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médéa a écrit
En fait, dans l'optique d'une grossesse, je suis passée de 160mg à 25 en, environ, 2 semaines(avec l'aide de mon généraliste qui, c'est vrai, n'est pas du tout calé sevrage).
C'est clair qu'il est pas calé en sevrage ton généraliste, surtout chez la femme enceinte!
C'est super risqué ce que tu as fait, tu aurais pu faire une fausse couche avec une diminution pareille.
C'est normal que tu tires dur maintenant. Ton addicto a bien fait de te remonter, tu aurais même pu remonter un peu plus, je pense.
Dis toi que ton enfant ressent tout ce que tu ressens, donc fais attention à toi, ta santé, ton bien-être. Les sevrages comme ça fatiguent énormément, et toi tu as besoin d'être en forme pour la grossesse :)
Faut vraiment que tu arrêtes de vouloir réduire ta métha (même plus tard au cours de la grossesse), car ça ne jouera pas sur un éventuel sevrage.
L'enfant peut développer un syndrome de sevrage avec une maman dosée à 20mg comme à 100mg, et inversersement.
C'est pile ou face malheureusement, on ne peut pas prévoir s'il y aura sevrage ou pas à la naissance.
Donc ce n'est pas la peine de te faire violence comme ça avec ta métha.
Pour ce qui est de tes inquiétudes sur les conséquences de ton traitement sur l'enfant, à part le syndrome de sevrage (qui n'est pas systématique!), tu n'as pas de soucis à te faire. Il n'y a aucun risque de malformations ou autres sur le foetus et sur l'enfant à venir.
Et s'il y a sevrage, l'enfant n'en garde aucune séquelle une fois celui ci terminé.
Quant à ta culpabilité, tu l'oublies! Tu n'as pas à culpabiliser de prendre un traitement médical qui, malheureusement, peut entraîner les risques qu'on connait.
Tu ne consommes plus, tu ne fais que suivre ton traitement, donc y a pas de culpabilité à avoir
Sollicite au maximum les professionnels de ton centre métha, ils doivent t'accompagner dans cette étape de ta vie, car ils sont bien placés pour savoir que les préjugés ont la dent dure, même dans le milieu médical.
Et puis, si tu as d'autres questions ou besoin de conseils, on est là
Amicalement
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médéa a écrit
j'ai bien intégré le fait de ne pas baisser le dosage de métha si ce n'est pas possible et qu'il faudra, même, peut-être, l'augmenter en cours de grossesse.
Ce n'est pas "si ce n'est pas possible", c'est pas du tout.
Et oui, tu devras probablement augmenter, et il ne faudra pas culpabiliser, c'est pour votre bien à tous les deux.
Et je le répète, ça ne changera rien au syndrome, si syndrome il y a à la naissance.
Vis ta grossesse tranquille
Et vu que tu m'as l'air bien entourée, je ne doute pas que les choses se passeront bien pour toi à l'arrivée de bébé.
La néonat, ce n'est pas facile, mais entourée par de bons professionnels, on en sort sans séquelles
Pour ta descente de métha, tu me rassures J'avais compris que tu avais entamée cette descente une fois enceinte
On attends de vos nouvelles, et n'hésite à intervenirr, on a plein de futures mamans en ce moment sur le forum
Bise
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On attends de vos nouvelles, et n'hésite à nous solliciter, on a plein de futures mamans en ce moment sur le forum.
Bien sûr, je reste dans les parages.
C'est ma première grossesse et je suis contente d'avoir trouvé ce forum où je peux échanger et avoir des conseils (pourquoi pas en donner) d'autres femmes vivant ou ayant vécu la même situation.
A+. Bises.
Dernière modification par medea (02 mars 2014 à 17:11)
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C'est trop aléatoire pour donner un ordre de grandeur comme ça.
D'ailleurs, les médecins devraient éviter de donner des chiffres et des pourcentages, parce qu'on a forcément envie d'être dans les clous, et certaines femmes riquent, au mieux, de souffrir et de faire souffir bébé, au pire, la fausse couche.
Je rentre de mon csapa où j'en ai discuté avec l'infirmière périnatale qui m'a suivie (et qui fait des formations régulières en mater et néonat des hôpitaux du coin), et elle m'a bien dit qu'on ne peut pas être catégorique et dire les choses comme ça.
Et elle l'a constaté avec toutes les grossesses qu'elle a suivi depuis qu'elle bosse là : on ne peut pas prévoir.
Ce qu'on peut prévoir en revanche, c'est un suivi particulier pour la mère et pour le bébé s'il y a syndrome de sevrage, pour que tout ce passe au mieux :)
C'est quand même une meilleure perspective que risquer la fausse couche
"Mon" infirmière hallucine d'ailleurs, quand je lui parle de certains de vos témoignages sur les conditions de traitement des mamans substituées et toutes les énormités qu'on peut leur sortir!
Y a un sacré boulot à faire de ce côté là encore....
Bises
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