Bonjour à tous !
Je suis nouvelle sur le forum et tiens d’abord à me présenter :
Maman de deux enfants (11 ans et 8 ans) ; j’ai 41 ans et suis en couple.
Je suis en arrêt maladie pour burnout depuis fin juin 2023 et mon médecin m’a prescrit dès le début 20 mg de fluoxétine (Prozac), que je prends toujours et à la même posologie.
L’été m’a fait beaucoup de bien et m’a permis de créer des routines de bien-être (car je ne prenais plus du tout de temps pour moi et me faisais passer systématiquement en dernier).
J’étais contente début septembre de constater que je me maintenais dans mes routines (marche rapide 1h à 1h30 en semaine,
méditation, yoga, lecture, désencombrement de la maison etc.).
Seulement depuis mi-septembre, je suis retombée dans ma dépression sévère, à broyer du noir, garder les volets fermés et j’ai perdu goût à toutes les activités qui m’apportaient du bonheur et de l’apaisement.
À ce jour, c’est toujours le cas, et j’avoue ne pas comprendre ce changement.
Je précise qu’en parallèle du
Prozac, je suis suivie par un psychologue ; les séances sont bénéfiques et m’apportent des éclairages sur mes schémas répétitifs depuis plus de 20 ans.
J’ai l’impression que la posologie du
Prozac est devenu insuffisante, mais je ne souhaite pas demander à mon médecin de l’augmenter ; au contraire j’aurais préféré faire un
sevrage progressif et c’est là où j’arrive à la question essentielle de mon post :
- est-il envisageable de mener de front le
sevrage progressif et de commencer le micro-dosage en parallèle ?
J’ai commandé qq packs de micro-dosage à 1g sur un site connu, je devrais être livrée cette semaine.
J’ai parcouru plusieurs posts dans le forum qui parlent notamment du fait que les
AD atténuent fortement les effets de la
psylo donc je suis consciente que les effets ne se feront sans doute pas ressentir au début, cependant j’ai bon espoir qu’en parallèle de la diminution de l’AD, quand je serai plus proche de la fin du
sevrage, pouvoir ressentir les effets du micro-dosage.
- Est-ce que certains d’entre vous se retrouvent dans la même situation ?
- Et que pensez-vous de ma démarche, pensez-vous que ce soit pertinent de procéder de cette façon ou bien est-ce qu’il est plus préférable de terminer correctement le
sevrage et entamer le micro dosage quand il ne reste plus de résidus chimiques d’AD ?
J’avoue que ce brouillard cérébral que j’ai depuis des semaines maintenant devient pesant et j’aimerais me sentir mieux et en paix avec moi-même. Précision : j’envisage de poursuivre la thérapie et d’aller jusqu’au bout de l’accompagnement.
Merci par avance pour vos réponses éclairées et/ou témoignages.