissante où si l'accoutumance existe et s'installe, elle reste très efficace.
Le truc avec l'addiction c'est que le corps imprime une dose assez précise, qui peut évoluer mais lentement par la répétition, mais généralement il y a une constante. Par exemple 2 bouteilles de vin par jours, 2 et demi sera "mal vécu", de trop, 1 pas assez.
Le vieillissement joue aussi.
Lors des rechutes, on peut sans problème reprendre une dose "forte", comme ci le corps avait mémorisé. Même après plusieurs mois. Exemple : 6 mois d’arrêt : rechute un soir : une demi vodka, le corps gère pas mal.
Autre remarque : fréquence de la conso. Si la conso était vers les 20H, le corps gère la rechute. Si les conso du midi ont été arrêtés assez longtemps (un an) : là, c'est le drame.
[...]
Oui je vois où tu veux en venir dans tes propos. Honnêtement je pense aussi que le vieillissement joue. C'est même fort probable.
Pour A. les premières canettes sont également celles qui sont le plus savouré et durent le plus longtemps. Celles qui suivent dans la journée ne sert qu'à entretenir le même stade d'ivresse jusqu'au moment où il rentre du boulot et profite pour faire monté son ivresse plus haut. Tout ses dosages étaient d'ailleurs assez précis et calculé, mais complètement chamboulé maintenant. Il y a vraiment un avant et un après sans jamais qu'il n'y ait eu un arrêt temporaire de sa consommation.
linec13 a écrit
Hello, personnellement ma dose de confort a changé
J’ai 46 ans, et maintenant, je suis au top avec … 1 verre
Avant c’était 3
Et mon ex alcoolique au plus haut degré, il lui suffisait de quelques gorgées pour changer de comportement (agressivité); par exemple on déjeune en terrasse, il va aux toilettes et en profite pour s’envoyer un whisky au comptoir en douce, il revient, son regard est devenu noir et son discours tout de suite en mode agressif ( sans doute par culpabilité d’avoir cédé à la tentation malgré ce qui était convenu)
J'ai déjà fait plusieurs soirées où je buvais moins de 3-4 verres et je dois avoué bien aimé le côté alcool que tu peux sentir monté tout en gardant le contrôle. C'est parfois plus agréable et puis dans ces dosages je trouve personnellement le craving quasiment pas présent, mais ça c'est pour mon cas.
J'ai aussi connu des gens changeant de comportement parcequ'ils s'en voulaient d'avoir consommé tel ou tel truc après avoir promis tel ou tel chose. Et j'ai déjà vu ce genre de problème aller très très loin.
M'enfin, ça c'est le résultat de dizaines d'années de stigmatisation et de prohibition qui réussissent à autostigmatisé le consommateur quand il a l'impression de ne pas réussir pour le "bien" ( TRES GROSSES GUILLEMETS ) des autres et de lui-même.
L'Apoticaire a écrit
Alors je pose ça comme ça : n'aurait il pas eu, à tout hasard, un traitement médicamenteux sédatif entre temps ? (benzo ? AD ? Neuroleptiques ? Antidouleur ? Lyrica ? Sédatif quelconque que je n'aurais pas cité ?)
Traitement médicamenteux sédatif qui aurait, vous l'aurez deviné, augmenté les effets de l'alcool, lui permettant ainsi d'être + arraché avec bien moins ?
Eh bien non, absolument rien. Ni benzo, ni antihistaminiques, antidouleurs, neuroleptiques ou même TSO qui aurait pu interagir.
À part ça niveau consommation, la seule autre substance qu'il consomme est le tabac.
Bien à vous.
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