La vie après

Bonjour,
Je suis bien obligée de commencer par le début pour vous exposer mon pb, alors voici la petite histoire, surement une de celle que vous ne connaissez que trop bien d'ailleurs.. J'ai commencé les extas et le speed quand j'avais 17 ans, pour m'amuser, en boîte le weekend. Puis a suivi la coke, pour redescendre et puis finalement j'ai tellement adoré ça, que ça a fini par être tous les jours, plus le weekend mon petit cockail de fiesta. Lorsqu'à  18 ans, partie de chez moi (pour mes études à  priori) j'ai commencé l'héro, sans arrêter la coke bien sûr, j'ai alors commencé à  tout perdre : Mes amis d'enfance d'abords, puis les relations avec ma famille se sont limitée à  qq mensonges, puis j'ai stoppé mes études (impossible de suivre), puis ma santé à  suivie, mon argent avec, et pour finir les flics sont venus frapper à  ma porte. Je suis revenue, j'avais alors 24 ans, chez mes parents, et même si j'ai ralenti le rythme, j'ai fini par replonger, ayant vite retrouvé de quoi "m'amuser". J'ai commencé l'année de mes 24 ans un traitement au sub, que j'écrasais, donc je suis passé sous métha presque 2 ans après, à  140mg. Après avoir déménagé plusieurs fois, mais toujours dans la même région, recramé les minuscules économies que j'avais pu faire dans la coke et l'héro, j'ai décidé de revenir chez mes parents, mais mes journée consistaient à  dormir et mes nuits à  passer la frontière pour aller chercher ce dont j'avais envie. Grace à  ma famille, qui ne m'a jamais lachée, (ce n'est que moi qui les ai lachés..) Je suis partie en Nouvelle-Zélande pour 6 mois, car je savais que si je ne m'aidais pas un peu, je perdrais ma seconde chance, alors que, même si j'ai été agressé par un homme il y a 12 ans (jugé coupable au bout de 6 ans de procédure), j'ai eu une enfance heureuse, entourée et aimée, je n'ai jamais ni eu faim, ni eu froid, et toujours dormi avec un toit au-dessus de la tête, j'ai eu accès à  l'éducation, et dans les années ou j'ai essayé de remonter la barre, j'ai pu de justesse avoir un diplome qui me permet d'exercer comme assistante juridique)(jspr que vous me suivez, il n'est pas évident de résumer sa vie..). Je suis donc arrivée il y a 4 mois en Nouvelle-Zélande, aujourd'hui je suis à  mois de 30mg de métha, mais je m'ennuie.. Je m'aperçois que je n'arrive pas à  me faire de nouvelles amitiés, il est très difficile pour moi de m'intégrer à  un groupe "normal", et je me sens du coup terriblement seule dans cette vie sans tout ça. Pourtant je me sens soulagée de refaire surface physiquement, mais je ne suis pas heureuse. Comment "revivre", vraiment, mentalement ? et pas seulement "médicalement" ?? J'appréhende mon retour, et je ne tiendrais pas si malheureuse, même si "tout va mieux" extérieurement.