Bonsoir à tous,
Je suis un lecteur assidu de PA, et surtout de ce qui concerne les stimulants (C,
RC’s…) et les médicaments psycho actifs.
Je vois beaucoup de témoignages de personnes qui consomment, de manière illégale, et qui, après des années, se font diagnostiquer un trouble, souvent neurologique ou psychiatrique, et obtiennent un traitement.
Je lance donc un sondage avec plusieurs possibilités de réponses :
- La maladie est réelle, et la consommation illégale était donc une véritable automédication ;
- Les substances ont, en modifiant le fonctionnement intellectuel, créé un trouble
- Le diagnostic est faussé en vue d’obtenir un traitement
Je livre mon expérience personnelle : j’ai soigné et empiré ma dépression pendant de longues années, soit en me stimulant, soit en me sédatant. De même pour mon anxiété et ma phobie sociale. J’ai été suivi dès le début de mes troubles psy, et, bien que les médicaments étaient inévitables, j’y suis devenu accro. Aux anxiolytiques, assez facile à comprendre, mais aussi aux antipsychotiques sédatifs qui n’avaient rien de récréatifs.
Dans mon cas, la dépression est antérieure aux abus. Et l’an dernier, on m’a diagnostiqué un TSA et une hypersomnie idiopathique. Qui étaient passés complètement inaperçus, alors expliqués par la dépression.
Une fois celle-ci guérie, je présentais donc toujours des troubles, et j’ai dorénavant un traitement anxiolytique (valium) régulateur d’humeur (zyprexa) et stimulant (concerta). Ce traitement me convient très bien, quand je respecte les prescriptions
! Et il m’a permis d’arrêter complètement les drogues illégales depuis plus d’un an. Je précise que j’ai plus que les doses max pour le
diazépam et le
methylphenidate.
Vous aurez donc compris mon questionnement : comment s’imbriquent, chez vous, les relations entre substances et médicaments, et votre traitement est-il justifié médicalement, ou injustifié, ou encore « exagéré » ?
Au plaisir de vous lire,
Dernière modification par cependant (29 avril 2022 à 13:36)