Bonjour marita,
je pense qu'il y a une différence entre les personnes qui ont une lourde pathologie psy et qui prennent n'importe quelle substances pour ce soigner, et les personnes toxico, qui se sont accrochés aux
opiacés, sans qu'il y ait de pathologie propre. Elles ne doivent pas être accompagner de la même manière : pour les uns ce devrait être la psychiatrie, pour les autres les CSST
Le problème en France, c'est que pour les personnes qui sont dépendantes et ont une pathologie psy, les deux camps se renvoient la patate chaude : les hôpitaux psychiatriques renvoient ces patients vers les centres de soins aux toxicomanes et les centre de soins les renvoient vers les psy. personnes ne veut prendre le problème à bras le corps. Cela conduit à ce qu'il y ait plus de 30% de patients avec des pathologies psy en CSST, et que c'est personnes ne sont pas pris en charge pour leurs problèmes psy !
C'est pourquoi ton garçon devrait plutot se faire prendre en charge pour sa dépression plutôt que pour sa dépendance! Il me semble que c'est beaucoup plus urgent ! Et tant qu'il sera dans cet état là , il continuera à consommer tout ce qui lui passe sous la main ! Et le
sevrage qu'il va faire va au contraire accentuer sa dépression, et ne résoudre en rien le problème.
Dans certains centres de cure, il donne du
catapressan, comme à l'hopital Hotel Dieu à Lyon. Les centres de cure qui ne donnent pas de
catapressan ni d'antalgique sont restés à un autre age (c'était il y a 20 ans, quand on considérait que le tox devait souffrir pour qu'il comprenne bien qu'il avait fait une faute), et je déconseille d'aller faire une cure la bas !
Je répète que les
sevrages type "Dr Waissman", ne résolvent rien. Et faire croire à des parents désespérés que c'est la dernière chance ou qu'il y a un taux de 100% de réussite, c'est de l'escroquerie, ni plus, ni moins !
Bon courage
Pierre