Est-ce possible de reussir un sevrage d'opiacés ?
Publié par Raonn,
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#opiacé #douleurs bras jambe
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- Raonn
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- Inscrit le 22 Nov 2023
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Alors pour info j'ai 22 ans et j'ai commencé a prendre des opiacés suite à des douleurs dentaires. J'en ai conssomée sur une durée de presque un an. Sauf qu'aut bout de deux mois de prise de ces opiacés je ressent des effets secondaires ( nausée, douleurs bras et jambes, migraines, decharges electrique, perte de mémoire et d'équilibre, deppression, dhiarée et j'en passe..) sauf que la moi de il y a 10 mois avait toujours pas compris que c'etait lié aux opiacés ( codeine, tramadol, lamaline ) du coup je suis partie faire la tournée de tout les spécialiste.
Resultat : bilan clinique normal. S'en ai suivi une forte depression et de TS par opiacés. Ce n'est que recemment que je suis tombée par hasard sur un temoignage d'une personne fesant un sevrage d'opiacés, et j'ai pu mettre enfin un mot sur mon probleme.
Je decide donc d'arreté il y a 4 jours maintenant tout mes medocs y compris la morphine et les benzo. Aujourdhui c'est le 4 eme jour, les 3 premier jour on été hard. J'ai pensé à me foutre en l'air chaques heures mais bon j'ai voulu un sevrage à la dure je l'assume.
En bref je vous écris car j'ai besoin d'espoir pour avoir la force de continuer ce putain de sevrage. Y a t-il quelqu'un ici qui à deja reussi un sevrage d'opiacé ? Par reussite je veux dire dispartion des simptomes physiques.
Resultat : bilan clinique normal. S'en ai suivi une forte depression et de TS par opiacés. Ce n'est que recemment que je suis tombée par hasard sur un temoignage d'une personne fesant un sevrage d'opiacés, et j'ai pu mettre enfin un mot sur mon probleme.
Je decide donc d'arreté il y a 4 jours maintenant tout mes medocs y compris la morphine et les benzo. Aujourdhui c'est le 4 eme jour, les 3 premier jour on été hard. J'ai pensé à me foutre en l'air chaques heures mais bon j'ai voulu un sevrage à la dure je l'assume.
En bref je vous écris car j'ai besoin d'espoir pour avoir la force de continuer ce putain de sevrage. Y a t-il quelqu'un ici qui à deja reussi un sevrage d'opiacé ? Par reussite je veux dire dispartion des simptomes physiques.
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- prescripteur
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Bonjour, le sevrage progressif des opiaces est non seulement possible mais pratiqué par des milliers de personnes avec succes. Il y a des tas de temoignages sur PA.
Par contre le sevrage brutal est souvent sans succes. Là aussi il y a des tas de temoignages sur PA. Donc je te recommande de suivre les methodes usuelles et validées par l'experience!
https://www.psychoactif.org/psychowiki/ … u_tramadol
Amicalement
Par contre le sevrage brutal est souvent sans succes. Là aussi il y a des tas de temoignages sur PA. Donc je te recommande de suivre les methodes usuelles et validées par l'experience!
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Dernière modification par prescripteur (22 novembre 2023 à 12:39)
S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)
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Pas facile de t'envoyer de l'espoir pour un sevrage sec que nous déconseillons vivement ici, car depuis les années 1995 existe en France les TSO buprénorphine et méthadone qui permettent des diminutions et stabilisations des envies, de l'humeur, et autres bienfaits.
D'autres forumers t'apporteront peut-être un meilleur soutien que le mien.
Pour les sevrages secs : oui moi, j'ai réussi dans des conditions rocambolesques !
J'ai vécu le sevrage de l'héroïne dans le coma (réveil sevré) suite à une TS suivie de 10 jours de coma et ensuite substitution par la codéïne pendant 6 ans suivi d'un sevrage hospitalier dont je suis ressorti pour plonger dans l'alcool !
Maintenant, trente ans après cet épisode ambiance "Vol au dessus d'un nid de coucous", je prends un TSO (méthadone) depuis 21 ans et ça roule dans le sens de la pente.
Dans ton cas tu fais un double sevrage : opiacés et Benzodiazépines. Celui de la morphine a une durée physique de une semaine (à la louche), par contre celui des benzodiazépines vient renforcer le malaise en quantité et en durée.
Je te souhaite le meilleur possible.
Amicalement
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D'autres forumers t'apporteront peut-être un meilleur soutien que le mien.
Pour les sevrages secs : oui moi, j'ai réussi dans des conditions rocambolesques !
J'ai vécu le sevrage de l'héroïne dans le coma (réveil sevré) suite à une TS suivie de 10 jours de coma et ensuite substitution par la codéïne pendant 6 ans suivi d'un sevrage hospitalier dont je suis ressorti pour plonger dans l'alcool !
Maintenant, trente ans après cet épisode ambiance "Vol au dessus d'un nid de coucous", je prends un TSO (méthadone) depuis 21 ans et ça roule dans le sens de la pente.
Dans ton cas tu fais un double sevrage : opiacés et Benzodiazépines. Celui de la morphine a une durée physique de une semaine (à la louche), par contre celui des benzodiazépines vient renforcer le malaise en quantité et en durée.
Je te souhaite le meilleur possible.
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- Marco 68
- Psycho Head
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Oui bien sur que en dégressif tu peux le faire bien, moi j'ai réussi deux fois mais à la dure j'ai toujours échoué
Attention le sevrage benzo peut être dangereux pour la santé je NE TE CONSEIL P A S DE TE SEVRÉ À LA DURE.
Attention le sevrage benzo peut être dangereux pour la santé je NE TE CONSEIL P A S DE TE SEVRÉ À LA DURE.
Calcio Storico Fiorentino : azzurri di S. Croce
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- Tzinga
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- Inscrit le 18 Dec 2023
- 4 messages
De mon expérience, lorsque l'on arrête un opiacé, si la consommation est légère ou récente, les symptômes physiques sont pénibles, et vers le troisième jour arrivent les symptômes psychiques. C'est ce que j'ai trouvé le plus dur à passer.
Avec un traitement de substitution je n'ai pas eu ces ressentis. Avec un petit dosage (0.4mg) diminuer en fractionnant la dose me semble sans difficulté.
Le souci du sevrage direct me semble être la difficulté à dépasser les inconforts successifs, cela amène une fatigue diminuant la ténacité
Ceci dit ces entraves peuvent se dépasser. Je suppose qu'il faut prévoir dix jours difficiles, c'est tenable. D'autant que cela peut être en plusieurs tentatives, plus on essaie et intègre le mécanisme plus on a de chance de réussir !
La réussite commence par la tentative, courage, un échec n'est pas une fatalité, c'est déjà une avancée
Avec un traitement de substitution je n'ai pas eu ces ressentis. Avec un petit dosage (0.4mg) diminuer en fractionnant la dose me semble sans difficulté.
Le souci du sevrage direct me semble être la difficulté à dépasser les inconforts successifs, cela amène une fatigue diminuant la ténacité
Ceci dit ces entraves peuvent se dépasser. Je suppose qu'il faut prévoir dix jours difficiles, c'est tenable. D'autant que cela peut être en plusieurs tentatives, plus on essaie et intègre le mécanisme plus on a de chance de réussir !
La réussite commence par la tentative, courage, un échec n'est pas une fatalité, c'est déjà une avancée
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- Ayden93
- Nouveau Psycho
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- Inscrit le 15 Dec 2023
- 96 messages
Perso j’ai fait un sevrage aux opiacés à la dure.
J’étais passé de 250mg par soir de Tramadol à 0 d’un coup. La première nuit j’ai pris 1 Seresta, c’était ma première prise de benzo de ma vie. J’ai dormi, j’ai pas kiffé les effets donc j’ai arrêté d’en prendre après la première prise.
Donc rien derrière pour palier au sevrage.
A l’époque je n’avais que des insomnies, des diarrhées ainsi que le nez qui coule en symptôme physique donc pas grand chose.
Mais à la troisième nuit, psychiquement ce fut l’ENFER.
J’ai cru que j’allai mourir, quelle violence fut cette dépression dans mon cerveau.
Par chance je m’etai endormi de fatigue vers 6h30 du matin .
Et hop c’était fini, le sevrage était passé.
Par contre forcément de gros craving derrière.
J’ai tenu deux mois et je suis retombé dedans…
Compliqué ces opiacés.
Je pense que tu devrais te renseigner sur les méthodes d’arrêt, la diminution des doses, le remplacement par un traitement, les groupes de paroles, va voir un addictologue peut être.
Tu peux te sevrer comme tu le fais mais rien ne vaudra une vraie prise en charge dans la durée.
J’étais passé de 250mg par soir de Tramadol à 0 d’un coup. La première nuit j’ai pris 1 Seresta, c’était ma première prise de benzo de ma vie. J’ai dormi, j’ai pas kiffé les effets donc j’ai arrêté d’en prendre après la première prise.
Donc rien derrière pour palier au sevrage.
A l’époque je n’avais que des insomnies, des diarrhées ainsi que le nez qui coule en symptôme physique donc pas grand chose.
Mais à la troisième nuit, psychiquement ce fut l’ENFER.
J’ai cru que j’allai mourir, quelle violence fut cette dépression dans mon cerveau.
Par chance je m’etai endormi de fatigue vers 6h30 du matin .
Et hop c’était fini, le sevrage était passé.
Par contre forcément de gros craving derrière.
J’ai tenu deux mois et je suis retombé dedans…
Compliqué ces opiacés.
Je pense que tu devrais te renseigner sur les méthodes d’arrêt, la diminution des doses, le remplacement par un traitement, les groupes de paroles, va voir un addictologue peut être.
Tu peux te sevrer comme tu le fais mais rien ne vaudra une vraie prise en charge dans la durée.
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