le craving disparait combien de temps apres une reprise de controle de sa conso ?

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feignassedeter homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 11 Aug 2023
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Bonjour à tous. J'ai 31 ans et ca doit faire plus de 5 ans que je consulte ce magnifique site, plein d information pertinentes et de conseil.
J'ai été accro a la codéine ( assez légèrement) pendant 6 ans, jusqu'à son passage sur ordonnance, cette petite vicieuse est accrocheuse, mais notre relation n'était pas si atroce, elle me servait d antidépresseur et sur ce plan la était efficace.
Une fois privée de celle ci je suis tombé très insidieusement dans l'alcool ( j étais dans l'armée à ce moment là), des conso de plus en plus rapprochées, au début sociales, puis en solitaire.
Tant que j'étais militaire je ne pouvais pas me permettre de faire n'importe quoi, une fois mon contrat terminé j'ai repris les études et cela a coïncidé avec la période covid, donc cours a distance, zéro contact social et temps libre illimité, ma conso d'alcool est montée en flèche, autant en fréquence qu en quantité.
Au bout de 6 mois je tournais à une quinzaine de bières vers 4/5 pourcent ou 5 canettes de forte ( type 8.6), soit 12 a 15 unité quasi tous les soirs. Rapidement j'arrête les cours et continue cette autodestruction pendant environ 2 ans ( évidemment l'état mental était désastreux ). J'ai pu constater que l alcool était bien corrosif comme produit, à l inverse de la codéine, rapidement j 'ai eu des brulures d estomac chroniques, une digestion catastrophique, un teint de cadavre et des cernes a faire peur.
Au bout de ces 2 ans j'ai décidé d arrêter le massacre et j ai fait un sevrage brutal ( bien aidé par psychoactif ), considérant qu'avec 2 ans d alcoolisme lourd uniquement à la bière, c était possible. Bien m en a pris, ca a fonctionné,  j en ai bien chié pour le sevrage physique, mais ca a été assez court, par contre sur le plan mental le niveau de "bonheur" n est jamais vraiment revenu a ce qu' il était avant l alcool.
Soyons d accord le but n était pas d arrêter complètement la consommation mais de trouver un équilibre qui me va ( si c'est possible )
Nous sommes à présent deux ans après ma consommation est de l'ordre de 2 fois par mois. Sur le papier je vais beaucoup mieux dans a vie, je bosse, je vois des gens à l occasion, extérieurement j ai a peu près perdu tous les stigmates physiques de l alcoolisme.
Cependant l'état mental est presque aussi mauvais que quand je pillavais tous les jours. Deuxièmement mes consommations assez espacées sont provoquées par des cravings violents principalement quand je fais mes courses, et dans ce cas la consommation c'est no limit, un peu moins d une bouteille ou équivalent, et les 3/4 jours qui suivent j ai un état mental d une profonde noirceur.
D'où les questions que  adresse au forums ( si vous avez eu la patience de lire ce long pavé), en particulier a ceux qui ont arrêté l'alcool que ce soit de l abstinence totale ou une baisse de la conso :
1 Votre état mental s'est amélioré a quel point à l arret et a quelle vitesse, avez vous des accès de noirceur/ dépression ou autre qui sont restés ?
2 Plusieurs années après l arrêt d une conso journalière avez vous encore des cravings irrépressibles de cuitasse ?
3 Votre tolérance a baissé sans aucun doute, mais à quel point et a quelle vitesse, j ai été surpris que la mienne se maintienne assez largement, apres je ne suis pas abstinent
4 A la vue de ce que je viens de vous raconter, pensez vous que je suis encore alcoolique psychologiquement, et que je devrais envisager l abstinence ou une LONGUE pause ?

En vous remerciant pour vos réponses

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HypeRTensioM homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 13 Aug 2023
6 messages
Hello,

ma réponse ne sera peut-être pas adéquate mais il s'agit de mon expérience.
J'ai été gravement alcoolique de mon adolescence jusqu'à mes 32 ans.
Je tournais à 10litres de bières par jour. Mon épouse m'a alors quitté,  partant avec notre fils de 6 mois et demanda le divorce.
Cette séparation et d'autres événements familiaux m'ont conduit à prendre la décision d'arrêter l alcool.
A l'issue d'une cure de 3 semaines j'ai stoppé toute conso. Je suis resté abstinent pendant 15 années. Néanmoins, le 30 décembre 2022, ma
petite chatte est morte d'un avc dans mes bras.
Point de départ d'une rechute. Au départ je pensais pouvoir contrôler ma consommation...
Mais je n'y arrive pas, il y a là une certaine propension à l'autodestruction.
En plus de l'alcool je tape de la coke...
Pour essayer de te répondre j'étais persuadé de pouvoir contrôler ma conso mais ce fut peine perdue.
Concernant les aspects positifs de l'abstinence, ils résident dans une forme de sortie de prison, plus de conso en cachette par exemple.
Quant au craving,je n'en ai pas particulièrement souffert après ma décision de stopper.

Voilà, j'espère que ce témoignage te parlera.

Dernière modification par HypeRTensioM (16 août 2023 à  09:43)

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feignassedeter homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 11 Aug 2023
10 messages
Merci pour le message, oui il est très parlant.
Déjà bravo d avoir été abstinent aussi longtemps, surtout avec des dosages pareils, 10 L de bière c est énorme ( j espère que c'était du 4/5 pourcent ).
Ton témoignage appuie sur mes craintes, actuellement je "gere" ma conso avec des cuites occasionnelles, mais rien ne dit qu' en cas de gros coup dur je ne vais pas replonger de plus belle.
Tu affirmes ne pas avoir  eu trop de craving en période d abstinence, je te crois volontiers, la seule période à l'eau que j'ai eu ces dernières années c'était 1 mois et demi après le sevrage physique. Donc je suis parti pour une longue ( j'espère thinking ) et regarder l'amélioration.
Condoléance pour ta chatte et désolé pour toi de voir que tu as replongé, y a pas à dire l'alcool est une belle saloperie, il modifie la chimie du cerveau plus que d autres stupéfiants, j ai eu beaucoup plus de mal avec lui qu avec les opiacés ( cas personnel) et c est si facile de repartir en se disant je m en mets une ce soir et demain stop. Mais le lendemain tu vois les restes de tise, et c'est reparti.
Apres tu mixe avec la coke, j'ai pas d expérience particulière avec, mais ca a l air assez sale comme produit et pas donné .
Je te souhaite bonne chance !

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Vinzz35 homme
Psycho junior
champi vert1champijaune0cxhampi rouge0
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223 messages
Coucou.
Ça fait plus d'un an que j'ai arrêté l'alcool après des années d'excès. Je buvais une bouteille de scotch par jour avant mon sevrage et post cure.

Je n'ai pas rebu une goutte sur les 5 premiers mois. Depuis j'ai du consommer 4 fois très espacé. À chaque fois c'était prévu, pas plus de 2 verres, jamais 2 jours de suite.

Dans l'abstinence totale j'avais un craving fort. Quand j'ai rebu 2 verres j'ai attendu 2 semaines en abstinence complète et 0 craving. J'ai pris rdv avec mon addicto pour échanger avec car un peu perdu...

Suite à cet échange, je reste abstinent au quotidien et m'accorde quelques prises par an (très bon whisky étant amateur)

J'ai toujours consommé en excès l'alcool en arrivant à faire des pauses. La seule fois où je n'ai pas pu c'était sous traitement (lysanxia et deroxat), ma conclusion est que je suis devenu accroc au combo.

Je reste plus que prudent vis à vis de l'alcool, ça m'a bien plus accroché que la coc ou le tramadol... Je ne parle même pas de l'arrêt ! Obligé de passer par hospitalisation pour l'alcool, j'y étais arrivé seul pour le reste même si pas facile.

Autre point pour ma part, comprendre pourquoi je consommais autant ma beaucoup aidé.. Gérer mes émotions aussi etc...

Plein de courage à toi !

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feignassedeter homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 11 Aug 2023
10 messages
Bravo pour une telle discipline, être capable de se limiter à seulement 2 verres c'est pas évident, en plus en étant capable de planifier les conso. C'est le genre de comportement vers lequel je souhaiterai tendre.
Tu es amateur de bon whisky, il y a donc un coté hédoniste dans ta conso, le plus ironique c'est que dans mon cas je déteste le gout de l'alcool, peu importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse, en général je me contente de bières petit budget ( quitte à se flinguer le corps autant épargner le portefeuille).
Tu as fait une longue pause avant de reprendre tes modeste consos, j'imagine que c'est ca qui a largement aidé à diminuer le craving, et oui JAMAIS 2 jours de suite, sinon on relance la machine infernale.
Tu as mis le doigt sur le point le plus important, pourquoi ce besoin de s'exploser la tronche périodiquement, j'imagine que c'est de l'automédication d'un problème psy sous jacent, ce que je faisais avec la codéine, mais avec un effet négatif sur ma vie bien moins fort que la tise. Dans mon cas c 'est un problème de dépression chronique quoique pas trop intense que je masque avec les produits, mais après tout être dépressif dans une société malade, n'est ce pas un signe de bonne santé mentale ?
Et oui l'alcool est assez lent à accrocher, bien plus que les autres stupéfiants, mais une fois que c'est fait c'est un sacré boulot de reprendre le contrôle, c 'est la seule substance qui m'a fait faire n'importe quoi.
Je pense que la dessus il y a un énorme manque d'information, la consommation d'alcool est banalisée, quasiment valorisée en France, on oublie juste de nous dire la puissance, l'addictivité et la toxicité du produit.

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Vinzz35 homme
Psycho junior
champi vert1champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 07 Dec 2018
223 messages
Ha ça, la vision de l'alcool dans notre société...

Ça me dépasse complètement, je me souviens encore d'une garde à vue tout juste majeur pour un peu d'herbe et de la grande leçon de morale par la brigade des stups... Je vais la faire très courte : arrête vite la fumette et bois des canons comme tout le monde.

Mouais... Avec le recul, conseiller d'arrêter le cannabis pour un puissant neuro toxique j'ai comme un très gros doute...mais on a le droit c'est vrai...

Le nombre de personnes qui ont de gros problèmes et sont dans le déni complet fait peur... Je l'ai été complètement des années et admettre laddiction c'est déjà un sacré pas. À une époque pas si lointaine je ne comprenais limite pas qu'on ne puisse pas aimer l alcool... Et quand j'étais dedans vu mes conso mon cerveau avait bien ramassé, j'ai halluciné le temps qu'il fallait au cerveau pour récupérer d'une surconsommation d'alcool !

Ça paraît surprenant mais les rares fois où je consomme je profite uniquement de la saveur et fait tout pour ne pas sentir les effets au final. J'ai mis un moment à comprendre que mon verre "gâchette" arrive très très vite, cela même avec une résistance assez hors norme... Foutu génétique ! Et arriver à faire des soirées avec les potes qui consomment SANS craving je ne pensais pas que ça serait possible pour moi un jour...

La dépression c'est un vaste sujet... Je dirais qu'en post cure, on était 80%+ à avoir des trauma, neuro atypicite, hypersensibilité et souci dépressif. Perso j'ai pris mon parti, j'ai profité de la post cure pour sortir sans benzo (merci au switch valium qui m'a permis l'arrêt du lysanxia...) et j'ai arrêté le deroxat dans la foulée... Enfin par palier etc histoire de surveiller...

Pas encore la grande forme à ce niveau mais vu ce que j'ai connu... La méditation et sophrologie que j'ai découvert en post cure m'aident bien pour la gestion des émotions et pourtant je n'aurai jamais cru...

Je fais quelques prises d'opium pour les douleurs mais vu mon terrain addictif je laisse mini 2 semaines entre chaque prise. Après les opiacés n'ont jamais été mon truc et c'est tant mieux pour le coup ! (pas du pharmaceutique, l'effet antidouleur n'a rien à voir, beaucoup mieux, enfin normal... Effet d'entourage !)

Je ne suis pas convaincu par notre approche médicale qui est très axé sur la résolution des symptômes et pas assez des causes, pas forcément en addiction, c'est une réflexion générale..mais bon ça remettrai beaucoup trop de choses en question...

++

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feignassedeter homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 11 Aug 2023
10 messages
On est d'accord en ce qui concerne l'alcool, je n'affirme pas que cette substance est le mal absolu, mais une fois accroché physiquement, sa toxicité physique et psychique la met au niveau de ce qui se fait de pire, le seul avantage étant que cette accroche prend du temps.
De plus sa légalité, sa disponibilité et le grand nombre de consommateurs en font ( à mon humble avis ) la substance qui influence le plus négativement la société ( au moins chez nous ).

La permissivité vis à vis de ce produit peut être assez facilement expliquée, d'abord une raison historique/culturelle, le fait qu'en usage modéré c'est un formidable lubrifiant social, et le fait que c'est un produit qui pardonne beaucoup mieux le surdosage que beaucoup d'autres stupéfiants ( on oubliera les pauvres jeunes qui meurent étouffés dans leur vomi en coma éthylique lors de leurs premières cuites).

Tu évoques le déni vis à vis de sa consommation ( que j'ai pas mal pratiqué ), c 'est effectivement courant, il y a un  niveau de consommation "gérable" que j'appelle alcoolisme fonctionnel, qui permet de taffer et d'avoir une vie sociale, tout en ayant une consommation excessive, et j'ai l'impression qu'une bonne part de la population est dans ce cas ( j'ai du y être quelques années avant de perdre les pédales niveau conso ).
C'est le genre de niveau de consommation qui te permet de garder la face, mais qui attaque quand même pas mal physiquement, sans compter qu'en cas de coup dur ca peut mener à une pente glissante. C'est le type de consommation que je vois chez pas mal de proche ou de relations, typiquement 5/8 unités tous les jours par petite doses ( apéro, vin au repas...), c'est une consommation totalement normalisée.
Il est amusant de constater que ces gens savent que j'ai eu des problèmes d'alcool et comprennent que je passe mon apéro au soft.
Mais si on fait le calcul sur 2 semaines et disons que je mette une grosse mine en solitaire à 15 unités, ca doit faire 1 unité par jour, alors que beaucoup tournent à 5 ou plus tous les jours. Alors c'est qui l'alcoolique ?lol

Comme tu le dis l'alcool est beaucoup plus utilisé par des gens avec des tendances dépressives, ou inadaptés ou avec certains traumatismes ou troubles mentaux, c'est peut être bien le produit le plus utilisé en auto médication, et je dois reconnaitre que c'est un fantastique antidépresseur, au début.

Tu as évoqué des prises d'opium, ca doit être très agréable j'en ai jamais eu sous la main, mais j'ai un bon passif avec les opiacés avec un dépendance psychologique présente et même un peu d'accroche physique.
Cependant je gérai plutôt bien avec ( quasi exclusivement de la codéine en oral) j'étais fonctionnel et je n'ai vraiment pas apprécié son passage sous ordonnance.

Je partage ta vision de la médecine. Les praticiens sont formés de manière assez dogmatique ( même s'il y en a des très bien). La plupart des recommandation santé sont faites pour créer une demande de soin rentable.
J'ai eu le temps d'étudier ces questions ( et je ne prétends pas tout savoir), la plupart des études en médecine ou en nutrition que j'ai lues sont soit baisées soit ont un protocole assez peu pertinent, tout ca dans le but d'obtenir un résultat décidé à l'avance.
Tu parles de la tendance à vouloir soigner les symptômes, je suis d'accord. On parle de certaines pathologies, on décrète des marqueurs ou symptômes associés ( pertinents ou pas), et on les traite sans se poser la question de la ou des pathologies sous jacentes, c'est malheureusement un fonctionnement mental que j'ai vu chez pas mal de praticiens, après ils ont leurs propres contraintes et les labos ainsi que l'ordre des médecins qui les contraignent énormément.
Grossièrement mon opinion est que le système de santé en occident ( et en particulier chez les anglo saxons) est un système mercantile basé sur l'argument d'autorité et le conflit d'intérêt ( je ne reproche pas à certains de s'en mettre plein les fouilles , je ferais pareil si je pouvais ).
Je pense aussi qu'il y a une volonté de contrôle social via ce système en utilisant la peur, le chantage affectif pour imposer des traitements.
Bref tu l'auras compris je ne suis guère fan des toubibs.

Après je me suis renseigné moi même, ai épluché des études, des chiffres bruts et ai mis ca en pratique.
De manière non exhaustive je ne compte pas mes calories ( et je mange beaucoup), j'essaye de favoriser l'alimentation la plus brute possible, avec beaucoup de produits animaux bien gras, je ne prends plus de médicaments ( hormis pour des raisons psychoactives), je pratique le jeune hydrique à l'occasion, et les résultats sont là poids stable, disparition des affections de peau, meilleur sommeil, meilleure humeur ( ok je t'accorde qu'on pourrait attribuer ca à la baisse de la conso d'alcool ).

A plus !

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Dalvos homme
Banni
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 20 Dec 2019
59 messages
Salut l'ami !

Lors que j'ai arrêté l'alcool net, à l'aide de valium je ne suis plus qu'à 10 mg par jour. J'ai 10 ans d'alcool derrière moi et toxicomanie légal ou pas. Je me sent bien mieux moralement, physiquement, j'ai de nouveau des projets.

Des cravings asses rares que j'arrive à contrôler, j'ai plutôt tendance à ces moments à me tourner vers une surconsommation de méthadone, en général j'ai ma stratégie je pense comment j'ai galère à arriver à l'abstinence et ce bien être de vivre sans alcool j'ai boissons clean secours


Au niveau de la tolérance elle revient très vite. A mon avis pour toi je te délivré amicalement une abstinence total, prend soins de toi

On m'as dit de revenir sur terre, mais je suis déjà trop loin !

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