Salut à tous ! j’espère que vous allez bien
J’aimerai aujourd’hui vous raconter ma courte
descente aux enfers lorsque je n’avais que 17 ans. Avant tout je tiens à dire que mon témoignage n’est pas le « pire » que vous verrez aujourd’hui, mon histoire n’est pas si horrible mais il me fallait bien un titre
Tout commence en 2022, après une année de merde, des soucis de santé dans la famille et autres pertes importantes, je rencontre une fille avec qui je me pose rapidement. Je le trouvais belle, drôle, mignonne bref. Tout se dégrade très vite, nous sommes en relation à distance et rien ne va vraiment (elle trahit souvent ses promesses vis à vis de moi etc, j’étais littéralement dans une relation toxique).
J’ai toujours été de nature un peu fuyard, fuir le problème, me poser pour y réfléchir et agir est une habitude pour moi. Mais dans le cas de ma tristesse à l’époque, mon seul échappatoire était l’alcool. Je passais mon bac en juin, il m’arrivait parfois de rentrer des cours complètement bourré, ma grand mère ne remarquant rien puisque je fonçais dans ma chambre. Soudain, l’alcool et le
shit deviennent une habitude pour moi. Le midi je fume, le soir pour me changer les idées quand tout le monde dort, je bois (pas de fumée, pas d’odeur = personne ne se réveille).
C’est vraiment devenu une habitude, j’avais besoin d’alcool, quand je voulais rire je buvais, quand je voulais être compris dans ma tristesse je buvais. Mais très vite j’ai compris que je devais arrêter, je me faisais contrôler à chaque fois que je sortais (les flics ne trouvait pas mon
shit je sais pas comment il faisait), je ne comptais même plus les cadavres de poliakov cacher sous mon lit. Les profs remarquaient que je dormais en cours et que j’avais les yeux rouges. Bref, je voulais autre chose.
Mais le temps passe, je vais un peu mieux, je ne fume plus, ne bois quasi plus, et un soir je vais mal, mais genre vraiment. Je voulais m’exploser le crâne à la drogue, l’alcool peut importe, il me fallait un truc. J’ai trouver du
bromazepam dans la pharmacie de ma grand mère, je les ai pris comme des tic-tac après avoir vu sur internet que le risque d’overdose était faible (j’étais effectivement un jeune stupide), mais les effets n’était pas fou quelques heures après la prise. En revanche le lendemain, j’étais vaseux, défoncé, démonter, j’en ai pris entre 5 et 6 cachet par soir pendant 3 jours et j’étais dans cet état durant toute la semaine. Je n’ai qu’un vague souvenir de cette dernière, sans quoi je n’en ai aucun.
Le temps passe encore, j’ai 18 ans et j’emménage seul dans une grande ville. C’était fini avec cette copine, mais ses trop nombreux comeback dans ma vie ont fait que je m’attachais a elle, puis elle repartait aussi vite. Jusqu’au jour où elle ne m’a plus envoyer aucun message. Les jours qui ont suivi étaient horrible…
Je me suis promener en ville, je me suis laisser tenter par le
lyrica que l’on me proposait, puis par le
tramadol, à 18 ans, j’étais à deux doigt même de me laisser tenter par la coc ou l’héroïne… Tout ça pour une simple séparation me direz vous, et vous auriez raison, mais parfois nous commettons des actions inexplicables, j’étais trop amoureux pour qu’elle me laisse comme ça.
En rentrant des cours je buvais un whisky ou un verre de vodka, le soir, je me tuais un ou deux flash avant de dormir. Le week-end je prenais du
lyrica ou du
tramadol, j’ai d’ailleurs très vite arrêter le
tramadol car seulement 2 jours après ma première prise, je ne pensais qu’à en reprendre toute la journée et ne pouvais m’imaginer tenir encore 1 semaine sans…
Puis vient le jour où j’ai bien bu, je suis triste, j’ai penser à mon ex toute la journée et la, dans un acte inespéré je décide d’en finir la. Il n’y a pas que pour cette séparation que je voulais en finir, mais s’en était en parti bien responsable.
Je me suis raté, j’ai réessayer, me suis re rater, je ne compte plus le nombre de « dernière clope » que j’ai fumer ce soir là, mais bref..
Le lendemain je retourne en cours normal, comme chaque jour, mais je parle avec cette fille avec qui je suis pote depuis désormais 2-3 semaine, et ça se passe super bien, on rigole toute la journée en cours, et pour la première fois elle m’envoie un message après les cours.
On fini par parler jusqu’à 3h du matin, je me souviens être rentrer en me disant « ce soir je bois pas, j’ai besoin de rien oublier aujourd’hui ». puis quelques semaines après c’est devenu ma copine.
Je suis désormais très heureux avec elle, je ne bois plus qu’en soirée, je n’ai pas toucher à un médicament depuis longtemps, il m’arrive parfois de fumer un
joint avec ma copine car elle aime ça, mais elle nous limite et tiens à ce que ça ne se produise pas trop souvent.
En tout cas ce TRÈS long pavé est la pour peut être vous donner un peu d’espoir, vous traverser ou traverserai sûrement une mauvaise phase un jour dans vos vie, votre destin peut changer d’un jour à l’autre. Si ma vie c’était arrêter le soir ou j’ai voulu me l’enlever, j’aurais rater beaucoup de chose sans savoir que le lendemain était pour le coup vraiment meilleur.
Tout ce que je peux vous dire c’est de rester fort, tenir bon si cela vous arrive, ou si cela vous arrive un jour. Notre destin est tracé, à nous d’y croire et de le laisser défiler.
Prenez soin de vous les frères