je suis sous lormétazépam depuis plusieurs années, puis-je arrêter du jour au lendamain ?

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skankhunt42 homme
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Salut à tous,
je suis sous lormétazépam (Noctamide) 2mg au coucher depuis quelques années.
Actuellement je fait pas de bons rêves (désagréables, tristes voir des cauchemars) et ma toubib m'a dit que c'était peut être le Noctamide qui me faisait ça, elle m'a conseillé de l'arrêter pour voir ce que ça donnait et m'a certifié que je pouvais l'arrêter sans problèmes. Connaissant moi même les benzos (et la dépendance qu'ils engendres) j'ai un peu peur me me retrouvé en manque si je l'arrête du jour au lendemain.

Es-ce vrai ? puis-je m'arrêter comme ça ou vais-je me manger une crise de manque au bout d'un certain temps ?

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prescripteur homme
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champi vert105champijaune0cxhampi rouge0
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Connaissant moi même les benzos (et la dépendance qu'ils engendres) j'ai un peu peur me me retrouvé en manque si je l'arrête du jour au lendemain.

A juste titre AMHA. Une baisse progressive est preferable. En baissant la dose et/ou la frequence.

http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/eco … 245348.htm

Risque de syndrome de sevrage

Si vous arrêtez de prendre NOCTAMIDE :

Arrêter BRUTALEMENT ce traitement peut provoquer l’apparition d’un phénomène de SEVRAGE. Celui-ci se caractérise par l’apparition, en quelques heures ou en quelques jours, de signes tels qu’une anxiété importante, des troubles du sommeil, des douleurs musculaires. On peut observer également une agitation, une irritabilité, des maux de tête, un engourdissement ou des picotements des extrémités, une sensibilité anormale au bruit, à la lumière ou aux contacts physiques, etc…

Si vous arrêtez NOCTAMIDE, vous devez contacter votre médecin afin de définir les modalités de l’arrêt du traitement.

Pour éviter le phénomène de sevrage, votre médecin diminuera très PROGRESSIVEMENT les doses et espacera les prises. Cette période sera d’autant plus longue que le traitement aura été prolongé. Malgré la diminution progressive des doses, un phénomène de REBOND sans gravité peut se produire. Les symptômes pour lesquels vous avez pris ce médicament (voir la rubrique 1) peuvent alors réapparaître de manière temporaire.

Amicalement

Dernière modification par prescripteur (22 juillet 2024 à  16:08)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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skankhunt42 homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Merci prescripteur pour ta réponse et elle ne m'étonne pas, ce qui me pousse à me poser une autre question : Pourquoi ne forme pas t-on mieux les médecins sur les benzodiazépine et leurs risques ? Car je vous jure sur ma vie (ce que j'ai de plus précieux au monde) que ma toubib ma certifié que je pouvais arrêter le noctamide sans problèmes et je suis sur que si je lui avais décris plus tard les effets du seuvrage (anxiété, trouble du sommeil, fourmis dans les extémité (qui je sais peuvent se transformer en sensation de forte brulure) agitation etc., elle n'aurais pas diagnostiqué un manque de benzos.
Pourtant j'ai sur le coup mis sa parole en doute et en lui précisant il s'agissait quand même de benzos et que les benzos provoquent une forte dépendance (pire même que les opioïdes). Elle s'est contenté d'esquisser une expression de doute à ce que je lui disait et m'a répondu : Selon moi il n'y a pas de problèmes vous pouvez l'arrêter.

C'est pas formidable ? je suis pas médecin, je n'ai fait aucune étude de biochimie, je n'ai pas étudié la médecine et je suis plus informé sur les benzos que mon médecin généraliste qui à fait minimum 7 ans de médecine. ça me met en colère contre le système de santé (qui ne forme pas bien les médecins) et ça me met en colère contre les médecin qui prescrivent des benzos sur le long terme (de ce que j'ai compris pour cette classe de médicamernt la durée de traitement doit pas dépasser une semaine ou deux au grand max et que médicalement quasiment rien ne justifie de les prescrire sur une longue durée)
après tout s'il sont formé sur les opioïdes et leur dépandance, pourquoi pas les benzos ?

évidement mes questions dans ce message sont plus rhétorique qu'autre chose et le Noctamide n'est pas la seule benzo que je prend, je prend aussi de l'oxazépam (Seresta) 50mg 4 fois pas jours et je maudis un peu le médecin qui m'a prescrit ça à une époque ou j'y connaissait rien à ses molécules.

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Mlle*Ordinaire femme
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Bonsoir skankhunt42,

Je rencontre un peu cette difficulté avec mon médecin. Elle m'a prescrit du xanax à prendre tous les soirs (0,25 mg) pour pouvoir m'endormir. Je lui ai demandé si je pouvais en être dépendante et elle m'a rassuré que non.  Ce qui me fait bien douter quand je vois le nombre de personnes qui ne peuvent plus s'en passer...
J'ai déjà un sevrage au tramadol à gérer alors ce n'est pas pour me rajouter une dépendance en plus. Du coups, par peur de tomber de-dans, j'ai renoncé au xanax.

skankhunt42 a écrit

après tout s'il sont formé sur les opioïdes et leur dépandance, pourquoi pas les benzos ?

Je ne sais pas si cela peux vraiment te rassurer mais en tous cas ma médecin ne semble pas être complètement formée pour prendre en charge un sevrage d'opioides. En effet, étant en sevrage dégressif au tramadol, cela fait plusieurs mois que je ne suis pas bien parce que le sevrage qu'elle m'a préconisé n'a fait qu'empirer ma dépendance et moralement, ça devenait de moins en moins top. Alors, avant que ça dégénère, j'ai décidé de me sevrer au plus près de mon ressenti (elle qui disait qu'il ne fallait pas trop s'y fier), et ça va mieux. Et j'espère bien m'en sortir.
Il semble qu'il n'y ait pas plus d'approfondissement dans ce domaine de la dépendance au sein de leur formation et c'est bien dommage ...
Ça pourrait éviter bien des gens d'en faire les frais neutral
Mais gardons espoir, il en suffit d'un...

Dernière modification par Mlle*Ordinaire (24 juillet 2024 à  23:47)


"Dans un voyage, ce n'est pas la destination qui compte mais toujours le chemin parcouru et les détours surtout" Pollet-Villard

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skankhunt42 homme
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merci pour ta réponse Mlle*Ordinaire

Je ne sais pas si cela peux vraiment te rassurer mais en tous cas ma médecin ne semble pas être complètement formée pour prendre en charge un sevrage d'opioides.

Je veux pas te démoralisé mais moi même ayant eu un passif avec l'héroine, la morphine, le tramadol, la codéine et tout mes médecins était relativement bien formé au traitement du seuvrage des opioïdes (pour l'héroïne en 2010 en milieu hospitalier une psychiatre m'a mis sous buprénorphine (Subutex), en 2019 quand je me suis blessé gravement en me brisant une vertèble lors d'une chute, on m'a presqurit du skénan (sulfate de morphine) pendant des mois puis ma généraliste m'a fait (quand j'allais bien mieux) de passé au tramadol et as juste augmenté le dose de subutex afin d'éviter tout manque et elle a fait la même chose quand je suis passé du tramadol à la codéine.

En effet, étant en sevrage dégressif au tramadol, cela fait plusieurs mois que je ne suis pas bien parce que le sevrage qu'elle m'a préconisé n'a fait qu'empirer ma dépendance et moralement, ça devenait de moins en moins top. Alors, avant que ça dégénère, j'ai décidé de me sevrer au plus près de mon ressenti (elle qui disait qu'il ne fallait pas trop s'y fier),

ton médecin aurais du te proposer un traitement de substitution (même à très faible dossage, genre je pense que 0,4mg t'aiderai beaucoup je pense) qui t'aiderai à ne pas trop être en manque quand tu baisse le tramadol (j'éspère uniquement avec ton accords car la diminution doit être faire avec le plein consentement du patient sinon normalement le code déontologique de la médecine l'interdit normalement).

j'espère à mon tour t'avoir donné quelques informations utiles

après si ta médecin n'est pas compétente là dessus n'hésite pas à voir un addictologue ou de change de généraliste

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Mlle*Ordinaire femme
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skankhunt42 a écrit

Je veux pas te démoralisé mais moi même ayant eu un passif avec l'héroïne, la morphine, le tramadol, la codéine et tout mes médecins était relativement bien formé au traitement du sevrage des opioïdes (pour l'héroïne en 2010 en milieu hospitalier une psychiatre m'a mis sous buprénorphine (Subutex), en 2019 quand je me suis blessé gravement en me brisant une vertèble lors d'une chute, on m'a presqurit du skénan (sulfate de morphine) pendant des mois puis ma généraliste m'a fait (quand j'allais bien mieux) de passé au tramadol et as juste augmenté le dose de subutex afin d'éviter tout manque et elle a fait la même chose quand je suis passé du tramadol à la codéine.

Ok, effectivement tu as eu des médecins qui connaissaient bien le sujet. Tu as eu de la chance. smile
Mais ce n'est pas le cas de tout les médecins. Et d'ailleurs, en allant à la Bibliothèque Universitaire, j'ai pu voir que dans leur formation médical: les opioïde/les opiacés ne se résumaient qu'à 2 pages, une sur la posologie (qu'on peut retrouver sur l'ordonnance qui se trouve dans la boîte de médicament) et une autre sur la rotation. Pas plus?
Si leur programme de formation ne se résume qu'à ça, comment ajuster un sevrage dégressif à un de leur patient dépendant à telle ou telle substance?
Je pense que les médecins qui t'ont pris en charge ont dû approfondir le sujet mais peut être ce n'est pas le cas de tous?
D'ailleurs, je peux le comprendre:ils ont beaucoup de choses à mémoriser, et ne peuvent pas vraiment se permettre de rester trop longtemps à creuser le domaine complexe des addictions. On peux donc imaginer que pour les benzodiazépines, c'est la même chose: par manque de temps, certains médecins ne s'en tiendraient qu'à la prescription ... En tous cas pour mon médecin, 0,25 de xanax tous les soirs ne me rendrait pas dépendante. Pourtant, ce n'est pas ce que je constate pour beaucoup de personnes sous xanax.sad


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