Pourquoi les gros buveurs vivent plus longtemps que les abstinents?

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Mammon Tobin homme
Modéranimateur à  la retraite
Inscrit le 07 Sep 2007
5581 messages
(désolé, c'est en anglais...)

http://www.time.com/time/health/article … hsci-yahoo

Un article assez intéressant du Time (merci Mindblow' de Lucid State pour le lien ^^)

Why Do Heavy Drinkers Outlive Nondrinkers?


One of the most contentious issues in the vast literature about alcohol consumption has been the consistent finding that those who don't drink actually tend to die sooner than those who do. The standard Alcoholics Anonymous explanation for this finding is that many of those who show up as abstainers in such research are actually former hard-core drunks who had already incurred health problems associated with drinking.
But a new paper in the journal Alcoholism: Clinical and Experimental Research suggests that — for reasons that aren't entirely clear — abstaining from alcohol does actually tend to increase one's risk of dying even when you exclude former drinkers. The most shocking part? Abstainers' mortality rates are higher than those of heavy drinkers. (See pictures of booze under a microscope.)
Moderate drinking, which is defined as one to three drinks per day, is associated with the lowest mortality rates in alcohol studies. Moderate alcohol use (especially when the beverage of choice is red wine) is thought to improve heart health, circulation and sociability, which can be important because people who are isolated don't have as many family members and friends who can notice and help treat health problems.
But why would abstaining from alcohol lead to a shorter life? It's true that those who abstain from alcohol tend to be from lower socioeconomic classes, since drinking can be expensive. And people of lower socioeconomic status have more life stressors — job and child-care worries that might not only keep them from the bottle but also cause stress-related illnesses over long periods. (They also don't get the stress-reducing benefits of a drink or two after work.)
But even after controlling for nearly all imaginable variables — socioeconomic status, level of physical activity, number of close friends, quality of social support and so on — the researchers (a six-member team led by psychologist Charles Holahan of the University of Texas at Austin) found that over a 20-year period, mortality rates were highest for those who had never been drinkers, second-highest for heavy drinkers and lowest for moderate drinkers. (Watch TIME's Video "Taste Test: Beer With Extra Buzz.")
The sample of those who were studied included individuals between ages 55 and 65 who had had any kind of outpatient care in the previous three years. The 1,824 participants were followed for 20 years. One drawback of the sample: a disproportionate number, 63%, were men. Just over 69% of the never-drinkers died during the 20 years, 60% of the heavy drinkers died and only 41% of moderate drinkers died.
These are remarkable statistics. Even though heavy drinking is associated with higher risk for cirrhosis and several types of cancer (particularly cancers in the mouth and esophagus), heavy drinkers are less likely to die than people who have never drunk. One important reason is that alcohol lubricates so many social interactions, and social interactions are vital for maintaining mental and physical health. As I pointed out last year, nondrinkers show greater signs of depression than those who allow themselves to join the party.
The authors of the new paper are careful to note that even if drinking is associated with longer life, it can be dangerous: it can impair your memory severely and it can lead to nonlethal falls and other mishaps (like, say, cheating on your spouse in a drunken haze) that can screw up your life. There's also the dependency issue: if you become addicted to alcohol, you may spend a long time trying to get off the bottle. (Comment on this story.)
That said, the new study provides the strongest evidence yet that moderate drinking is not only fun but good for you. So make mine a double.

Read more: http://www.time.com/time/health/arti...#ixzz0yBDLrwjd

Dernière modification par Mammon (01 septembre 2010 à  23:07)

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Ganesh
Psycho junior
Inscrit le 16 Jan 2010
287 messages
yikeso:
ça avait pourtant l'air intéressant mais mes facultés en anglais (en arabe pi t'etre ?!) sont pires que celles informatique... boulet  (faut pas croire, ch'uis intelligente quand meme wink )

" Seules 2 choses sont infinies: l'univers & la betise humaine,
  Et encore, je ne suis pas sur pour l'univers." Einstein

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The Turtle
Banni
Inscrit le 09 Dec 2009
615 messages
Coucou, t'as des traductions en ligne...
A +

"Drôle de chemin, drôles de problèmes". Java

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LLoigor homme
Modérateur a la retraite
Inscrit le 08 Aug 2008
10073 messages
Traduction "grossière et approximative" de google , ont comprend quand même les grandes lignes :


L'une des questions les plus controversées dans la vaste littérature sur la consommation d'alcool a été la conclusion cohérente que ceux qui ne boivent pas effectivement tendance à  mourir plus tôt que ceux qui le font. La norme Alcooliques Anonymes explication à  cette constatation est que beaucoup de ceux qui se présentent comme abstentionnistes dans de telles recherches sont en fait d'anciens ivrognes invétérés qui avait déjà  engagé des problèmes de santé liés à  l'alcool.
Mais un nouveau document dans la revue Alcoholism: Clinical and Experimental Research suggère que - pour des raisons qui ne sont pas tout à  fait claire - de s'abstenir de l'alcool ne fait tendance à  augmenter le risque de mourir, même si l'on exclut les anciens buveurs. La partie la plus choquante? Les taux de mortalité abstinents sont plus élevés que ceux des gros buveurs. (Voir les photos de boissons alcoolisées sous un microscope.)
consommation modérée d'alcool, qui est défini comme un à  trois verres par jour, est associée à  des taux de mortalité le plus faible dans les études de l'alcool. consommation modérée d'alcool (surtout quand la boisson de prédilection est le vin rouge) est pensé pour améliorer la santé cardiaque, la circulation et de la sociabilité, qui peut être important parce que les gens qui sont isolés n'ont pas autant de membres de la famille et d'amis qui peuvent aider à  traiter les avis et problèmes de santé.
Mais pourquoi s'abstenir de conduire de l'alcool à  une vie plus courte? Il est vrai que ceux qui s'abstiennent d'alcool ont tendance à  être de la baisse des classes socio-économiques, puisque potable peut être coûteux. Et les gens de statut socioéconomique plus faible ont plus stressants de la vie - travail et des soucis de garde d'enfants qui pourraient ne pas seulement les empêcher de la bouteille, mais aussi provoquer des maladies liées au stress sur de longues périodes. (Ils n'ont pas non plus bénéficier des avantages de réduction du stress d'un verre ou deux après le travail.)
Mais, même après prise en compte presque toutes les variables imaginables - nombre statut socio-économique, le niveau d'activité physique, des amis proches, la qualité du soutien social et ainsi de suite - les chercheurs (une équipe de six membres, dirigé par le psychologue Charles Holahan de l'Université du Texas à  Austin) a constaté que sur une période de 20 ans, les taux de mortalité étaient plus élevés chez ceux qui n'avaient jamais été des buveurs, deuxième plus haut pour les gros buveurs et les plus bas pour les buveurs modérés. (Test vidéo en temps Watch goût ": la bière avec Buzz supplémentaires.")
L'échantillon de ceux qui ont été étudiées comprenaient des personnes entre 55 et 65 ans qui avait eu toute sorte de soins ambulatoires dans les trois années précédentes. Les 1.824 participants ont été suivis pendant 20 ans. Un inconvénient de l'échantillon: un nombre disproportionné, 63%, étaient des hommes. Un peu plus de 69% des buveurs jamais morts au cours des 20 ans, 60% des gros buveurs sont morts et seulement 41% des buveurs modérés sont morts.
Ce sont des statistiques remarquables. Même si l'abus d'alcool est associée à  un risque plus élevé de cirrhose et de plusieurs types de cancer (en particulier les cancers de la bouche et l'œsophage), les gros buveurs sont moins susceptibles de mourir que ceux qui n'ont jamais bu. Une raison importante est que l'alcool lubrifie tant les interactions sociales, et les interactions sociales sont essentielles pour maintenir la santé physique et mentale. Comme je l'ai souligné l'année dernière, non-buveurs se montrer plus de signes de dépression que ceux qui se permettent de joindre à  la fête.
Les auteurs du nouveau document sont pris soin de souligner que même si l'alcool est associée à  une vie plus longue, il peut être dangereux: il peut nuire à  votre mémoire sévèrement et il peut conduire à  des chutes et des accidents non létales d'autres (comme, par exemple, la tricherie sur votre conjoint dans une brume ivre) qui peut gâcher votre vie. Il ya aussi le problème de la dépendance: si vous devenez accro à  l'alcool, vous pouvez passer un temps à  essayer de sortir de la bouteille. (Donnez votre avis sur cet article.)
Cela dit, la nouvelle étude fournit la preuve la plus forte encore que la consommation modérée est non seulement amusant, mais bon pour vous. Donc, assurez-mine un double.
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Ganesh
Psycho junior
Inscrit le 16 Jan 2010
287 messages
Merci..... j'ai honte, je sors corde-pour-se-pendre

" Seules 2 choses sont infinies: l'univers & la betise humaine,
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Alain Will homme
ancien Vice-Président
Inscrit le 14 Oct 2008
9618 messages

...Un inconvénient ...

Un peu plus de 69% des buveurs jamais morts au cours des 20 ans

big_smile Elle est "mignonne" celle-ci tongue


Il m'arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. F. Sagan.

Je vois dans la révolution la revanche du faible sur le fort. La liberté est un mot que j'ai longtemps chéri. Sade (Le marquis de)

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filipe
Psycho sénior
Inscrit le 20 Apr 2009
945 messages
ce ne serais pas les vendeurs d'alcool qui ont sponsorisée ce truc par hasard ... ce ne serais pas la première fois(foie?!)....gerbe

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filousky homme
Modérateur
Inscrit le 14 Dec 2008
12273 messages
Bizarre, bizarre, vous avez dit bizarre ?
Voyons où le discours déconne, car il déconne. Vu de mon coin de fenêtre, j'ai toujours cru que boire en grande quantité, en dehors des cas ou le buveur se trouve confit dans l'alcool, n'étais pas une garantie de vivre bien et vieux ! Ma fainéantise fait que je ne lis pas en Anglais.
Donc, Mammon, le titre serait-il trompeur ?

Mon grand père tenait une théorie pour exacte et pourtant je n'aurai jamais tenté l'expérience. Il disait que statistiquement, si on passe la place de l'étoile à  Paris aux heures de pointe avec une vitresse  suffisante, le risque de collision diminue ????? Donc, à  la vitesse de la lumière, les chances de se planter en traversant la place, selon lui, étaient nulles ....................... Vice de raisonnement quelque part.

La rentrée est faite, non ?

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Alain Will homme
ancien Vice-Président
Inscrit le 14 Oct 2008
9618 messages
Oupss... je vais laisser Mammon répondre mais je ne voulais pas déclencher de tornade ; je ne faisais que remarquer les lacunes du traducteur utilisé... La phrase est mal traduite ; l'article dans son intégralité est mal traduit. Je ne remettais pas en cause le bien-fondé ou pas de cet article...

Les fameux "buveurs jamais morts" sont en fait des abstinents (never-drinkers). Ils sont 69 % à  être décédés sur la période du suivi qui a duré 20 ans. "Contre" 60 % de gros buveurs décédés sur la même période et seulement 41 % de buveurs modérés.

Faudrait lire l'étude mais je crois qu'arrivé à  un certain moment, on peut faire dire n'importe quoi aux chiffres. Quant au "Pourquoi" contenu dans le titre... que les interactions sociales soient vitales (voir plus loin dans le texte) certes, que l'alcool les favorise, pourquoi pas, mais une cirrhose reste d'un bien mauvais pronostic... tout comme ne plus avoir de permis de conduire qui peut être un handicap social, professionnel,... pour d'autres, humble avis perso... Compenser les cirrhoses, les cancers de la langue ou de l'oesophage par une force de santé supposée donnée par la consommation (sous-entendu élevée) d'alcool me semble... osé.

Ceci étant, j'avais lu il y a longtemps une étude qui montrait l'impact de la consommation du whisky chez nos voisins d'outre-manche (Royaume-uni) sur les maladies coronariennes. Les français étaient, avec leur pastis, bien moins à  l'abri que les anglais qui dégustent volontiers un verre de whisky en apéritif ou en digestif... Il fallait lire : Sans en abuser, le sky', ça décape les veines. J'ignore si cette étude serait toujours valable de nos jours.

Mais c'est quoi un gros buveur et un buveur modéré ? Il n'en faut pas beaucoup à  certains pour développer un problème hépatique (et accessoirement être bourré), alors que d'autres pourront descendre des litres sans souci majeur apparent... Je crois que nous sommes tous différents vis à  vis d'un produit. L'alcool est une drogue (un produit psychoactif), au même titre que les ecstasies, l'héroïne ou le cannabis. Viennent ensuite les quantités et les tolérances personnelles... Je me plante ?

Il m'arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. F. Sagan.

Je vois dans la révolution la revanche du faible sur le fort. La liberté est un mot que j'ai longtemps chéri. Sade (Le marquis de)

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bighorsse femme
Banni
Inscrit le 19 Mar 2007
8506 messages
filousky
je crois bien que ton grand père a tenu compte de la théorie de la relativité dans son calcul!

la traduction google du texte est vraiment terriblement comique à  lire....en conclusion pour vivre vieux buvons comme des teutons!

l angoisse est le vertige de la liberté

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