Bonjour,
Je suis sous mirtazapine et
venlafaxine depuis plus de 3 ans. J’ai également été par le passé sous
amitriptyline à la dose max.
J’ai fait une très grosse dépression résistante aux traitements et un des symptômes principaux était une très grande fatigue avec des insomnies d’endormissement, des réveils nocturnes et des réveils précoces, bref la totale.
Depuis je vais beaucoup mieux et je suis actuellement sous
venlafaxine LP 75 mg et et mirtazapine 45 mg, le tout le soir.
J’ai également une addiction à l’alcool (500 mL de whisky par jour environ).
J’ai arrêté l’alcool (encore une fois) depuis environ 7 jours (abstinence totale), ce qui ne m’était pas arrivé depuis plus d’un an (impossible de passer plus d’une journée, voire deux).
Étant donné que je vais mieux sur le plan de l’humeur et que je suis traité au long cours, j’ai envie d’arrêter les antidépresseurs.
Depuis mardi dernier j’étais à 150 mg de
venlafaxine et 2,5 fois 15 mg de mirtazapine et je suis passé à 75 mg de
venlafaxine et 30 mg de mirtazapine.
À part des maux de tête moyens au bout de 3 jours pas vraiment d’événements notables.
À partir de demain j’arrête la
venlafaxine et diminuerait d’un demi comprimé la mirtazapine.
Mon problème est qu’il m’est déjà arrivé d’oublier une prise de mirtazapine, et que cet oubli me coûte à chaque fois une nuit infernale tant je ne trouve pas le sommeil (à ce moment-là je ne suis pas conscient d’avoir oublié mes médicaments). Et j’ai donc peur de ne plus réussir à dormir en diminuant la mirtazapine. Depuis que j’ai baissé je mets beaucoup de temps à m’endormir et j’ai du mal à vraiment rester endormi.
Je me demande si ce n’est qu’une espèce de
sevrage à la mirtazapine et si je pourrai finalement récupérer un sommeil normal sans mirtazapine… Je suis prêt à passer quelques mauvaises nuits mais je ne veux pas retomber dans mes sombres moments d’insomnie profonde.
Je me dis que la
venlafaxine peut également en ce moment me stimuler plus que la mirtazapine ne me sédate, auquel cas ça devrait s’améliorer quelques jours après l’arrêt de la
venlafaxine.
Enfin bref, beaucoup de questions et une inquiétude vis-à-vis de mes futures nuits de sommeil (agitées ?).