Réflexion philosophique

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#réflexion
Zozoledozo homme
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France
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Inscrit le 17 Dec 2023
12 messages
Bonjour a tous alors je pense que cette discussion n'a pas ça place dans le forum si besoin je l'enlèverai il n'y aucun soucis .

J'ai réfléchi a quel forum je pourrais posé cette question est celui là me paraît le mieux car il n'y a pas de jugement tout le monde es de bon présage et de bonne volonté ( je vous pris de m'excuser sur les fautes d'orthographes )

Je me lance j'ai eu pas mal d'expérience avec les Taz ça m'a valu des bad trip titanesque jusqu'à déclancher des traumatismes d'enfances que j'avais oublié car j'avais fais des dosages complètement inconscient jusqu'a avoir peur de moi de mon reflet car je regardais mon miroir a chaque Bad Trip car je savais que j'allais faire un Bad Trip et le pire dans tout ça c'est que je savais que ça allait finir mal et je continuais a le faire

Ensuite le LSD des Bad Trip aussi avec l'impression d'être dans l'espace temps plusieurs fois je suis restée bloqué dans ma tête c'est assez étrange pour vous faire une illustration c'est comme ci la actuellement vous voyais normalement et d'un coup vous êtes dans votre cerveau vous voyais le paysage tel qu'il est mais vous êtes coincé dans votre tête vous êtes pas a la première personne mais a la seconde personne vous êtes derrière vos yeux dans votre ce que j'appellerai conscience entre guillemets ( je pense que vous voyait de quoi je parle en mode introspection plus que immersive)

Ensuite la descente une réflexion de soit sur les choix que vous avez fait ou bien les actes que vous avez commis plus ou moins grave mais disons que vous prenez conscience que vous avez fait des mauvaises choses on peut appeler ça des remords

En soit j'aime bien me prendre des perche car le lendemain j'ai des sorte de révélation sur moi et comment je doit être sûr comment me comporter et évité certaine chose par compatie car chaque chose qu'on fait peut avoir des répercussions sur les personne que l'on fréquente

Enfin de nature j'aime la nostalgie j'adore ça je dirais pas que c'est de la tristesse mais plutôt des bon moments où je sais que ça n'arrivera plus je compte pas arrêter de me prendre les perches j'adore les molécules tel qu'elle sont elle m'apporte des bonne chose en soit , j'adore la philosophie connaître l'être humain tel qu'elle sont lire des livres et essayer de comprendre la philosophie de l'auteur

Le pavé doit être long je suppose je raconte un peu de tout et n'importe quoi mais une question me présumer actuellement j'ai 19 ans et j'adore ruminer me posé des questions sauf que ça inspire plutôt la mélancolie et je voudrai savoir au personne plus âgé si dans votre vie actuelle les remords ou les pensées négatives reste ou bien avec le temps elle s'oublie par forcément des remords mais plutôt la joie de vivre arrivé a un stade de votre vie plus vous avancez plus vous aller mieux ou que vous arrivez à vous dire que finalement c'est rien et vous savez être heureux ou bien cette nostalgie et toujours présente même en étant plus grand et si elle reste la même ou bien elle devient plus grande ?

Merci pour vos réponses

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Ronnie83 homme
Nouveau Psycho
France
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Inscrit le 03 Mar 2024
50 messages
Salut à toi,

Alors en soit je comprend tout ce que tu nous racontes, la drogue m'a énormément aidé à prendre du recul sur certains sujets et à en tirer des conclusions bienveillantes.

CEPENDANT, ton post m'alarme beaucoup. J'ai 27 ans, j'ai commencé la """dure""" à 24 à peu près. Je suis une psychothérapie depuis mes 21-22 ans je dirais (traumas d'enfance, complexes, frustration, colère tout ça tout ça), j'ai vu une sexlogue également (histoire de rattraper toute la merde qu'on se met en tête au collège/lycée), au lycée j'étais premier de ma classe en philo etc etc...

Où est-ce que je veux en venir? Et bien que la drogue ne doit aucunement être un moyen mais seulement un outil. Déjà tu n'as que 19 ans, le fait de t'envoyer autant de substances et surtout en grandes quantités, pourrait créer des dégâts irréversibles sur tes neurotransmetteurs (sérotonine, dopamine etc...) et vraiment te gâcher la vie. Pour rappel la sérotonine est responsable de la gestion des émotions, de la régulation de l'appétit ou encore du contrôle de la douleur et la dopamine de la motivation, du système de récompense, de la prise de décisions etc...

IMAGINES que tu grilles tes neurotransmetteurs à ton jeune âge, tous les anti-dépresseurs du monde seraient impuissants face à cela. Saches que pour un adulte normalement constitué, il faut 6 à 8 semaines pour totalement régénérer le stock de sérotonine, donc logiquement tu devrais attendre au moins 6 semaines entre 2 prises de taz. Pour ce qui est du L, ça ne tire pas sur ton stock mais ça stimule ta sérotonine. Rien que pour le phénomène d'accoutumance et la facilité à redoser que ça entraîne, des pauses de plusieurs semaines seraient également souhaitables.

Enfin, pour revenir au sujet initial : OUI la drogue peut avoir certains avantages thérapeutiques. De nombreux spécialistes (dont Timothy Leary dont je te conseille les ouvrages) ont mené des études approfondies dans les années 50-60 puis depuis le début des années 2000 (la prohibition ayant gravement évolué dans les années 70) et les résultats sont très encourageants. Le LSD, la psilocybine et même la MDMA se sont avérées particulièrement efficace sur des patients atteints de dépression, stress post-traumatique etc.... Le truc c'est que ça ne marche que si le reste suit derrière. Prendre conscience ne suffit pas, surtout quand on prend souvent et beaucoup. On s'enferme facilement dans une conception fausse et artificielle de la vie où on a l'impression de ne voir clair qu'au travers de la drogue. J'ai moi-même commis cette erreur et ça m'a couté très cher : des grosses erreurs de jugement sur mon entourage, des gros excès dans mes projets pro et de ce fait un burn-out de 6-8 mois qui fut l'une des pires périodes de ma vie.

La vérité c'est que la drogue m'a aidé à avoir certaines discussions, à prendre certaines choses avec plus de recul et de bienveillance mais c'est un travail quotidien pour bien les assimiler. Entre ma thérapie, tous ces moments passés à me renseigner sur la psychologie, ces discussions avec mes proches, ces musiques écrites avec mes larmes etc, il m'aura fallu des années pour guérir de certaines blessures et m'approcher du genre d'homme que je voulais devenir; et c'est certainement pas en abusant de substances qui crament le cerveau que j'y suis parvenu, seules quelques expériences ponctuelles, aux bons moment de ma vie, auront eu une véritable utilité.

Je sais que la vie est extrêmement compliquée aujourd'hui, que les questionnements et les souffrances intérieures sont multiples et très difficiles à vivre, surtout vu où on en est arrivés point de vue rapports sociaux mais si je peux te donner un bon conseil,  lèves le pied avant de te faire du mal. Amuses toi de temps en temps mais poses toi des limites et surtout si tu sens que certaines choses te tourmentent, fait toi aider. On en a tous besoin et y'a aucune honte à cela, bien au contraire, ça demande beaucoup de courage et c'est une démarche honorable. Et après qui sait, tes réflexions philosophiques sous prod pourront peut-être prendre un véritable sens et te faire vraiment progresser dans ta démarche.

Prends soin de toi l'ami

Dernière modification par Ronnie83 (13 septembre 2024 à  18:02)

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Nitupzar homme
Psycho junior
France
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Inscrit le 03 Aug 2020
361 messages
Je pense qu'il y autant de réponses que de personnes, chacun(e) a un parcours de vie différent.

Globalement je suppose quand même que les souvenirs / expériences / sentiments du passé ont plutôt tendance à s'estomper qu'il s'agisse du positif ou du négatif, mais les gens ont aussi souvent tendance à s'enfermer dans des schémas souvent difficiles à briser. Généralement aussi avec le temps on a plus facilement du recul pour juger et comprendre des choses de son passé que sur le moment présent où on est souvent la tête dans le guidon.

Là où je rejoins un peu Ronnie83, c'est qu'il n'y a pas de fatalité ou a minima si possible il faut essayer de se le dire.

A 19 ans tu ans encore toute la vie devant toi et ça me semble très tôt pour se dire que des bons souvenirs sont derrière toi et que d'autres n'arriveront plus (comme le dit Forrest Gump, "la vie c'est comme une boite de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber").

Par rapport à ça, les substances peuvent être un refuge ou une échappatoire, mais c'est une pente glissante surtout aussi jeune.

Bien sûr c'est plus facile de dire ça que le faire.

Un peu comme le dit Ronnie83 si tu comptes prendre des produits parce que tu penses que ça peut t'aider, il faudrait peut être essayer de voir ça comme un outil plutôt que comme une fin en soi.

La question c'est peut être pas tant de savoir ce qu'ont vécu et ressenti les autres que ce que toi tu voudrais vivre et ressentir et quel est l'impact des prises de substances psychoactives par rapport à ça.

Je pense que beaucoup si ce n'est la majorité des gens doivent se poser ce genre de questions à une échelle/fréquence ou une autre et chez certains ça peut devenir vraiment très présent comme questionnement existentiel. Et ça touche aussi sûrement les gens à tout age.

Comme ce questionnement semble important et peut être pesant pour toi ça pourrait être utile d'en parler à un professionnel.

Et si tu continues une forme d'auto-médication psychoactive, fais attention à toi car c'est quand même un chemin qui comporte un certain nombre de risques.

Dernière modification par Nitupzar (13 septembre 2024 à  19:34)

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