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arthur26 a écrit
Bonjour,
ton post me parle énormément tu ne peux pas savoir à quel point.
J'ai adoré les mots que tu as choisi pour décrire cet état de néant, c'est super dur de parler de ce rien je trouve et tu l'a pourtant très bien fait.
Je me reconnais car j'ai vécu quelque chose de terriblement similaire il y a un an. C'était avec du cannabis. A mes yeux il ne s'agit pas vraiment de la substance en elle-même mais plutôt de ton cerveau qui a eu une montée d'anxiété ingérable ce qui a eu pour effet de le mettre en OFF pendant une période nécessaire, le temps que les choses se calment et qu'il puisse à nouveau accueillir les sentiments/émotions/sensations etc.
Pour ma part ça a été extrêmement violent et très très long, j'ai encore des moments très désagréables (ceux que tu ne "souhaiterai pas à ton pire ennemi". J'essaie de à comprendre petit a petit le mécanisme pour retrouver un fonctionnement qui me plait.
Ce que je te dirais c'est ceci :
-sache que tu peux être reconnaissante envers toi-même car c'est probablement un mécanisme de défense de ton cerveau qui a dû sentir un danger et qui a trouvé ce moyen, certes radical, pour t'en éloigner. Et ça n'est pas pour rien.
-prends soin de toi au maximum pendant les prochains temps (sport, alimentation, hygiène de vie en général...) et ce même si tu ne ressens pas le plaisir auquel tu t'attendrai.
-n'hésite pas à en parler à un professionnel. J'imagine que tu dois te dire que ce qui t'arrive est très personnel. En réalité de nombreuses personnes semblent traverser cela, et c'est tellement perturbant que je comprends totalement que l'on puisse être désorienté. Le fait est que les professionnels de santé mentale (je parle ici de psychiatre, psychologues cliniciens voire médecin généralistes) sont assez susceptibles d'identifier le problème et de donner des outils relativement pertinents pour le gérer au mieux. Et ça permet de mettre des mots dessus : dépersonnalisation/déréalisation.
En tout cas si tu veux continuer à échanger sur le sujet c'est avec plaisir, je pourrais en parler des heures.
Bonne soirée à toi
Hello ! wow je te remercie vraiment pour ce retour, le simple fait de me sentir comprise en te lisant m'a fait du bien... j'essaie d'appliquer tes conseils, de prendre soin de moi, même si j'avoue que c'est difficile quand on en ressent aucun bienfait.
Je pense comme toi que c'est une dimension psychologique plus qu'une mauvaise réaction au produit ou un mauvais produit tout court.
Les antécédents psy que j'ai ont pas dû aider, et j'ai aussi pris dans ma vie beaucoup de médocs types anxiolytique/antidepresseurs, et c'est pas des trucs qu'on prend de manière anodine.
Je suis carrément chaud pour en parler oui, malheureusement il faut avoir posté/répondu a des posts plusieurs fois pour pouvoir mp des membres
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DengDeng a écrit
arthur26 a écrit
Bonjour,
ton post me parle énormément tu ne peux pas savoir à quel point.
J'ai adoré les mots que tu as choisi pour décrire cet état de néant, c'est super dur de parler de ce rien je trouve et tu l'a pourtant très bien fait.
Je me reconnais car j'ai vécu quelque chose de terriblement similaire il y a un an. C'était avec du cannabis. A mes yeux il ne s'agit pas vraiment de la substance en elle-même mais plutôt de ton cerveau qui a eu une montée d'anxiété ingérable ce qui a eu pour effet de le mettre en OFF pendant une période nécessaire, le temps que les choses se calment et qu'il puisse à nouveau accueillir les sentiments/émotions/sensations etc.
Pour ma part ça a été extrêmement violent et très très long, j'ai encore des moments très désagréables (ceux que tu ne "souhaiterai pas à ton pire ennemi". J'essaie de à comprendre petit a petit le mécanisme pour retrouver un fonctionnement qui me plait.
Ce que je te dirais c'est ceci :
-sache que tu peux être reconnaissante envers toi-même car c'est probablement un mécanisme de défense de ton cerveau qui a dû sentir un danger et qui a trouvé ce moyen, certes radical, pour t'en éloigner. Et ça n'est pas pour rien.
-prends soin de toi au maximum pendant les prochains temps (sport, alimentation, hygiène de vie en général...) et ce même si tu ne ressens pas le plaisir auquel tu t'attendrai.
-n'hésite pas à en parler à un professionnel. J'imagine que tu dois te dire que ce qui t'arrive est très personnel. En réalité de nombreuses personnes semblent traverser cela, et c'est tellement perturbant que je comprends totalement que l'on puisse être désorienté. Le fait est que les professionnels de santé mentale (je parle ici de psychiatre, psychologues cliniciens voire médecin généralistes) sont assez susceptibles d'identifier le problème et de donner des outils relativement pertinents pour le gérer au mieux. Et ça permet de mettre des mots dessus : dépersonnalisation/déréalisation.
En tout cas si tu veux continuer à échanger sur le sujet c'est avec plaisir, je pourrais en parler des heures.
Bonne soirée à toiHello ! wow je te remercie vraiment pour ce retour, le simple fait de me sentir comprise en te lisant m'a fait du bien... j'essaie d'appliquer tes conseils, de prendre soin de moi, même si j'avoue que c'est difficile quand on en ressent aucun bienfait.
Je pense comme toi que c'est une dimension psychologique plus qu'une mauvaise réaction au produit ou un mauvais produit tout court.
Les antécédents psy que j'ai ont pas dû aider, et j'ai aussi pris dans ma vie beaucoup de médocs types anxiolytique/antidepresseurs, et c'est pas des trucs qu'on prend de manière anodine.
Je suis carrément chaud pour en parler oui, malheureusement il faut avoir posté/répondu a des posts plusieurs fois pour pouvoir mp des membres
Bonsoir,
Concernant le fait de ne pas ressentir de bienfait, je crois bien comprendre ce que tu veux dire par là.
De mon côté j'essaie de me dire que le fait de ne pas ressentir n'est pas forcément une raison pour ne pas faire de choses qui font a priori du bien. J'essaie de nager, de courir, de refaire du foot au maximum etc, de bien manger ou de bien dormir par exemple.
Et parfois c'est étrange mais je ressens légèrement mais surement des bienfait à retardement. Je pense que c'est bon pour moi d'une manière ou d'une autre donc j'essaie de ne pas trop réfléchir et de faire au mieux. Il y a un an à peu près je ne pouvais pas faire tout ça car le simple fait de me poser devant une série ou un match, d'aller faire un badminton avec un ami ou même d'aller nager m'était beaucoup trop désagréable/perturbant et je rentrais au plus tôt chez moi dans un état encore pire qu'avant.
En tout cas tes émotions ont l'air d'avoir été de retour le lendemain matin là et ça c'est génial. Pour ma part elles sont encore très bloquées (ce qui peut s'expliquer par la longue durée de ma consommation et par la violence de ma crise de panique de l'année dernière) et j'espère les retrouver au fur et à mesure du temps.
Ce que je trouve très intéressant c'est la similarité de ce que nous avons vécu, et ce indépendamment des types de produit et du grand écart temporel (toi ça a été sur qques heures/jours , de mon côté ça fait une année).
Je dois dire que ça me rassure assez car ça confirme plutôt la piste de la réaction cérébrale et le lien qu'il y a a faire avec l'anxiété/l'angoisse. Au début j'avais peur de devenir fou, que ça ne se calmera jamais etc... Plus le temps passe et plus mon inquiétude tend à redescendre même si je dois avouer que c'est très, très difficile à vivre.
Pour les mp oui c'est vrai mince, je vois pas trop comment faire, j'imagine que laisser un numéro de telephone ici ou quelque chose comme ça peut être signalé
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Mynight a écrit
Bonjour.
Comme Arthur, je pourrais parler des heures de ce type d'état dans lequel tu t'es malheureusement retrouvée.
Ton post me touche beaucoup, car j'ai vécu, par deux fois, des expériences similaires, avec le cannabis (shit).
Surtout la seconde fois.
Le néant, c'est à la fois, je trouve, très difficile à décrire, et à la fois, je pourrais essayer de le décrire durant des heures et des heures.
C'est à la fois indescriptible, et à la fois tellement... Plein. Plein de l'horreur de notre condition humaine.
Plein de ce que peut ressentir un dépressif.
La seconde fois où j'ai tenté le cannabis, après une premiere experience pourtant pas agréable du tout, c'était pour me détendre, étant dans une journée très angoissante pour moi, mon chien se faisait opérer, alors ça peut paraître très con hein, un chien. Mais mes chiens sont ma vie, si je dois résumer, juste après mes filles, ce sont eux qui me donnent de l'oxygène au quotidien pour avancer, qui, avec leur amour inconditionnel et le fait qu'ils prennent la vie au premier degré, les regarder vivre et vivre à leurs côtés me permet à moi, de vivre mieux.
J'ai souffert et suis encore aux prises avec un très gros trouble anxieux aussi, et je suis borderline, même si c'est à "basse échelle" comme le dit mon psy, je ne remplis pas toutes les cases du parfait borderline, mais je le suis tout de même.
Alors niveau détente, j'ai été servie, je peux te le dire...
J'ai ressenti, comme la première fois où j'en avais pris, très rapidement après avoir ingéré le THC (c'était un space cake), une impression d'être totalement déconnectée de moi-même.
Un vide intersidéral.
À ce moment-là j'étais avec un ami.
J'essayais de parler, de rigoler, je voulais à tout prix que ce fonctionne, jusqu'à très rapidement ne plus y parvenir du tout.
La dépersonnalisation s'était installée, je me sentais totalement dédoublée, pu comme si mon corps était d'un côté, et mon cerveau de l'autre, et extrêmement vide. Un vide qui n'en finissait pas.
J'ai demandé à mon ami de partir, je lui ai dit me sentir très mal et que j'avais besoin de m'allonger.
Il a hésité à me laisser seule tant j'étais "différente", vraiment bizarre selon ses dires.
Je suis donc allée m'étendre, l'œil rivé sur la pendule, il était dans les 13h, et à 18h, je devais aller récupérer mon chien (par chance c'était une petite intervention.)
Là, la paranoïa a également démarré.
Je suis incapable de dire à l'heure actuelle de quoi j'avais peur, exactement, mais je me suis retrouvée à vider mon téléphone de la quasi totalité de mes contacts ainsi que de mes photos.
J'avais la sensation violente et atroce que cet état ne s'estomperait jamais. Que j'étais rentrée dans une nouvelle dimension, atroce, et que j'allais y rester.
Ça me parle énormément quand tu parles de l'impression de vacuité de la vie:"Naître, vivre, mourir."
J'avais la sensation qu'il n'y avait plus rien devant moi qu'un espèce de désert terrifiant (j'avais en plus cette paranoïa, cette terreur qu'il m'arrive quelque-chose de mal, ou à mes proches.)
Et l'impression vraiment très forte que j'allais restée coincée dans cette dimension pour le restant de mes jours. C'était une abomination.
Ce sentiment d'être en vie, "obligée de vivre", mais comme morte.
J'étais focalisée au niveau auditif sur le tic tac de la pendule.
Le temps s'est distordu.
Une minute devenait une heure.
Une heure, une journée.
Je n'ai plus pu bouger de mon lit, et pour autant, j'étais dans l'impossibilité totale de m'assoupir, bien au contraire, avec l'angoisse énorme qui me collait au train, et la certitude qu'il allait se passer en plus quelque-chose d'horrible, et que vraiment, ma vie était finie.
Écoutes, je ne sais pas par quelle opération du Saint Esprit (je ne suis pas croyante, ce sont juste des expressions:lol:) j'ai réussi à m'extirper de mon lit et d'aller chercher mon chien (heureusement, la clinique vétérinaire est à 5mn même pas à pieds de chez moi), l'effet commençait à se dissiper, aussi.
Je me suis couchée très tôt ce soir là avec une bonne dose de Tranxène dans le cornet pour être certaine de dormir, mais toujours persuadée que j'étais coincée dans cette atroce dimension et que je n'allais pas en ressortir.
Le lendemain matin, comme toi, j'étais si heureuse de me sentir de nouveau véritablement en vie.
J'étais "sortie de la dimension". La vie reprenait son cours.
Par chance, je n'ai pas eu par la suite de répercussions comme tu sembles le vivre.
Mais j'ai lu beaucoup de témoignages qui mentionnent ce que tu sembles experimenter, certaines expériences avec certains produits peuvent marquer à vie, personnellement, cette expérience avec le cannabis m'a marquée au point où dès que je bascule dans l'anxiété ou l'angoisse, j'ai une peur bleue de retomber dans "la dimension"...
Je me joins aux personnes qui te disent d'attendre un peu, c'est encore très frais, cette sale expérience. Laisse-toi du temps.
J'ai posé la question à mon psychiatre actuel, en qui j'ai totalement confiance, il m'a expliqué que cela est malheureusement fréquent, surtout avec des produits comme le cannabis, et les hallucinogènes. Mais que cet effet "paradoxal" comme il l'a nommé, peut se produire avec n'importe quel psychotrope. Et SURTOUT pour les personnes présentant des fragilités comme l'anxiété, angoisse, un état borderline comme moi, dépression (tu parles d'antécédents de dépression dans ton cas il me semble), et peuvent même déclencher une bouffée délirante ou faire décompenser une psychose chez des personnes prédisposées.
Toi, cela est arrivé avec la Coke.
Je ne veux surtout pas faire de psychologie de comptoir, mais le fait aussi que ce produit ait été une vraie plaie dans ton couple, auquel tu as l'air de tenir énormément, à peut-être joué, accentué cet effet paradoxal.
Prends surtout bien soin de toi ces jours-ci comme tu sembles le faire, et parles, parles-en, évacues.
Je pense sincèrement que les choses vont se tasser, et c'est ce que je te souhaite de tout cœur.
Je t'envoie plein de courage et de pensées positives.
Passes une très belle journée. Myna
arthur26 a écrit
DengDeng a écrit
Hello ! wow je te remercie vraiment pour ce retour, le simple fait de me sentir comprise en te lisant m'a fait du bien... j'essaie d'appliquer tes conseils, de prendre soin de moi, même si j'avoue que c'est difficile quand on en ressent aucun bienfait.
Je pense comme toi que c'est une dimension psychologique plus qu'une mauvaise réaction au produit ou un mauvais produit tout court.
Les antécédents psy que j'ai ont pas dû aider, et j'ai aussi pris dans ma vie beaucoup de médocs types anxiolytique/antidepresseurs, et c'est pas des trucs qu'on prend de manière anodine.
Je suis carrément chaud pour en parler oui, malheureusement il faut avoir posté/répondu a des posts plusieurs fois pour pouvoir mp des membresBonsoir,
Concernant le fait de ne pas ressentir de bienfait, je crois bien comprendre ce que tu veux dire par là.
De mon côté j'essaie de me dire que le fait de ne pas ressentir n'est pas forcément une raison pour ne pas faire de choses qui font a priori du bien. J'essaie de nager, de courir, de refaire du foot au maximum etc, de bien manger ou de bien dormir par exemple.
Et parfois c'est étrange mais je ressens légèrement mais surement des bienfait à retardement. Je pense que c'est bon pour moi d'une manière ou d'une autre donc j'essaie de ne pas trop réfléchir et de faire au mieux. Il y a un an à peu près je ne pouvais pas faire tout ça car le simple fait de me poser devant une série ou un match, d'aller faire un badminton avec un ami ou même d'aller nager m'était beaucoup trop désagréable/perturbant et je rentrais au plus tôt chez moi dans un état encore pire qu'avant.
En tout cas tes émotions ont l'air d'avoir été de retour le lendemain matin là et ça c'est génial. Pour ma part elles sont encore très bloquées (ce qui peut s'expliquer par la longue durée de ma consommation et par la violence de ma crise de panique de l'année dernière) et j'espère les retrouver au fur et à mesure du temps.
Ce que je trouve très intéressant c'est la similarité de ce que nous avons vécu, et ce indépendamment des types de produit et du grand écart temporel (toi ça a été sur qques heures/jours , de mon côté ça fait une année).
Je dois dire que ça me rassure assez car ça confirme plutôt la piste de la réaction cérébrale et le lien qu'il y a a faire avec l'anxiété/l'angoisse. Au début j'avais peur de devenir fou, que ça ne se calmera jamais etc... Plus le temps passe et plus mon inquiétude tend à redescendre même si je dois avouer que c'est très, très difficile à vivre.
Pour les mp oui c'est vrai mince, je vois pas trop comment faire, j'imagine que laisser un numéro de telephone ici ou quelque chose comme ça peut être signalé
Hello,
Tout d'abord merci pour ton témoignage, ça "fait du bien" de me sentir moins seule, même si évidemment c'est pas un truc cool à vivre.
C'est également une bonne description que tu viens de faire, en tout cas je reconnais bien ce que j'ai vécu dans tes mots, je connais déjà un peu la dépersonnalisation parce que j'ai eu en effet une longue dépression de plusieurs années, et j'ai eu une phase qui ressemblait à celle-ci, tout en étant extrêmement différente.
Mais le fait d'aller mal, tu vois, m'apportait une certains sensation de "vie" même si je ne m'en rendais pas compte et que tout ce que je voulais à ce moment là c'était de plus souffrir quitte à mourir littéralement, alors que cette expérience là, je pourrai jurer qu'il n'y avait plus rien de vivant dans ma tête. C'est faux bien-sûr, tout ce qui s'est passé ne s'est passé que dans ma tête et c'est bien la preuve qu'il y avait toujours une réflexion, une conscience.
Honnêtement ce qui m'a le plus terrifiée c'est que je suis quelqu'un de TRES empathique, avec tout et tout le monde, j'ai beaucoup de compassion, j'admire les choses et les gens tout le temps, et là plus rien. J'avais plus aucune empathie, et je l'ai vécu presque comme si on m'avait enlevé mon humanité, ma "fragilité", comme si j'étais un monstre sans émotions et sans pitié au final, c'est difficile à décrire, mais c'est ce que je considère comme le pire dans ce que j'ai vécu.
En ce qui concerne le "positif" c'est que oui, j'ai eu l'impression de revivre dès le lendemain matin, et malgré cette sensation d'être toute perturbée et dans l'incompréhension la plus totale, d'être pétillante et pleine de vie.
Ca a été un peu plus dure le surlendemain, parce que mon mec a repris le boulot, pour plusieurs raisons moi j'étais seule chez moi, et le fait d'avoir mon appartement vide, sans bruit, ça a été dur.
Je remarque quand même que ça va de mieux en mieux, j'essaie comme Arthur26 me l'a conseillé l'autre jour, de prendre soin de moi même si j'avoue que j'ai un peu de mal à le faire et à en ressentir les bienfaits sur le moment, mais j'estime que si ça va de mieux en mieux c'est aussi grâce au soin que je me porte à moi-même...
Ce qui est le plus perturbant c'est que oui, c'est ni avec un psychotrope, ni avec le cannabis que j'ai vécu ça, mais avec la coke, qui est pas censée avoir cette dimension aussi "deep-psychologique". Et comme vous l'avez dit à juste titre Arthur26 et toi, je pense que mes antécédents psy y sont pour quelque chose dans cette expérience, c'est une partie de moi, de mon vécu qui est enfoui quelque part au fin fond de mon cerveau depuis quelque temps maintenant, et le produit a été réveiller cette partie je pense. Heureusement que j'ai pas abusé du produit, c'était long dans ma tête, mais en vrai c'était juste une longue soirée, vers 3-4h je commençais a me sentir un petit peu plus "là"...
Voili-voilou, pour finir ce post je dirai que je vais essayer de garder la leçon de cette expérience, c'est à dire de toujours m'écouter et écouter mon corps : si je le sens pas, je le fais pas, je fais plaisir à personne c'est pas grave, je connais mieux que personne mes envies et surtout mes limites.
Merci encore pour vos retours, ça m'a beaucoup aidé de pouvoir en parler et lire des histoires similaires. Plein de positif pour vous, au plaisir de se recroiser !
Deng3l
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DengDeng a écrit
c'est peut-être aussi parce que tout est frais dans ma tête, j'espère me sentir mieux d'ici quelques jours.
Oui je pense que c'est encore frais, avec le temps ça devrait passer, tu n'es pas seule donc tu as toujours ton copain pour t'épauler si vraiment ça reste, mais logiquement ça devrait s'atténuer.
Mynight a écrit
très rapidement après avoir ingéré le THC (c'était un space cake), une impression d'être totalement déconnectée de moi-même.
Un vide intersidéral
Idem.
Le cannabis sous forme de gâteau c'est vraiment un truc a pas a prendre a la légère.
J'ai taper de tout mais ce que je sais c'est que jamais je ne remangerai de space cake tellement la fois ou j'en ai pris je suis parti dans un trip de vide sidéral.
Faut dire que mon ex avait mis que des têtes d'ak47 (ou blueberry ou les 2) et elle meme (j'ai jamais étais fumeur de cannabis c'était pour l'accompagner) avait dit que le beurre était trop chargé, j'ai quand même mangé une tranche de cake au chocolat... Quelle erreur, complètement bloqué allongé sur le canapé avec la bave sur le coussin, complètement parti dans le néant et impossible de faire un mouvement.
Je croisé parfois le regard de mon ex qui contrairement a moi fumé du cannabis tout les jours et je voyais que même elle était pas bien.
J'étais prisonnier d'un programme qui passait a la télé, un truc de télé réalité et j'avais l'impression de voir la même personne parler un langage incompréhensible et de le répéter en boucle
Après des heures complètement ailleurs j'ai enfin pu refaire des mouvement comme me redresser, boire et surtout retrouver des sensations de vie. La boucle infernale était fini
Bref jamais aucune drogue aux effets particulièrement hallucinogènes ne m'avait mis aussi mal, Salvia, LSD, champis, PCP, etc... Ce qui m'aura complètement terrorisé c'est ce gâteau au beurre THC ^^
Plus jamais ! Non jamais jamais :)
Dernière modification par LLoigor (03 juin 2024 à 10:06)
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Mynight a écrit
Bonjour.
Comme Arthur, je pourrais parler des heures de ce type d'état dans lequel tu t'es malheureusement retrouvée.
Ton post me touche beaucoup, car j'ai vécu, par deux fois, des expériences similaires, avec le cannabis (shit).
Surtout la seconde fois.
Le néant, c'est à la fois, je trouve, très difficile à décrire, et à la fois, je pourrais essayer de le décrire durant des heures et des heures.
C'est à la fois indescriptible, et à la fois tellement... Plein. Plein de l'horreur de notre condition humaine.
Plein de ce que peut ressentir un dépressif.
La seconde fois où j'ai tenté le cannabis, après une premiere experience pourtant pas agréable du tout, c'était pour me détendre, étant dans une journée très angoissante pour moi, mon chien se faisait opérer, alors ça peut paraître très con hein, un chien. Mais mes chiens sont ma vie, si je dois résumer, juste après mes filles, ce sont eux qui me donnent de l'oxygène au quotidien pour avancer, qui, avec leur amour inconditionnel et le fait qu'ils prennent la vie au premier degré, les regarder vivre et vivre à leurs côtés me permet à moi, de vivre mieux.
J'ai souffert et suis encore aux prises avec un très gros trouble anxieux aussi, et je suis borderline, même si c'est à "basse échelle" comme le dit mon psy, je ne remplis pas toutes les cases du parfait borderline, mais je le suis tout de même.
Alors niveau détente, j'ai été servie, je peux te le dire...
J'ai ressenti, comme la première fois où j'en avais pris, très rapidement après avoir ingéré le THC (c'était un space cake), une impression d'être totalement déconnectée de moi-même.
Un vide intersidéral.
À ce moment-là j'étais avec un ami.
J'essayais de parler, de rigoler, je voulais à tout prix que ce fonctionne, jusqu'à très rapidement ne plus y parvenir du tout.
La dépersonnalisation s'était installée, je me sentais totalement dédoublée, pu comme si mon corps était d'un côté, et mon cerveau de l'autre, et extrêmement vide. Un vide qui n'en finissait pas.
J'ai demandé à mon ami de partir, je lui ai dit me sentir très mal et que j'avais besoin de m'allonger.
Il a hésité à me laisser seule tant j'étais "différente", vraiment bizarre selon ses dires.
Je suis donc allée m'étendre, l'œil rivé sur la pendule, il était dans les 13h, et à 18h, je devais aller récupérer mon chien (par chance c'était une petite intervention.)
Là, la paranoïa a également démarré.
Je suis incapable de dire à l'heure actuelle de quoi j'avais peur, exactement, mais je me suis retrouvée à vider mon téléphone de la quasi totalité de mes contacts ainsi que de mes photos.
J'avais la sensation violente et atroce que cet état ne s'estomperait jamais. Que j'étais rentrée dans une nouvelle dimension, atroce, et que j'allais y rester.
Ça me parle énormément quand tu parles de l'impression de vacuité de la vie:"Naître, vivre, mourir."
J'avais la sensation qu'il n'y avait plus rien devant moi qu'un espèce de désert terrifiant (j'avais en plus cette paranoïa, cette terreur qu'il m'arrive quelque-chose de mal, ou à mes proches.)
Et l'impression vraiment très forte que j'allais restée coincée dans cette dimension pour le restant de mes jours. C'était une abomination.
Ce sentiment d'être en vie, "obligée de vivre", mais comme morte.
J'étais focalisée au niveau auditif sur le tic tac de la pendule.
Le temps s'est distordu.
Une minute devenait une heure.
Une heure, une journée.
Je n'ai plus pu bouger de mon lit, et pour autant, j'étais dans l'impossibilité totale de m'assoupir, bien au contraire, avec l'angoisse énorme qui me collait au train, et la certitude qu'il allait se passer en plus quelque-chose d'horrible, et que vraiment, ma vie était finie.
Écoutes, je ne sais pas par quelle opération du Saint Esprit (je ne suis pas croyante, ce sont juste des expressions:lol:) j'ai réussi à m'extirper de mon lit et d'aller chercher mon chien (heureusement, la clinique vétérinaire est à 5mn même pas à pieds de chez moi), l'effet commençait à se dissiper, aussi.
Je me suis couchée très tôt ce soir là avec une bonne dose de Tranxène dans le cornet pour être certaine de dormir, mais toujours persuadée que j'étais coincée dans cette atroce dimension et que je n'allais pas en ressortir.
Le lendemain matin, comme toi, j'étais si heureuse de me sentir de nouveau véritablement en vie.
J'étais "sortie de la dimension". La vie reprenait son cours.
Par chance, je n'ai pas eu par la suite de répercussions comme tu sembles le vivre.
Mais j'ai lu beaucoup de témoignages qui mentionnent ce que tu sembles experimenter, certaines expériences avec certains produits peuvent marquer à vie, personnellement, cette expérience avec le cannabis m'a marquée au point où dès que je bascule dans l'anxiété ou l'angoisse, j'ai une peur bleue de retomber dans "la dimension"...
Je me joins aux personnes qui te disent d'attendre un peu, c'est encore très frais, cette sale expérience. Laisse-toi du temps.
J'ai posé la question à mon psychiatre actuel, en qui j'ai totalement confiance, il m'a expliqué que cela est malheureusement fréquent, surtout avec des produits comme le cannabis, et les hallucinogènes. Mais que cet effet "paradoxal" comme il l'a nommé, peut se produire avec n'importe quel psychotrope. Et SURTOUT pour les personnes présentant des fragilités comme l'anxiété, angoisse, un état borderline comme moi, dépression (tu parles d'antécédents de dépression dans ton cas il me semble), et peuvent même déclencher une bouffée délirante ou faire décompenser une psychose chez des personnes prédisposées.
Toi, cela est arrivé avec la Coke.
Je ne veux surtout pas faire de psychologie de comptoir, mais le fait aussi que ce produit ait été une vraie plaie dans ton couple, auquel tu as l'air de tenir énormément, à peut-être joué, accentué cet effet paradoxal.
Prends surtout bien soin de toi ces jours-ci comme tu sembles le faire, et parles, parles-en, évacues.
Je pense sincèrement que les choses vont se tasser, et c'est ce que je te souhaite de tout cœur.
Je t'envoie plein de courage et de pensées positives.
Passes une très belle journée. Myna
Coucou !!
Eh bien, je passe vite fait sur le sujet, mais idem que toi me concernant, avec les canna ingéré, encore samedi après midi, un pote me passe un morceau pour "essai".. Ingéré à 14h30, début des effets 18h....
Et ensuite, un enfer absolu, l'impression de crever dès que j'essayais de me lever, un tournis de fou comme si je m'étais enfilé 2 teilles de sky, gros malaises, sueurs... Impossible de parler, aucun rire, rien.. Juste cette impression justement que ça allait durer très longtemps, comme à chaque fois, et que je n'allais pas en sortir !
Obligé de rester couché, jusqu'au lendemain 9h30/10h du mat' ça allait mieux..
L'horreur, je ne touche plus du tout à ça, je crois bien que mon organisme refuse en bloc le THC, car avec l'ecstasy ou le LSD, c'est la grande fête !!
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Dernière modification par Mister No (04 juin 2024 à 13:19)
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C.S. a écrit
Mynight a écrit
Bonjour.
Comme Arthur, je pourrais parler des heures de ce type d'état dans lequel tu t'es malheureusement retrouvée.
Ton post me touche beaucoup, car j'ai vécu, par deux fois, des expériences similaires, avec le cannabis (shit).
Surtout la seconde fois.
Le néant, c'est à la fois, je trouve, très difficile à décrire, et à la fois, je pourrais essayer de le décrire durant des heures et des heures.
C'est à la fois indescriptible, et à la fois tellement... Plein. Plein de l'horreur de notre condition humaine.
Plein de ce que peut ressentir un dépressif.
La seconde fois où j'ai tenté le cannabis, après une premiere experience pourtant pas agréable du tout, c'était pour me détendre, étant dans une journée très angoissante pour moi, mon chien se faisait opérer, alors ça peut paraître très con hein, un chien. Mais mes chiens sont ma vie, si je dois résumer, juste après mes filles, ce sont eux qui me donnent de l'oxygène au quotidien pour avancer, qui, avec leur amour inconditionnel et le fait qu'ils prennent la vie au premier degré, les regarder vivre et vivre à leurs côtés me permet à moi, de vivre mieux.
J'ai souffert et suis encore aux prises avec un très gros trouble anxieux aussi, et je suis borderline, même si c'est à "basse échelle" comme le dit mon psy, je ne remplis pas toutes les cases du parfait borderline, mais je le suis tout de même.
Alors niveau détente, j'ai été servie, je peux te le dire...
J'ai ressenti, comme la première fois où j'en avais pris, très rapidement après avoir ingéré le THC (c'était un space cake), une impression d'être totalement déconnectée de moi-même.
Un vide intersidéral.
À ce moment-là j'étais avec un ami.
J'essayais de parler, de rigoler, je voulais à tout prix que ce fonctionne, jusqu'à très rapidement ne plus y parvenir du tout.
La dépersonnalisation s'était installée, je me sentais totalement dédoublée, pu comme si mon corps était d'un côté, et mon cerveau de l'autre, et extrêmement vide. Un vide qui n'en finissait pas.
J'ai demandé à mon ami de partir, je lui ai dit me sentir très mal et que j'avais besoin de m'allonger.
Il a hésité à me laisser seule tant j'étais "différente", vraiment bizarre selon ses dires.
Je suis donc allée m'étendre, l'œil rivé sur la pendule, il était dans les 13h, et à 18h, je devais aller récupérer mon chien (par chance c'était une petite intervention.)
Là, la paranoïa a également démarré.
Je suis incapable de dire à l'heure actuelle de quoi j'avais peur, exactement, mais je me suis retrouvée à vider mon téléphone de la quasi totalité de mes contacts ainsi que de mes photos.
J'avais la sensation violente et atroce que cet état ne s'estomperait jamais. Que j'étais rentrée dans une nouvelle dimension, atroce, et que j'allais y rester.
Ça me parle énormément quand tu parles de l'impression de vacuité de la vie:"Naître, vivre, mourir."
J'avais la sensation qu'il n'y avait plus rien devant moi qu'un espèce de désert terrifiant (j'avais en plus cette paranoïa, cette terreur qu'il m'arrive quelque-chose de mal, ou à mes proches.)
Et l'impression vraiment très forte que j'allais restée coincée dans cette dimension pour le restant de mes jours. C'était une abomination.
Ce sentiment d'être en vie, "obligée de vivre", mais comme morte.
J'étais focalisée au niveau auditif sur le tic tac de la pendule.
Le temps s'est distordu.
Une minute devenait une heure.
Une heure, une journée.
Je n'ai plus pu bouger de mon lit, et pour autant, j'étais dans l'impossibilité totale de m'assoupir, bien au contraire, avec l'angoisse énorme qui me collait au train, et la certitude qu'il allait se passer en plus quelque-chose d'horrible, et que vraiment, ma vie était finie.
Écoutes, je ne sais pas par quelle opération du Saint Esprit (je ne suis pas croyante, ce sont juste des expressions:lol:) j'ai réussi à m'extirper de mon lit et d'aller chercher mon chien (heureusement, la clinique vétérinaire est à 5mn même pas à pieds de chez moi), l'effet commençait à se dissiper, aussi.
Je me suis couchée très tôt ce soir là avec une bonne dose de Tranxène dans le cornet pour être certaine de dormir, mais toujours persuadée que j'étais coincée dans cette atroce dimension et que je n'allais pas en ressortir.
Le lendemain matin, comme toi, j'étais si heureuse de me sentir de nouveau véritablement en vie.
J'étais "sortie de la dimension". La vie reprenait son cours.
Par chance, je n'ai pas eu par la suite de répercussions comme tu sembles le vivre.
Mais j'ai lu beaucoup de témoignages qui mentionnent ce que tu sembles experimenter, certaines expériences avec certains produits peuvent marquer à vie, personnellement, cette expérience avec le cannabis m'a marquée au point où dès que je bascule dans l'anxiété ou l'angoisse, j'ai une peur bleue de retomber dans "la dimension"...
Je me joins aux personnes qui te disent d'attendre un peu, c'est encore très frais, cette sale expérience. Laisse-toi du temps.
J'ai posé la question à mon psychiatre actuel, en qui j'ai totalement confiance, il m'a expliqué que cela est malheureusement fréquent, surtout avec des produits comme le cannabis, et les hallucinogènes. Mais que cet effet "paradoxal" comme il l'a nommé, peut se produire avec n'importe quel psychotrope. Et SURTOUT pour les personnes présentant des fragilités comme l'anxiété, angoisse, un état borderline comme moi, dépression (tu parles d'antécédents de dépression dans ton cas il me semble), et peuvent même déclencher une bouffée délirante ou faire décompenser une psychose chez des personnes prédisposées.
Toi, cela est arrivé avec la Coke.
Je ne veux surtout pas faire de psychologie de comptoir, mais le fait aussi que ce produit ait été une vraie plaie dans ton couple, auquel tu as l'air de tenir énormément, à peut-être joué, accentué cet effet paradoxal.
Prends surtout bien soin de toi ces jours-ci comme tu sembles le faire, et parles, parles-en, évacues.
Je pense sincèrement que les choses vont se tasser, et c'est ce que je te souhaite de tout cœur.
Je t'envoie plein de courage et de pensées positives.
Passes une très belle journée. MynaCoucou !!
Eh bien, je passe vite fait sur le sujet, mais idem que toi me concernant, avec les canna ingéré, encore samedi après midi, un pote me passe un morceau pour "essai".. Ingéré à 14h30, début des effets 18h....
Et ensuite, un enfer absolu, l'impression de crever dès que j'essayais de me lever, un tournis de fou comme si je m'étais enfilé 2 teilles de sky, gros malaises, sueurs... Impossible de parler, aucun rire, rien.. Juste cette impression justement que ça allait durer très longtemps, comme à chaque fois, et que je n'allais pas en sortir !
Obligé de rester couché, jusqu'au lendemain 9h30/10h du mat' ça allait mieux..
L'horreur, je ne touche plus du tout à ça, je crois bien que mon organisme refuse en bloc le THC, car avec l'ecstasy ou le LSD, c'est la grande fête !!
Oh merde, tu as du passer un sale moment...
Pareil pour moi, j'ai l'impression que mon cerveau réagit de façon paradoxale au THC (ce n'est pas la seule fois en plus que ça ne m'a pas réussi, seulement la pire...)
Les dopants, comme toi, me réussissent beaucoup mieux.
Plus jamais je ne toucherai le début d'un morceau de shit, ou de quoi que ce soit contenant du TGC, sur moi, c'est un poison violent.
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