Esperal depuis 2 ans

Jackson a écrit

Bref, l'esperal me permet de vivre sans alcool. Sans lui, il me serait impossible de ne pas boire car je suis trop addict.

Ayant vécu un passage très alcoolisé dans ma vie, j'en garde un souvenir très noir et ai connu les difficultés de se sentir encore addict alors que la consommation a cessé depuis assez de temps pour ne plus avoir de dépendance physique.

J'ai réussi ma dernière cure en 1990 et n' eu dans les 15 première années deux ou trois rechutes dont une mémorable très loin de chez moi (à Moscou) qui m'a laissé un souvenir tellement amer que je n'ai plus jamais eu envie de toucher à un verre.

La dépendance physique me semble être un détail dans cette relation abusive avec l'alcool. Le gros souci réside dans ce que tu as écrit, c'est à dire le temps qu'il faut pour que l'envie de retenter disparaisse !

Je ne me suis pas servi de l'Esperal qui, au contraire des TSO pour les usagers dépendants aux opiacés, agit par punition après "la faute", chose qui ne me plait pas du tout dans le principe de thérapie, mais si c'est ton aide efficace, garde là précieusement. Ta chance est d'avoir à tes côtés une épouse qui neee blâme pas mais semble t'aider.

La méthode est ancienne et la recherche côté alcoologie tends plutôt vers l'apprentissage du contrôle sans abstinence totale comme but final mais la reprise en mains du "craving" d'alcool, à l'aide de psychothérapies et éventuellement dans la lignée des recherches positives sur l'utilisation du Baclofène ou d'une autre molécule à découvrir qui aide à la suppression du besoin du deuxième, du troisième, etc... verres.

Ce que j'écris est très personnel, mais l'alcool n'est plus du tout un souci pour moi depuis 34 ans car j'ai carrément une répulsion naturelle qui est arrivée petit à petit au fil des années passées sans y penser du tout.

Pour ta gouverne, je te précise que je prends un TSO méthadone à un bon dosage et que ce dernier (commencé en 2002) doit avoir un grosse action dans le fait de vivre débarrassé des envies d'ivresse peu contrôlables.

Ceci écrit, avant d'aller un peu plus loin dans la discussion, quelles sont les autres drogues que tu consommes sans rencontrer de souci particulier. Ce serait utile de le savoir car certaines peuvent aider au départ de cette pulsion initiale qui envoie dans les choux au risque de perdre beaucoup de choses dont la vie. 

Je te souhaite de croiser sur notre forum quelques usagers éclairés qui pourront partager avec toi les "astuces" qui leur ont permis de sortir de la boucle "alcool" et de revivre autrement, mais bien !

Amicalement

Fil

filousky a écrit

Ceci écrit, avant d'aller un peu plus loin dans la discussion, quelles sont les autres drogues que tu consommes sans rencontrer de souci particulier. Ce serait utile de le savoir car certaines peuvent aider au départ de cette pulsion initiale qui envoie dans les choux au risque de perdre beaucoup de choses dont la vie. 


Fil

J'ai la chance de ne pas avoir d'addiction à d'autres drogues. J'ai essayé l'herbe étant jeune mais je n'ai jamais aimé les effet.

L'alcool a faillit me tuer. Juste avant mon sevrage il y a 2 ans. Je devais boire toutes les 2h une à 2 cannettes de bière de 50cl à 10%... j'étais un zombie h24.

Comme je le disais ça fait 2 ans que j'ai arrêté à part quelques rechute qui ont été bien punis par l'esperal.

Je vais peut-être essayer de prendre 1/4 d'esperal au lieu d'un demi toutes les 48h et voir si les effets indésirables du médicament diminue..