Les nootropiques les plus efficaces que j'ai testé

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Nootropik57 homme
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Bonjour à tous,

(Pour passer l'intro, aller jusqu'au =======>
Etant diagnostiqué TDA et dépression je me suis penché depuis quelques années dans l'immense terrier de lapin qu'est le domaine des nootropiques. Avant mon diagnostic et ma découverte des nootropiques, je m'auto médiqué avec des opioïdes et divers stimulants. J'avais commencé pendant le premier confinement qui nous a tous affecté j'ai bien l'impression. J'avais l'école en distanciel et j'étais très déprimé. Mon père tenant une officine, en fouillant dans mes affaires d'enfance je suis tombé sur un stock de médicaments stupéfiants (Oxycontin 120= 2 boîtes, 40 mg=4 boîtes, pleins d'OxynormORO, Skenan 60 mg =10 boîtes, Actiskenan divers, Durogesic 100µg = 3 boîtes et Subutex). Donc tous les soirs je me défonçais avec ces produits et j'adoré la sensation en particulier l'oxycodone et le fentanyl qui sont mes préférés. Le stock s'étant complètement fini en décembre 2020, sevrage hospitalier avec seulement de la loxapine, je fais un syndrome extrapyramidal qui est horrible si vous connaissez et le médecin m'observait tranquillement pendant que je me pliais de douleur. Il a fallu que ma mère gueule pour qu'il me donne le Lepticur.

Je repars chez moi avec une ordonnance pour gérer le manque avec Tercian, Zopiclone et Lepticur. Ça a marché, bref j'étais sevré.

Mais mes problèmes ne faisaient que commencer. J'ai commencer à toucher à tout ce qui était psychoactif pour combler le manque laissé par 10 mois de consommation très lourde sur la fin (180 mg d'oxycodone le soir ou équivalent).

Je vois divers psychiatres qui ne veulent rien me prescrire, alors je me fournis de fausses ordonnances puis finis par les faire moi-même.

Je prenais souvent de la kétamine, mdma, cannabis de temps en temps mais ce que je recherchais le plus c'était les opis.

2 années de fac en physique chimie loupées. Je découvre un four à côté de ma fac. Je vais y acheter de l'héroïne et de la cocaïne que je mélange. Résultat = psychoses et auto-mutilation. Je finis à l'asile et toujours rien pour le manque. J'étais en psychiatrie et pas en addicto.

3 semaines après, je sors, toujours envie de consommer. Cela dure encore quelques mois jusqu'au vacances de ski. Je me prépare une ordo de Tranxène et de Havlane pour le manque. Ça marche mais mes parents appellent les pompiers et je finis à l'hôpital d'Albertville. Soulagement car c'est la première fois qu'il me donne du Catapressan qui est un médicament miracle pour moi.

D'ailleurs pourquoi une telle différence entre différents hôpitaux, en particulier Mercy et Albertville. 2 ans pour que l'on me donne de la clonidine, pas faute d'avoir demandé pourtant.

Je me sèvre mais retombe jusqu'à l'année dernière où je découvre les subreddit r/Nootropics. Mon problème principale qui me pousse à reconsommer c'est l'anhédonie qui me rongeait dès que j'arrêtais mes consommations. Je rentre en cure à Sarreguemines en juillet 2023. C'était génial, que ce soit les soins (clonidine, zopiclone, vallium + paroxétine et lamotrigine), les activités mais aussi les infirmiers. Au final, on était tous dans la même merde et on voulait s'en sortir. Sûrement les meilleurs 3 semaines de toute ma vie, je faisais du sport tous les jours, je souriais. Bref, je reprenais goût à la vie.

Fin du séjour, un patient me propose une trace de buprénorphine. Je tape et bim les effets que j'adorais tant sont de retour pendant 4 h environ. Le lendemain je donne mon pot à pisse que j'avais préparé la veille pour ne pas être positif mais je sens que quelque chose ne va pas. Je me sens comme quand je suis rentré, à savoir triste et ennuyé par tout. Je fais une rétention urinaire ( la première de 5 mdr). N20, sonde dans le zeub et fini.

Je sors. Déçu de moi, je m'en veux encore aujourd'hui. Je rechute, mais change de fillière. Je rentre en Sciences pour la Santé. Seul gain de mes consommations, une passion folle pour la pharmacologie. Je fais souvent la navette entre ma ville d'études et la ville où se situe mon four. C'est intenable. J'ai passé les pires nuits de ma vie. Mon médecin généraliste me prescrit de la buprénorphine. C'est le soulagement, la bupré avait un effet antidépresseur très fort chez moi au début ( dosage = 4 mg).

4 mois après je rechute mais au moins je ne suis plus en manque. C'est là que je m'intéresse aux nootropiques.


======>

La partie nootropiques commence ici si vous voulez passer l'introduction. Mon diagnostic posé par moi-même smile   =
-manque de dopamine dû aux speedballs que j'ai fait pendant 2 ans
-hypersensitisation de mes récepteurs opiacés qui cause aussi une baisse de la dopamine

Premier nootropique acheté est le bromantane. À savoir que j'ai fait une cure de l-tyrosine 2 semaines auparavant car le bromantane augmente l'expression de tyrosine hydroxylase.

L-Tyrosine + Tyrosine Hydroxylase = DOPA = Dopamine

Pas d'effets significatifs à savoir que je n'étais pas sérieux avec la prise de ce produit.

F-phenibut. Version fluorée du feu phenibut. Même effets mais l'apparition est plus rapide que le phenibut. J'adore ce produit, euphorie, sociabilité, anxiolyse, stimulation et très bon sommeil. J'ai remarqué que je ne prenais même pas ma substitution sous f-phenibut. Très efficace mais addictogène.

Cyclazodone et N-methy-cyclazodone. Speed légal, littéralement les mêmes effets. Différence est que la version n-méthylée est plus antidépressive que la cyclazodone mais effets semblables. Pris avec le f-phenibut et vous allez parler à tout le monde.

Celui qui m'a sorti de l'anhédonie. La 9-me-bc ou 9 methyl bêta carboline. IMAO A mais surtout B. Restaure les cellules à la dopamine. Cycle de 300 mg fait sur 20 jours, 15 jours à 10 mg en sublingual et 5 jours à 20 mg. Je recommande à quiconque est touché par l'anhédonie causée par les consos. Aujourd'hui je suis joyeux et motivé grâce à cela.

IDRA-21. Modulateur allostérique positif des récepteurs AMPA. Motivation, mémoire considérablement accrue, réflexes, représentation spatiale augmentée.

Acétyl-L-Carnitine, marche bien face à l'ahnédonie, effet dopaminergique léger.
Uridine, pareil.
N-Acétyl-Cystéine. Utile face à l'anxiété sociale si on est en surplus de glutamate. Attention à l'ahnédonie néanmoins.

Café. On connaît. Moins efficace passé un certain cap dans les consommations.

Nicotine. Très efficace pour la mémoire. J'aime spécialement les nicorette 4 mg que je prends souvent avec un stimulant.

Thé (L-théanine et caféïne) . Je le préfère au café, la stimulation est plus légère et l'anxiété moins forte.

Ritaline. Marche au début mais je l'ai vite détournée jusqu'à des dosages dangereux (300 mg).

Guanfacine et clonidine. Très efficace mélangés avec un stimulant dopaminergique. Calme l'esprit.

Agmatine. Antagoniste NMDA parmi d'autres mécanismes. Réduit la tolérance à tous les produits comme la kétamine et le dxm. Augmente l'effet des opioïdes. Très efficace, je recommande ( difficile à se procurer en France, aucune idée de la raison).

Racétams . Grande famille, j'ai testé le piracétam tout seul, pas grand chose. Le phénylpiracétam lui en revanche est NDRI donc stimulant. Oxiracétam, augmente le plaisir à écouter de la musique. Je n'ai pas testé les autres ( il vaut mieux prendre les racétams avec de l'alpha-gpc).

Fl-modafinil. Aucun effets chez moi mais entendu que c'était efficace.

Stéroïdes. J'ai juste testé la mestérolone. À savoir qu'il existe un lien entre testostérone et dopamine. Très facile à se procurer, effet immédiat sur l'humeur et l'anhédonie. Plus gros muscles et endurance également.

Huperzine A . Mémoire améliorée

L-phenylalanine. Précurseur de la phénéthylamine, antagoniste NMDA. Attention à l'effet laxatif néanmoins.

Je conseille les produits du laboratoire NHCO qui contiennent plusieurs molécules. Facilement trouvable en officine.

Pour dormir,

Mélatonine. Efficace et "répare" le cerveau. J'aime beaucoup le novanuit, effet calmant presque comme un diazépam.

Valériane, camomille, tilleul. Efficace

L-Tryptophane. Précurseur de la mélatonine et de la sérotonine. Attention à ne pas en prendre sous ISRS ou ISRSNa. Risque syndrome sérotoninergique.

Microdosage psychédéliques. Psylocibine plus efficace sur l'anxiété, LSD plus stimulant.

Magnésium (préféré la forme bysglycinate plus absorbable par l'organisme). Je le prends le soir = anxiolyse, sommeil.

Zinc. Augmente testostérone et dopamine.

Vitamine C.  Co-facteur dans la synthèse de la dopamine et de la noradrénaline.

Complexe vitamine B. Co-facteur synthèse dopamine et très important pour le bon fonctionnement du cerveau. Les gens sont souvent carencés, faites des prises de sang.

Buprénorphine et autres opioïdes. Très efficace. Efface la dépression, motive, rend de bonne humeur et chez moi en tout cas, stimule. Attention à ne pas surdoser sinon DODO ! wink

Mes préférés sont l'oxycodone, l'héroïne et la buprénorphine.

Ashwaghanda. Effet sur l'anxiété mais me donne une anhédonie TERRIBLE. Augmente la testostérone également.

Merci de m'avoir lu et j'espère vous avoir éclairé. Je crois avoir cité toutes les substances qui m'ont affecté. Désolé pour le pavé mais je trouve ça très intéressant.

Personnellement, il me reste 9 ans d'études. Objectif étant le doctorat en pharmacologie et trouver de nouvelles molécules pour soigner les troubles dépressifs et addictifs.
Reputation de ce post
 
Retour d'expérience très intéressant - Cub3000
 
Merci beaucoup pour ce retour d'expérience suuuper enrichissant ça met bien !
 
WOW ! Hyper complet/passionnant/concis/instructif/surprenant/sympa ! /L'Apo

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Nootropik57 homme
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Si vous avez des questions je me ferais un plaisir d'y répondre :)

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Nootropik57 homme
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À savoir qu'ajourd'hui mon stack est composé de :
N-méthy-cyclazodone, agmatine, buprénorphine, mirtazapine, ALCAR, magnésium bysglycinate et thé.

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creepie78 femme
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Salut !
Merci pour la revue, c'est très instructif. Je ne m'y connais pas du tout et je vois que j'ai beaucoup de choses à rattraper ?
Je suis contente de voir que ton message est récent car je commence à m'intéresser notamment à la L-tyrosine.

Je pense que le plus judicieux est de poser le contexte (désolée si c'est ennuyeux).
En octobre 2023, j'ai pris du tramadol régulièrement jusqu'à juillet 2024. J'ai pris du tramadol car cela faisait environ 6 mois que j'étais en "dépression" (pas diagnostiquée mais c'est plus simple de dire ce terme) assez sévère et je ne voyais pas d'issue.
Je fais donc un sevrage à sec depuis le 14 juillet 2024 : j'ai eu des crises de manque, des effets physiques et psychologiques mais je tenais le coup. Jusqu'à l'apparition de souvenirs de traumatismes que j'ai eus durant l'enfance (ces souvenirs, je les avais totalement oubliés). En plus de ça, une espèce d'hypervigilance, je surveille les regards des gens dans la rue, si on regarde à ma fenêtre et c'est obsessionnel. Bref, j'ai pour l'instant qu'une séance de psy donc j'ai tout le temps de régler ça avec elle. Cependant, en creusant un peu, j'ai constaté qu'il y a une corrélation entre la résurgence de souvenirs traumatiques et d'autres symptômes que j'ai eus et le sevrage de tramadol. Là, je fais face à quelque chose que je ne pensais pas vivre (du fait que ça change la perception de mon enfance). C'est très dur, j'ai des flashs tout le temps, je ne peux plus me concentrer.
En lisant le forum, j'ai accès à genre un blog qui vantait les mérites de la L-tyrosine. J'en ai consommé 500 mg 1 fois par jour le matin à jeun pendant 1 semaine : aucun effet, et maintenant j'en prends 1000 mg depuis quelques jours et je vois un effet après 30 min de prise mais cet effet n'est pas pérenne. Je dirais que c'est une sorte d'euphorie assez légère, ce n'est pas du tout désagréable. En me renseignant, je peux voir que je ne consomme pas assez ou pas assez souvent de L-tyrosine pour avoir des effets satisfaisants. Mais une personne a fait un lien (sans preuve, juste des événements concomitants) entre L-tyrosine et maladie thyroïdienne et ça, ça me fait un peu flipper.

Bref, j'espère que le contexte est pertinent. En tout cas, j'aimerais avoir tes conseils, dois-je continuer la L-tyrosine, m'orienter vers une autre substance ? Ou juste changer de dose ?

Merci d'avance.

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cependant
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Nootropik57 a écrit

Je recommande à quiconque est touché par l'anhédonie causée par les consos. Aujourd'hui je suis joyeux et motivé grâce à cela.

Merci pour le partage d'expérience, par contre on ne peut pas recommander aux autres personnes des "traitements" !
Pour valoriser notre savoir experientiel, c'est impératif d'éviter d'en faire des fausses généralisations...

Ce n'est pas parce que ça a marché pour nous que ça marchera pour tout le monde et sans connaiteet le cas spécifique de chaque personne pas seulement c'est illégal de faire des recommandations médicales, mais surtout ça peut être dangereux. Et remettre en discussion la vale de ton expérience, alors qu'elle est authentique et précieuse en tant que ta propre expérience personnelle !!

Si tu prix modifier cette phrase ça serait super.

Par contre, je n'ai pas compris ce dont tu parlais dans l'autre post, c'est à dire, la diminution de la tolérance aux opiacés.
Dans ce récit tu fais plutôt référence à des sevrages hospitaliers qu'une diminution miraculeuse avec des nootropiques ?
Je serais très intéressée par ton expérience à ce sujet...


fugu kuwanu hito niwa iwaji

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cependant
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creepie78 a écrit

Bref, j'espère que le contexte est pertinent. En tout cas, j'aimerais avoir tes conseils, dois-je continuer la L-tyrosine, m'orienter vers une autre substance ? Ou juste changer de dose ?

Salut,

Désolée, on ne peut pas répondre à cette question.
C'est à toi de prendre la décision.

Perso, j'avais également essayé à un moment, mais vu que je n'avais pas vu d'effets notables et tout en ne connaissant pas les possibles répercussions de santé, j'avais préfet laisser tomber !
Après je n'étais pas dans la même situation...la gestion des traumas c'est plutôt complexe, certains soignants sont en train d'expérimenter des psychotropes (notamment MDMA pour le stress post traumatique ou les hallucinogènes), mais il n'y a pas encore de données sures et il s'agit d'expérimentation.
Je pense qu'une bonne prise en charge psy (avec des méthodes tels que EMDR), ça peut marcher pour certaines personnes.
Et ai vu de mon expérience, je considéré aussi qu'éviter de s'infliger un sevrage brut d'opiacés ça peut aider à éviter un pas et un "traumatisme" de sevrage...


fugu kuwanu hito niwa iwaji

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Dodo l'Abricot non binaire
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Merci beaucoup pour le retour !! Je cherchais justement des infos de ce genre sur les nootropics donc ça met très bien ! :)

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creepie78 femme
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cependant a écrit

Et ai vu de mon expérience, je considéré aussi qu'éviter de s'infliger un sevrage brut d'opiacés ça peut aider à éviter un pas et un "traumatisme" de sevrage...

Merci pour ton message.
Je  comprends  qu'on ne puisse pas me conseiller du fait que cela peut potentiellement engendrer des conséquences négatives sur l'autre personne.
Je voulais juste savoir ce qui avait marché sur certains et aviser selon ce qui pourrait me faire du bien également car je suis perdue avec ce qui m'arrive.
J'ai bientôt ma 2e séance chez ma psy et on va entamer une ICV, j'espère que cela marchera. Je ne doute pas du fait que les séances psy sont plus adéquates pour gérer mon problème. Cependant, ces flashs étant constants dans ma vie, ils m'empêchent de vivre mon quotidien normalement donc j'ai l'impression d'avoir besoin de quelque chose pour m'aider jusqu'à la prochaine séance de psy.

Pour le sevrage, j'ai fait un sevrage à sec car je ne prenais que 37,5 mg de tramadol 1 ou 2 fois par semaine. Je me voyais donc mal prendre un substitut comme un Subutex alors que ma dose était faible. Pour moi, cela ne faisait que retarder le moment fatidique. De plus, mon médecin généraliste n’est pas compréhensif donc je ne voulais pas en parler.
Pour ce qui est des traumatismes qui ont suivi le sevrage, de ce qu'on m'a dit, je les aurais eus de toute manière car ce sont des choses que j'ai vécues bien avant ma prise de tramadol. Le sevrage n'a fait qu'accélérer le processus.
Je pense parler à ma psy du fait de recommencer le tramadol (même si j'ai tenu bon pendant presque 2 mois) car là ma vie c'est trop de la merde pour parler simplement. Je ne ressens pas de manque physique ou autre, c'est plus une réflexion pour me soulager.

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cependant
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Salut,

Arrêter 1 ixprim 2xsemaine ce n'est pas ce qu'on appelle un sevrage car si tu ressentais une dépendance était psychologique (je ne veux pas dire que tu n'avais pas d'effets négatifs !), car pour avoir un sevrage faut une dependance physique et normalement on l'a après plusieurs (semaines)/mois de conso quotidienne

Du coup ton cas est un peu spécifique...

Mais pourquoi déjà tu avais arrêté le tramadol ?

fugu kuwanu hito niwa iwaji

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creepie78 femme
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cependant a écrit

Salut,

Arrêter 1 ixprim 2xsemaine ce n'est pas ce qu'on appelle un sevrage car si tu ressentais une dépendance était psychologique (je ne veux pas dire que tu n'avais pas d'effets négatifs !), car pour avoir un sevrage faut une dependance physique et normalement on l'a après plusieurs (semaines)/mois de conso quotidienne

Du coup ton cas est un peu spécifique...

Mais pourquoi déjà tu avais arrêté le tramadol ?

Je pensais avoir une dépendance physique puisque pendant plusieurs semaines après avoir arrêté, j'ai eu des insomnies, des nausées, des vomissements, des tremblements, de la fièvre et j'avais extrêmement froid. Je me suis dit que c'était dû à ce sevrage. Après, peut-être qu'il est impossible d'avoir une dépendance physique avec cette dose.
J'ai arrêté le tramadol définitivement car juste avant ça, j'avais arrêté pendant 3 semaines juste pour réinitialiser ma tolérance. Quand j'ai repris, j'ai fait plusieurs descentes compliquées et l'effet me plaisait moins, ça me rendait triste donc j'ai arrêté. Aussi, ça me donnait tout simplement un but dans la vie. Bref, c'est un peu flou, même moi je ne sais pas trop exactement ce qui m'a fait arrêter.

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Salut,

Peut être c'est moi qui a mal compris ?

Tu prenais 1 cachet de 37.5mg tous les 3j ?
Tu ressentais un effet ?
Les jours où t'en prenais pas, tu sentais des symptômes tels que : larmoyements, éternuement, diarrhée, frissons...etc ?

Je t'invite fortement à faire des analyses et à parler à ton médecin de tes symptômes (sans faire mention du tramadol ??). Ça m'est arrivé de croire que certains effets étaient du manque, mais finalement on m'a découvert une autre maladie !

fugu kuwanu hito niwa iwaji

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creepie78 femme
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Je pense que le plus simple est que je t'expose mon ancienne routine car c'est ainsi que je fonctionnais. Tous les samedis à la même heure, je prenais 1 cachet. Du lundi jusqu'au jeudi, je ressentais une "descente" je pense, c'est-à-dire déprime, angoisse, tremblements, frissons, puis vendredi ça allait mieux et rebelote samedi. Parfois, quand j'étais déprimée, j'en prenais 1 ou 2 au milieu de la semaine et en vacances, ça tournait à 3 fois par semaine. Les effets qui ont suivi mon sevrage (fièvre, insomnies, tremblements) semblent être ceux d'un sevrage au tramadol car j'ai par la suite regardé ces dits symptômes sur internet. Sinon, durant toute ma prise, j'ai eu de grandes douleurs osseuses et cela tous les jours, je ne sais pas si ça a un lien, je le dis au cas où.
Je n'avais jamais pris aucune drogue auparavant, ni même de cigarette. J'étais donc complètement naïve et pendant ces mois (moins vers la fin), j'étais, du peu que je connaisse, bien défoncée : grande sensation de bien-être, j'étais un peu dans les vapes mais positivement. Je somnolais, en gros j'étais dans mon lit et je laissais mon esprit divaguer (même si je ne faisais pas de grandes réflexions, mon esprit était au ralenti). J'avais le corps comme dans du coton, j'étais lourde mais encore une fois de façon agréable. Souvent, je m'endormais et quand je fermais les yeux, j'avais des sensations comme si je voyais des flashs. Aussi, mon cœur palpitait et j'avais froid rapidement. Bref, ça durait environ 6 heures et après ces 6 heures, j'étais quand même assez bien mais moins défoncée. C'était le soir, j'avais envie de m'endormir très tôt.

Actuellement, je ne souffre d'aucun symptôme que je viens de nommer. J'ai eu d'autres problèmes auparavant et j'ai fait une batterie d'examens, IRM, prises de sang, scanner etc., et je suis en bonne santé, ce qui veut dire que je peux tout simplement somatiser.

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Salut,
Toi dois drôlement bien métaboliser le tramadol...car déjà ressentir 37,5mg c'est pas donné à tout le monde wink

Au vu de ta routine, je ne comprends pas trop comment tu as pu avoir des gros symptômes de manque...mais on est tous différents !

Au passage, la fièvre ce n'est pas un symptômes de manque. On peut ressentir des sensations fiévreuses, mais au thermomètre normalement on reste sur une température normale.

Oui, la psychosomatologisation ça peut être une piste.

As tu ressentis une envie de bailler, larmoyement, des éternuements ? Niveau transit intestinal ?

Sincèrement j'ai l'impression que le manque est tellement diabolisé, que la culpabilité y n'est pas pour rien dans les ressentis !!
Et qu'en vrai, il faut déconstruire cette légende urbaine pour laquelle des qu'on touche aux opis on s'expose au manque.
Mon expérience n'est peut-être pas représentative, mais il m' fallu bien plus de dix ans de conso occasionnelle + trois ans de conso plus en plus rapproché de came (avec des sessions d'un mois), pour ressentir du manque.

Tant mieux si tu n'as pas d'autre pathologie alors...mais j'espère que cette histore de tramadol ne cache pas les vrais problèmes (psy, peut-être ??)...

fugu kuwanu hito niwa iwaji

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creepie78 femme
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Je ne m'y connais pas trop mais j'ai quand même l'impression d'être assez "sensible" au tramadol et aux autres opioïdes que j'ai testés, donc c'est peut-être pour ça que j'ai autant d'effets.
Pour la fièvre, je n'ai pas vérifié si j'en avais mais je ressentais juste les symptômes de la fièvre et j'en ai déduit que j'en avais. Je pense désormais que j'avais juste les symptômes sans avoir la fièvre en soi.
Envie de bâiller ou larmoiement, je n'ai pas de souvenir d'en avoir ressenti mais les éternuements oui. Je n'ai pas de souvenir d'avoir un transit vraiment anormal car il peut varier en général mais pendant ma prise régulière j'étais constipée.
Est-ce que tu peux m'expliquer ce que tu dis par rapport à la culpabilité ? J'ai sincèrement eu des effets mais je peux tout à fait émettre un doute sur la cause.
Que le tramadol cache d'autres pathologies, c'est sûr. En effet, si j'en ai pris à l'origine c'est parce que je me sentais extrêmement mal mentalement. Après, pour ça je verrai avec ma psy même si je pense que ce sera long à diagnostiquer si j'ai quelque chose. Après, j'ai déjà eu des problèmes psy que je peux identifier comme l'anorexie donc peut-être qu'il y a comorbidité.

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Nootropik57 homme
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cependant a écrit

Nootropik57 a écrit

Je recommande à quiconque est touché par l'anhédonie causée par les consos. Aujourd'hui je suis joyeux et motivé grâce à cela.

Merci pour le partage d'expérience, par contre on ne peut pas recommander aux autres personnes des "traitements" !
Pour valoriser notre savoir experientiel, c'est impératif d'éviter d'en faire des fausses généralisations...

Ce n'est pas parce que ça a marché pour nous que ça marchera pour tout le monde et sans connaiteet le cas spécifique de chaque personne pas seulement c'est illégal de faire des recommandations médicales, mais surtout ça peut être dangereux. Et remettre en discussion la vale de ton expérience, alors qu'elle est authentique et précieuse en tant que ta propre expérience personnelle !!

Si tu prix modifier cette phrase ça serait super.

Par contre, je n'ai pas compris ce dont tu parlais dans l'autre post, c'est à dire, la diminution de la tolérance aux opiacés.
Dans ce récit tu fais plutôt référence à des sevrages hospitaliers qu'une diminution miraculeuse avec des nootropiques ?
Je serais très intéressée par ton expérience à ce sujet...

Je vais modifier ça. En fait, tout mes sevrages hospitaliers ont fini par une reprise des consos. J'ai pas tout précisé dans mon post parce que ça prendrait des pages mais il y a un an j'ai compris qu'arrêter n'était pas dans mon intérêt personnel. J'ai préféré baissé ma tolérance et de temps en temps en profiter un peu.

En fait j'ai accepté l'addiction au lieu de la combattre.

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Nootropik57 homme
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creepie78 a écrit

Salut !
Merci pour la revue, c'est très instructif. Je ne m'y connais pas du tout et je vois que j'ai beaucoup de choses à rattraper ?
Je suis contente de voir que ton message est récent car je commence à m'intéresser notamment à la L-tyrosine.

Je pense que le plus judicieux est de poser le contexte (désolée si c'est ennuyeux).
En octobre 2023, j'ai pris du tramadol régulièrement jusqu'à juillet 2024. J'ai pris du tramadol car cela faisait environ 6 mois que j'étais en "dépression" (pas diagnostiquée mais c'est plus simple de dire ce terme) assez sévère et je ne voyais pas d'issue.
Je fais donc un sevrage à sec depuis le 14 juillet 2024 : j'ai eu des crises de manque, des effets physiques et psychologiques mais je tenais le coup. Jusqu'à l'apparition de souvenirs de traumatismes que j'ai eus durant l'enfance (ces souvenirs, je les avais totalement oubliés). En plus de ça, une espèce d'hypervigilance, je surveille les regards des gens dans la rue, si on regarde à ma fenêtre et c'est obsessionnel. Bref, j'ai pour l'instant qu'une séance de psy donc j'ai tout le temps de régler ça avec elle. Cependant, en creusant un peu, j'ai constaté qu'il y a une corrélation entre la résurgence de souvenirs traumatiques et d'autres symptômes que j'ai eus et le sevrage de tramadol. Là, je fais face à quelque chose que je ne pensais pas vivre (du fait que ça change la perception de mon enfance). C'est très dur, j'ai des flashs tout le temps, je ne peux plus me concentrer.
En lisant le forum, j'ai accès à genre un blog qui vantait les mérites de la L-tyrosine. J'en ai consommé 500 mg 1 fois par jour le matin à jeun pendant 1 semaine : aucun effet, et maintenant j'en prends 1000 mg depuis quelques jours et je vois un effet après 30 min de prise mais cet effet n'est pas pérenne. Je dirais que c'est une sorte d'euphorie assez légère, ce n'est pas du tout désagréable. En me renseignant, je peux voir que je ne consomme pas assez ou pas assez souvent de L-tyrosine pour avoir des effets satisfaisants. Mais une personne a fait un lien (sans preuve, juste des événements concomitants) entre L-tyrosine et maladie thyroïdienne et ça, ça me fait un peu flipper.

Bref, j'espère que le contexte est pertinent. En tout cas, j'aimerais avoir tes conseils, dois-je continuer la L-tyrosine, m'orienter vers une autre substance ? Ou juste changer de dose ?

Merci d'avance.

Salut,

Il y a une substance russe qui augmente l'action de la tyrosine-hydroxylase, ça s'appelle le bromantane. Je te laisse te renseigner car se supplémenter en L-Tyrosine ne va pas augmenter les taux de dopamine sans baisser le taux d'autre chose. C'est compliqué mais je te laisse te renseigner sur le bromantane sur reddit par exemple. Chez moi ça n'a pas très bien marcher mais je ne le prenais pas sérieusement.

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creepie78 femme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 05 Nov 2023
15 messages
Bonsoir,
Merci Nootropik57 pour ton message ! Je vais y réfléchir. :)

(Désolée si je suis hors sujet) Ma psychologue m'a dit qu'une "aide chimique", comme elle l'appelle, pourrait être utile, notamment pour les flashs et les pensées obsessionnelles. J'ai l'impression qu'elle fait référence à des benzodiazépines ou des neuroleptiques (?).
J'ai peur des conséquences de ce genre de médicaments (baisse des capacités intellectuelles/cognitives, prise de poids, sensation de vide mental et aussi dépendance). Serait-il possible que quelqu'un m'éclaire à ce sujet ?
Merci.

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max.12 homme
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champi vert3champijaune1cxhampi rouge4
Inscrit le 11 Jul 2019
47 messages
Bonsoir Creepie,

creepie78 a écrit

(Désolée si je suis hors sujets)

Ouvre carrément un autre fil de discussion pour en parler avec la communauté.
Plus de personnes intéressées par le sujet seront susceptibles de le voir.

En ce qui me concerne, j'ai eu une courte expérience avec les neuroleptiques et antidépresseurs en tout genre.

Au début, ça ne m'a ni fait trop de bien ni de mal. Si je me souviens bien, durant cette période, il m'est arrivé d'arrêter de fumer deux semaines par-ci par-là chose que je peine a faire cest dernier temps

Pendant les 3-4 mois de traitement, j'ai remarqué une petite prise de poids, mais cela ne m'a pas dérangé car je faisais régulièrement du sport. Puis, si ce symptôme en particulier t'inquiète, il existe des solutions a ce probleme je pense notamant a certaine plante qui peuvent aider à réguler l'appétit, après, à voir avec ton médecin pour l'introduire ou non. Car toutes les molécules n'augmenteront pas drastiquement ton appétit.

j'ai arrêté car les effets du cannabis me manquaient et que je ne notais pas d'amélioration considérable de l'humeur, autre que ce petit vide mental provoqué par la molécule, mais très bien toléré cette fois-là.(toute les molecules ne font pas cette effet)

Une autre fois, avec cette même molécule, j'ai pu constater que ce symptôme en particulier était bien plus présent lorsque je consommais de l'alcool.

À noter que la plupart des molécules que j'ai connues réduisaient considérablement les effets du cannabis et potentialisaient les effets de l'alcool.

Dans mon cas, j'ai peut-être un problème de thyroïde qui pourrait affecter mon humeur et mes cycles de sommeil.

Toutes les histoires seront différentes.

Certains te diront que c'est l'enfer sur terre, d'autres que ca leur a sauvé la vie.

Beaucoup critiquent l'application un peu trop stricte du protocole, ce qui aboutit à une surprescription, mon avis n'est pas tranché sur ce sujet.

Toutes ces molécules peuvent être une bouée de sauvetage inestimable ou tout simplement un moyen de vivre normalement pour certaines personnes et être inutile pour d'autres.

Une autre chose que j'ai retenue/comprise à mes dépens : éviter au maximum les consommations quand on suit un traitement de ce type ca m'a conduit à l'hôpital (tramadol), à faire des black-outs sous alcool, vraiment très désagréables, à plusieurs reprises..

Apres tu peux essayer de voir avec ta psy si dautre therapie ne peuvent pas etre etudier, j'ai entendu parler de la méditation pleine conscience, rien que le nom est aguicheur, je trouve,

tout dépend du problème mais il y a tout un tas de solutions a dispositions et aucunes n'est a ecarter a humble avis

Dernière modification par max.12 (10 septembre 2024 à  01:41)

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max.12 homme
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champi vert3champijaune1cxhampi rouge4
Inscrit le 11 Jul 2019
47 messages

creepie78 a écrit

(Désolée si je suis hors sujets)

Dernière modification par max.12 (10 septembre 2024 à  00:04)

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Reign in Blood homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 04 Sep 2024
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Slt, je viens d'essayer l'acétylcystéine, 600MG, au bout d'une heure je ne ressens absolument aucun effet en particulier.
Quel dosage conseillerais tu pour augmenter sa concentration ??

J'ai dis que j'étais un drogué, j'ai jamais dis que j'avais un problème.

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