Merci énormément pour vos messages, c'est super rassurant de savoir que "ça arrive" et que je suis pas atteint d'une connerie que j'avais pas vu venir et que j'ai pas encore détecté. D'autant plus dans cette période d'angoisse (qui m'a poussé d'ailleurs à m'inscrire et poster ici, moi qui suis habituellement plus du genre à zoner de manière anonyme).
Aujourd'hui je me sens pas super bien mais je préfère attendre d'avoir eu mon doc au tel demain avant de commencer le prazépam, plus pour conditionner mon cerveau qu'autre chose (il est dur à dompter, le bougre). Je vais aller m'acheter du magnésium B6 et du sédatif PC, merci pour le tips Vivien :)
Et je fais un report lundi pour dire comment ça s'est passé après la première prise de prazépam. Merci encore pour tout les gens, sincèrement.

Merci infiniment pour ton retour Sterling. C'est plutôt bête, mais étant entre plusieurs crises, je redoute à mort chaque "high" qui pourrait déclencher potentiellement un épisode de dyspnée, qui reposent à chaque fois sur la durée du plateau. Et la demi-vie plutôt longue du Prazépam m'a justement gravement refroidi à ce niveau; ça et le fait d'avoir lu à gauche et à droite que c'était déconseillé en cas de problèmes respiratoires.

Après, je sais bien que physiologiquement, un cachet de 10mg ne pourra pas me tuer. Mais c'est ma psyché que je redoute, et dont je découvre par ailleurs la puissance d'action. C'est la première fois de ma vie que je somatise à ce point, et je me souviens avoir eu l'habitude de regarder de haut les gens atteints d'anxiété, les taxant intérieurement d'esprits faibles, et... j'aurais dû me le fourrer bien profond mon jugement. Les crises sont épuisantes, l'impression de mourir est bien réelle, et le combat psychologique pour un retour au calme est très dur.
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Bonjoir,

Je consomme du THC très régulièrement depuis 10 ans (trois à quatre joints par jour), voir plus ces trois dernières années étant dans un milieu social me permettant même d'en consommer au boulot. Seulement voilà, suite à un trauma (perte d'un proche en direct) je fais des dyspnées très fortes suivies de crises d'angoisse. Au début, le THC m'aidait à gérer ces crises, et n'étant pas fan des psys, je suis jamais allé faire le travail nécessaire de ce côté là, préférant les solutions alternatives. Mes crises se sont tassées avec le temps, jusqu'à il y a deux semaines où j'ai fait une crise extrêmement puissante de manque d'air qui m'a fait penser que j'avais fumé de la weed coupée. J'ai du coup arrêté brutalement la weed pour préférer la solution "légale et safe" du CBD.

Premier constat : ça fonctionne très bien comme substitut. Deuxième constat : ça n'aide toutefois pas à gérer mes crises de dyspnées. Troisième et dernier constat : c'était pas forcément la faute de la weed (ma …