bouts de textes, écrits

Moi aussi j'aime beaucoup. Je ne suis pas là  ni pour inciter ni pour condamner. Et les mots bien écrits, personnellement, j'apprécie beaucoup...

bulle a écrit

Drogue, on se voit bientôt toi et moi, mais encore une fois on ne se parlera pas.

Tu en es sûre ? Faute d'un dialogue, ne s'agit-il pas d'un monologue avec soi-même ?

Mon paradis...

« On m´avait parlé d´un monde où les problèmes n´existent pas, où on se sent merveilleusement bien. Un endroit où les couleurs sont si lucides et les paysages indescriptibles par leur beauté. J´ai eu envie d´y aller, pendant des années mais je ne trouvais pas le chemin. Dans mes nuits je cherchais la porte de ce paradis, je me demandais à  quoi il pouvait ressembler. Et puis on m´a donné de la poudre et je me suis dit qu´enfin c´était ça le chemin. J´ai aimé cet endroit et j´y suis retournée des tas de fois. Il ne suffisait que d´un petit rail ou d´avaler un morceau de buvard et j´y étais. Mais cet endroit si beau ne l´est pas resté. Au fur et à  mesure que je le découvrais il ternissait. Quand je me regardais dans les miroirs je me suis vue de plus en plus grise, mes yeux de plus en plus vide. En revenant dans le monde réel j´étais perturbée par les différences, j´avais l´impression d´être une autre personne quand j´allais là  bas. Et en faisant des allers-retours entre le paradis et la terre, j´ai réalisé que ce n´était pas du tout ça le monde dont on m´avait parlé. On ne m´avait pas décrit un endroit où l´on perd ses repères, où on ne reconnaît même plus son esprit et où le corps ne fonctionne plus avec la pensée. En espaçant mes voyages, j´ai compris que ce monde dont on voulait me parler était en face de moi depuis toujours, il suffisait que je le comprenne. C´est la terre elle-même qui peut être un pays des merveilles si l´esprit en a décidé ainsi. Mais faut-il le tromper pour transformer une simple vie en un roman passionnant ?
    Je retournerai dans le monde que j´ai découvert avec les poudres, mais à  présent je sais que ce n´est pas là  que je dois vivre. Je n´y ferai pas construire une maison, j´y planterai juste une tente. Je n´y perdrai pas ma vie, j´y laisserai juste mes ennuis. Je ne me perdrais pas moi-même, je m´oublierai juste le temps d´un voyage. Et viendra le moment de choisir entre ces deux vies parallèles, je laisserai mon cœur m´indiquer la voix de l´amour plutôt que celle de l´oubli. »

Linou

moi j'en ai une, bien sûr que c'est un monologue avec soi même. Ce n'est pas une chose que l'on peut considérer, juste une façon de communiquer avec son inconscient et avec son corps, dans un endroit différent de la "normalité" considérée par l'être humain. (je mets des guillements parce que la normalité n'existe pas dans mon vocabulaire).