Craving sous métha, Help !!!

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Desmundo2
Psycho junior
Inscrit le 11 Aug 2010
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Salut ici,
Certains me connaissent déjà  un peu ici par mes autres posts créés l'an passé. Je sais que dans l'ensemble, je ne suis pas aimé ici virtuellement (dixit les mp "desmond le gros naze" etc...), je n'en veux pas aux personnes qui pensent ça de moi, puisque je suis le premier d'entre vous à  détester ce mec. Dans le virtuel, j'ai retrouvé exactement le même phénomène que dans le réel. On me croit arrogant tout ca...

Mais siouplait, aujourd'hui c'est juste le message d'un mec au bout, qui en peux plus.

3615 my life de merde

Quand la came est entré dans ma vie (2004), le projet était d'en consommer par ci par là . J'étais tombé sous le charme du blog d'un vieux hippy de 60 balais qui donnait quelques règles d'or pour consommer de la came de temps en temps sans pénétrer pour autant dans la dépendance. Il avait titré une page web "40 ans de came, toujours pas accro". Il expliquait comment il gérait ses prises, les quantités, les espacements, les rotations de produits : il s'octroyait une nuit opiacée deux fois par mois maximum (donc 1 prise tous les 15 jours) jamais deux fois de suite avec le même produit (un coup héro, un coup morphine, un coup opé etc..) . Il notait scrupuleusement les dates. Il ne consommait jamais en cas de mal-être (pour éviter de faire un usage autre que festif)....... J'ai tenté de faire pareil et j'avoue que pendant presque 2 ans 1/2 demi, j'ai quasi réussi. Je ne m'inquiétais même plus du fait de prendre de l'héro de temps en temps, c'était carrément gérable.

Mais un tuile sur la gueule, puis une autre et encore une autre pour finir avec une envie de canner et la came a fait de moi son substrat. Je fête ma 6année de dépendance et ne sait plus du tout comment ca va évoluer. Mon gros soucis c'est le craving. C'est un instant ou je suis bien physiquement mais j'ai besoin de ressentir la came.

A l'époque j'ai surtout sniffé, juste un shoot à  l'occase pour le speedball.Cette année je suis tombé dans le sken et la piqure. Maintenant j'en chie. Et pas des roses. J'ai des cravings vraiment merdiques qui me tombent dessus d'un coup d'un seul et je ne peux les contrôler. Intérieurement c'est une sensation paradoxale : alors que mon projet d'arrêt avance bien, tout d'un coup, il est contrarié par cette pulsion (compulsion) frénétique qui me pousse à  courir me faire un shoot de sken. Et oui, quoi de plus simple pour un parisien qui a tout les plans de rue...

J'ai géré toute l'année, au prix d'effort considérable, avec 10 mg de métha en traitement de fond. Il m'arrivait de cramer une boite de sken (1400 mg) dans le week-end, mais généralement c'était plutôt une plaquette. La chiasse au taf, mais souvent en 5 jours tout revenait dans l'ordre. J'ai fait des coupures dans le traitement de plusieurs semaines en passant à  3-4 shoots par jour, et en suant un peu à  chaque coup, j'arrvais à  retomber sur mes pattes à  10 mg. 

Ca dure depuis un an. Je n'arrive plus à  me gérer. Je pensais que le boulot de merde que je devais faire y était pour beaucoup dans ces consos. Jai arrêté le taff depuis 6 semaines : il est certain que je me suis bien moins shooté  mais ce qui m'inquiète c'est la puissance du craving (avec le shoot, c'est le même en dix fois pire) qui me tombe dessus n'importe ou, n'importe quand.

Est il possible de ne plus ressentir ces cravings car là , j'en peux plus !!!! Quand j'ai une crise de ce genre le seul moyen d'arrêter l'obsession c'est courir faire un shoot.

Hier c'était ça. Là  aujourd'hui, je suis monté à  25 mg de métha pour voir. Ça change pas grand chose.

Que faire avec tout cette merde gluante... j'aimerai juste que ca s'arrête.

Impression d'être une merde qui n'a pas de volonté.

merci de m'avoir lu

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mikykeupon homme
Modérateur à la retraite
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Pour l'instant les traitements a l'étude concernant le craving ne sont pas concluant, seul une bonne psychoterapie peut en venir à  boud.

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Desmundo2
Psycho junior
Inscrit le 11 Aug 2010
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mikykeupon a écrit

Pour l'instant les traitements a l'étude concernant le craving ne sont pas concluant, seul une bonne psychoterapie peut en venir à  boud.

Ce qui me badd c'est que meme le substitut n'est pas si actif que ça sur certains gros cravings.... et que pour l'instant, et depuis le début de ma dépendance, je n'ai jamais réussi à  les gérer. C'est à  chaque coup sur un craving que j'ai repiqué au truc, après toutes mes décros et il y en a un paquet somme toute. Maintenant je me rends compte que meme la metha diminué doucement n'est pas une solution meilleure que les autres dans la mesure ou quand le craving apparait, que faire ? d'expérience rien ne le chasse, une fois activée il peut durer des mois dans la tete à  te bourriner les méninges...

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clemz
terrien
Inscrit le 28 Feb 2011
812 messages
je vois pas trop quoi te dire a part augmenter la métha et faire en sorte de plus avoir de "liens" avec tout ce qui se rapporte au fix...mais bon.. facile a dire et tu as déjà  du y penser.
je te souhaite d'y arriver, sincèrement.

Demain c'est promis sur la drogue je tire un trait..  snort

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Hasta
Nouveau Psycho
Inscrit le 14 Aug 2011
51 messages
Si tu trouves un toubib qui est vraiment à  l'écoute, demandes à  se faire prescrire des tranquilisants forts, type rivotril ou atarax 100, par exemple, pour attenuer le craving; on sent que c'est urgent d'intervenir, donc , il faut que tu fasses une démarche dans ce sens Qu'en penses-tu?

"c'est celui qui s'égare qui découvre de nouveaux chemins", Njls Kajaer, poète norvégien

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Desmundo2
Psycho junior
Inscrit le 11 Aug 2010
315 messages
Merci du conseil. J'ai pas pensé à  une solution médicamenteuse mais peut etre que sur l'instant, le moment ou ca frappe, il faudrait prendre sur l'instant un gros truc qui détourne mon attention de la came... j'avoue que j'ai jamais essayé. peut etre parce que j'avais au fond trop envie de continuer. mais c'est schizo. maintenant j'aimerai vraiment que ca cesse. prendre ma métha. la diminuer. ne plus jamais faire du yoyo. plus shotter. plus tapper. vivre. normal. plus de sueurs. plus d'angoisses liées à  la descente.... ca ok. Je me mets au travail. Je lutte 5 jours et a chaque coup (depuis des annees) je vais mieux. je me dis au final que tt ca n'était qu'une grosse gueule de bois et que de temps en temps, ca vaut le coup quand meme (tu parles)

mais souvent, le craving attaque avant que je puisse meme reflechir en terme de plaisir, ou de conso occasionnel. ca attaque et je courre. ca peut etre le midi au taf. le soir avant un repas. juste apres un ciné. etc... je craque. je regrette.

il me semble que le subu agissait bien mieux; je le sniffai ca me faisait un ptit effet mais j'aivas pas de cravings autres.

avec la metha gellule, meme 40 mg (soit 4 fois ma dose) je sens pas d'effet (pas vraiment quoi..).

aujourshui j'ai pris 30 mg. c'est quand meme plus paisible je dois l'avouer.

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mikykeupon homme
Modérateur à la retraite
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9631 messages

Desmundo2 a écrit

avec la metha gellule, meme 40 mg (soit 4 fois ma dose) je sens pas d'effet (pas vraiment quoi..).

aujourshui j'ai pris 30 mg. c'est quand meme plus paisible je dois l'avouer.

J'ai du louper quelque chose.

40Mg est 4 fois ta dose, mais à  30Mg tu dit que c'est plaisant ?

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Desmundo2
Psycho junior
Inscrit le 11 Aug 2010
315 messages
J'ai une dose prescrite : 10 mg. A cette dose j'ai des putains de cravings, je n'arrive jamais à  faire 15 jours de suite sans rien prendre d'autre. Souvent je tape du sken, ca peut aller d'une gellule sur un pétage de boulon à  plusieurs jours de conso. La métha, j'ai des petits stocks. Hier j'étais pas bien, donc j'ai enchainé à  hauteur de 5 mg par ci par là , jusqu'a plus sentir de bad : 30 mg. maintenant je reprendrai pas 30 aujourdhui mais 15 mg et je vais essayer de rapidement faire le cap vers mes 10 mg. mon médecin n'est pas au courant de ces difficultés qui sont apparus en cours d traitement, alors que tt se passait bien...

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Bicicle
Rat de laboratoire
Inscrit le 08 Aug 2011
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Salut,

Craving, si je ne m'abuse, ça veut dire crise de manque psychologique non ? (Histoire d'appeler un chat un chat)

La crise de manque psychologique, elle est normale, et presque obligée. C'est d'ailleurs la pire, car c'est elle qui te poursuit, parfois même des années après avoir arrêté.

Donc, ton cas n'est pas du tout bizarre : c'est même particulièrement normal. Le contraire serait étonnant !

Donc, pour te répondre précisément : le manque psychologique, est souvent lié à  pleins de choses qui te sont personnelles. Pour "l'éradiquer", il faut faire un gros travail sur soi... Un gros travail sur les raisons exactes et précises qui t'ont poussé à  prendre de la came.

Et ça, c'est quand même très personnel : y'a que toi qui peut savoir en fait. Après, à  toi de voir si tu te sens prêt pour une psychothérapie (j'ai bien dit, une psychothérapie, pas une prescription à  volonté de benzodiazépines par un psychiatre). Si tu te sens prêt à  aller parler de tout ça à  un psychologue par exemple, ça peut être intéressant.


Car, je pense que le manque psychologique ne partira vraiment que quand t'auras réussi à  comprendre pourquoi t'as pris/tu prends de la came, et que t'auras réussi à  comprendre comment vivre bien sans. Après, le psychologue peut aider grandement, mais il y en a aussi qui arrivent à  comprendre par eux même, donc ça dépend de chacun.

Et ce que disait Clemz est aussi lié : il faut aussi éviter les tentations trop fortes en changeant un peu de mode de vie (et surtout en le remplaçant par un mode de vie qui te plait, parce que sinon ça sert à  rien).


Voilà  ce que je peux te dire, j'imagine que tout ça tu le sais bien, mais bon..

Dernière modification par Bicicle (23 août 2011 à  14:22)


"Quiconque fait deux cent mètres sans amour, va à  ses funérailles vêtu de son linceul." W.Whitman

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Hasta
Nouveau Psycho
Inscrit le 14 Aug 2011
51 messages
Sans blague, je pense que l'on se came parce que tout simplement, c'est bon.

Avec blague, il y a la méthode Coué, qui consiste à  se répéter 20 fois le matin, 20 fois le soir "tout va bien, je vais de mieux en mieux" etc....

Quant au craving, le mieux est d'une part de prendre des médocs, qui aident à  résister, et qui va au moins permettre de moins consommer,
et d'autre part, donner PLUS d'importance à  d'autres activités.

Je n'ai rien  contre les psychothérapies, mais on peut tout à  fait sortir de chez son psychiatre et courir chez son dealer....

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bighorsse femme
Banni
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pour moi le "craving" est un terme qui au départ était utilisé pour décrire l'irrépréssible necessité de reprendre de la cocaine après un premier shoot ou sniff...

que le skenan crée un besoin d'en reprendre est quelque chose d'assez habituel, d'où d'ailleurs son bannissement des TSO ; pour résoudre ce besoin il n'y a pas bcp d'autre solution que celle d'arrêter d'en prendre tout en montant le dosage de son substitut afin d'être plus "confortable"

desmundo : tu fais encore l'erreur de vouloir stopper la métha alors que tu es en pleine débandade si je peux dire; tu rêves à  une normalité qui ne peut pas t ' être accessible , en tout cas pour le moment; il faut parfois savoir accepter qu'on ait besoin d'un TSO pour un bon moment  avant que de se penser débarrasser de tout problème d'addiction

ps: je ne savais pas qu'on te reniais ici ; je trouve ça un peu déplorable

l angoisse est le vertige de la liberté

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Desmundo2
Psycho junior
Inscrit le 11 Aug 2010
315 messages
Je vous lis tous avec une assez grande attention...

Parce que finalement, ce que j'évoque là , est pour moi "le nerf de la guerre"... appelons ça comme on veux : craving, manque psychique etc... pour répondre à  BIG, pour moi le craving de shoot de sken (car c'est mon truc du moment) est à  peu près ressemblant au craving de coke... Ça s'exprime pas exactement pareil mais c'est tout à  fait ressemblant, ça démarre et d'un coup , d'un seul : l'envie est irrépressible et totalement déraisonnée. Il ne s'agit pas d'une simple envie (auquel cas les choses seraient plus simples) où je pourrais me dire "tu en prendras la semaine prochaine", là  non je n'ai aucune possibilité de reporter... je courre carrément (je grille des feux rouges) !

c'est une torture parce que consciemment je sais (à  chaque fois) que c'est pas le moment et que ca va pas m'aider : soit  je bosse le lendemain, ou j'ai une réunion dans l après midi ou je viens de diminuer la metha et ca se passe bien / voire dans les cas extrêmes- je viens juste de faire un sevrage et là ... c'est fatal. A chaque coup, ca me dérègle, ca me déboite, je dors pas pendant le temps de la conso et ensuite je ressens du manque par dessus la metha pendant 5 jours.

Évidemment, ca me déprime toujours plus, et le scénario du sevrage qui s'écroule à  la sortie me fait carrément douter de la possibilité d'arrêter un jour...  c'est tout à  fait perturbant de ressentir cette envie monstrueuse alors que tu viens de faire 10 jours de manque fatal - et que depuis quelques heures à  peine, ça commence à  aller mieux... tout d'un coup - le craving - et là  comme dit BICILE - c'est pire que tout : c'est IRRÉPRESSIBLE. c'est compulsif, il faut un SHOOT, vite tout de suite... pas demain, pas dans 4 heures, maintenant. Alors je prends ma moto et je trace dans le 18eme.

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Bicicle
Rat de laboratoire
Inscrit le 08 Aug 2011
1701 messages
Ben, je persiste et je signe à  dire que le "craving", c'est une bonne grosse crise de manque psychologique : d'un coup, ça te manque, t'as l'impression d'être trop mal sans ça, etc. Bref, une irrépressible envie (bien qu'elle soit répressible).

Mais c'est intéressant que tu soulignes le fait que d'un côté tu as cette très très forte envie qui surgit dans des moments un peu plats apparemment, et tu cèdes donc à  la tentation, et ensuite tu éprouves non seulement une énorme culpabilité, mais surtout tu nous expliques qu'ensuite t'es en manque/mal pendant une dizaine de jours.

Donc : c'est quand même paradoxal cette envie irrépressible d'être en manque/mal pendant une dizaine de jours non ? Je sais que ça va te faire bondir cette phrase, car c'est pas ce que tu veux consciemment, mais il faut quand même reconnaître qu'au fond, c'est ce qui se produit : le/les shoot(s) en question ne te font pas plus de bien, loin de là .


Si je ne m'abuse, pour qu'un sevrage marche, il faut déjà  le vouloir, ressentir le déclic qui fait passer du stade autodestruction au stade "autoconstruction" : en as-tu vraiment envie (hors la volonté de plus avoir les effets secondaires de la came/sken) ?

Mais pour te répondre quand même : déjà  ce serait peut-être bien de pas griller les étapes et de te stabiliser à  un dosage de métha qui te convienne, et de t'y tenir une bonne fois pour toute. Et en parallèle, peut-être d'en parler avec un addicto et/ou un psychologue (j'ai pas dit psychiatre, je le souligne).

Car il faut forcément faire ce travail sur toi du pourquoi tu te shoot? de pourquoi tu peux/veux pas en finir avec cette addiction (qu'a t-elle de si rassurante ?)? Etc etc.
Bref, pleins de questions où t'es le seul à  avoir la réponse en fait, et dont la réponse apportera sûrement une bonne base pour réussir ton arrêt et plus avoir de "crise de manque psychologique irrépressible". Même si ces crises sont quand même un passage normal dans l'arrêt, sinon ça serait pas rigolo..

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bighorsse femme
Banni
Inscrit le 19 Mar 2007
8506 messages
bicicle a raison ,et j'ajoute que ce que toi tu appelles le "craving" est tout simplement la conséquence de ton addiction actuelle à  ce prod
à  quand la métha de façon suffisamment stable pour sortir ce ce cercle , à  moins qu'au fond tu ne le veuilles pas vraiment,

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Las Vegas PaRano femme
PsychoHead
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1147 messages

Desmundo2 a écrit

Certains me connaissent déjà  un peu ici par mes autres posts créés l'an passé. Je sais que dans l'ensemble, je ne suis pas aimé ici virtuellement (dixit les mp "desmond le gros naze" etc...), je n'en veux pas aux personnes qui pensent ça de moi, puisque je suis le premier d'entre vous à  détester ce mec. Dans le virtuel, j'ai retrouvé exactement le même phénomène que dans le réel. On me croit arrogant tout ca...

Ah bon.....
Et ben, franchement, je ne fais pas parti de ces gens là !
Tu es super utile sur le forum.
Et je ne vois pas en quoi tu es arrogant!?!

BREF, laisse ces C**nards où ils sont...
Beaucoup d'entre nous, et je pense la majorité, t'apprécie!
Reste comme tu es (en tout cas sur le forum, car je ne te connais pas ds le réel...)!

Prends soin de toi!

Bises


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Desmundo2
Psycho junior
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Rebonjour ici
merci à  tous pour vos réponses à  tous... Merci à  Big et Bicicle pour vos messages qui sont éclairants. Merci à  toi LasVeg pour le soutien... Je me rends compte à  quel point le partage sincère comme ce début de fil est important et enrichissant

@ Bicicle : Tu as tout à  fait raison sur la tendance à  l'autodestruction de ces consos, ca ne me fait pas bondir ce que tu dis, le fait que ces consommations m'empoissonnent c'est évident - 5 jours pas bien à  chaque fois - à  tel point que j'en arrive à  me questionner sur le mobile inconscient... J'ai du mal à  croire que je cherche inconsciemment à  me tuer (bien que pourquoi pas...).. peut être que je me fais payer quelque chose à  travers ces ressentis négatifs, mais je sais pas vraiment quoi.. Après le pourquoi des consos question difficile. Je suis un mec timide, un peu replié, un peu coincé du cul et c'est un truc que je traine depuis le début de la puberté avec des hauts et des bas. Je sais que j'étais bien quand j'avais de l'amour dans la vie. Quand j'en ai été privé, c'est parti en vrille. Aujourd'hui plus de 30 piges, célibataire, de grosses difficultés à  établir des liens corrects (sexuels n'en parlons pas) avec le sexe opposé. Ces questions me travaillent, je me suis demandé pourquoi j'étais comme ça, j'en ai pas la réponse : le fait est que je me déteste d'etre comme ça. Il y a une part de mon fonctionnement que je hais, que je trouve inadapté etc... j'ai l'impression que les shoots sont en résonnance avec ça... va savoir !

@Big: Merci, en fait, en te lisant toi et les autres, j'ai pris conscience que j'étais vraiment trop trop amibitieux et que c'était ridicule de vouloir se battre contre la morphine en me maintenant comme je fais à  un bas dosage de metha (10 mg), qui ne fonctionne pas réellement... alors OUI, j'ai doublé le dosage depuis 5 jours et là  ca y est, me sens NORMAL, mieux... en fait j'en ai pas encore parlé au médecin. Je suis retourné au plan et pour la première fois j'ai pas acheté de sken mais deux fioles de 60 mg !!! Le sirop m'est bien plus agréable que les gellules, j'ai l'impression que c'est plus fort ! avec une pipette, je prends 5 ml soit 20 mg et ca me fais du bien... pour l'instant aucun craving à  l'horizon, donc oui en fait c'est peut etre pas des cravings mais juste la conséquence de l'addiction et qu'en donnant la bonne dose de metha, ca calme le truc... j'aimerai trop que ca marche et que je ne retourne plus faire des shoots et etre mal tout le temps... là  j'en ai vraiment ma claque, ca a duré une pige et donc je sens que ca change et qu'au fond, peut etre qu'avant j'avais moins envie de changer.. mais là  oui.

merci à  tous pour vos contribution...

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Bicicle
Rat de laboratoire
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1701 messages
Salut,

Je pense que les shoots sont clairement en raisonnance avec tout ça : c'est d'ailleurs peut-être aussi la base du travail que d'accepter qu'on a une grosse faiblesse à  un moment ou à  un autre et qu'on cherche à  la combler avec quelque chose, ici le shoot.

Les problèmes de confiance en toi que t'évoques ont sûrement un lien dans tout ça aussi, très certainement même. T'as commencé vers quel âge ?
Le côté autodestruction il est indéniable là  je pense, c'est se faire du mal indirectement en fait. Mais tu donnes en fait la réponse à  la question du "pourquoi" des consos : elle est incluse dans ta réponse : tu dis que tu es un mec timide et un peu introverti, et que tu as du mal à  nouer des liens avec les filles. Donc, tu as un manque de confiance en toi que tu voulais peut-être combler au fond avec la came pour te donner plus d'assurance.

Sauf qu'au final, ça ne comble rien, et ça accentue même la chose : du coup c'est le serpent qui se mord la queue car ça n'arrange rien à  tes relations avec les filles, et du coup ça aide pas à  avoir d'avantage confiance en toi, donc tu perds encore plus confiance en toi, etc.


Donc pour ton soucis de grosses crises de manque psy : j'imagine que quand tu craques pour aller chopper du sken, c'est toujours dans des moments où t'es un peu "mal" ou c'est plat et il manque un truc pour te faire être bien non ?

Du coup, je pense que t'es partagé entre l'envie d'aller mieux dans ces moments, et en même temps le fait que tu t'estimes peut-être pas beaucoup plus ou moins inconsciemment : donc le shoot devient le parfait compromis... ça fait un peu "plaisir" et ça détruit, c'est l'idéal non ?

Tout ça pour dire que comme tu commences à  ressentir la lassitude de tout ça, qui sera d'ailleurs ton moteur pour arrêter, c'est le moment idéal pour faire un petit travail sur toi.
Je sais pas si t'es prêt à  aller voir un psychologue par exemple ?

Parce que du coup, comme t'as ton traitement de métha, tu peux te stabiliser à  un dosage pas trop faible et pas trop fort qui te convient. Mais en parallèle, ce serait pas mal d'essayer de comprendre les causes de la conso, et de travailler du coup sur l'estime de toi, la confiance en toi, etc. Ça me paraît être le passage obligé pour en finir avec l'envie de consommer ici.


Enfin, en tout cas bon courage à  toi, déjà  commences par bien te stabiliser sur la métha vu que tu t'en fais déjà  prescrire par les docs, et à  côté ce serait bien de faire un petit travail sur toi : c'est dur à  faire mais si tu réussi tu seras sûrement très content de toi wink

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bighorsse femme
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si tous les timides se défonçaient... plus sérieusement on ne peut pas dire à  qq un, tu te défonces pour tel ou tel motif ; ça n'apporte pas grand chose la psychologie sauvage et c'est même dangereux  desmundo : contente de voir que tu te sens mieux

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Bicicle
Rat de laboratoire
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Ouai, c'est sûr, vaut mieux l'ignorer et pas lui proposer de réponse personnalisée, comme ça pas de risque. Gné.

Dernière modification par Bicicle (25 août 2011 à  20:34)


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Las Vegas PaRano femme
PsychoHead
Inscrit le 19 Sep 2010
1147 messages
Je pense que Bicicle a donner son ressenti sur le pourquoi du comment de la consommation de DEsmundo...
Ce n'est pas de la "psychologie sauvage"!
Toi tu le vois peut-être comme ça par rapport à  ton métier, mais moi je le vois dans le sens où Bicicle à  donner une hypothése sur le pourquoi du comment de la conso de Desmundo, et surtout essayer de l'aider, de le motiver...
Et je ne vois pas en quoi ce serait "dangereux"?
Si tu pouvais m'expliquer pourquoi?!?

@Desmundo = Aprés, c'est clair que la priorité est de te stabiliser à  un dosage précis, en tout cas, pour un p"tit bout de temps, le temps que pshychologiquement tu ailles mieux, et aprés tu pourras envisager, si et seulement si tu n'as plus de consos de sken a coté, tu pourras envisager de réduire progresssivement, et à  ton rythme, le dosage de la MTD...

Prends soin de toi.

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Bicicle
Rat de laboratoire
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Après, je m'y connais pas trop en méthadone, mais au début au moins la prescription passe par un centre non ? Es-tu toujours en contact avec ce centre Desmundo2 ? Tu pourrais leur en parler peut-être vu que t'es déjà  passé par chez eux ?

Parce que c'est clair qu'il y a déjà  une stabilisation sur le moyen terme à  faire. Et je le redis, ce serait bien de réfléchir à  côté aux causes de ces crises de manque psychologiques : et comme tous les psychologues ne sont pas bons, il faut pas hésiter à  en essayer plusieurs. Enfin, c'est ce que je ferais personnellement : autant les médecins j'aime pas trop (phobie ? lol), autant les psychologues, ça va, il faut trouver le bon quoi.

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Desmundo2
Psycho junior
Inscrit le 11 Aug 2010
315 messages
Salut ici

J'aimerai en savoir plus sur ce que BICILE appelle une "crise de manque psychologique".

Il se trouve que dans mon jargon, depuis que je suis dans la came, j'utilise le mot "craving" (d'ailleurs pourquoi ? je sais pas...) ce truc qui survient à  différents moments et parait légitimement insurmontable.

Le premier du genre qui m'a vraiment fait peur c'était en 2005 quand je faisais mes débuts avec le produit : j'avais déjà  fait une ou deux sessions ou je consommais continuellement pendant 10-15 jours et à  chaque fois à  l'arret, j'avais senti quelques effets de grippe mais pour moi c'était pas du manque... et jusque là , pas de craving, juste des envies ou une attirance mais "reportable".

jusqu'a une fois ou j'ai consommé plus d'un mois continuellement et là , à  l'arret, il s'est passé qqchose de différents par rapport aux autres fois, c'était vraiment : immonde... j'étais tellement pourri que j'ai meme pas réussi à  prendre le métro acheter du sub; je suis resté allongé mais c'était pas bon du tout : grosses suées, angoisses, bad trip total et un pote m'a ramené un peu de codéine au bout de 48H , ca a aidé mais j'ai été encore éclaté pendant deux jours... puis c'est allé mieux le 5ème jour.

Ca y est je venais de feter une premiere crise de keukeu un tant soit peu intense et c'était la limite que je m'étais fixé dans ce jeu avec la came : j'irais pas plus loin j'en reprendrai jamais. je venais de me soigner, j'avais plus de manque donc  Ouf alros, j'étais désintoxiqué, c'était passé ... ouf donc.

A ceci près que le lendemain vers 19H, il s'est passé un truc de malade que j'appelle "le craving", cette FAIM / SOIF de came que rien ne peut modérer, ce besoin nostalgique d'y etre hic et nunc sans demi-mesure. Et malgrè la raison qui me disait "non non n'y va surtout pas tu viens juste de t'en sortir" j'ai courru. Un combat entre une pulsion (envie / désir très fort) et la conscience qui dit NON...

C'est la premiere fois que je me vois courrir, à  fond, connaissant les conséquences de ce comportement mais ne pouvant rien faire d'autre que d'y aller, electriser par l'envie de ressentir à  nouveau la chaleur endorphinique qui manque cruellement dans cette PLATE NORMALITE STABLE.

Depuis je l'ai vécu quelques centaines de fois et c'est surtout à  l'arret (passage à  0) que c'est tres fort. C'est donc en lieu avc le sevrage. Rares sont les fois ou j'ai tenu, meme si il y en a eu.

Le sniff de sub m'a progressivement permis d'atténuer cela et aujourdhui je découvre que la métha en sirop a plus d'effet sur le craving que la géllule (on ressent un peu mieux un petit effet metha dans le sirop).

Pour remercier Big, là  je suis toujours à  20 mg et j'espere y trouver un salut. Je me sens mieux comme ça, carrément MOINS ENVIE d'aller faire un shoot. Malgrè tout y a eu un craquage la semaine passée mais j'y pense pas, j'avance quand meme.

Merci ici

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Bicicle
Rat de laboratoire
Inscrit le 08 Aug 2011
1701 messages

C'est la premiere fois que je me vois courrir, à  fond, connaissant les conséquences de ce comportement mais ne pouvant rien faire d'autre que d'y aller, electriser par l'envie de ressentir à  nouveau la chaleur endorphinique qui manque cruellement dans cette PLATE NORMALITE STABLE.

C'est ça le "craving" comme tu dis : enfin, moi j'aime mieux utiliser un terme équivalent en français, car je me méfie des termes "anglais" qui cachent la réalité de la chose.

Je pense qu'en gros, tu vois la réalité comme un truc plat et chiant, et la came comme le moyen d'y échapper un peu et de goûter artificiellement à  des sensations agréables.


De ma minuscule expérience personnelle à  ce jour : je suppose (mais ça peut être faux, inexact et/ou à  compléter) que pour arrêter, il faut -entre autre- apprendre à  trouver dans sa propre vie des activités, des choses qui permettent de réellement cette fois goûter à  des sensations agréables : en gros, et pour parler clairement apprendre à  être un peu plus épanoui quoi.

Car je suppose, reprends moi si je me trompe, que si tu vis déjà  une vie qui te plait, où tu t'épanouis dans tes activités (travail, sorties, loisirs, etc) et dans tes rencontres avec les gens, alors la came n'a plus vraiment d'intérêt en fait. Car le plaisir artificiel ne sert plus à  rien puisque tu connais déjà  le plaisir/bonheur réel...

Donc, le "craving", c'est une crise de manque, mais psychologique : une grosse envie de consommer pour atteindre l'espèce de plaisir que procure la came. Car sinon, c'est la déprime quoi, donc ça doit être une sorte de (mauvais) réflexe psychologique.
Mais c'est pas irrépressible non plus : c'est certes difficile à  mettre de côté, mais c'est faisable, dans la mesure où on est quand même encore maître de nous même.


Ce qui serait intéressant, ce serait de savoir à  quoi ressemblent les moments où cette grosse envie te prend : j'imagine que c'est des moments plats, un peu (beaucoup) déprimant, où tu sais que tu vas t'ennuyer dans les heures/jours qui vont suivre. Donc, j'imagine que tu te dis qu'un petit fix de came pourrait arranger les choses non ?

Pour répondre à  ta question, pour moi c'est surtout ça un "craving" : une très forte envie [en dehors du manque physique] de consommer quoi, pour pas s'ennuyer et aller mal.

Je sais pas si tu seras d'accord avec ça, mais je serais curieuse de connaître ton point de vue là  dessus, ça permettrait de mieux comprendre ce genre de "crises" justement.


"Quiconque fait deux cent mètres sans amour, va à  ses funérailles vêtu de son linceul." W.Whitman

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Desmundo2
Psycho junior
Inscrit le 11 Aug 2010
315 messages
merci de ton intéret pour la question,
bon là  je viens d'en bouffer de craving. Impossible à  prévoir, à  part si je me réfère à  mes cycles perpétuelles. La ca fait 5 jours depuis le dernier extra en date et l'envie d'un shoot s'est manifesté en moi tout à  l'heure... comme une "inception". Au début je refoule l'idée et plus je la refoule plus elle grandit en moi jusqu'a ce que l'idée de ne pas y aller LA MAINTENANT devienne un sentiment de frustration tres particulier, comme si tout dépendait de ça et que tout convergeait vers cela... j'essaie de me raisonner ce qui me culpabilise encore plus car toutes les raisons de pas y aller sont évidents... j'enfourche le scooter jusqu'a me rendre à  l'évidence que jamais j'aurais le temps... pour faire le plan ce soir, il aurait fallu vraiment que je me mette dans la merde puisque j'ai un RDV important apres bouffer... bon au final, je suis rentré. Je pense que je vais me prendre quelques mgs de metha pour faire bouffer et pour me "récompenser"... je remarque qu'aujourdui j'ai pris moins de mémé (15 mg) il me restait que ça en fiole et j'ai pas voulu mélanger avec les gellules... alors est ce que le fait d'avoir une dose un poil plus faible a reveillé le monstre ou alors est ce tout simplement le cycle naturel de la mémoire de l'injection ? bref je suis content de pas y etre allé... allez une douche quelques gellules et on y pense plus :

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Bicicle
Rat de laboratoire
Inscrit le 08 Aug 2011
1701 messages
Déjà  il faut te fixer sur un dosage de métha qui soit fixe : si il manque 5mg, c'est pas bon je crois.

Et je crois que la métha ne résoud pas le manque psychologique : elle apaise surtout le manque physique et permet de pouvoir mener une vie normale. Après c'est à  toi de mener une vie normale... Et de trouver comment t'épanouir dans une vie normale.

Je crois pas que la métha soit le médoc miracle qui va tout changer du jour au lendemain : il faut aussi à  un moment donné se prendre en main et voir ce qui va ou ce qui va pas, et faire en fonction.

Tout le monde a envie de reprendre de la came/des médocs à  un moment ou un autre après un arrêt.  Faut surtout chercher à  comprendre pourquoi, et réflechir ensuite à  comment solutionner le soucis. C'est ce que je crois mais je peux faire fausse route.

"Quiconque fait deux cent mètres sans amour, va à  ses funérailles vêtu de son linceul." W.Whitman

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Moms
Nouveau membre
Inscrit le 12 Sep 2011
8 messages
Après 3ans d'efforts vains pour enfin arreter de me défoncer, j'ai enfin trouver la solution:
--> 100mg metha / jour (dosage élevé oui, mais efficace contre le craving)
--> plus aucunes fréquentations liées à  la came
--> changer d'appart' car l'ancien me rappelait trop de souvenirs liés à  ça

Bon, c'est sur c'est pas encore gagné, mais en 5ans de toxico, je ne suis jamais arrivée à  tenir aussi longtemps. En plus, ça ne me manque pratiquement pas (j'vais pas mentir, je dirai pas jamais quand même ... ).

On sait jamais Desmundo2, ça pourra peut être t'aider

Bonne continuation.

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