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Méthylphénidate (Ritaline) » ritaline et coke ou MD » 24 janvier 2018 à  21:11

Bonsoir,
Je connais très bien le methylphenidate (dont la ritaline n'est qu'un conditionnement parmi d'autres), que je consomme quotidiennement depuis 1 an et demi. Son action principale est d'inhiber la recapture de la sérotonine, exactement comme la cocaïne, même si elle est chimiquement plus proche des amphétamines ... Pour la durée des effets, tout dépend de la forme sous laquelle tu as consommé ? Si c'est des petits comprimés blancs sécables, l'effet ne dure pas très longtemps. C'est plus long si il s'agit de gélules ou gros comprimés colorés ...

Méthylphénidate (Ritaline) » Dépendance à la RITALINE » 21 janvier 2018 à  23:25

Bonsoir à tous,
Le rendez vous chez mon psy à eu lieu hier midi, tout s'est très bien passé. J'en suis sorti avec une ordonnance de Concerta, la forme la plus diffuse de methylphenidate, montée légère, descente légère, effet stable tout au long de la journée, pour une durée de 10 à 12 heures (c'est définit comme tel, j'aurais ma boite demain soir donc premier essai mardi), contrairement à la libération immédiate qui induit montée et descente marquées, et dure 2 heures.
On arrive à la soirée de samedi, il se trouve que je vais la passer sans femme ni enfant (il ne rentreront que le lendemain midi). J'ai mon ordonnance pour un médicament plus safe, tout va s'arranger, je suis sur la bonne voie. Il me reste un peu de ritaline à libération immédiate, je n'en aurais plus après cette boite ... Allez, ce soir on en profite, c'est la dernière fois alors on va marquer le coup ... J'ai déjà consommé une bonne dose tout au long de la journée, l'effet n'a donc pas totalement disparu. Il est 20h, …

Méthylphénidate (Ritaline) » Dépendance à la RITALINE » 07 janvier 2018 à  21:41

Je compte effectivement demander à passer à la forme LP lors de mon prochain rendez vous, mais j'ai toujours la crainte d'être rembarré et privé de traitement si j'aborde le thème de l'addiction.
Peur du jugement, peur d'etre catalogué d'irresponsable, sachant que ce traitement n'est en aucun cas destiné aux "drogués", et est meme formellement contre indiqué en cas de probleme d'addiction. Pourtant, parmi tous les psychiatres que j'ai pu voir, c'est le seul avec lequel je me sens vraiment en confiance, car contrairement aux autres il ne laisse pas transparaître le moindre sentiment, positif ou négatif. Une voix grave et calme à la fois, un air stoique, totalement neutre, et qui en tant qu'addictologue dois régulièrement faire face à de vrais "cas".

Méthylphénidate (Ritaline) » Dépendance à la RITALINE » 07 janvier 2018 à  21:02

Bonsoir Mia,

Merci pour ton soutient. J'ai bien conscience depuis longtemps que la réussite sociale n'apporte pas le bonheur en soi, mais j'ai trop souvent entendu de la part d'autrui que je n'avais pas de raison d'être mal. Peut être est ce mon obsession du regard d'autrui qui ma poussé a poser cette barrière.
Pour résumer sur la ritaline, c'est en quelques sortes du speed thérapeutique mais avec un effet euphorisant limité, mettant surtout l'accent sur la concentration.

Bonne soirée, bises.

Méthylphénidate (Ritaline) » Dépendance à la RITALINE » 07 janvier 2018 à  20:12

Bonsoir à tous,

D'avance, je présente mes excuses pour la taille de ce "pavé" qui en rebuttera probablement plus d'un et n'est pas forcément nécessaire, mais j'ai besoin de sortir ce que j'ai sur le coeur.

Petite présentation pour commencer:

J'ai 31 ans. Sans entrer dans les details, j'ai toujours eu un caractère hypersensible, hyperactif, marginal. Les premiers échos sont apparus dés l'entrée à l'école maternelle (à préciser pour le problème que je poserais à la fin). J'ai aussi une tendance croissante à la dépression depuis l'âge de 12 ans.

Voici un résumé de mes consommations passées/actuelles:
J'ai consommé diverses substances à partir de la transition adolescent/adulte, à commencer par le cannabis auquel je suis devenu très accro malgré une consommation limitée au soir, mais quotidienne (je vois déjà les accros aux opiacés sourire, mais c'est tout à fait possible).
De 22 à 27 ans, j'ai du consommer 3 ou 4 fois de la cocaïne, et ai apprécié sans être marqué plus que ça. J'ai …

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