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Le quatrième pilier de la politique nationale en matière de drogues reste extrêmement sensible. A Lausanne, l´Ecole d´études sociales et pédagogiques et la Fondation Accueil à bas seuil – Le Passage relancent le débat sur la prescription médicale d´héroïne.
C´est un documentaire qui ne dure que 13 minutes, mais qui pose 36 questions. Le film que la Fondation d´accueil à bas seuil (ABS) – Le Passage* a réalisé pour ses dix ans d´existence à Lausanne donne la parole à deux consommateurs qui, sous méthadone, ont continué l´héroïne.
Boris, 49 ans, estime qu´il parvient à « bien maîtriser l´héroïne ». Clairement conscient de ses fragilités, il explique comment la méthadone calme ses manques physiques mais n´agit pas sur son psychisme. L´héroïne, en revanche, est le « médicament idéal » pour lui. Elle le calme, lui donne de l´énergie et lui permet de mieux gérer son hypersensibilité. Aujourd´hui à l´aide sociale, il confie qu´il lui est arrivé de dépenser le jour-même tout le montant de son indemnité en héroïne.
Livio, 44 ans, ferblantier-couvreur puis chauffeur poids lourds, évoque ses détresses et ses appels à l´aide. Lui aussi sous méthadone et consommateur d´héroïne, il plaide comme Boris pour la prescription médicale d´héroïne dans tous les cantons suisses (actuellement, une dizaine de cantons ont introduit cette politique).
Le documentaire se poursuit avec l´interview de Vincent Studer, directeur du centre Suprax à Bienne, un centre de prescription d´héroïne médicale. Il évoque la vie quotidienne de ses patients, les scènes ouvertes, les rapports de force politique et conclut sur le constat – très pragmatique !– qu´il est meilleur marché pour la société (1200 francs par mois environ, pris en charge par l´assurance maladie) de prescrire de l´héroïne médicale plutôt que d´assumer les coûts de la consommation illégale dans la rue, les interventions de la police, les overdoses, les traitements médicaux des personnes atteintes de sida ou d´hépatite.
La dépendance nous concerne tous – Réalisé par la Fondation ABS – Le Passage Lausanne IMG/flv/Ladependancenousconcerne.flv
la vidèo
http://www.reiso.org/revue/spip.php?article565
source de la vidèo
http://www.reiso.org/revue/spip.php?rubrique16
Dernière modification par reskaper (16 août 2010 à 15:15)
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Dernière modification par filipe (03 septembre 2010 à 08:08)
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alicorne a écrit
C'est de la numéro 4, donc de la "blanche".
Rhôo !..
A ma connaissance, ce que nous appelons l'héroïne médicalisée, c'est tout simplement l'utilisation de diacétylmorphine (le principe actif de l'héroïne) injectable.
Dans les programmes des pays en bénéficiant, on adapte le dosage en fonction des usagers et on s'exprime en mg de diacétylmorphine (tout comme on le fait pour la méthadone par exemple).
Le produit est donc "pur" en principe actif, dilué bien évidemment (en solution ppi) et son taux de dilution (sa concentration) n'a aucune incidence sur la quantité injectée, nécessaire à l'usager.
A lire éventuellement : http://www.pistes.fr/swaps/57_215.htm
Et pour ceux ne bénéficiant plus d'un capital veineux suffisant, la prise par voie orale serait une alternative de "dernière chance" :
http://www.pistes.fr/swaps/40_21.htm
Il existe sûrement des documentations plus récentes sur le sujet, mais je n'ai que ça de mémoire sous la main...
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[ Forum ] Légalisation - La ville de Zurich expérimente la légalisation du cannabis récréatif
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