Suisse: grève de la soif pour un cultivateur de haschich emprisonné

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Alain Will homme
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© AFP | 31.05.10 | 16h26

Condamné et emprisonné à  maintes reprises pour commerce illicite de chanvre indien, le chef de file des partisans de la légalisation du haschich Bernard Rappaz, un habitué des grèves de la faim, s'est déclaré depuis une semaine en grève de la soif pour dénoncer ses conditions de détention.

"En faisant la grève de la soif, Bernard Rappaz proteste contre ses conditions de détention. Il souhaiterait pouvoir téléphoner à  ses proches et sa fille sans qu'une vitre les sépare", a expliqué son avocat Aba Neeman qui a demandé à  son client de mettre fin à  son action.

Mais le cultivateur de chanvre indien --condamné cette fois-ci à  cinq ans et huit mois de réclusion pour violation de la loi sur les stupéfiants-- a annoncé qu'il était prêt à  aller jusqu'à  la mort, refusant toute assistance médicale s'il venait à  tomber dans le coma. Sa "vie est donc pendue à  un fil", explique Me Neeman car l'agriculteur, qui milite depuis plus de vingt ans pour la libéralisation du chanvre indien sous toutes ses formes, observe également une grève de la faim comme à  chacun de ses emprisonnements.

Entré en prison le 22 mars, il ne s'est pas alimenté pendant presque 50 jours avant de bénéficier le 8 mai d'une suspension de peine de 15 jours pour raison médicale. Une fois sa santé rétablie, cet agriculteur moustachu aux longs cheveux grisonnants --qui se considère comme un "prisonnier politique"-- a été immédiatement remis derrière les barreaux. "Mais dans une prison préventive où les conditions de détention sont plus dures", s'insurge son avocat.

Me Neeman se dit particulièrement inquiet pour la santé de son client car les autorités du Valais (région ensoleillée et montagneuse dans laquelle Bernard Rappaz cultive le chanvre), qui sont en charge de l'application de la peine, ne devraient examiner sa demande de grâce que le 15 juin. Or pour l'instant, la responsable politique du dossier a indiqué aux médias que si l'agriculteur "refuse toute réanimation, (elle) respectera sa volonté et (elle) le laissera mourir".

Il m'arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. F. Sagan.

Je vois dans la révolution la revanche du faible sur le fort. La liberté est un mot que j'ai longtemps chéri. Sade (Le marquis de)

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LLoigor homme
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Grève de la soif Oo

Il me semble que sans boire (hormis quelques cas exceptionnel) on tiens 3 jours max neutral

Si les authorités ne se décident pas a examiner sa demande avec le 15 juin comme le dit l'article , ca ferra déjà  quelques jours qu'il sera mort hmm

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Alain Will homme
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Tu disais 3 jours... wink [B. Rappaz a rompu sa grève de la soif]

http://www.tsr.ch/video/info/journal-19 … id=2069956

Il m'arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. F. Sagan.

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LLoigor homme
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Ah oui tiens il a tenu 3 jours pile.

En même temps normal , autant la faim certain vont de 30 a 45 jours , autant la soif au bout de 3 jours ca deviens ingérable , sauf parait il certain alpiniste qui niveau soif aurai tenu plus dans certaine circonstance (mais bon c'est des gens parfaitement entrainé) :)

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Alain Will homme
ancien Vice-Président
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La suite...

"SIGNEZ LA PETITION, MAINTENANT !"

http://www.lapetition.be/en-ligne/pour- … -7410.html

Appel international pour la libération de Bernard Rappaz et de Marc Émery

Après 14 jours de libération pour cause médicale, le chanvrier suisse Bernard Rappaz a été incarcéré de nouveau.

Rappelons que cette libération faisait suite à  50 jours de grève de la faim.

Bernard Rappaz est en danger.

Il est victime des fluctuations de la politique suisse en matière de stupéfiants qui, après avoir libéralisé le chanvre pendant quelques années, a été l´objet d´un revirement répressif. Après s´être battu pour une meilleure compréhension du chanvre dans la société suisse, Bernard Rappaz est aujourd´hui le bouc émissaire du retour de la guerre aux drogues dans son pays.

Parce qu´il est inacceptable que les aléas des politiques fassent ainsi des victimes supplémentaires, nous demandons la libération immédiate de Bernard Rappaz.

Simultanément Marc Émery, engagé de même pour la libération du cannabis, au Canada, a été extradé aux États-Unis, où il devrait purger une peine de cinq ans de prison.

Nous demandons également la libération de Marc Émery qui, de même que Bernard Rappaz, est le bouc émissaire du combat pour la légalisation dont il a été un ardent promoteur.

Rappelons les incarcérations de Chakib El Khayari, au Maroc, Maksim Popov en Ouzbekistan pour leurs activités militantes et politiques.

Il est indigne que des États exercent ainsi de basses vengeances envers les adversaires de politiques qui demandent à  être révisées d´urgence qu´on le veuille ou pas.

Libérez Rappaz et Émery !

Il m'arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. F. Sagan.

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LLoigor homme
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Signé wink

Hormis sont combat politique , cet homme n'est en plus clairement pas en état d'être incarcéré après tant de jours de privation (nourriture + soif).

Dernière modification par LLoigor (06 juin 2010 à  20:35)


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reskaper
en route pour le soleil
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Oui ce qui me file la gerbe  dans cette histoire , c est que lorsque rappaz avait ces champs de cannabis et que l état du valais y plaçais ces chômeur en fin de droit  afin de travailler a la récolte de la beu ça arrangeait tous le monde ==

et maintenant que le vent a tourné on met  le même  Bernard Rappaz dans une cellule pour 5 ans et on jète la clé et en pluss on lui demande des milliers de franc d amande ..c est beau le valais c est sure , mais pas tous rose

j appelle cela de l hypocrisie .
cet homme n a rien a faire en taule , et le valais n est qu un  état  voyou et hypocrite ..peuplé de gens magnifique il faut le dire .et d un ensoleillement des plus beau
Mais les autorité et les conseillers d etats  n on pas été honnête  sur ce coup là  et je trouve que l on devrait réviser son jugement.

le site de Bernard rappaz

http://cwebfrance.free.fr/brappaz/

Dernière modification par reskaper (07 juin 2010 à  19:19)


une goutte d eau dans un océan..

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bighorsse femme
Banni
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écoeurant d'entendre la conseillere suisse dire "si B rappaz tient vraiment à  mourir je respecterai sa volonté"!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! honteux de jouer ainsi sur les mots!!! il fait une greve de la faim pas pour mourir mais pour son combat!!!!

l angoisse est le vertige de la liberté

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Alain Will homme
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Bernard Rappaz: "Je sens que je bascule"

© tsrinfo.ch | 24 juin 2010 | 19:09 | Evelyne Emeri

Les services pénitentiaires valaisans ont octroyé à  la TSR une autorisation de rendre visite cet après-midi au chanvrier Bernard Rappaz dans le quartier cellulaire des Hôpitaux universitaires genevois (HUG). Le détenu, très affaibli par sa grève de la faim, se livre. Entretien exclusif.

"Je sens que je bascule. Le matin quand je me réveille, je me vois au-dessus de moi et je mets longtemps avant de redescendre." Nous avons rencontré le militant valaisan durant plus d'une heure cet après-midi. A 57 ans, celui qui joue avec le feu et sa vie pour la 7e fois supporte beaucoup moins bien sa grève de la faim actuelle que toutes les précédentes. Il ne bombe plus le torse, parfaitement conscient que son corps lui échappe.

Son discernement est intact, mais sa vivacité d'esprit faiblit: "Je plane en permanence, c'est mieux qu'un joint", plaisante à  moitié le chanvrier. "J'ai mal partout, j'ai des acouphènes, j'ai l'impression que je parle mal. Tout tire, mes os me font souffrir, je n'ai plus de masse musculaire". Il se déplace du reste avec des béquilles de crainte de se casser quelque chose à  tout moment.

Pas de recours
Bernard Rappaz passe le plus clair de ses journées assis ou couché sur son lit. Son cadeau quotidien: un bain moussant. Tous les jours, les collaborateurs du quartier carcéral l'engagent à  se réalimenter et lui servent son plateau qu'il refuse. "J'irai jusqu'au bout", persiste toujours l'intéressé. Le rejet hier de sa nouvelle demande d'interruption de peine par la conseillère d'Etat valaisanne Esther Waeber-Kalbermatten ne l'ébranle absolument pas. A tel point qu'il affirme ne pas vouloir faire recours au Tribunal cantonal.

Nouveau deal pour la conseillère d'Etat
Jamais à  cours de stratégie, le chanvrier dit avoir envoyé hier matin un fax à  la chef du Département valaisan de la sécurité. Dans ce courrier, il demanderait à  la politicienne de suspendre sa peine jusqu'à  ce que le Grand Conseil valaisan se détermine sur sa demande de grâce, en principe en novembre. "Si ma demande de grâce est rejetée par les députés, je m'engage à  retourner en prison et à  purger ma peine sans grève de la faim."

Pour lui, cette requête "doit permettre à  Mme Esther Waeber-Kalbermatten de sortir de l'engrenage dans lequel elle s'est installée". Il aimerait du reste beaucoup qu'elle vienne lui rendre visite en prison.

"Ils ne me laisseront pas mourir"
"Je sais bien que je n'en ai plus pour longtemps. J'ai passé de 95 kilos à  69. Je suis en hypoglicémie avancée, ma pression chute et j'en passe", poursuit Bernard Rappaz. Il vient de signer de nouvelles directives anticipées dans lesquelles il refuse catégoriquement d'être réanimé et d'être nourri de force.

Si le Valaisan se dit plus déterminé que jamais dans la poursuite de son combat, il se montre très contradictoire: "Je ne veux pas mourir, j'aime la vie." Plus loin dans la discussion: "De toute façon, ils (le gouvernement valaisan, ndlr.) ne m'ont jamais laissé mourir. J'ai confiance en eux, j'ai confiance dans le gouvernement valaisan."

Et si Esther Waeber-Kalbermatten campe sur ses positions? "Je prends le risque de partir."  Mais il lui reste toujours un peu de mordant pour la provocation: "Avec l'histoire de Bochuz, ils ne peuvent pas se permettre".

Evelyne Emeri

http://www.tsr.ch/info/suisse/2167665-b … scule.html

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Alain Will homme
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Bien qu'il y ait eu d'autres péripéties entre-temps, voici un article récent concernant Bernard Rappaz :

A Berne, Bernard Rappaz sera maintenu en vie

© letemps.ch | 12.07.10 | Xavier Filliez

Le chanvrier a été transféré à  l´Hôpital de l´Ile où le Valais a obtenu des garanties de mesures d´urgence.

«Il est tout gris, il ressemble à  un bouledogue et son taux de potassium est inquiétant.» Cette fine analyse du bilan de santé de Bernard Rappaz n´émane pas d´un médecin des Hôpitaux universitaires genevois (HUG), évidemment, mais de son ami Boris Ryser qui lui a rendu visite hier.

Elle semble confirmer, toutefois, qu´il était temps de trouver une issue au bras de fer qu´ont entamé la conseillère d´Etat Esther Waeber-Kalbermatten et son plus obstiné détenu. La ministre a fait transférer Bernard Rappaz, ce matin, de l´unité de médecine pénitentiaire des HUG à  l´Hôpital de l´Ile à  Berne.

Comme elle le détaille dans un communiqué, ce transfert, au 102e jour du jeûne de protestation, ouvre la possibilité de «prendre des mesures urgentes propres à  sauvegarder la vie de Bernard Rappaz.»

En clair, avant d´organiser le déménagement, Esther Waeber-Kalbermatten a obtenu les «garanties qu´on le maintiendra en vie» si sa situation devait s´aggraver alors que le comité d´éthique des HUG, lui, se montrait intraitable en la matière et assurait vouloir respecter dans tous les cas les directives anticipées rédigées par le condamné stipulant de le laisser mourir.

Pour rappel, et ainsi que le soutient la conseillère d´Etat, l´affaire Rappaz oppose deux «principes fondamentaux de l´ordre juridique»: le droit à  la liberté personnelle de tout être humain et l´obligation faite à  l´Etat de protéger la vie d´un détenu.

Alors que les directives de l´Académie suisse des sciences médicales fonde sa morale sur le premier principe, la Cour européenne des droits de l´homme autorise l´alimentation forcée d´un détenu en grève de la faim.

Après de longues hésitations politiques, et sur conseils avisés d´un groupe d´experts, médecins et juristes, dit-elle, la conseillère d´Etat s´appuie finalement sur la cour de Strasbourg pour se tirer du cul-de-sac provoqué par le conflit.

L´avocat de Bernard Rappaz, Aba Neeman est partagé quant à  cette décision. «Rassuré» du point de vue sanitaire. Mais ne tolérant pas qu´avant cette solution de dernier recours, le canton du Valais n´ait pas admis la demande d´interruption de peine formulée.

«La loi le permet ainsi que le prouve un arrêt du Tribunal fédéral (TF) qui date de 2009. Si l´état de santé du détenu n´est pas compatible avec l´exécution de sa peine, on peut lui accorder une interruption.» Recours a été déposé ce jour au TF.

http://www.letemps.ch/Page/Uuid/92ad558 … enu_en_vie

Voir également : http://www.letemps.ch/Page/Uuid/b94d095 … paz_rejeté (Recours rejeté en date du 09.07.10)

Et le communiqué du Tribunal Cantonal Valaisan (09.07.10) : http://www.vs.ch/Press/DS_8/INFO-2010-0 … _2-F-D.pdf (fichier pdf)

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reskaper
en route pour le soleil
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oui il est a berne et contrairement a genève ou ils voulait respecter le choix de bernard  il vont maintenant le gaver de force a l hopital de Berne ou il a été transféré par hèlico

comme quoi on ne respectE même pas ton choix de mourir dignement

honteux

LIBERER BERNARD RAPPAZ

http://www.20min.ch/ro/news/romandie/st … --31515371


Dans une interview publiée dans les quotidiens alémaniques «Tages-Anzeiger» et «Bund», Bernard Rappaz déclare que ses forces s'amenuisent. «Je me suis comme une flamme qui vacille et s'éteint lentement. Parfois mon esprit quitte mon corps», raconte Bernard Rappaz au sujet de son état physique. Le chanvrier en jeûne de protestation depuis une centaine de jours non consécutifs a répondu aux questions des deux journaux par écrit lundi, jour de son transfert à  l'hôpital de l'Ile à  Berne.
Bernard Rappaz na pas lintention de terminer sa grève de la faim. Bernard Rappaz n'a pas l'intention de terminer sa grève de la faim.(photo: Keystone)

Le Valaisan dit se sentir «anxieux» depuis qu'il se trouve dans l'établissement bernois. Il y a été transféré car les médecins le nourriraient de force s'il devait tomber dans le coma. Le corps médical de l'hôpital universitaire de Genève où le détenu était auparavant hospitalisé y était opposé, car il voulait respecter à  la lettre les directives du chanvrier.

Prolonger le supplice

Aux yeux de Bernard Rappaz, être nourri de force représente une violation des droits de l'homme. Et cela ne lui apporterait rien: «Si on me nourrissait de force, cela ne ferait que prolonger le supplice. On meurt simplement plus tard». Le chanvrier est prêt à  mourir et n'en a pas peur. Mais il ne se sent pas comme un martyr. «Je ne veux pas de monument. Ma personne n'est pas importante».

Bernard Rappaz répète dans l'interview que sa grève de la faim est consacrée à  la légalisation du chanvre. La vie n'est-elle pas plus importante que le chanvre? «Mieux vaut mourir le dos droit que vivre couché», répond le Valaisan.

Jeudi, le Tribunal fédéral (TF) a refusé la demande de mesures provisionnelles assortissant son recours, qui demandait l'interruption de l'exécution de sa peine. Les juges doivent désormais se prononcer sur le fond de la requête.

Condamné à  cinq ans et huit mois de réclusion pour violation grave de la loi fédérale sur les stupéfiants, Bernard Rappaz a entamé sa peine le 20 mars. Il a immédiatement débuté une grève de la faim. Le 9 mai, la conseillère d'Etat valaisanne Esther Waeber-Kalbermatten a suspendu la peine pour des raisons de santé. Le chanvrier a été reconduit en prison le 21 mai et refuse depuis de s'alimenter.


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Alain Will homme
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http://www.20min.ch/ro/news/romandie/st … m-25077646

Le chanvrier valaisan a cessé sa grève de la faim. Il purge désormais sa peine chez lui.

Bernard Rappaz a cessé sa grève de la faim. Alors que l'état de santé du chanvrier valaisan devenait préoccupant, la conseillère d'Etat valaisanne Esther Waeber-Kalbermatten a réaménagé les modalités d'exécution de sa sanction: il purgera provisoirement sa peine à  son domicile sous de strictes conditions. La mesure est provisoire dans l'attente du jugement du TF.

L'agriculteur a accepté ces conditions et a commencé à  se réalimenter, a communiqué mercredi la Chancellerie valaisanne.

Surveillance rapprochée.

Le chanvrier sera surveillé 24 heures sur 24, précise le communiqué. Il aura droit à  une promenade quotidienne d'une heure. Les visites sont limitées à  ses seuls proches et durant un maximum de 90 minutes.

Le TF avait ordonné le 15 juillet au département de la sécurité dirigé par Esther Waeber-Kalbermatten de prendre les mesures «nécessaires à  la sauvegarde de la vie et de l'intégrité corporelle du recourant». Les mesures prises jusqu'à  présent ne suffisent plus.

Les médecins de l'hôpital de l'Île à  Berne où est actuellement incarcéré Bernard Rappaz s'opposent en principe à  une alimentation forcée, précise le communiqué. La phase précédant le coma comporte certains risques raison pour laquelle les conditions de détention du chanvrier ont été réaménagées.

Le chanvrier retrouvera son domicile dès que son état de santé le permettra selon l'avis des médecins. Bernard Rappaz a accepté toutes les conditions posées et a cessé sa grève de la faim.

Encadré :

En prison mais à  la maison :

La détention à  domicile de Bernard Rappaz ordonnée mercredi par la cheffe du département valaisan de la sécurité Esther Waeber-Kalbermatten sera une véritable détention.

Les risques pour la santé ont conduit à  cette décision. Les médecins de l'hôpital de l'Île à  Berne où le chanvrier a été transféré le 12 juillet se sont opposés à  une alimentation forcée du gréviste de la faim, a déclaré à  l'ATS Mme Waeber-Kalbermatten.

La conseillère d'Etat précise agir en fonction de la situation présente dans un dossier qu'elle qualifie de difficile. «Il faut toujours décider entre deux situations compliquées». Elle assume ses décisions malgré les critiques qui peuvent pleuvoir.

La décision d'interrompre la peine du chanvrier durant deux semaines au début mai avait agité le monde politique valaisan. Les critiques n'avaient pas manqué de la part des milieux de droite.

La mesure actuelle est différente. La peine n'est pas interrompue. Bernard Rappaz sera soumis au même régime qu'en prison, à  la différence près qu'il sera chez lui. Contrairement à  l'interruption de peine, cette détention domiciliaire comptera dans les cinq ans et huit mois qu'il doit purger.

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reskaper
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elle est très bien cette madame  Waeber-Kalbermatten.
c est une descision courageuse qui ne fait pas l unanimité et je salue sa descision qui n as pas du être facile a prendre
Rappaz .... une sacré tète de mule quand mème wink

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