plusieurs médicaments peuvent provoquer des troubles sexuels persistants après l'arrêt, en gros il s'agit des ssri/ssrna, le finasteride et l'isotretinoine mais liste non exhaustive, il y a bcp de témoignage sur le net anglais (reddit pssd, pssd-forum, surviving antidepressant... pour les
ads), depuis 2020 ce problème est mentionné dans les notices en europe, celle du
seroplex par ex :
https://www.vidal.fr/medicaments/seropl … 19846.html
Dysfonction sexuelle
Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS)/inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (ou norépinéphrine) (IRSN) pourraient causer des symptômes de dysfonction sexuelle (voir rubrique Effets indésirables). Des cas de dysfonction sexuelle dont les symptômes se sont prolongés malgré l'arrêt du traitement par des ISRS/IRSN ont été rapportés.j'ai été castré par un cachet de 10mg de
seroplex en janvier 2012, un seul car j'ai immédiatement arrêté voyant ce que ça me faisait (je connaissais ce pb déjà à l'époque mais pensais qu'il était rarissime), même si ça peut paraitre surprenant les témoignages de dysfonction sexuelle après un cachet ne sont pas rares et je pense qu'il sont même bcp plus nombreux mais comme les personnes mutilées par ces drogues les prennent sur la longue durée pour la dépression et font confiance en leur médecin...
avant la prise j'avais 21 ans et pensais au sexe matin/midi et soir, j'avais des érections spontannées, évidemment la matinale, pouvait me masturber 12x d'affilé et était limite en transe en voyant une belle créature aux formes généreuses, au niveau émotionnel (car le pssd impact aussi cet aspect) j'étais un coeur d'artichaut qui pouvait tomber profondément amoureux en l'espace de 2mn, j'étais aussi énormément déprimé du fait de ma solitude lié à ma phobie sociale et du manque affectif/amoureux du fait de mon succès quasi inexistant auprès de la gente féminine, j'étais aussi particulièrement inquiet pour mon avenir étant au chômage et sans aucuns diplômes
pdt la prise j'ai mal réagis, mon coeur battait fort, à un moment j'ai eu envie d'uriner et ça avait du mal à sortir (pb que j'ai tjr) et puis me suis vite aperçu que je n'arrivais plus à bander même juste une demi molle, malgré du porno rien ne venait, je restais au repos ou quasi repos, quand je voyais une belle fille ça ne me faisait strictement rien tant physiquement que mentalement, aucune libido, aucune énergie sexuelle, c'est comme si les réseaux de neurones en lien avec la sexualité et le désir était gelé, incapacité à éjaculer aussi, il fallait que je m'astique ma knacky toute molle pdt 1h30 pour atteindre l'orgasme...
pour ma personnalité je me suis rendu compte que j'étais dans le même état que lorsque j'étais sous
laroxyl vers mes 16/18ans pour une grosse dépression, un état qu'on appelle emotional blunting en anglais (emoussement des emotions), souvent ressentis par ceux sous
ads, à savoir :
- quasi incapacité à tomber amoureux
- plus de dépression et même plutôt la patate malgré une existence misérable (impuissant, au rsa depuis tjr, calvitie, 0 amis 0 meuf depuis quasi tjr), ce qui au final transforme en zombie puisqu'aucune douleur donc aucune raison d'avancer
- bien plus résistant à la solitude (pareil on pourrait croire à une bonne chose mais même logique que précédemment)
- plus vraiment d'inquiétude sur l'avenir
divers :
- l'
alcool ne me fait plus aucuns effets (l'
alcool joue sur bcp de neurotransmetteurs... allez savoir le merdier que le
seroplex a pu me faire...), sur les forums anglais ça se plaint aussi de la même manière pour les psychés en général et le canna
à l'époque j'ai cherché des informations sur le net anglais car rien en français (tjr très peu aujourd"hui) j'ai découvert la même chose que vous découvrirez aujourd'hui à savoir :
- aucune cause clairement identifiée, que des suppositions d'altérations des récepteurs dans le cerveau (je vous passe les détails neurochimiques)
- des forums peuplés de désespérés (compréhensible) qui essayent à peu près tout et n'importe quelles substances que ce soit du naturel, des
rc, des médocs, de l'illégal... ou même à nouveau des ssri en espérant que le mal cure le mal. Tout ça bien souvent sans aucuns résultats
moi même j'ai essayé des dopa agonist puis plus tard du viagra mais sans effets, (pour le viagra ça semble normal, son action intervient périphériquement au bout de la cascade de réactions chimiques en provenance du cerveau qui dilate les vaisseaux sanguins du pénis, or les lésions sont au niveau du cerveau...)
bref je me suis résigné en me disant que le temps me soignerait peut être (certaines personnes voient des améliorations les 2 premières années), ça n'a pas été mon cas même si au bout de 2/3 ans je suis passé d'impotent à une demie molle (pas suffisant pour un rapport, la fille a mal) et qu'au fil l'éjaculation est revenue plus rapidement, donc vie foutue impossible d'avoir une copine, de fonder une famille... ironie de l'histoire 15j après la prise j'ai eu ma 1ère copine, une bombe qui en avait tjr envie, évidemment je n'ai jamais rien pu faire avec et elle s'est barrée au bout de 4 mois
bcp de personnes se sont suicidées, en particulier ceux qui appréciaient leur existence et avaient une vie sexuelle importante, pour ma part j'étais quasi vierge avant le
seroplex, étant fragile avec une phobie sociale c'était déjà la croix et la bannière pour intéresser une fille + j'avais déjà était victime d'un autre médoc l'isotrétinoine qui peut donner un vaste panel d'effets secondaires persistants après l'arrêt dont sexuels mais pour ma part j'ai développer des bouffées de chaleur qui m'handicape affreusement dans ma vie sociale et qui ont en plus provoquées à force une rosacée (visage rouge) et puis pour couronner le tout dès 25 ans j'ai commencé à devenir chauve
donc bon ma vie était déjà merdique et ça n'a fait que s'intensifiait, je vis cloitré depuis des années