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- sativa67
- Banni
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- 2474 messages
j'ai déjà mis cet article sur mon blog mais je le remet ici ...
Histoire d'avancer sur la voie de la reconnaissance de la consommation des feuilles de Coca, le Président bolivien Evo Moralès a mâché ouvertement une feuille de coca en pleine séance devant la commission des stupéfiants de l'ONU formée de 53 ministres, ce mercredi. «La feuille de coca n'est pas de la cocaïne, elle n'est pas nocive pour la santé, elle n'engendre pas de perturbations psychiques ni de dépendance», a-t-il affirmé en substance devant une assistance pourtant rompue à tous les escamotages.
Chacun d'eux avait en tête la proposition d'un sénateur démocrate américain proposant de légaliser la marijuana en Californie pour économiser l'argent de la répression des fraudes et nourrir les finances de l'Etat par l'octroi d'une taxe sur cette toute nouvelle ressource. La saillie vient cette fois d'un Président consommateur pris en flag et vantant les mérites d'une culture séculaire à réhabiliter d'urgence, histoire de ne pas se gourrer de cible.
Alors évidemment, quelques uns des ministres assermentés ont eu en tête l'idée de le plaquer au sol, le menotter, puis le sermoner. Pur fantasme, refoulement difficile mais obligatoirement diplomatique, hallucination intime, surtout pas collective.
Encore plus rares furent ceux qui ont un moment imaginé que ce courageux Président allait faire «nétour», c'est-à -dire allait faire goûter à des collègues probablement blasés parce qu'ayant déjà testé, pour la science, des substances autrement plus dangereuses. S'il disait vrai, la réunion n'en serait guère chamboulée, alors pourquoi pas ? Mais non, le Président Moralès seul avait l'entraînement nécessaire: «dix ans de consommation, non pénalisant pour mon élection à la présidence de la République».
source :
http://www.liberation.fr/monde/01015537 … -legalisee
je ne sais pas pourquoi mais j'aime bien ce president
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- mikykeupon
- Modérateur à la retraite
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A ce méfier quand même de ce type qui c'est donner le droit d'être président à vie, ça rappelle des trucs ça...
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- Alain Will
- ancien Vice-Président
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sativa67 a écrit
Histoire d'avancer sur la voie de la reconnaissance de la consommation des feuilles de Coca, le Président bolivien Evo Moralès a mâché ouvertement une feuille de coca en pleine séance devant la commission des stupéfiants de l'ONU formée de 53 ministres, ce mercredi.
...je ne sais pas pourquoi mais j'aime bien ce president
J'ai bien une petite idée du pourquoi ; à quand NS fumant un pétard en conseil des ministres 
Ca lui ferait peut-être du bien... Il a bien déjà picolé au G8 avec Poutine...
Je sens que je vais m'attirer des ennuis... 
Il m'arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. F. Sagan.
Je vois dans la révolution la revanche du faible sur le fort. La liberté est un mot que j'ai longtemps chéri. Sade (Le marquis de)
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- mikykeupon
- Modérateur à la retraite
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Nous aussi en France avons des ministres qui pour leurs campagne présidentielle parlais de légalisation.... Je ne pense pas qu'admirer une personne qui gagne son pain sur le dos des UD soie une bonne chose
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- sativa67
- Banni
- Inscrit le 13 Apr 2007
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qui gagne son pain sur le dos des UD ?? excepté les labo et le mafias qui trafiquent la dope ..; je n'comprends pas de quoi tu parle mikykeupon ...
sinon je ne connais pas du tout ce president , mais sa lutte pour preserver l"usage de la feuille de coca dans les andes me parait légitime ..; mais je n'en sais pas plus sur le personnage ...
sinon je ne connais pas du tout ce president , mais sa lutte pour preserver l"usage de la feuille de coca dans les andes me parait légitime ..; mais je n'en sais pas plus sur le personnage ...
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- mikykeupon
- Modérateur à la retraite
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- 9631 messages
Ce que je veux dire, c'est que au début, je le trouvais très bien, mais je ne me souviens plus très bien, j'ai déjà lu 1 ou 2 articles sur lui dans le canard enchainé pas très cool, et qu'il es fait en sorte de pouvoir être président à vie me font revenir sur mon premier jugement. J'espère me tromper.
Mais désolé, je me suis égaré.
Son initiative es bonne. Comparer à chez nous où ils viennent d'interdire les spice et autres "substitue" au cannabis vendu sur le net...
Mais désolé, je me suis égaré.
Son initiative es bonne. Comparer à chez nous où ils viennent d'interdire les spice et autres "substitue" au cannabis vendu sur le net...
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- Sulfate
- Banni
- Inscrit le 05 Nov 2010
- 2 messages
Histoire d'avancer sur la voie de la reconnaissance de la consommation des feuilles de Coca, le Président bolivien Evo Moralès a mâché ouvertement une feuille de coca en pleine séance devant la commission des stupéfiants de l'ONU formée de 53 ministres, ce mercredi.
La détermination des latino-américains ne s'arrete pas là .
En Bolivie, une nouvelle boisson a été créé, elle s'appelle 'Coca Colla' , des informations interessantes sur le Wiki à ce sujet => http://fr.wikipedia.org/wiki/Coca_Colla
Au Pérou, les sites internet de vente de plantes traditionnelles curatives se sont récemment adaptés, il est dorénavant possible de se faire livrer dans toute l'Europe.
Exemple avec Inkanatura qui est à la fois à Lima et en Espagne.
Dernière modification par Sulfate (05 novembre 2010 à 11:13)
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- jean-michel
- Nouveau Psycho
- Inscrit le 09 Jan 2009
- 52 messages
Ça commence à bouger les choses peuvent évoluer rapidement...
SOURCE;ENCOD
PLAN C : COMPTE-RENDU 3
Fin juin 2010 nous mettions en route le “Plan C” dans le but de rendre possible l´importation légale des dérivés traditionnels de la feuille de coca en Europe.
Voir le compte-rendu des avancées du mois d´août 2010.
Ci-joint le compte-rendu du mois d´octobre. Nous avons publié aussi un rapport complet de la mission en Bolivie en espagnol, avec les conclusions de la rencontre du 23 septembre au Sénat National.
La première phase du plan C " pour une issue digne et souveraine de la feuille de coca " s´est conclue par une réunion à La Paz le 19 octobre 2010, à laquelle ont pris part une douzaine de personnes parmi lesquels des représentants d´institutions académiques, d´entreprises, de producteurs de coca, du Sénat National, du Gouvernement Bolivien et d´Encod.
Lors de cette réunion nous avons décidé des étapes suivantes :
1. Création d´une Commission chargée de promouvoir un Conseil National de la Feuille de Coca, dont la tâche serait d´élaborer une stratégie nationale pour renforcer une politique souveraine de la feuille de coca
Se basant sur le modèle de la première rencontre "pour une issue digne et souveraine de la feuille de coca" qui eu lieu au Sénat National le 23 septembre, la Commission s´engagerait à préparer et à organiser avant le 1er mars 2011, une seconde rencontre élargie dans le but d´établir un Conseil National de la Feuille de Coca.
Ce Conseil sera constitué de représentants des quatre groupes concernés par la thématique de la coca : chefs d´entreprises, experts officiels, producteurs et autorités afin d´élaborer une stratégie pour renforcer une politique souveraine en Bolivie. Cette politique doit apporter une issue digne et souveraine à la feuille de coca et à ses dérivés bénéfiques sur le marché local, national et international, de façon à ce qu´elle contribue à la stabilité économique et écologique des régions productrices.
A court terme, ce Conseil se consacrera à :
Réunir toutes les études et expériences significatives concernant les défis existants pour la commercialisation légale des dérivés de la feuille de coca sur le marché (inter)national.
Identifier les informations qui pourraient manquer et planifier les recherches nécessaires.
Préparer l´introduction d´un système de certification de la coca de culture biologique par le renforcement de l´approvisionnement légal à un prix équitable et digne pour le producteur et le consommateur.
Revoir la Loi 1008 et envisager sa réforme à partir de propositions déjà existantes dans la société civile (producteurs de coca et d´autres secteurs) afin de rédiger des propositions concrètes au pouvoir législatif.
Revoir l´Étude sur le marché de la feuille de coca en Bolivie qui sera publiée bientôt et formuler des propositions éventuelles pour qu´il soit mieux adapté si c´est nécessaire et pertinent.
Collaborer à la conférence sur la feuille de coca au Parlement Européen à Bruxelles, en mars 2011
On propose que tous les membres de la Commission envoient leurs propositions pour une réalisation concrète du Conseil National de la Feuille de Coca au bureau du sénateur Julio Salazar dans les semaines à venir. Ce bureau s´engage à élaborer une première proposition pour former ce Conseil, qui devrait être mis en place lors de la seconde rencontre pour une issue digne et souveraine de la feuille de coca, organisée en Bolivie.
2. Création d´une équipe de conseillers pour l´élaboration d´un plan de communication stratégique concernant les résultats de la recherche en laboratoire du contenu du Coca-Cola et autres produits.
Cet équipe, formée par Jorge Hurtado, Roger Carvajal et Angel Urquidi, sera mise en contact avec le bureau du sénateur Julio Salazar pour l´accompagner dans l´élaboration d´une stratégie de communication qui inclut une vaste documentation scientifique sur les aspects médicaux, chimiques et légaux de la problèmatique.
3. Élaboration d´un plan opérationnel pour la plate-forme industrielle de la feuille de coca à Padre Sama (Tropique de CBBA)
Pour s´assurer que cette plate-forme soit opérationnelle dans les prochains mois bien qu´elle soit encore expérimentale, on suggère de former un groupe de conseillers qui accompagnerait l´équipe technique actuelle du Gouvernement de Cochabamba, en réunissant les contributions de chefs d´entreprise ayant l´expérience de l´industrialisation et de la commercialisation des dérivés de la feuille de coca. En joignant aussi les experts de la culture biologique de la coca ayant connaissance de la région (Université d´Agronomàa-ETSA Cochabamba et Université Quechua « Casimiro Huanca » de Chimoré) et le Ministère de la Science et de la Technologie, ainsi que des producteurs de coca de la région qui ont la volonté de transformer leur production par une approche biologique (à travers du Comité des 6 Fédérations, en collaboration avec AOPEB et d´autres institutions qui travaillent ce sujet).
Une fois l´usine installée, on propose que le Sénat fasse une demande de compte-rendu aux responsables de l´usine afin de déterminer les besoins pour que l´usine commence à fonctionner.
4. Élaboration d´une résolution parlementaire pour des utilisations dignes des feuilles de coca saisies et arrêter la pratique d´incinération.
La préparation de cette résolution pourrait se faire par une audition publique au Parlement national dans laquelle seraient invités tous les chefs d´entreprise, les experts académiques et d´autres personnes intéressées à proposer des plans pour ces utilisations dignes. On suggère de tenir compte des expériences de la DIGCOIN qui a une usine de production d´engrais à partir de la feuille de coca saisie.
5. Créer une unité technique dans les ambassades de Bruxelles et de Vienne pour coordonner la stratégie de réévaluation de la feuille de coca en Europe.
Cette unité mettra en place et coordonnera la recherche en Europe de pistes concrètes pour lever les obstacles techniques, commerciaux et légaux pour la commercialisation internationale de dérivés boliviens de la feuille de coca. Elle travaillera en étroite collaboration avec le Conseil National de la Feuille de Coca. ENCOD proposera un projet pour amorcer la préparation de cette unité technique dans les prochains mois.
N´hésitez pas à nous contacter pour davantage d´information, ou à envoyer ce message à d´autres qui peuvent soutenir le Plan C.
Merci beaucoup pour votre soutien,
Beatriz Negrety et Joep Oomen
FORMULAIRE DE PARTICIPATION AU PLAN C
Remplir ce formulaire et l´envoyer à coca2009@encod.org
OUI, JE VEUX PARTICIPER AU PLAN C
COTISATION(min.) 50 EURO sur le compte d´ENCOD :
Compte : 001 - 3470861-83 Att. ENCOD vzw - la Belgique
IBAN : BE 14 0013 4708 6183
SWIFT : GEBABEBB
Important mentionner : soutien au PLAN C
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PLAN C : COMPTE-RENDU 3
Fin juin 2010 nous mettions en route le “Plan C” dans le but de rendre possible l´importation légale des dérivés traditionnels de la feuille de coca en Europe.
Voir le compte-rendu des avancées du mois d´août 2010.
Ci-joint le compte-rendu du mois d´octobre. Nous avons publié aussi un rapport complet de la mission en Bolivie en espagnol, avec les conclusions de la rencontre du 23 septembre au Sénat National.
La première phase du plan C " pour une issue digne et souveraine de la feuille de coca " s´est conclue par une réunion à La Paz le 19 octobre 2010, à laquelle ont pris part une douzaine de personnes parmi lesquels des représentants d´institutions académiques, d´entreprises, de producteurs de coca, du Sénat National, du Gouvernement Bolivien et d´Encod.
Lors de cette réunion nous avons décidé des étapes suivantes :
1. Création d´une Commission chargée de promouvoir un Conseil National de la Feuille de Coca, dont la tâche serait d´élaborer une stratégie nationale pour renforcer une politique souveraine de la feuille de coca
Se basant sur le modèle de la première rencontre "pour une issue digne et souveraine de la feuille de coca" qui eu lieu au Sénat National le 23 septembre, la Commission s´engagerait à préparer et à organiser avant le 1er mars 2011, une seconde rencontre élargie dans le but d´établir un Conseil National de la Feuille de Coca.
Ce Conseil sera constitué de représentants des quatre groupes concernés par la thématique de la coca : chefs d´entreprises, experts officiels, producteurs et autorités afin d´élaborer une stratégie pour renforcer une politique souveraine en Bolivie. Cette politique doit apporter une issue digne et souveraine à la feuille de coca et à ses dérivés bénéfiques sur le marché local, national et international, de façon à ce qu´elle contribue à la stabilité économique et écologique des régions productrices.
A court terme, ce Conseil se consacrera à :
Réunir toutes les études et expériences significatives concernant les défis existants pour la commercialisation légale des dérivés de la feuille de coca sur le marché (inter)national.
Identifier les informations qui pourraient manquer et planifier les recherches nécessaires.
Préparer l´introduction d´un système de certification de la coca de culture biologique par le renforcement de l´approvisionnement légal à un prix équitable et digne pour le producteur et le consommateur.
Revoir la Loi 1008 et envisager sa réforme à partir de propositions déjà existantes dans la société civile (producteurs de coca et d´autres secteurs) afin de rédiger des propositions concrètes au pouvoir législatif.
Revoir l´Étude sur le marché de la feuille de coca en Bolivie qui sera publiée bientôt et formuler des propositions éventuelles pour qu´il soit mieux adapté si c´est nécessaire et pertinent.
Collaborer à la conférence sur la feuille de coca au Parlement Européen à Bruxelles, en mars 2011
On propose que tous les membres de la Commission envoient leurs propositions pour une réalisation concrète du Conseil National de la Feuille de Coca au bureau du sénateur Julio Salazar dans les semaines à venir. Ce bureau s´engage à élaborer une première proposition pour former ce Conseil, qui devrait être mis en place lors de la seconde rencontre pour une issue digne et souveraine de la feuille de coca, organisée en Bolivie.
2. Création d´une équipe de conseillers pour l´élaboration d´un plan de communication stratégique concernant les résultats de la recherche en laboratoire du contenu du Coca-Cola et autres produits.
Cet équipe, formée par Jorge Hurtado, Roger Carvajal et Angel Urquidi, sera mise en contact avec le bureau du sénateur Julio Salazar pour l´accompagner dans l´élaboration d´une stratégie de communication qui inclut une vaste documentation scientifique sur les aspects médicaux, chimiques et légaux de la problèmatique.
3. Élaboration d´un plan opérationnel pour la plate-forme industrielle de la feuille de coca à Padre Sama (Tropique de CBBA)
Pour s´assurer que cette plate-forme soit opérationnelle dans les prochains mois bien qu´elle soit encore expérimentale, on suggère de former un groupe de conseillers qui accompagnerait l´équipe technique actuelle du Gouvernement de Cochabamba, en réunissant les contributions de chefs d´entreprise ayant l´expérience de l´industrialisation et de la commercialisation des dérivés de la feuille de coca. En joignant aussi les experts de la culture biologique de la coca ayant connaissance de la région (Université d´Agronomàa-ETSA Cochabamba et Université Quechua « Casimiro Huanca » de Chimoré) et le Ministère de la Science et de la Technologie, ainsi que des producteurs de coca de la région qui ont la volonté de transformer leur production par une approche biologique (à travers du Comité des 6 Fédérations, en collaboration avec AOPEB et d´autres institutions qui travaillent ce sujet).
Une fois l´usine installée, on propose que le Sénat fasse une demande de compte-rendu aux responsables de l´usine afin de déterminer les besoins pour que l´usine commence à fonctionner.
4. Élaboration d´une résolution parlementaire pour des utilisations dignes des feuilles de coca saisies et arrêter la pratique d´incinération.
La préparation de cette résolution pourrait se faire par une audition publique au Parlement national dans laquelle seraient invités tous les chefs d´entreprise, les experts académiques et d´autres personnes intéressées à proposer des plans pour ces utilisations dignes. On suggère de tenir compte des expériences de la DIGCOIN qui a une usine de production d´engrais à partir de la feuille de coca saisie.
5. Créer une unité technique dans les ambassades de Bruxelles et de Vienne pour coordonner la stratégie de réévaluation de la feuille de coca en Europe.
Cette unité mettra en place et coordonnera la recherche en Europe de pistes concrètes pour lever les obstacles techniques, commerciaux et légaux pour la commercialisation internationale de dérivés boliviens de la feuille de coca. Elle travaillera en étroite collaboration avec le Conseil National de la Feuille de Coca. ENCOD proposera un projet pour amorcer la préparation de cette unité technique dans les prochains mois.
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Dernière modification par jean-michel (22 juin 2011 à 02:41)
"Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait."
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- jean-michel
- Nouveau Psycho
- Inscrit le 09 Jan 2009
- 52 messages
héhéhé!!! On continue:
PLAN C : COMPTE RENDU N°4
En juin 2010 le "plan C" a démarré, il a pour objectif de rendre possible l´importation légale des
dérivés traditionnels de la feuille de coca en Europe.
Voir les comptes rendus des avancées des mois d´août, septembre et octobre, et le compte
rendu de la mission en Bolivie en espagnol.
La seconde phase du Plan C (organisation d´une rencontre internationale au Parlement
Européen) a pris du retard à cause de différents facteurs. Nous pensons que cette rencontre
pourra être organisée durant la seconde moitié de cette année.
Il y a eu aussi une certaine confusion du fait de la position du gouvernement bolivien et du débat
sur la sollicitation d´amendement de la Convention de 1961 afin de retirer l´obligation d´interdire la
consommation traditionnelle au pays producteurs . 18 pays ont présenté une objection à cette
sollicitation.
A la fin du mois de mars de cette année, lors de la réunion annuelle de la Commission des
Stupéfiants à Vienne nous avons appris que la prochaine étape de ce débat serait pris en charge
par le Comité Economique et Social de l´ONU à New-York, en Juin. Il est improbable qu´une
solution immédiate soit trouvée à ce dilemme.
Notre conclusion est la suivante :
Malgré l´intérêt et la capacité des producteurs, des entrepreneurs, des experts et des
parlementaires de Bolivie de démarrer une campagne (inter-nationale) forte, clairement dirigée
vers le développement du marché de la feuille de coca et de ces dérivés naturels, comme
stratégie alternative de lutte contre la production et le trafic illicite de la cocaïne, le
gouvernement bolivien n´a pas encore pu profiter de ce potentiel. Le gouvernement a opté pour
le maintien de la stratégie conventionnelle de lutte contre les drogues bien qu´elle soit
sérieusement touchée par la corruption.
En janvier 2011, 18 pays dont 10 Etats Membres de l´Union Européenne, ont présenté une
objection contre la proposition d´amendement de la Convention Unique des Stupéfiants de la
Bolivie. Cet amendement visait le retrait de l´obligation pour les pays producteurs de la feuille de
coca d´interdire sa consommation. A aucun moment ces pays n´ont présenté d´argument contre
la feuille de coca en tant que telle mais n´ont fait qu´exprimer leur désir de maintenir l´intégrité
de la Convention Unique. C´est à dire qu´ils préfèrent que la Convention soit violée plutôt que
modifiée ou discutée.
En avril 2011 les représentants de la Communauté Indigène de Nasa en Colombie ont obtenu
devant un tribunal que soit arrêtée une campagne de la Direction Nationale des Stupéfiants qui
consistait à dénigrer la feuille de coca selon les termes : "Ne cultivez pas la plante qui tue". La
Cour Suprême a statué que "le ton de cette annonce publicitaire est inadéquat car il ne fait pas
la différence entre la feuille de coca et le chlorhydrate de cocaïne, c´est à dire entre l´usage de la
plante à des fins illégales et son utilisation par la communauté indigène comme une plante
sacrée".
Les pays occidentaux, dans lesquels l´usage de la cocaïne est né et s´est répandu, se servent de
la dangerosité de cette substance pour motiver l´interdiction de la feuille de coca, élément
fondamental d´une culture ancestrale. En réalité cette interdiction sert essentiellement les
entreprises pharmaceutiques et Coca-Cola, qui détiennent actuellement le monopole de l´usage
légal de la feuille de coca. Les indigènes de la Communauté Nasa ont prouvé que faire porter la
responsabilité des ravages de la cocaïne à la feuille de coca n´est pas légitime.
Dans l´actuelle situation géopolitique, les gouvernements andins, dont celui de la Bolivie, ne
peuvent être les acteurs d´une campagne concrète pour défier la prohibition de la feuille de
coca. Il faudrait des initiatives de la société civile. Les citoyens occidentaux consommateurs de
feuilles de coca peuvent créer des options légales pour que les producteurs puissent vendre des
feuilles pour la consommation traditionnelle et éviter ainsi qu´elles soient utilisées à d´autres fins,
ce qui ne fait que stigmatiser cette tradition.
Pour cela, nous préparerons la mise en place d´une nouvelle association, l´Association
Européenne de Consommateurs de Feuille de Coca.
L´objectif de cette association sera de développer, en Europe, le commerce équitable de feuilles
de coca "bio" cultivée en Bolivie.
Ainsi, l´association sera organisée avec une personnalité juridique en Belgique et tout citoyen
résidant dans les pays européens pourra être membre.
L´association s´occupera de réunir les commandes des membres de l´association, basées sur la
consommation personnelle de, par exemple 100 grammes par mois, et transmettra ces
commandes aux producteurs de coca bio de Bolivie afin que ces derniers puissent faire parvenir
cette quantité tous les mois, par courrier recommandé à l´adresse personnelle.
A suivre...
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PLAN C : COMPTE RENDU N°4
En juin 2010 le "plan C" a démarré, il a pour objectif de rendre possible l´importation légale des
dérivés traditionnels de la feuille de coca en Europe.
Voir les comptes rendus des avancées des mois d´août, septembre et octobre, et le compte
rendu de la mission en Bolivie en espagnol.
La seconde phase du Plan C (organisation d´une rencontre internationale au Parlement
Européen) a pris du retard à cause de différents facteurs. Nous pensons que cette rencontre
pourra être organisée durant la seconde moitié de cette année.
Il y a eu aussi une certaine confusion du fait de la position du gouvernement bolivien et du débat
sur la sollicitation d´amendement de la Convention de 1961 afin de retirer l´obligation d´interdire la
consommation traditionnelle au pays producteurs . 18 pays ont présenté une objection à cette
sollicitation.
A la fin du mois de mars de cette année, lors de la réunion annuelle de la Commission des
Stupéfiants à Vienne nous avons appris que la prochaine étape de ce débat serait pris en charge
par le Comité Economique et Social de l´ONU à New-York, en Juin. Il est improbable qu´une
solution immédiate soit trouvée à ce dilemme.
Notre conclusion est la suivante :
Malgré l´intérêt et la capacité des producteurs, des entrepreneurs, des experts et des
parlementaires de Bolivie de démarrer une campagne (inter-nationale) forte, clairement dirigée
vers le développement du marché de la feuille de coca et de ces dérivés naturels, comme
stratégie alternative de lutte contre la production et le trafic illicite de la cocaïne, le
gouvernement bolivien n´a pas encore pu profiter de ce potentiel. Le gouvernement a opté pour
le maintien de la stratégie conventionnelle de lutte contre les drogues bien qu´elle soit
sérieusement touchée par la corruption.
En janvier 2011, 18 pays dont 10 Etats Membres de l´Union Européenne, ont présenté une
objection contre la proposition d´amendement de la Convention Unique des Stupéfiants de la
Bolivie. Cet amendement visait le retrait de l´obligation pour les pays producteurs de la feuille de
coca d´interdire sa consommation. A aucun moment ces pays n´ont présenté d´argument contre
la feuille de coca en tant que telle mais n´ont fait qu´exprimer leur désir de maintenir l´intégrité
de la Convention Unique. C´est à dire qu´ils préfèrent que la Convention soit violée plutôt que
modifiée ou discutée.
En avril 2011 les représentants de la Communauté Indigène de Nasa en Colombie ont obtenu
devant un tribunal que soit arrêtée une campagne de la Direction Nationale des Stupéfiants qui
consistait à dénigrer la feuille de coca selon les termes : "Ne cultivez pas la plante qui tue". La
Cour Suprême a statué que "le ton de cette annonce publicitaire est inadéquat car il ne fait pas
la différence entre la feuille de coca et le chlorhydrate de cocaïne, c´est à dire entre l´usage de la
plante à des fins illégales et son utilisation par la communauté indigène comme une plante
sacrée".
Les pays occidentaux, dans lesquels l´usage de la cocaïne est né et s´est répandu, se servent de
la dangerosité de cette substance pour motiver l´interdiction de la feuille de coca, élément
fondamental d´une culture ancestrale. En réalité cette interdiction sert essentiellement les
entreprises pharmaceutiques et Coca-Cola, qui détiennent actuellement le monopole de l´usage
légal de la feuille de coca. Les indigènes de la Communauté Nasa ont prouvé que faire porter la
responsabilité des ravages de la cocaïne à la feuille de coca n´est pas légitime.
Dans l´actuelle situation géopolitique, les gouvernements andins, dont celui de la Bolivie, ne
peuvent être les acteurs d´une campagne concrète pour défier la prohibition de la feuille de
coca. Il faudrait des initiatives de la société civile. Les citoyens occidentaux consommateurs de
feuilles de coca peuvent créer des options légales pour que les producteurs puissent vendre des
feuilles pour la consommation traditionnelle et éviter ainsi qu´elles soient utilisées à d´autres fins,
ce qui ne fait que stigmatiser cette tradition.
Pour cela, nous préparerons la mise en place d´une nouvelle association, l´Association
Européenne de Consommateurs de Feuille de Coca.
L´objectif de cette association sera de développer, en Europe, le commerce équitable de feuilles
de coca "bio" cultivée en Bolivie.
Ainsi, l´association sera organisée avec une personnalité juridique en Belgique et tout citoyen
résidant dans les pays européens pourra être membre.
L´association s´occupera de réunir les commandes des membres de l´association, basées sur la
consommation personnelle de, par exemple 100 grammes par mois, et transmettra ces
commandes aux producteurs de coca bio de Bolivie afin que ces derniers puissent faire parvenir
cette quantité tous les mois, par courrier recommandé à l´adresse personnelle.
A suivre...
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Dernière modification par jean-michel (22 juin 2011 à 02:38)
"Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait."
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- synchro
- anarchaotique
- Inscrit le 15 Apr 2009
- 1705 messages
Si ça se trouve le politique en question est un mafieux du haut du gratin qui a tout interet a laisser pousser la coke dans ses champs...
Comme ça 70% du boulot est fait il ne reste plus qu'à la transfomer vite fait et la revendre à des étrangers...
Un peu comme la saison 4 de weed ou le maire de tijuana est antidrogue la nuit et maccro et dealer multinationnale la nuit tu vois le genre
Comme ça 70% du boulot est fait il ne reste plus qu'à la transfomer vite fait et la revendre à des étrangers...
Un peu comme la saison 4 de weed ou le maire de tijuana est antidrogue la nuit et maccro et dealer multinationnale la nuit tu vois le genre
Je ne sais pas où je vais. Oh ça, je ne l'ai jamais bien su.
Mais si jamais je le savais, je crois bien que je n'irais plus...
(La Rue Ketanou.)
Intel dual ou extrem kore
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- jean-michel
- Nouveau Psycho
- Inscrit le 09 Jan 2009
- 52 messages
http://www.encod.org/info/LES-MIRACLES- … AMAMA.html
LES MIRACLES DE LA PACHAMAMA
Un week-end sous le signe de la culture andine, dans laquelle le rôle de la feuille de coca est fondamental.
17 & 18 juin 2011
T Klooster – Ploegstraat 25 & 27 – Anvers
Programme
Vendredi 17 juin
19.00 Dîner populaire andin
21.00 Projection : ‘Le labyrinthe Vert´ (Abel Kavanagh, Amaru Durand Mitre, 2011, 82´)
Documentaire sur la problématique de la coca en Bolivie et au Pérou. La feuille de coca, un
cadeau de la Pachamama (Terre-Mère) se trouve au centre d´importants changements
géopolitiques en Amérique du Sud.
Suivi d´un débat avec Abel Kavanagh.
Samedi 18 Juin
13.00 Ouverture
14.00 Défilé de mode et interprétations modernes de créations traditionnelles des Andes.
15.00 Débat : La feuille de coca peut-elle sauver le monde ?
Avec Roberto Calzadilla (Ambassade de Bolivie, La Haye), Sophie van Haasen (Universiteit van
het Algemeen Belang), Joep Oomen (Encod) et autres...
La feuille de coca,"cadeau de la Pachamama-Terre Mère", est au centre d´importants
changements géopolitiques. Ce symbole de la culture andine, dont la consommation
traditionnelle remonte à plus de 5000 ans, est devenu la cible principale de la guerre contre la
production et le trafic de cocaïne. Pendant plus de trente ans cette guerre a généré de violents
affrontements, la destruction de l´environnement et la corruption des autorités. Dernièrement, le
gouvernement bolivien, dirigé par le président "cocalero" Evo Morales, a mené à bien une
campagne pour la revalorisation de la feuille de coca et de son usage traditionnel. Il est temps
d´apporter une réponse digne depuis l´Europe.
Lors de cet événement, on annoncera la création d´une association des Amis de la Feuille de
Coca. Dans cette association les résidents des pays andins en Europe et les européens amateurs
de feuilles de coca sous leur forme naturelle pourront unir leurs forces. L´objectif de l´association
sera de mettre en place un système de commerce équitable de la feuille de coca (bio) et de ses
dérivés traditionnels en Europe. L´initiative se présente comme une contribution à la lutte contre
la cocaïne : la finalité étant de créer une alternative légale pour les producteurs de feuilles de
coca, et en même temps de montrer aux citoyens européens de quelle manière on devrait
consommer cette feuille de coca.
17.00 Musique et dégustation de plats des Andes (jusqu´à 19.00)
Compléments d´information à venir.
Entrée gratuite
Organisation : Encod, Koevoet, Fédération Latino-américaine.
Avec le soutien de la ville d´Anvers.
Contact : Joep Oomen, tel. +32 495 122 644
LES MIRACLES DE LA PACHAMAMA
Un week-end sous le signe de la culture andine, dans laquelle le rôle de la feuille de coca est fondamental.
17 & 18 juin 2011
T Klooster – Ploegstraat 25 & 27 – Anvers
Programme
Vendredi 17 juin
19.00 Dîner populaire andin
21.00 Projection : ‘Le labyrinthe Vert´ (Abel Kavanagh, Amaru Durand Mitre, 2011, 82´)
Documentaire sur la problématique de la coca en Bolivie et au Pérou. La feuille de coca, un
cadeau de la Pachamama (Terre-Mère) se trouve au centre d´importants changements
géopolitiques en Amérique du Sud.
Suivi d´un débat avec Abel Kavanagh.
Samedi 18 Juin
13.00 Ouverture
14.00 Défilé de mode et interprétations modernes de créations traditionnelles des Andes.
15.00 Débat : La feuille de coca peut-elle sauver le monde ?
Avec Roberto Calzadilla (Ambassade de Bolivie, La Haye), Sophie van Haasen (Universiteit van
het Algemeen Belang), Joep Oomen (Encod) et autres...
La feuille de coca,"cadeau de la Pachamama-Terre Mère", est au centre d´importants
changements géopolitiques. Ce symbole de la culture andine, dont la consommation
traditionnelle remonte à plus de 5000 ans, est devenu la cible principale de la guerre contre la
production et le trafic de cocaïne. Pendant plus de trente ans cette guerre a généré de violents
affrontements, la destruction de l´environnement et la corruption des autorités. Dernièrement, le
gouvernement bolivien, dirigé par le président "cocalero" Evo Morales, a mené à bien une
campagne pour la revalorisation de la feuille de coca et de son usage traditionnel. Il est temps
d´apporter une réponse digne depuis l´Europe.
Lors de cet événement, on annoncera la création d´une association des Amis de la Feuille de
Coca. Dans cette association les résidents des pays andins en Europe et les européens amateurs
de feuilles de coca sous leur forme naturelle pourront unir leurs forces. L´objectif de l´association
sera de mettre en place un système de commerce équitable de la feuille de coca (bio) et de ses
dérivés traditionnels en Europe. L´initiative se présente comme une contribution à la lutte contre
la cocaïne : la finalité étant de créer une alternative légale pour les producteurs de feuilles de
coca, et en même temps de montrer aux citoyens européens de quelle manière on devrait
consommer cette feuille de coca.
17.00 Musique et dégustation de plats des Andes (jusqu´à 19.00)
Compléments d´information à venir.
Entrée gratuite
Organisation : Encod, Koevoet, Fédération Latino-américaine.
Avec le soutien de la ville d´Anvers.
Contact : Joep Oomen, tel. +32 495 122 644
"Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait."
Hors ligne
- bighorsse
- Banni
- Inscrit le 19 Mar 2007
- 8506 messages
la vente de feuilles de coca est elle interdite en france,?
l angoisse est le vertige de la liberté
Hors ligne
- jean-michel
- Nouveau Psycho
- Inscrit le 09 Jan 2009
- 52 messages
Hé oui bighorsse, malheureusement elle est interdite en France,
et même dans le monde entier!!!
Et bien qu'elle ait été pendant des milliers d'années utilisée
par les peuples andins dont elle est un des fondamentaux
culturels, la Convention Unique de 1961 prévoyait la suppression
totale de cette coutume sur 10 ans. Bien évidemment, cela n'a
pu et ne pourra jamais aboutir, toutefois les conséquences pour
ces peuples ont été catastrophiques au niveau écologique, humain,
culturel etc...
Quelques pays dont l'Espagne offrent pourtant une certaine tolérance.
Les contrôles de douane laissent passer des commandes de
feuilles dès lors que visiblement il s'agit de consommation
personnelle.
Les Etats-Unis et l'Europe ont là un moyen de "réparer", ou tout au
moins de réhabiliter leur position en reconnaissant la valeur culturelle
de cette feuille pour les peuples andins et même pour le patrimoine de
l'humanité.
Mais bon, y'a encore du chemin à parcourir...
et même dans le monde entier!!!
Et bien qu'elle ait été pendant des milliers d'années utilisée
par les peuples andins dont elle est un des fondamentaux
culturels, la Convention Unique de 1961 prévoyait la suppression
totale de cette coutume sur 10 ans. Bien évidemment, cela n'a
pu et ne pourra jamais aboutir, toutefois les conséquences pour
ces peuples ont été catastrophiques au niveau écologique, humain,
culturel etc...
Quelques pays dont l'Espagne offrent pourtant une certaine tolérance.
Les contrôles de douane laissent passer des commandes de
feuilles dès lors que visiblement il s'agit de consommation
personnelle.
Les Etats-Unis et l'Europe ont là un moyen de "réparer", ou tout au
moins de réhabiliter leur position en reconnaissant la valeur culturelle
de cette feuille pour les peuples andins et même pour le patrimoine de
l'humanité.
Mais bon, y'a encore du chemin à parcourir...
"Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait."
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- Mammon Tobin
- Modéranimateur à la retraite
- Inscrit le 07 Sep 2007
- 5581 messages
Dommage que ça soit si difficile à faire pousser
(ou alors je suis une brêle ^^ mais j'ai eu du succès avec d'autres plantes, et je me suis bien renseigné sur le très exigeant coca).
(ou alors je suis une brêle ^^ mais j'ai eu du succès avec d'autres plantes, et je me suis bien renseigné sur le très exigeant coca).
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- bighorsse
- Banni
- Inscrit le 19 Mar 2007
- 8506 messages
je ne savais pas que c'est difficile à faire pousser; que lui faut il pour bien se développer?
je demande juste pour ma culture personnelle..euh! pas celle en terre, non, celle qui est dans la tête...je précise des fois que..
je demande juste pour ma culture personnelle..euh! pas celle en terre, non, celle qui est dans la tête...je précise des fois que..
l angoisse est le vertige de la liberté
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- jean-michel
- Nouveau Psycho
- Inscrit le 09 Jan 2009
- 52 messages
bighorsse a écrit
je ne savais pas que c'est difficile à faire pousser; que lui faut il pour bien se développer?
je demande juste pour ma culture personnelle..euh! pas celle en terre, non, celle qui est dans la tête...je précise des fois que..
La graine de coca n'est viable que très peu de temps et nécessite une préparation. Il faut d'abord laisser tremper la baie quelques heures jusqu'à ce que la chair du fruit se défasse complètement ou presque. Puis mettre à germer dans un endroit sombre (th à + de 20°). La plante se développera dans un environnement humide indispensable.
Curieusement on obtient souvent de meilleurs résultats en intérieur compte tenu que dans le cycle naturel les saisons sont inversées. PPFFF!!! Un vrai challenge!!! :)
"Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait."
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- bighorsse
- Banni
- Inscrit le 19 Mar 2007
- 8506 messages
donc un endroit humide, sombre, et en interieur...ça me fait penser à ..je ne sais pas...
l angoisse est le vertige de la liberté
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- jean-michel
- Nouveau Psycho
- Inscrit le 09 Jan 2009
- 52 messages
Lien "Club Social de la Feuille de Coca"
Le lien a été actualisé et contient le formulaire d'inscrition.
Le lien a été actualisé et contient le formulaire d'inscrition.
"Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait."
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- Rip Curl Man
- Banni
- Inscrit le 22 Sep 2011
- 14 messages
oh mais c'est du neuf, il y a une actualisation très récente en plus :
Stratégie globale à long terme
La défense légale serait basée sur la violation (de la prohibition internationale concernant la feuille de Coca) de 4 Conventions ou/et Déclarations des Nations Unies sur les Droits de l´Homme, et le fait que ce modèle est dirigé à la protection de la santé publique et à la lutte contre la production illégale de cocaïne.
Si nous ne devons pas faire façe à un procès en justice, nous pourrons alors grandir en tant qu´association et démarrer en investissant dans des événements de façon à promouvoir la feuille de coca en tant qu´ élément culturel traditionel, et nous pourrions même penser à la promotion d´un tourisme durable au sein de régions productrices de coca.
Ce n'est pas nouveau que les pouvoirs publics violent nos droits, mais c'est surprenant qu'il y ait enfin des engagements.
Le travail d'un expert est d'être incompétent
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