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Celhen a écrit
Bienvenue !
Bon tout va bien, tu peux souffler :)
Le fait de re-consommer dans une période difficile ou d'avoir des envies bien plus marquées je pense qu'on y est (presque) tous confronté.
La culpabilité n'est pas utile, tu as ressenti le besoin de te faire ton kiff, tu l'as bien géré à priori et tu en as retiré quelque chose de positif, profites en. À part t'alourdir la tête et te maintenir dans une lutte intérieure avec plein de questionnements la culpabilité ne te fera pas avancer.
Perso ma conso de C est assez paradoxale, certaines périodes plus intensive et d'autres abstinence complet. Je suis parvenu à apprécier mes prises sans culpabilité car je sais qu'au bout d'un moment je vais trop forcer et en arriver à un stade ou ça devient plus machinal que bénéfique et c'est pour moi le moment de décrocher un temps et de faire autre chose: ça me permet dans ce cas de varier les activités et aussi les gens que je vois. J'essaie au mieux d'équilibrer les repas, le sommeil au quotidien et les sorties diverses pour être dispo (psychologiquement et physiquement) lorsque je ressens le besoin de me faire une session de C ou d'autre chose et ensuite c'est du feeling, au bar, devant du son, avec des potes ou seul chez moi c'est selon mon ressenti du moment.
Oui il y a des bénéfices aux consommations sinon nous ne consommerions pas! C'est juste que ce n'est pas une fin en soi.
A part te conseiller à côté de faire du sport, qui fait un bien fou - si tu n'en pratiques pas déjà, ou d'aller consulter un psy pour évacuer le trop plein émotionnel du au contexte compliqué, de pouvoir parler de tout ça te ferait peut - être du bien, je n'ai pas d'autres conseils
Repose toi, mange bien et vois s'il est possible que tu travailles sans produit sur tes ressentis et réflexions bénéfiques de cette semaine de conso, y'a peut être des choses à mettre en place du coup.
Dernière modification par elonnx (14 avril 2024 à 02:31)
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elonnx a écrit
Celhen a écrit
Bienvenue !
Bon tout va bien, tu peux souffler :)
Le fait de re-consommer dans une période difficile ou d'avoir des envies bien plus marquées je pense qu'on y est (presque) tous confronté.
La culpabilité n'est pas utile, tu as ressenti le besoin de te faire ton kiff, tu l'as bien géré à priori et tu en as retiré quelque chose de positif, profites en. À part t'alourdir la tête et te maintenir dans une lutte intérieure avec plein de questionnements la culpabilité ne te fera pas avancer.
Perso ma conso de C est assez paradoxale, certaines périodes plus intensive et d'autres abstinence complet. Je suis parvenu à apprécier mes prises sans culpabilité car je sais qu'au bout d'un moment je vais trop forcer et en arriver à un stade ou ça devient plus machinal que bénéfique et c'est pour moi le moment de décrocher un temps et de faire autre chose: ça me permet dans ce cas de varier les activités et aussi les gens que je vois. J'essaie au mieux d'équilibrer les repas, le sommeil au quotidien et les sorties diverses pour être dispo (psychologiquement et physiquement) lorsque je ressens le besoin de me faire une session de C ou d'autre chose et ensuite c'est du feeling, au bar, devant du son, avec des potes ou seul chez moi c'est selon mon ressenti du moment.
Oui il y a des bénéfices aux consommations sinon nous ne consommerions pas! C'est juste que ce n'est pas une fin en soi.
A part te conseiller à côté de faire du sport, qui fait un bien fou - si tu n'en pratiques pas déjà, ou d'aller consulter un psy pour évacuer le trop plein émotionnel du au contexte compliqué, de pouvoir parler de tout ça te ferait peut - être du bien, je n'ai pas d'autres conseils
Repose toi, mange bien et vois s'il est possible que tu travailles sans produit sur tes ressentis et réflexions bénéfiques de cette semaine de conso, y'a peut être des choses à mettre en place du coup.
Premièrement merci! Merci pour ta réponse, qui me rassure, à minima, dans un sens.. :)
Je lis que ta conso est finalement, un peu comme la mienne, plusieurs mois parfois sans rien et d'un coup un excès. C'esr vrai que culpabiliser ne sert strictement à rien, mais bon, en tant qu'être humain normalement constitué (ou presque du coup..), j'ai ressenti le besoin de parler ou du moins mettre des mots sur mon questionnement et ma culpabilité de cette semaine et ta réponse m'aide à appréhender ce qu'il s'est passé.
Je sais que la période que je traverse n'aide pas, après, je ne suis ni la première, ni la dernière à vivre ça et malgré la complexité du moment, je sais que ça passera.
Je fais du sport en dehors, de la boxe en club, j'ai un peu laissé tomber en ce moment et c'est un bon conseil de ta part, je vais y retourner et essayer se canaliser mes émotions à travers ça, comme avant.
Niveau alimentation, c'est compliqué sous C, aucune sensation de faim, je n'invente rien, c'est bien connu, mais je "m'oblige" à manger.
Et je vais essayer de travailler sur mes ressentis et émotions sans conso, cela peut êrre bénéfique comme tu le soulignes.
Merci encore pour ton message qui m'apaise un peu dans ces moments de doute..!
Je te souhaite une bonne soirée/nuit :)
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Haywire a écrit
Salut,
elonnx a déjà parfaitement résumé ce que j'allais te dire au sujet de la culpabilité et du fait de gérer ce genre de période de cette façon.
Je pense que tant que c'est temporaire le temps d'aller mieux et que ça ne devient pas un mode de vie, ça n'est pas dramatique.
De même pour tes 3g en 7 jours. Ca arrive à tout le monde de déraper et de consommer plus ou plus souvent que ce qu'on voudrait, d'autant plus en étant en vacances.
C'est un peu comme avec la mdma. En été quand y a des soirées et des festivals toutes les semaines c'est plus difficile de respecter l'espacement de 6 semaines entre chaque prise. Mais tant que c'est juste pendant cette période là et que le reste de l'année on respecte mieux l'espacement c'est pas un drame.
L'important c'est que les écarts ne deviennent pas notre nouvelle "normalité", sinon c'est vite l'escalade.
Je n'ai pas très bien compris si tu voudrais arrêter totalement ta conso ou si tu as juste peur qu'elle devienne incontrôlable mais que tu aimerais consommer raisonnablement.
Je pense que c'est important de réfléchir à sa consommation et se poser des limites. Peu importe lesquelles, c'est de toute façon arbitraire et un choix personnel. Mais si on ne se met pas de limite, on a jamais vraiment de raison de dire non quand quelqu'un nous propose ou quand on a envie de consommer. Et c'est là que ça peut vite déraper sans qu'on s'en rende compte d'après moi.
Le fait de se mettre des limites permet aussi de voir si on arrive toujours à gérer justement, en les respectant. Ca permet d'avoir un repère en terme de conso.
Moi par exemple j'ai décidé de me limiter au weekend, et idéalement une seule soirée sur le weekend. Ca veut pas dire qu'il peut pas y avoir d'exception. Par exemple si un jour férié tombe en semaine ou que j'ai deux soirées sur un weekend. Mais au moins dans ma tête je sais que c'est un écart et que ça doit pas devenir une habitude. Et tant que je vois que j'arrive à m'en passer sans problème en semaine je sais que je gère toujours. Si jamais je constatais que c'est plus le cas ce serait le signal que je dois faire une pause un peu plus longue histoire de "reset" mon cerveau.
Bien sûr plus tes limites seront basses mieux c'est d'un point de vue santé. Mais bon à ce moment là on peut dire aussi que le mieux c'est de pas consommer du tout, mais ce n'est pas la philosophie de ce forum, qui préfère réduire les risques pour quelqu'un qui a décidé de consommer.
L'important d'après moi c'est que tes limites ne soient pas trop strictes pour ne pas que ça te frustre et t'obsède plus qu'autre chose. Ni trop souples au point que tu ne les dépasses jamais et que tu aies toujours l'impression de gérer alors que peut-être pas. Mais je le répète c'est avant tout un choix personnel qui doit te convenir à toi-même. De toute façon on trouve toujours plus sage et pire que soit alors juger sa propre conso par rapport à celle des autres ne sert à rien.
Désolé pour le roman, j'espère que ça te sera utile.
Tout comme elonnx, je te remercies pour ton message d'abord :).
C'est certain que j'ai ressentie une forme de culpabilité car, comme tu poses la question, de base ça m'arrive de consommer mais toujours dans un cadre festif et non comme cette semaine seule.
Après, ce n'est pas en soi cette conso qui m'a posé problème mais plus la sensation de "lâcher prise" et de "remettre les émotions à leurs places initiales" qui m'ont fait un peu peur car j'ai apprécié ces moments.
C'était dans un cadre précis (chez moi, en sécurité, j'ai prévenue ma meilleure amie et elle est venue, sans jugements, juste au cas où, l'égo prend un coup mais je suis fière dans un sens, d'avoir osé expliquer ma situation à quelqu'un)
Je ne compte pas arrêter de consommer, juste c'est la première fois que je consommais autant seule, en dehors d'un contexte festif et je n'ai réussie à m'arrêter que quand je n'avais plus rien.. Je dois avouer que c'est là que j'ai commencée à me poser des questions sur ma capacité à gérer alors qu'avant, je n'ai jamais eu cette pensée.
J'ai lu attentivement ton passage sur les limites et je vais donc m'en fixer. Je pense que c'est nécessaire aujourd'hui pour ma part.
As-tu eu des moments où tu as bafoué tes limites ou as-tu toujours réussi à les garder fermement?
Bien sûr que la conso est propre à chacun. Mais c'est ce plaisir ressenti cette semaine, qui me manque encore ce soir, c'est dingue.
En tout cas, merci pour ta réponqe et tes conseils!
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Haywire a écrit
Je suis complètement d'accord avec ce que tu dis et je partage aussi ta manière de faire rapport aux produits
Celhen a écrit
Je ne compte pas arrêter de consommer, juste c'est la première fois que je consommais autant seule, en dehors d'un contexte festif et je n'ai réussie à m'arrêter que quand je n'avais plus rien.. Je dois avouer que c'est là que j'ai commencée à me poser des questions sur ma capacité à gérer alors qu'avant, je n'ai jamais eu cette pensée.
Alors sois rassurée, je peux avoir chez moi tout un tas de choses (MD, champis, LSD, kéta) sans aucune tentation mais contrairement à Haywire, je ne peux pas garder de la C sans y revenir encore et encore jusqu'à ce que tout soit terminé.
-> Je n'achète donc que ce que j'ai besoin au compte goutte.
-> Je n'ai aucun contacte dans ma ville pour ça et je n'en cherche pas. Je vais dans la grande ville voisine pour aller pécho (35 min de voiture) comme ça je mets de la distance entre le produit et moi.
Ca ne m'étonne pas vraiment ce que tu dis puisque si tu consommais en soirée cela encadrait la conso: c'était clair dans ta tête finalement, dans un cadre précis, pour un but précis: socialisation, fête et une fois la soirée passée tu reprenais ta vie "sans y penser".
Là tu as consommé seule chez toi, le cadre du moment n'y était plus, donc tu n'as pas pu t'empêcher de continuer, surtout étant en vacances et c'est probablement pour ça que tu n'as pas réussi à arrêter la conso.
Cette expérience te permet de mieux voir comment les choses se passent. Ce que tu kiff et ce qui te dérange. Probablement que si jamais tu souhaites te refaire une session solo tu la prépareras différemment, en profiter sans se prendre la tête ensuite (plus facile à dire qu'à faire )
Celhen a écrit
As-tu eu des moments où tu as bafoué tes limites ou as-tu toujours réussi à les garder fermement?
Alors je dirais que si j'ai senti le besoin de me fixer des limites c'est forcément que je suis allé trop loin avant
Encore une fois, jamais eu besoin de me fixer de limites avec d'autres produits car consommés plus tranquillement.
Évidemment que pour ajuster ma limite actuelle j'ai du bafouer encore et encore ce que je m'étais dit et j'ai su trouver la limite ou comme l'écrit Haywire, au bout d'un moment de conso j'ai envie d'autre chose donc j'arrête.
Par contre ne pas être trop dur avec soi même, dans le sens ou plus ta limite sera rigide et plus tu chercheras t'y conformer, plus tu risques de te flageller mentalement au moindre écart et des écarts y'en aura toujours selon les contextes de vie...
Une limite souple quoi
Dernière modification par elonnx (14 avril 2024 à 17:52)
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Dernière modification par Celhen (27 avril 2024 à 23:11)
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Dernière modification par zuzu (28 avril 2024 à 00:41)
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Celhen a écrit
Je n'ai jamais pris aucun benzo ni traitement médicamenteux de ce contexte là. Et j'espère pouvoir stopper l'installation de cette conso avant d'en arriver là... mais merci pour ta réponse en tout cas!
T'as raison arreter les benzos c'est plus dur que la C je pense.
Tu la fume ou sniffe?
Le truc avec la C c'est que le cerveau est marqué. En gros il a enregistré que la ligne blanche ou le cailloux procurer beaucoup plus de plaisir que tout.
Mais juste dans la tete (heureusement) qaund le démon frappe a la porte c'est dur de résister mais une fois que ça passe c'est fini
Perso j'ai réussi a faire une pause de 8 ans j'ai essayé 10000 trucs et le seul truc qui a marché c'est que j'ai démménagé pour me refaire un environnement plus sain et interdiction d'alcool.
Par contre aujourdhui c'est plus dur car à l'époque c'était une mission de trouver un bon prod et ça coutait cher genre 90e le g alors que la c'est chaud tu sors ton tel et on te le livre a la porte pour 60e.
Mais bon déja t'as conscience du probleme c'est la base.
Dernière modification par mani31 (28 avril 2024 à 01:37)
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mani31 a écrit
Celhen a écrit
Je n'ai jamais pris aucun benzo ni traitement médicamenteux de ce contexte là. Et j'espère pouvoir stopper l'installation de cette conso avant d'en arriver là... mais merci pour ta réponse en tout cas!
T'as raison arreter les benzos c'est plus dur que la C je pense.
Tu la fume ou sniffe?
Le truc avec la C c'est que le cerveau est marqué. En gros il a enregistré que la ligne blanche ou le cailloux procurer beaucoup plus de plaisir que tout.
Mais juste dans la tete (heureusement) qaund le démon frappe a la porte c'est dur de résister mais une fois que ça passe c'est fini
Perso j'ai réussi a faire une pause de 8 ans j'ai essayé 10000 trucs et le seul truc qui a marché c'est que j'ai démménagé pour me refaire un environnement plus sain et interdiction d'alcool.
Par contre aujourdhui c'est plus dur car à l'époque c'était une mission de trouver un bon prod et ça coutait cher genre 90e le g alors que la c'est chaud tu sors ton tel et on te le livre a la porte pour 60e.
Mais bon déja t'as conscience du probleme c'est la base.
Bonjour à tous et toutes. Encore une fois, je répond bien après et je m'en excuse (sur cela aussi j'ai un gros travail à faire!!)
Alors déjà, comme je le disais sur mon message fin avril, je me suis bien remise en question et ça a été bénéfique personellement : Depuis j'ai re-consommée seule ou en soirée mais en respectant mes objectifs fixés et c'est le principal, à l'heure actuelle, pour ma part..!
Merci pour ta réponse @mani31, je sniffe pour ma part et je ne veux pas faire autre chose, ça ne m'a jamais tentée malgré des propositions parfois.
Tu l'expliques parfaitement bien, cette putain de poudre blanche qu'on affectionne autant qu'on la déteste est difficile à contrôler et ultra simple à se procurer (je te rejoins sur le fait qu'à l'heure actuelle, c'est presque plus facile que d'aller chercher un pack de bières à Carrefour..)
Déménager est pour moi impossible aujourd'hui, je m'épanouie dans mon travail (et c'est une chance!), j'ai des amis (qui ne consomment pas mais me soutiennent), j'ai trouvé mon équilibre mais j'ai commencé un tri dans mes fréquentations, ce n'est pas chose aisée à faire mais plus que nécéssaire.
Effectivement j'ai bien conscience que cela ne doit pas impacter ma vie et je fais du coup pour le mieux et ça fonctionne pas trop mal pour le moment..
Je te souhaite une bonne soirée :)
Dernière modification par Celhen (12 mai 2024 à 17:45)
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