Salut à tous…
Je lance une nouvelle discussion sur la NEP N-ETHYLPENTEDRONE. Comme d’habitude, je vous invite à vous présenter un minimum et surtout partager votre expérience avec la molécule. Pas de généralités, des faits, subjectifs et donc devant toujours être modulés en fonction de chacun !
J’ai testé pendant 2 mois la NEp et vous fais mon premier retour. C’est ce que j’ai ressenti, ce qui ne veut absolument pas dire que vous aurez les mêmes effets, ressenti ou sensations.
Entrons dans le vif du sujet ?
1 et essai un vendredi soir lors d’un plan à 2 « slamsex » et subsidiairement « Fist ». Moi consommateur occasionnel et lui plutôt addictif (j’essaie de freiner ses compulsions à
redrop).
Lui et moi : H/67 kg et 76 kg pour 1,76 et 1,80 m
#22:30 : nous prenons la même dose en IM - 0,045 g soit 45 mg en diffusion plutôt « lente ».
#22:35 : je prépare un
IV avec NaCl stérile de 30mg. Chacun réalise sa propre injection.
Attention notre pratique est
RDR : seringue jetable stérile, filtre à toupie usage unique 22 micron et surtout désinfection de la zone d’injection à la Betadine alcoolique (orange).
Nous avons testé 1 mg en sublingual à 20:00. Aucun effets secondaires / allergies.
Constat : la NEP en
IV a 30/35 mg ne « flash » pas. Cependant la diffusion / montée a lieu en moins d’une minute ( juste le temps de retirer l’aiguille, la reczpsulee et là mettre dans container jetable).
Premier temps :3h … j’ai une grosse mais grosse envie de sex avec mon partenaire et ça monte grave à la tête. Lui ressent la même chose, côté passif…
Au bout d’une heure trente, lui consomme du
poppers ( un peu trop vite). Il veut alterner sex intense Et fist. Nous voilà parti sur le sling pour faire une séance de fist.
23:00 : monter, combiné de l’injection à notre musculaire, réaliser une demi-heure auparavant. On est grave surexcité. Moi tiens pas en place et je me discipline pour faire du fist «
safe » à mon partenaire.
23:45 : moi super grave perché mais ultra conscient de ce nous faisons, je décide d’une pause. on n’en profite pour s’hydrater tous les deux, et puis mon partenaire se allonge sur le sling pour « se détendre ». Là, commence l’expérience négative de la NEP pour lui… moi je me sens très bien!
De manière assez surprenante, mon partenaire, entame une phase dissociative : il ne répond plus à son prénom, quand je lui parle, et par ailleurs, il semble fixer un point bien précis dans l’espace que je ne vois pas ; et il regarde ses mains comme s’il essayait de décrypter des hiéroglyphes que lui seul peut voir apparaître.
Compte-tenu de la situation, malgré le fait que je sois perché, mais quand même conscient de ce qui se passe, je décide de mettre un terme à cette session… Lui il me réclame une injection supplémentaire, ce que je refuse de faire et je range tout le matériel . Je lui propose de s’allonger sur le lit et de respirer calmement.
Il devient à la fois agressif, verbalement et physiquement, tient des propos assez contradictoire. J’ai bien compris que quelque chose n’allait plus.
À partir de minuit jusqu’à 5h du matin ça a été le gros moment de solitude et de prise de tête pour ramener mon partenaire sur terre. J’ai réussi quand même à lui faire avaler, 200 mg de
Xanax, et cela a quand même fonctionné puisqu’à 5h du matin, il a réussi à atterrir enfin .
Une sacrée expérience que je ne renouvellerai pas avec lui. Avec du recul, et après avoir analysé la situation, je me rends compte que j’ai certaines personnes (probablement souffrant de dépression chronique ou passagère,, dans l’état de fatigue, peut être régulier ou fréquent, la NEP devient un réel danger.
Si vous aussi vous avez vécu ce type d’expérience, merci de le partager ici et de nous rapporter un petit peu votre vécu sur la manière dont c’est rouler la chose!