1 2
Dernière modification par prescripteur (25 mai 2011 à 11:27)
Hors ligne
prescripteur a écrit
Ensuite envisager d'autres Tts. Tu bloques parce que tu dis "je n'ai pas besoin de Tt psychiatrique". Ne mets pas d'etiquette !! Si l'association de la Metha à un ou d'autres produits te permet de te sentir mieux qulle importance que ce soit "psychiatrique" ou non. Ce sera le meilleur moyen d'arriver à baisser progressivement la Metha , LE MOMENT VENU.
Bien entendu , un soutien psychotherapique en plus peut faire du bien. dis toi bien que c'est dans la tête, même je le repete si je ne nie pas ton metabolisme de la Metha.
je me bloque non pas par ce que selon moi je n'ai pas besoin de ttt psy, car j'ai déjà essayé cette solution de ttt psy !
mais j'en ai pris plusieurs fois et il m'ont souvent causé plus de trouble que de bienfait ! dernier exemple alors que j'étaie sous zyprexa et valium de temps en temps plus au final pour mes douleurs dans les jambes que pour les angoisse. Je me suis retrouvé ceci pendant plusieurs mois à faire un blocage totale pour parler avec les gens ! il m'était impossible malgré l'envie au fond de moi de parler ou répondre aux gens quelques qu'il soit ! et à l'arrêt du zyprexa au bout de 3jours ça à commencé à aller de mieux en mieux et j'arrive très bien maintenant de nouveau à communiquer avec le monde
pour les neuroleptique type risperdal à chaque initiation j'ai eu un syndrome malin des neuroleptique (alors qu'il sont supposé en avoir très peu avec ce genre de neuroleptique nouvelle génération)
pour les benzo j'avais réussi à en décrocher difficilement mais j'avais réussi donc forcément j'ai peur d'en reprendre.
et pourtant depuis lundi je reprend du rivotril pour me calmer et pour son effet myorelaxant pour toujours ces douleurs de jambes (que je soigne aussi avec des huiles essentielle quand ça devient insupportable (effet magique et immédiat avec une synergie spéciale jambes lourdes)
je trouve cela extrêmement réducteur ! c'est effectivement dans la tête de ce point de vue, mais alors il faut préciser que c'est dans les processus bio-chimique du corps humain, car les récepteur opïdes ne sont pas que dans la tête, mais dans tout les organes du corps, chacun avec leur fonction/effet définit selon leur location.
après effectivement la métabolisation rapide est effectivement qu'un des élément de mon/mes problème qui sont aussi maintenant la dépression et le désespoir de ne pas trouver de solution après en avoir essayé plusieurs et m'en autres vue refuser d'autres.
prescripteur a écrit
Globalement je dirais que l'essentiel actuellement serait de te sentir bien, pour le sevrage il faut y penser une fois que ce but est atteint.
je suis tout à fait d'accord et je l'ai dit tout ce que je veut c'est être bien, ne plus me réveiller ne manque tous les matins.
Mais n'arrivant pas à trouver une stabilité avec le ttt métha et n'ayant pas réussi trouver d'autres ttt (psy) qui on tous été inefficace sur cette stabilité (en plus des effet secondaire que j'ai eu avec).
l'impossibilité de trouver l'accès à une autre tso
le sevrage semblerait donc la seul solution à me sentir bien
prescripteur a écrit
Le pb est "comment realiser ce programme avec des Professionnels de santé qui ont l'air un peu butés?"
Pour le realiser tu n'as pas besoin d'equipe hiospitaliere ou de grande ampleur. Un bon generaliste , un CSST intelligent et un psychiatre oiu psychotherapeute, cela suffit. C'est deja pas mal mais c'est quand même une "dream team" que tu peux constituer petit à petit.
Amicalement
j'ai enfin réussi à trouver un généraliste et connue dans le milieu (j'ai l'impression qu'il est aussi reconnu comme addictologue mais je ne lui ai jamais demandé) qui est donc aussi mon prescripteur (nous avons d'ailleurs passé les 6mois en relais pour la gélule sans le passage au csst "obligé" je viens de réaliser)
Pour les csst, il y a trop d'intervenant qui sont le passage obligé pour accéder aux intervenant "intéressant" qu'il peut y avoir et il m'en on dégouté surtout sur l'inécouté de mes problème et la non reconnaissance juste du faite que je soit métaboliseur rapide alors que je leur avais et remontrais la lettre de mon médecin qui l'expliquais !
Je viens par ailleurs, de trouver un nouveau psychiatre (éditeur d'un livre sur la médecine psychédélique) et qu'on m'avais conseillé sans rapport avec son travail sur les psychédélique.
Ce psychiatre et psychothérapeute ayant vraiment l'air d'être hyper intéressant. J'attends donc avec un impatience mon premier rendez vous à la fin du mois, et heureusement que je changeais de mutuel pour en prendre une qui vas me rembourse correctement ces consultation bien onéreuse .
Dernière modification par saisail (25 mai 2011 à 14:42)
Hors ligne
Juste pour apporter un petit bémol à cette affirmation : si certaines drogues nécessitent de passer par le prisme d'un psychisme pour générer de la dépendance (cannabis, par ex), ce n'est absolument pas le cas des morphiniques dont le pouvoir addictif dépasse largement "le psychique" et l'emotionnel. Beaucoup de travaux ont montré que la morphine induit des comportements de dépendance extreme chez des animaux mais aussi des insectes : bien sur il y a les expériences sur les souris mais plus intéressant encore, pas mal d'autres espèces infra-mammiferes. ==> jusqu'a la drosophile !
Globalement je dirais que l'essentiel actuellement serait de te sentir bien, pour le sevrage il faut y penser une fois que ce but est atteint.
Moi perso, je n'y arrive pas, à me sentir bien, dans cet état là . Tout au mieux, j'arrive à etre anesthésié par les opiacés et clairement, dans cet état là , ca va, je supporte à peu près tout dans la vie, je me prends pas la tête. Je pourrais meme creuver que c'est pas si grave... dans cet état là . Mais BIEN est un grand mot. La vérité étant que non, je suis pas bien, juste que je sens pas mon mal. A force de vivre dans l'anesthésie depuis des mois et années, j'ai perdu bien des reperes.
Car comment faire pour se sentir vraiment bien sous opiacés pour de vrai ? Comment se sentir BIEN comme avant ? Comment se sentir bien non-artificiellement ?
On pourra dire tout ce qu'on veut mais la dépendance physique opiacée (substitutive ou non) a des conséquences un peu abrasives sur le ressenti, c'est indéniable, pour le meilleur comme pour le pire!
A ce que je me souviens des bons gros dosages de substituts (je parle pour moi) c'est qu'ils avaient un "effet platre" voire "ciment" sur mon ressenti: ok pas envie de came, mais pas envie de grand chose non plus, pas envie de sexe pendant des semaines, pas trop d'ambition, pas trop de gout précis, pas trop envie de rencontres, repli sur soi supportable, un gros sommeil, lissage émotionnel, pas beaucoup d'anxieté (alors qu'un zest est super dynamisant...) etc... en gros, le meme bon vieux revers des effets psychotropes antidp anxiolitiques... je passais des heures à buller devant la télé, à rien foutre du week end. Pas lu un bouquin pendant des mois, pas de nouveaux potes, pas de rencontres amoureuses... c'est tout plat. A force ca me déprime, alors soit j'en peux plus et je me redéfonce (donc mal) soit j'en ai plein le cul et je me sevre (donc mal) ce qui conduit à chaque fois à la rechute (donc encore plus mal) pour un retour au TSO (équilibre puis anesthésie). Mais BIEN ???
Pourtant bien que des centaines de gens partagent ce genre de truc, cet effet là est largement nié par les médecins... qui ne comprennent pas pourquoi la perspective d'un traitement à vie fait badder autant de monde !!!! ... mais beaucoup moins par les psys, confronté au vécu intime des usagers qui se plaignent grave de ça, à terme.
et le plus dingue, c'est quand tu arrives à arrêter et que le sevrage passe enfin, que la douleur s'estompe, ben on se sent pas si mal... le désir remonte grave ! tu te rends compte que tout est différent, le monde est différent, attirant, plein de promesses qui n'étaient pas perceptibles deux semaines auparavant dans le voile opiode quotidien.. au début ca donne l'impression d'un monde tout neuf, tout speed, des grosses envies sexuelles, la trique, des désirs affectifs... la peche naturelle ! là , ca ressemble déjà plus au BIEN que j'ai connu durant toute ma vie.
Alors on pourrait se dire que c'est finalement si facile... mais une fois nettoyé, une fois le clean atteint, mon ressenti évolue à une vitesse considérable : la normalité physique, psychique et intérieure revient enfin au galop : mes désirs sont forts mais en meme temps, je souffre bien plus de l'impossibilité de les réaliser dans le monde. Bien vite, l'opium m'apparait comme une solution quasi-magique pour quitter cet ennui....
j'espere qu'avec la maturité j'arriverai à voir la vie autrement, traitement ou pas.
Dernière modification par Desmundo2 (25 mai 2011 à 15:54)
Hors ligne
[LOL] Et qui est-ce qui lui demandé a ce chère caillou si à ressentie quelque chose ou non ? [/LOL]
Dernière modification par saisail (25 mai 2011 à 16:15)
Hors ligne
Dernière modification par prescripteur (25 mai 2011 à 21:44)
Hors ligne
1 2
[ Forum ] Quel solution de soin reste til ?
|
2 | |
[ Forum ] Expériences - Rechercher une solution - Agoraphobie et Phobie sociale
|
2 | |
2 | ||
[ PsychoWIKI ] PAWS, le syndrome prolongé de sevrage |