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Dernière modification par Karkakoa (23 avril 2024 à 19:35)
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Dernière modification par prescripteur (23 avril 2024 à 22:10)
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De plus en plus de preuves suggèrent que la fonction du système GABAergique est anormalement faible dans les troubles du spectre autistique (TSA). Le baclofène, qui fonctionne comme un agoniste sélectif des récepteurs GABAB, semble prometteur pour le traitement des TSA. Nous avons mené une étude randomisée et contrôlée de 10 semaines visant à évaluer le potentiel du baclofène en tant que thérapie adjuvante pour améliorer l'effet de la rispéridone chez les enfants atteints de TSA. Soixante-quatre enfants (3-12 ans) présentant des symptômes d'irritabilité modérée à sévère des TSA ont été inclus. Nous avons utilisé l'Aberrant Behavior Checklist-Community Edition (ABC-C) pour mesurer les résultats à chacune des visites de suivi (semaines 0, 5 et 10). L'analyse des données combinées a révélé une amélioration significative de toutes les sous-échelles de l'ABC (irritabilité : F = 51,644, df = 1,66, p < 0,001, léthargie : F = 39,734, df = 1,38, p < 0,001, comportement stéréotypé : F = 25,495, df = 1,56, p < 0,001, hyperactivité : F = 54,135, df = 1,35, p < 0,001, et discours inapproprié : F = 19,277, df = 1,47, p = 0,004). Le traitement combiné par baclofène et rispéridone a eu un effet plus important sur l'amélioration des symptômes d'hyperactivité à la fois à mi-parcours [d de Cohen, intervalle de confiance à 95 % (IC) = - 3,14, - 5,56 à - 0,72] et à la fin de l'étude (d, IC à 95 % = - 4,45, - 8,74 à - 0,16) par rapport au traitement par placebo plus rispéridone. Les deux traitements ont obtenu des résultats comparables pour les autres critères d'évaluation. Nos données soutiennent la sécurité et l'efficacité du baclofène comme adjuvant à la rispéridone pour l'amélioration de l'état de santé des patients.
Dernière modification par DopeIsBeautiful (24 avril 2024 à 00:09)
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prescripteur a écrit
Bonjour, en tous les cas tu es bien suivi et bien traité ! As tu dit tout ça à tes soignants ?
Personnellement je verrais deux "solutions".
1) un traitement regulier au ghb en microdosage. En principe c'est reservé à certains cas (narcolepsie) mais peut etre est ce quand même possible avec de l'aide.
https://www.vidal.fr/medicaments/xyrem- … 71835.html
2) Une action sur l'anhedonie. Il y a actuellement des travaux la dessus. Le principe etant, je crois, de commencer petit et d'augmenter progressivement. style te reserver un petit plaisir (alimentaire, musical, etc..) tous les jours et t'astreindre à le mettre en place.
https://dormeur.co/comment-soigner-lanhedonie/
https://www.santementale.fr/2023/06/com … esistante/
https://www.afis.org/Un-remede-a-des-et … -pas-a-pas
Amicalement
Hello
Merci pour ta réponse rapide.
1. Intéressant le xyrem. Je savais que le ghb avait été utilisé en médecine, mais je ne savais pas que c'était encore le cas.
Cependant, de ce que j'ai lu, il est déconseillé pour traiter les troubles mentaux. Et il est fort peu probable que mon psychiatre me le prescrive de toute manière, pour des raisons évidentes.
2. Ce fut mon problème pendant longtemps, l'anhedonie, principalement (et sans vraiment le réaliser) parce que l'alcoolisme m'avait totalement bousillé le système de récompense. Je confirme : la méthode d'ajouter progressivement les choses à son quotidien fonctionne à merveille. Si j'arrive à méditer, marcher, mieux respirer, mieux manger et faire un peu de muscu tous les jours, c'est uniquement parce que j'ai intégré ces habitudes une à une jusqu'à ce qu'elles ne me demandent plus d'efforts.
Mon problème, là, c'est que j'ai de nouveau envie de faire plein de choses. Lire et dessiner ne m'avaient plus intéressé depuis l'enfance, maintenant j'en ai réellement envie.
Sauf que : soit je suis sous ritaline donc capable de me concentrer sur ces activités, mais trop anxieux pour supporter le calme.
Soit le cachet cesse de faire effet, le niveau d'anxiété me permet de cohabiter avec le calme sauf que ma motivation suffit tout juste à me lever de mon canapé et je suis incapable de maintenir mon esprit plus de 2 minutes sur ce que je fais.
Dans tous les cas, je n'ai d'autre choix que de dormir ou surstimuler mon cerveau avec des conneries.
C'est comme si j'avais enfin trouvé mon oasis dans le désert mais que chaque fois que je m'en approchais, je me prenais un mur en verre dans la gueule.
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DopeIsBeautiful a écrit
Y'a pas plus frustrant que de prendre une demie-dose de GBL. Le mL de pas assez est aussi dangereux que celui de trop ! (haha) As tu pense a tester le baclofene ? Agit sur le meme recepteur GABAb que le GHB/GBL, mais sans l'effet recreatif intense et l'addiction de tarre. Une espece de forme liberation prolongee du GHB, avec uniquement l'effet sur le GABAb et pas le recepteur GHB. Disclaimer: Je dis ca sans rien connaitre de l'autisme.
Baclofen as an adjuvant therapy for autism: a randomized, double-blind, placebo-controlled trial
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30980177/De plus en plus de preuves suggèrent que la fonction du système GABAergique est anormalement faible dans les troubles du spectre autistique (TSA). Le baclofène, qui fonctionne comme un agoniste sélectif des récepteurs GABAB, semble prometteur pour le traitement des TSA. Nous avons mené une étude randomisée et contrôlée de 10 semaines visant à évaluer le potentiel du baclofène en tant que thérapie adjuvante pour améliorer l'effet de la rispéridone chez les enfants atteints de TSA. Soixante-quatre enfants (3-12 ans) présentant des symptômes d'irritabilité modérée à sévère des TSA ont été inclus. Nous avons utilisé l'Aberrant Behavior Checklist-Community Edition (ABC-C) pour mesurer les résultats à chacune des visites de suivi (semaines 0, 5 et 10). L'analyse des données combinées a révélé une amélioration significative de toutes les sous-échelles de l'ABC (irritabilité : F = 51,644, df = 1,66, p < 0,001, léthargie : F = 39,734, df = 1,38, p < 0,001, comportement stéréotypé : F = 25,495, df = 1,56, p < 0,001, hyperactivité : F = 54,135, df = 1,35, p < 0,001, et discours inapproprié : F = 19,277, df = 1,47, p = 0,004). Le traitement combiné par baclofène et rispéridone a eu un effet plus important sur l'amélioration des symptômes d'hyperactivité à la fois à mi-parcours [d de Cohen, intervalle de confiance à 95 % (IC) = - 3,14, - 5,56 à - 0,72] et à la fin de l'étude (d, IC à 95 % = - 4,45, - 8,74 à - 0,16) par rapport au traitement par placebo plus rispéridone. Les deux traitements ont obtenu des résultats comparables pour les autres critères d'évaluation. Nos données soutiennent la sécurité et l'efficacité du baclofène comme adjuvant à la rispéridone pour l'amélioration de l'état de santé des patients.
Hello
Bah clairement oui, je suis bien d'accord. Pour ça que je pensais à remplir des capsules ou quelque chose comme ça, car si je compte juste sur ma volonté pour ne pas prendre plus je sais très bien comment ça va terminer. Je me disais qu'avec des capsules, j'aurais pas le choix : soit je me contente de ça soit je prends le double et je sais que je vais comater. Mais bon...
J'avais complètement oublié ce traitement. Je me souviens en avoir parlé mon psychiatre, il avait refusé et si je n'en ai pas fait une obsession c'est que ses arguments ont dû me convaincre. Je vais quand même faire des recherches. Merci !
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Ce fut mon problème pendant longtemps, l'anhedonie, principalement (et sans vraiment le réaliser) parce que l'alcoolisme m'avait totalement bousillé le système de récompense. Je confirme : la méthode d'ajouter progressivement les choses à son quotidien fonctionne à merveille. Si j'arrive à méditer, marcher, mieux respirer, mieux manger et faire un peu de muscu tous les jours, c'est uniquement parce que j'ai intégré ces habitudes une à une jusqu'à ce qu'elles ne me demandent plus d'efforts
Bonjour, j'aurais tendance à dire qu'il vaut probablement mieux prendre une des options, s'y tenir, et tenter d'ameliorer progressivement, ce qui devrait venir. Pour l'option stimulants il vaudrait mieux un traitement legal type Ritaline mais qui n'a pas eu l'air de te reussir.
Donc l'option sans stimulants est probablement à privilegier mais il semble que ce soit ce que tu fais.
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (24 avril 2024 à 11:52)
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prescripteur a écrit
Ce fut mon problème pendant longtemps, l'anhedonie, principalement (et sans vraiment le réaliser) parce que l'alcoolisme m'avait totalement bousillé le système de récompense. Je confirme : la méthode d'ajouter progressivement les choses à son quotidien fonctionne à merveille. Si j'arrive à méditer, marcher, mieux respirer, mieux manger et faire un peu de muscu tous les jours, c'est uniquement parce que j'ai intégré ces habitudes une à une jusqu'à ce qu'elles ne me demandent plus d'efforts
Bonjour, j'aurais tendance à dire qu'il vaut probablement mieux prendre une des options, s'y tenir, et tenter d'ameliorer progressivement, ce qui devrait venir. Pour l'option stimulants il vaudrait mieux un traitement legal type Ritaline mais qui n'a pas eu l'air de te reussir.
Donc l'option sans stimulants est probablement à privilegier mais il semble que ce soit ce que tu fais.
Amicalement
Le problème n'est pas tant de réussir à m'y tenir. C'est surtout d'y trouver du plaisir. Intégrer les choses petit à petit me permet de minimiser la douleur que ça m'inflige car je n'y pense plus beaucoup et que j'ai l'habitude. Puis, surtout, à part la marche (que j'ai toujours appréciée parce qu'être en mouvement ralentit mon brouahah interne), ce que j'ai mis en place ne remplit pas un quotidien.
Je fais deux repas équilibrés plutôt qu'un seul ultra calorique. Je me couche à 23h au lieu de 4h. Je respire par le ventre dès que j'y pense. Les pompes, j'ai choisi cet exercice parce que c'est le moyen le plus rapide et braindead que j'ai trouvé pour maintenir un corps qui me dégoûte pas. De tout ce que j'ai mis en place, la seule chose qui m'apporte vraiment du plaisir est la méditation, en soi ce n'est pas vraiment qu'elle m'apporte du plaisir, mais qu'elle me permet pour un temps de ne plus souffrir.
Je ne peux pas appliquer cette méthode aux passions que je veux explorer, à mes projets professionnels ou à ma vie sociale. J'ai essayé de dessiner un peu tous les jours, de lire un peu tous les jours, puis d'augmenter petit à petit. Bah... Rien. C'est juste des moments où je ressens encore plus fort mon TDAH ou mon anxiété, ce qui revient littéralement à me torturer alors que c'est censé me donner envie de me lever le matin. Ce n'est pas une question d'habitude ou de discipline malheureusement.
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joel92 a écrit
Hello,
Je te répondrais surement plus amplement plus tard, mais juste à première vue je me dis peut-être que la ritaline LP ce n'est pas la forme la plus adaptée de methylphénidate pour toi, sachant que c'est 50%LP/50%LI, tu pourrais peut etre penser au concerta (20%LI/80%LP) ? Et avoir un dosage moins élevé mais mieux réparti sur la journée.
Quant au GHB, c'est une des rares drogues que je n'ai pas essayé mais ce que j'ai lu j'ai l'impression que ça a l'air très très difficile de gérer le craving..
Bon allez jvais dormir on recause + tard.
Hello,
Le problème est qu'on a augmenté mon traitement progressivement, mon anxiété est insupportable même à des dosages qui ne suffisent pas à avoir l'effet attendu. Je ne pense donc pas que cela changera grand-chose...
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