grossesse et plaisir sexuel

ie fausse dépêche de l'Agence de Presse Médicale (APM)
"20 euros le cunni, 30 euros l'amour"

Une étude récente vient de prouver scientifiquement que l'épanouissement sexuel d'une femme enceinte permettait de lutter contre la prééclampsie.

Jusqu'à  présent, les obstétriciens étaient persuadés que c'était l'exposition répétée au seul sperme du géniteur qui était protectrice. Ceci a d'ailleurs été très sérieusement expliqué lors du Congrès de Monaco Gyn2010. Les médecins appuyaient leurs théories sur le fait que les femmes ayant des partenaires multiples présentaient plus de risques de faire une éclampsie que les femmes chastes installées dans une relation stable. Par ailleurs, la pratique de la fellation apparaissait hautement bénéfique (d'autant plus qu'elle était menée à  son terme, avec ingestion de la semence mâle).

A la grande consternation du corps médical, cette nouvelle étude intitulée "Mise en évidence de l'impact positif du plaisir sexuel féminin dans le déroulement de l'accouchement" établit formellement que c'est la seule satisfaction sexuelle des femmes qui est protectrice.

Ainsi, la corrélation entre turlute et baisse du risque d'éclampsie trouve son explication dans le fait des les femmes férues de fellation ont des amants davantage enclins à  pratiquer le cunnilingus (celles qui avalent le sperme étant plus souvent dotées d'amants leur prodiguant des caresses buccales jusqu'à  l'orgasme).

De la même manière, une femme ayant plusieurs partenaires cherche souvent (et parfois en vain...) l'amant qui saura enfin la combler (d'où l'augmentation du risque pour cette catégorie de femmes, puisque le plaisir se fait rare).

D'autre part, une femme ayant généralement besoin de se sentir à  l'aise et en confiance avec son partenaire pour jouir pleinement, on comprend que le facteur "temps de cohabitation" puisse avoir un impact sur la qualité du plaisir féminin... et donc sur son état de santé. CQFD.

Cette nouvelle étude a également tenté de comparer les bénéfices respectifs des orgasmes utérins, clitoridiens ou du point G. Il semblerait qu'ils soient similaires, mais des recherches supplémentaires sont néanmoins indispensables, vu le faible nombre de femmes qui les expérimentent (hélas !), malgré 40 ans de libération sexuelle.

Stupéfiés, les médecins ont interpellé la Ministre de la Santé, Roselyne Bachelot-Narquin, afin que les femmes puissent bénéficier, en cas de défaillance du conjoint, des services de professionnels de "la Chose", à  des strictes fins de santé publique, évidemment.

Sous l'impulsion de Robert Maillet (obstétricien repentant, fervent prescripteur de fidélité, de fellations et de sodomie durant la grossesse, pour le bien de ses patientes, ça va de soi) et de Chantal Brunel (Députée UMP, nostalgique des bordels à  la Française), Mme la Ministre de la Santé aurait, selon une source non officielle, décidé d'inscrire au Plan de financement de la sécurité sociale 2011, l'expérimentation de Maisons Closes (dites "Maisons Ouvertes") au sein desquelles des travailleurs du sexe hétérosexuels et en bonne santé pourraient prodiguer leurs soins aux femmes enceintes ne présentant pas de contre-indication à  l'acte de chair, avec prise en charge par l'assurance maladie.
http://dechainees.cluster1.easy-heberge … p?page=50f