Adios cocaina

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Flo080245 femme
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Hola a todos! salut

J'inaugure mon inscription sur ce site avec un post où je prévois un peu de raconter ma vie (avec la finalité d'une question c'est promis), alors d'avance je m'excuse pour ça. Je crois que si je me suis inscrite ici c'est parce que je n'ai vraiment personne à  qui parler de tout ce que je vais évoquer, et que je suis un peu perdue. Alors ne m'en voulez pas s'il-vous-plaît, faites comme si j'étais une petite vieille en manque de conversation et zappez les introspectives reloues sur mon enfance, mon père, ma mère, Freud et mon inconscient. Promis promis, à  la fin du monologue il y aura une question. big_smile

Alors voilà , pour le déballage de vie dont vous vous fichez très certainement mais auquel je vais quand même m'adonner parce que je souffre du syndrôme je-prends-un-forum-pour-mon-journal-intime:

Je suis née d'un papa français et d'une maman latino-américaine, et j'ai grandi dans un pays où la coke était moins chère qu'une bouteille d'eau (qui accessoirement était plus chère que le pétrole... enfin ça c'est une autre histoire). Je ne voudrais pas qu'on pense de mon second pays que les enfants se baladent gaiement entre les champs de coca et qu'on en mâche les feuilles toute la journée en écoutant de la salsa, mais bon... on n'est pas trop loin des clichés.
La coke s'y invite dans la vie des gosses lorsqu'ils atteignent l'âge de dix ans environ. Elle se consomme de partout, dans toutes les sphères sociales, à  tout âge, bref, c'est un peu un patrimoine culturel (j'exagère à  peine).

J'ai donc commencé à  consommer mi querida cocaina à  l'âge de quatorze ans. Et croyez-moi, c'est limite tardif et surtout pour le milieu dans lequel j'évoluais (quand j'étais avec mon père, c'était le milieu des expats, des ambassades, des gens pas très marrants qui se cachent dans des vestibules à  l'abri des regards pour taper, et qui tapent plus que quiconque d'ailleurs, pour faire bref). Inutile de préciser que la coke dans ma contrée exotique n'a rien à  voir avec la MERDE parisienne que j'ai eue à  connaître par la suite à  mon arrivée en France pour mes études, il y a quatre ans. No offence les gars, mais ce n'est pas de votre faute. On se fout littéralement de vos (nos) gueules et pour ceux qui ont eu l'occasion de goûter ne serait-ce qu'une fois à  la virginale colombiana ça doit être carrément frustrant.

A l'âge de quinze ans je tapais jusqu'à  2 g de coke par jour (à  cela s'ajoutait évidemment une conso effrénée de cannabis qui de par chez nous est pas si mauvais non plus fume_une_joint et parfois de 2CB, qui fait des ravages chez nous, je sais pas si certains connaissent sur le forum). Ca peut vous sembler anecdotique comme quantité (j'ai rencontré des gens sur Paris qui tapaient jusqu'à  4-5g par jour) mais je précise que la nature ne m'a pas dotée d'une corpulence très solide, que je mesure un petit mètre cinquante six, n'ai jamais dépassé les quarante quatre kilos (avant d'arrêter la coke, mais j'y viendrai) et que j'ai de surcroît un cœur un petit peu fragile. Et qu'en plus de ça, comme je l'ai déjà  indiqué précédemment, nuestra cocaina es casi pura... Quasi pure. Chaque jour de cette période de ma vie est une surenchère du précédent. Un défi. Chaque matin est périlleux, chaque seconde est incertaine. Je ne fais que repousser les limites de mon corps et de mon esprit sans trop me rendre compte de ce que je fais, jusqu'à  ce que je me fasse vraiment très peur un soir, en plein climat politique agité en plus: c'était un soir de bordel terrible dans la capitale et je me souviens avoir eu cette impression de mort imminente, de mort lente, d'avoir lutté pendant des heures dans les chiottes en me disant "Si tu fermes les yeux c'est fini, tu ne vas pas les rouvrir", à  inonder toute la salle de bains d'eau en m'aspergeant avec le robinet en en foutant de partout, sur fond de slogans politiques gueulés dans la rue et de bruits de casseroles (oui c'est comme ça aussi qu'on exprime son mécontentement dans mon pays, ça porte même un nom).

J'ai arrêté durant quatre mois, ai passé mon bac avec pour simple distraction la deliciosa marijuana qu'on peut aussi avoir en notre terre bénie. Puis j'ai gagné Paris pour mes études: ayant grandi dans un pays où la vie est une fête H24 et ne connaissant que les nuits agitées et sonores de ma capitale, j'avais déjà  un petit plan de ce qu'allait être mon aventure parisienne. Je rêvais d'expos, de pièces à  aller voir, de découvertes sordides, d'expériences sexuelles fantasques (après tout, dans le fond, j'étais une européenne à  50%), mais aussi des soirées hype, de champagne et d'accointances avec des pétasses d'1m80 avec qui j'aurais parlé de chaussures, de chaussures, de coke, et de chaussures. Ca peut vous paraître futile mais je voulais aussi expérimenter cet aspect-là  de l'Europe, et du microcosme parisien. Bref, 24h n'étaient pas passées sans que je ne rachète un gramme.
Je passe outre toutes les (més)aventures qui m'ont menée à  continuer de sortir, way too much, à  devenir une escort girl dissimulée derrière ses airs d'étudiante internationale. J'ai commencé à  prendre goût à  l'argent rapide, je n'avais jamais songé pouvoir me balader à  Paris avec 10 000 euros récoltés en une semaine en liquide dans mon sac. Je claquais, je claquais, je claquais, et évidemment, beaucoup en coke.
J'ai commencé à  taper bien plus que je ne tapais back in my country, genre 3-4 grammes par jour, ai atteint les 38 kilos. Au bout d'un certain temps ma colloc (une autre escort girl rencontrée au hasard d'une soirée en Suisse et qui est devenue ma meilleure amie) et moi n'étions jamais clean: quand la coke nous énervait trop et qu'on sentait qu'on risquait de péter un câble, on achetait de la MD. Comme nous étions très malignes, et n'avions aucune idée de ce que nous faisions avec cette drogue qu'on connaissait mal, on pouvait gober jusqu'à  2g par jour pendant une semaine non stop, en s'interrogeant comme des bouffonnes au bout de 48 heures sur les raisons qui faisaient que "tiens, c'est trop bizarre, ça me fait rien du tout, et si je gobais un autre para pour voir si ça monte ou pas?". Bref, je zappe tout ce qui a pu se passer par la suite et l'accident de mon putain de septum perforé (sisi... maintenant quand j'ai le nez bouché j'ai l'impression de racler une tuyauterie rouillée en respirant...): je suis sortie de la prostitution il y a presque quatre mois, difficilement, car comme on devient addict aux drogues on devient addict à  cette saloperie de fric, et à  ce monde d'opulence, où tout est putrescible finalement. J'ai aussi dû arrêter la coke parce que sinon, je pense bien que je serais morte à  l'heure qu'il est. Et que j'aurais fini par ne plus avoir de nez apparemment d'après mon ORL.

Mais bien sûr, la coke, la vie qui lui était corollaire, cette existence à  300 à  l'heure au bord du rasoir, toujours entre les postulats extrêmes, les scandales, les soirées, les week-end à  Dubaï à  s'en foutre plein le pif... ça me manque. Ca me manque et j'ai honte de l'écrire après tout le mal que j'ai pu m'infliger et infliger à  ma famille qui m'a vue me détruire petit à  petit. La coke me manque, sentir que je peux tout gérer me manque, le contrôle de ma vie me manque. Le fric à  outrance me manque. L'indolence, la nonchalance que procure la C me manque. C'était tellement plus simple quand je ne ressentais rien... Pour attester de cette tendance naturelle aux choses obscures qui est la mienne et illustrer la tragique vérité qu'on ne guérit jamais de ses névroses ni de sa noirceur, pas parce que "la drogue c'est maaaaaaaaaaal", plutôt parce que je ne regrette rien de tout ce que j'ai pu faire malgré la douleur infligée aux gens autour de moi, je peux affirmer qu'écrire sur ces déboires, narrer toute cette décadence sur ce forum comme une conne me permet de revivre par procuration créatrice toute cette période. A défaut de revivre cette existence fragile, je la conte. C'est bien triste, franchement, de ne jamais se repentir, même quand la vie vous a tout repris, vos études, la confiance de vos parents, vos perspectives d'avenir (du moins pour cette année), votre jeunesse, votre innocence, vos rêves, vos cauchemars, vos douleurs. (CHEERS! Dans cette démarche psychanalytique de ma rémission, j'aimerais rendre hommage à  mon vilain génie, assoupi et tari au fond de moi, menaçant de s'exacerber à  chaque nouvelle douleur. Non je déconne, mais presque).

Bon allez, trève d'épanchements lyriques inutiles. smiley-gen013 I come to the point: smiley-gen013
Faire la paix avec mon corps, en arrêtant de faire la pute, a été difficile. Encore maintenant, j'ai du mal à  ne pas établir de distance entre lui et moi. Arrêter la coke m'a fait grossir comme jamais. Je suis passée de 38 kilos à  55 kilos en quatre mois et, vous pouvez le penser en termes de futilité mais moi je ne peux pas l'accepter. J'ai toujours contrôlé mon poids, mon image, peut-être grâce à  la coke, très certainement d'ailleurs, et là  tout part en couille complet, j'ai arrêté mes études, suis retournée chez mon père qui habite maintenant en France, suis une thérapie avec un psychiatre addictologue complètement étranger à  mes préoccupations sincères (sa réponse à  mes insomnies chroniques: des benzos, que je me refuse à  prendre parce que j'ai lu trop de témoignages sur les pertes de mémoires engendrées et que j'ai vu les effets surtout que ça avait eu sur ma grande-tante de 80 ans accro au Lexo qui ne sait même plus parler tant son cerveau est saturé par ces merdes vendues LÉGALEMENT par des labos pharmaceutiques... enfin bref).

Depuis que j'ai arrêté la coke j'ai aussi beaucoup de mal à  me concentrer, je n'écris plus avec la même attention qu'avant. J'aimerais donc me faire prescrire de la Ritaline. Je voulais donc savoir si certains d'entre vous étaient parvenus à  se le faire prescrire en France, si oui, si c'était easy ou carrément galère, si ça donnait au moins l'illusion d'être sous coke ou du moins aussi performant que sous C, si ça avait les mêmes vertus anorexigènes. En bref, j'aimerais reprendre ma vie comme je la menais avant, sans avoir à  finir de me bousiller le septum et achever mon pauvre petit nez, sans avoir à  retoucher à  la coke qui est un peu mon "nevergobackmylove". Te extraà±o querida

Voilà , j'attends vos expériences sur la Ritaline, vos conseils, vos témoignages. Je remercie tous ceux qui ont eu le courage de me lire jusqu'ici et encore désolée hein, j'avais besoin d'écrire tout ceci.

Amor amor!

Flo

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La vache, comme c'est trop bien écrit ! Craiz
 
Très beau récit - away

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Craiz homme
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"Je n'écris plus avec la même attention qu'avant" : rassure-toi, ton message est super bien écrit. Que ce soit en termes d'orthographe, de vocabulaire, de syntaxe... comme de style. Franchement, méta-classe.

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turbulent homme
Banni
Inscrit le 11 Nov 2013
113 messages
beau témoignage à  n'en pas douter....
et une plume, en plus !

derrière tout ce que tu racontes, il y a une chose importante, qu'on connait tous :
tu ne pourras pas trouver dans un médicament ce que t'apportait la C. çà  serait trop facile.

le jeu, & sans doute aussi l'objet de ton analyse, çà  va être de savoir pourquoi tu avais besoin de çà  ,
& comment vivre sans...

évite à  mon avis les amphet',  tant qu'à  faire, çà  serait plus prudent pour toi de reprendre la C. du moins c est mon avis. financièrement parlant c 'est pas pareil, mais au niveau dégats, je pense que c 'est moins bourrin.  du moins pour la C... la vraie wink

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Flo080245 femme
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Merci à  vous deux pour vos réponses, vous me flattez et je suis toute rouge derrière mon écran timide.


Turbu le problème c'est que j'ai VRAIMENT foutu en l'air mes cavités nasales, je crois que c'est sans doute la fréquence avec laquelle je tapais (quand tu t'acharnes en pleine montée à  vouloir monter encore plus alors que ton nez est tout encrassé par des croûtes de sang bien sales et que la sinusite t'empêche de dormir tant elle exacerbe la douleur latente) et que j'ai bien peur de finir comme ceci

http://img.thesun.co.uk/multimedia/arch … 66710a.jpg

si je reprends. D'après mon ORL, mon septum est perforé, comme je l'ai indiqué, et je risque de finir avec une plaque en fer à  la place de mon cartilage si je persiste à  vouloir m'en foutre plein le pif. J'ai envisagé d'autres modes de consommation, d'abord en terme de quantité, je ne me laisserai jamais plus prendre au vice quotidien (ne jamais dire jamais...) parce que je n'en n'ai plus les moyens depuis que je gagne ma vie décemment, ensuite en terme de méthode de consommation: je lis pleins de trucs sur la conso en IV et ça m'a l'air dingue, je me dis qu'en ayant consommé autant toutes ces années ne pas avoir essayé ce mode d'administration est vraiment dommage, et parallèlement je recueille pleins de témoignages sur ce site sur des veines abîmées... Les gars, tout ce que je veux éviter, c'est de continuer à  foutre en l'air mon corps et ce qu'il me reste de fraîcheur à  vingt ans. C'est pour ça que j'ai pensé à  la Ritaline.

Turbu, excuse ma naïveté, mais je savais pas que c'était des amphét à  proprement parler. J'ai cru quelque chose dans le genre "son action s'assimile à  celle des amphét".

Ca me manque d'être performante H24, de redevenir la petite pile électrique qui sautait de partout et pouvait passer sa journée à  écrire des poèmes, aller en cours, (faire la pute accessoirement mais bon, omettons cette déviance noire de mon destin please please) et le soir à  se foutre des cuites comme un vrai mec pour repartir le matin en pleine forme FOR A NEW ROUND! Trop triste cette nouvelle vie sans drogues (c'est désolant à  dire). C'est comme si le tempo s'était déréglé et que la musique était devenu chiante à  mourir. Comme si j'avais été un robot ultra performant à  l'abri de tout échec et de toute désillusion, et que j'étais maintenant une petite loque qui ne fait que bouffer, pleurer son chagrin et déplorer sa vulnérabilité à  tout.

Est-ce que quelqu'un dans ce forum déjà  réussi à  se faire prescrire de la Ritaline, ici, en France? Ca ne peut être aussi addictif qu'une très bonne coke quand même. Si ça peut m'aider à  redevenir la meuf que j'ai été pendant six ans (et accessoirement, même si je vais passer pour la reine de la vacuité et la princesse des connes, retrouver mon poids initial. J'ai jamais eu mon estime de moi aussi basse, en fait, je ne l'ai jamais eu basse du tout. Je ne me reconnais pas. Je pense ne jamais plus pouvoir connaître le vrai bonheur sans consommer de coke, sans dramatisation quelqu'une, sérieux)

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Craiz homme
Nouveau Psycho
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Ne te dis-tu pas que tu prends le problème à  l'envers ?
Je veux dire que tu l'envisages en partant de la solution (la ritaline), alors qu'il faudrait partir du problème (ton addiction à  la C). Un médecin pourrait te dire ce qui pourrait t'aider, peut-être. Mais peut-être (je dis bien "peut-être"), devrais-tu accepter de ne pas connaître a priori quelle est la solution...

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Flo080245 femme
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True, Craiz! Le souci c'est que je vois déjà  un addictologue, et que la psychiatrie en France, d'après ce que j'en ai vu jusqu'à  présent, c'est prescription d'anxiolitiques, anti-dépresseurs et benzos à  profusion + discours moralisateurs délivrés par un médecin BAC + 15 qui te considère avec toute la condescendance et le mépris d'un papa qui verrait ce qui aurait pu éventuellement advenir de sa gamine qui a mon âge s'il avait merdé quelque part sur le chemin. J'ai vu trois addictologues depuis mon retour chez mon père, et ça n'a pas vraiment aidé. Oui vous verrez tout le paradoxe dans ma haine de ces médocs (alors que je suis en train de me renseigner sur une autre pilule de merde), mais ces cachetons endorment, lénifient, rendent amorphes (j'ai testé le Lexo pendant une semaine et NO WAY, j'avais l'impression qu'on réprimait toute la vie que je contenais), et je suis de nature super sociable et méga speed. J'aime la drogue, la coke, parce qu'elle me permet d’interagir en société, d'être une meilleure version de moi. J'en suis arrivée à  la conclusion que peut-être qu'il fallait que je me fasse à  l'idée que je ne pourrais plus reprendre goût à  la vie sans consommation de coke. J'aurais aimé vivre une vie où je n'aurais jamais croisé son chemin, mais ça n'a pas été le cas, et maintenant que je sais ce que c'est, je n'envisage pas une existence sans. Parce que la coke pour moi c'est tout un mode de vie. C'est une vitalité que j'ai perdue, je le sens bien. Je cherche juste à  retrouver ça.

Dernière modification par Flo080245 (22 mars 2014 à  01:25)


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Craiz homme
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Ah mais c'est bien le problème de toute consommation précoce, quand tu découvres le produit à  l'âge où tu es censé te construire. Tu t'es construite là -dessus, et ne sais pas comment on fait sans. Pour ça, la ritaline ne sera d'aucun secours. Je ne veux en aucun cas te paraître moralisateur, simplement je connais le problème.
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C'est tout à  fait ça Craiz - away
 
Bien résumé... T.G.

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Flo080245 femme
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C'est exactement ça Craiz. Je ne sais pas "être" sans la coke. Elle a comblé des années entières de ma vie presque au quotidien.

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Snoop' femme
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salut flo,
deja, comme les autres, je salue ta plume !!

apres, je ne vais reprendre que deux points (pour cette fois, t'inquietes, mais y'en a tellement....) que tu cites :

le premier, la ritaline : j'ai eu la meme idée que toi quand j'ai stoppé la coke !! (suite a la lecture d'un article là  dessus); j'ai demandé avec moultes arguments a ma toubib addicto....sa reponse : "c'est n'importe quoi, c'est pour les hypers-actifs, ca ne servira a rien"...... ou comment perdre l'espoir en une phrase......
je dis pas que c'est impossible de s'en faire prescrire, mais.....je le pense tres fortement......
d'autres viendront sans doute mieux te parler de la ritaline, et nous avons eu plusieurs sujets ouverts sur la rita sur ce forum, je t'invite a les lire....

la seconde chose, c'est ta phrase "choc" (pour moi) : la coke me permet d'etre une meilleure version de moi.
ca a fait paf dans ma tete, j'ai treeeees longtemps pensé ca moi aussi, et maintenant, je sais que c'etait a tort; la coke te fais croire que tu es meilleure, plus performante, plus ouverte, et tant d'autres choses encore.......
mais apres un gros (et tres long) travail sur moi meme et ce sujet (la cc), j'ai compris que ce n'etait qu'une illusion, certes tres belle, mais une illusion.....
le hic, c'est qu'il faut du temps pour s'en rendre compte (ou pas), perso ca a été la grosse galere pour moi, mais meme si j'ai a egale mesure kiffé cette vie sous coke et detesté ce que j'ai fais (a moi meme et mon entourage), je peux dire que maintenant, je me sens mieux "sans", plus sensible sur certains points, plus hargneuse sur d'autres, mais surtout tellement plus en accord avec mon "moi interieur", resté bouclé au cachot sciemment par mes années consos, et ca, je trouve ca genial !! j'ai enfin reussi a me connaitre telle que je suis au fond de moi, et meme si parfois c'est douloureux, je trouve ca vraiment mieux !!

tu dis voir un addicto et un psy...tu les vois dans la meme structure (csapa, caarud), ou les deux sont dissociés ?? dans le second cas, je te conseillerai de te rapprocher d'une structure genre csapa (ou caarud), où l'addicto et le psy pourraient bosser en meilleure osmose (sans rupture du secret medical of course)

salut

Dernière modification par snoopy (22 mars 2014 à  13:28)

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Merci, c'est ça ! Belle maturité et conscience de la réalité. Amarnath

Born by accident, Bastard by choice, just...Bad seed...

"Si chaque personne savait ce que les uns disaient sur les autres, il n'y aurait pas deux amis au monde"

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Flo080245 femme
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Merci pour ta réponse snoopy. Alors déjà  je comprends tout à  fait ce que tu écris, et je te remercie de ton positivisme et des jolies choses que tu écris (surtout ce soir, où j'ai un peu le moral à  zéro): depuis que j'ai arrêté de taper j'ai l'impression d'avoir éclairé des parties de moi qui étaient restées tapies dans l'ombre trop trop longtemps, mais justement, ça m'a montré des choses pas très très jolies, ça m'a rappelé que j'avais tout foutu en l'air et fait du mal aux gens qui m'aimaient le plus, et surtout, une fois que je n'ai plus eu le refuge de la drogue pour fuir le vide que je sais qui me hante, j'ai bien eu le temps d'analyser mille fois toute la noirceur que je pouvais avoir, l'égoïste que j'étais, le temps de penser cent fois "putain ma vieille, t'as été une belle conne de tout gâcher pendant des années alors que tout s'offrait à  toi, maintenant tu te retrouves avec des études interrompues gâchées, un psychisme brisé, à  vivre chez ton PERE, tous tes potes sont loin, la pensée même de recoucher avec un type te donne la gerbe, t'as une libido égale à  zéro et tu grossis à  vitesse exponentielle parce que ton métabolisme a complètement changé". Great.

D'où mon idée de petite hypocrite de remplacer la coke par de la Ritaline. C'est un peu comme remplacer le sucre par de l'aspartame je me suis dit...

Alors pour le psychiatre c'est un psychiatre addictologue et pas un psy et un addictologue que je vois à  l'hôpital mais je pense très sincèrement que je vais changer, m'orienter vers un CSAPA plutôt parce que depuis quatre mois que ce type me suit je ne fais qu'aller de pire en pire et m'enfoncer dans une sale dépression de laquelle je sens que je m'enfonce et ça ne me plaît pas du tout. La seule solution qu'il m'a proposée jusqu'à  maintenant a été un anti-dépresseur, allié à  une prescription de Xanax, une autre de Lexomil, une autre de Tercian en cas de manque grave. J'ai pris du Lexo et du Xanax pendant une semaine au début, en surdosage d'ailleurs, plus pour faire taire la douleur intérieure que pour me calmer un petit peu, et le résultat a été catastrophique. Pertes de mémoires et l'impression persistante d'être en mode "automatique" H24. NO LIKE.

Je pensais que la Ritaline avait les mêmes effets que la coke dans la mesure où elle permettrait l'amélioration des performances intellectuelles et que ça boosterait un max. Si en plus de ça je peux retrouver le corps que je n 'ai plus ce serait accessoirement super cool, pour éviter d'avoir mon estime de moi à  -1000 avec tout ce qui pollue mon esprit.

Je vais me renseigner auprès de mon psychiatre que je vais voir une dernière fois cette semaine...

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Laura Zerty homme
Banni
Inscrit le 02 Feb 2014
1262 messages
Plop,

je me demandais un truc, est-ce la Coke pure qui t'a ruiné tes parois nasales ou c'est la quantité prise au fil des années ?

"Alors vous c'était pas mieux avant, ça sera mieux plus tard !"

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clairette femme
Psycho junior
Inscrit le 21 Mar 2014
337 messages
voilà  j'ai pas lu toute la conversation mais je m'y connais pas mal en médocs psy, et sur les precriptions aussi, vue que j'en ai été une grande utilisatrice; se faire prescrire de la ritaline c'est chaud, et je pense pas que tu retrouveras les effets que tu kiffais dans la cc, ni si c'est une bonne idée (enfin ca je te laisse juge); A dire vrai, j'ai jamais trouvé de psychotropes qui induisent les mêmes effets que la cc, surtout au niveau déshinibition et confiance en soi. Certains antidépresseurs, les sérotoninergiques, imiterons quelque peu cette sensation mais en moins bien exacrebée....et prendre des doses de cheval ne sert à  rien, ça joue sur la durée....Au niveau des anxyiolitiques, ca risque de te rendre super mou du bulbe, j'en avais des trous de mémoire....Bref, tu risque de te sentir encore moins bien....je veux pas te décourager, hein, je partage juste mon expérience.....Bon courage

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clairette femme
Psycho junior
Inscrit le 21 Mar 2014
337 messages
bon là  j'ai tout lu en détail.Perso moi me suis cnstruite avec l'héro et c'est guère mieux, la cc c'était occasionnel.Par contre, mon mari a passé des années a taper de la cc et s'est reconnu en toi.Seulement, lui c'est pas son truc d'en parler alors je te retranscrirais ce qu'il m'en a dit: lui aussi à  la base il manquait de confiance en lui, et s'est construit avec la cc car il n'y avait qu'avec ça qu'il se sentait bien....il a gouté un peu à  tout dè!s l'age de quatorze piges lui aussi, avec donc une prédilection pour la coke, il se sentait super bien, grande confiance en lui, il se voyait pas vivra sans...Et puis un jour, grosse prise de conscience, il avait laissé filer les années de sa vie, sans s'en rendre compte, il n'avait pas construit grand chose, ses amis n'en étaient pas, toutes ses thunes partaient dans ses addictions....donc, tout comme toi, ila cherché un "substitutif" à  tout ça. Il n'a jamais trouvé. par contre, il a eu la chance de tomber sur un super addcto qui l'a écouté, et il a appris à  vivre sans. Vivre sans c'est difficile, mais c'est faisable. aujourd'hui il ne consomme plus rien, juste un peu d'héro en festif, mais rien de régulier.Et il est très heureux comme ça, nous allons avoir un troisième bébé (ça c'est la petite touche d'espoir du truc)
Et un gros bravo pur le chemin parcouru, vraiment.

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Snoop' femme
Modératrice à  la retraite
Inscrit le 09 Jul 2012
2280 messages
salut flo,

je te comprends tres bien quand tu parles de ta noirceur interieure, de tes remords envers ta propre vie que tu crois gachée, et envers tes proches....

premiere chose : ta vie, tu ne l'as pas "gachée", tu est passée par la case "coke", c'est tout, ta vie ne s'arrete pas a tes consos passées, tu es jeune, tu devrais plutot voir la nouvelle vie que tu commences (l'histoire du verre a moitié vide, ou a moitié plein); moi, c'est l'option que j'ai fini par retenir, transformer toutes ces années consos en une force interieure personnelle, je me dis ok, j'ai tapé pendant dix piges, j'ai loupé des occasions de faire des choses bien (etudes foirées, boulot perdu, pas pu demenager, etc) MAIS j'en ai retiré une experience de vie enorme ! a moi donc maintenant de mettre tout ce que j'ai appris/compris de cette vie a profit pour me construire une vie au top de ce que j'espere dorenavant !!
rien n'est "fini", dis toi que tu commences juste une nouvelle vie.....

pour tes proches, je te parles aussi de ma propre experience : moi aussi j'ai fais morfler pas mal de monde, ma mere, ma famille, mes ami(e)s proches.....ok, c'est vrai, je le regrette, MAIS ca a au moins eu un merite : j'ai bien vu que ma mere a encaissé, et passé l'eponge, sans me culpabiliser (ce qu'elle aurait pu faire maintes fois), et qu'elle est toujours là  pour moi !! et fiere en plus de ce que je suis devenue !! elle sait ce que j'ai vecu (pour la plupart), et elle m'a vue en baver pour m'en sortir, donc elle me soutient!! et ca, ca n'a pas de prix pour moi !!
pour ma famille, beaucoup ont deserté le navire, sauf deux tantes a moi (alors que j'ai une famille tres nombreuse), dont une qui m'a tendu la main quand j'ai eu besoin d'un endroit où me refugier pour mon sevrage tso au calme et a l'ecart de tout le monde....là , j'ai appris, encore une fois, que souvent, ce sont les gens qu'ont croit avoir le plus decus et blessés, qui sont encore là , qui sont restés, et ca non plus, ca n'a pas de prix (pour moi en tout cas).....
quant aux ami(e)s, seule une est restée !! mais j'ai envie de dire, la "meilleure", elle m'a connue au college, m'a vue degringoler, a pris "un peu" de distance a l'apogée de ma periode defonce (pour ses enfants surtout), mais ne m'as jamais jugée non plus, elle m'a fait l'honneur de faire de moi la marraine de son premier fils, et sa 3eme fille porte mon prenom en deuxieme prenom....preuve qu'elle a toujours gardé confiance et "foi" en moi, alors qu'elle m'a vue dans des etats pas possibles....la seule fois où elle m'a dit quelque chose, c'est pour me dire "gaffe a toi quand tu viens nous voir, je veux pas que mes gosses voient leur tata defoncée" (ce qui est normal)....sans reproche, jamais.....

tout ca pour dire que oui, j'ai fais souffrir pas mal de monde en mode "dommage collateral", mais ca m'a permis de voir qui etait sincere avec moi, qui tenait reellement a moi, et qu'au final, le tri a été magistral, ok c'est dur de voir qu'en fait, y'a tres peu de monde qui reste, mais ces personnes là  sont des "vraies", des bonnes personnes, sur qui je peux m'appuyer en toute circonstances !!

donc, ne culpabilises pas pour tes proches, s'ils sont encore là  (comme ton pere qui te loge par ex), c'est qu'ils ont su encaisser, et ne t'en tiennent pas rigueur, voire meme essayent de t'aider envers et contre tout a te construire sans coke.....

en ce qui concerne ta libido, t'inquietes pas, elle va revenir.... wink

pour la prise de poids, elle, elle va repartir, avec une bonne hygiene de vie et un peu de sport, ca fond vite, et heureusement d'ailleurs !! moi j'etais passée de 54 kg a.... 75kg !! j'etais verte !! degouttée !! mais j'ai reussi a revenir a 58 kg (OUF!!)

pour les medocs, je veux pas te "plomber" le moral, mais jamais trouvé de medoc qui ai les memes "vertus" que la coke..... juste des bequilles pour passer a autre chose, en mode "automatique" comme tu dis, pendant un certain temps (le temps de me rendre compte justement que je n'ai rien gaché, que cette periode a été une "experience de vie", ni plus, ni moins, et d'embrayer sur la suite)....

ne doutes pas de toi, ni de tes capacités surtout !! on se sous estime bien trop souvent une fois la coke arretée, mais là  encore, c'est une illusion !! juste l'impression qu'on est pas ou plus capable d'assurer.....mais avec le temps, on se rends compte que finalement, nos capacités sont restées les memes, a nous de les appliquer !! (avec un(e) bon(ne) psy, on le comprend mieux)

drogue-peace

Born by accident, Bastard by choice, just...Bad seed...

"Si chaque personne savait ce que les uns disaient sur les autres, il n'y aurait pas deux amis au monde"

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Flo080245 femme
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30 messages
Bon alors déjà  merci à  tous et toutes pour vos réponses qui ce matin (enfin....matin pour moi...je me suis levée y'a une petite heure......) qui ont eu l'effet de me réveiller sur une note ultra positive.

Laura d'après mon ORL le problème a été la consommation quotidienne sur plusieurs années. Je me suis vraiment acharnée sur mon nez, (session gore attention) à  arracher les croûtes de sang qui tapissaient l'intérieur chaque matin pour pouvoir retaper parce que sinon...ça bouchait et donc rien ne montait. Ca aura eu pour effet de sensibiliser et de nécroser les parois du septum qui a fini par se percer, ce qui a engendré une hypersensibilisation. Je ne peux pas retaper une seule trace (je le sais j'ai tapé 2-3 traits le 31 décembre) sans pisser le sang pendant de longues minutes et sentir une sorte de clapet qui s'ouvre et se referme au milieu de ma cloison nasale -désolage pour le glamour- ce qui est non seulement gênant mais surtout bien dégueulasse car tout ce que contient une narine, l'autre va bien sur le recevoir. Moi je pense vraiment que les produits de coupe en France y sont pour quelque chose. Même si chez nous, au Venezuela, il était ultra courant de croiser des chefs d'entreprise, des hommes politiques et autres gros cokés finir par avoir une plaque en métal dans le nez à  cause de leurs excès (c'est même le cas de notre président actuel d'après les dires populaires d'ailleurs). En fait c'est comme si j'avais décoloré mes cheveux à  sec tellement de fois que ma fibre capillaire avait carrément grillé et que je commençais à  perdre mes tifs par touffe entière. J'aurais tout intérêt à  plus faire aucune couleur dessus pour ne pas terminer chauve. C'est terrible parce que ça signifie que je ne pourrais plus m'autoriser des écarts festifs sans m'inquiéter de la perforation de mon septum réparé ou pas. Voilà  ce que ça apporte de consommer comme une conne (=pas intelligemment).

Clairette, le psy m'avait prescrit des anti-dépresseurs dès mon retour chez moi, j'ai testé une semaine et comme ça me donnait simplement la nausée et n'améliorait en rien mon état j'ai stoppé en me disant que je ne prendrais aucun médoc (bonjour les trous de mémoire sous Lexomil, j'avais l'impression d'être une mamie de 80 ans, je n'avais plus aucune mémoire immédiate et étais complètement déconnectée de la réalité alors que ce que j'ai toujours aimé dans la coke c'est qu'elle te permet d'être super ancré dans la réalité des choses tout en te procurant une nonchalance et un détachement immense par rapport à  tout, ce qui te permet au final de gérer ta vie étonnement bien). J'ai appelé mon psy aujourd'hui qui m'a tenu un discours très négatif sur la Ritaline en me disant qu'en plus de ne pas en avoir besoin (puisque je ne suis pas un enfant hyperactif et que je n'ai pas de troubles de l'attention) il avait peur que j'en fasse un usage récréatif à  outrance et que mon cœur finisse par flancher étant donné l'état dans lequel il était déjà .

Bref. Je me rends compte que c'était un leurre d'avoir cru pouvoir remplacer la coke par quelque chose d'autre. La coke c'est de la coke et c'est pour ça qu'on en prend, et rien ne peut réellement se substituer à  elle.

Snoopy ton message m'a faite sourire. Et m'a émue aussi. Parce qu'arrêter la coke m'a fait comprendre énormément de choses sur les gens qui m'entouraient c'est vrai. Sur la vraie nature des gens qui prétendaient t'aimer et qui au final, pour certains, n'étaient là  que pour s'en foutre plein le pif avec toi ou t'accompagner quand tout allait pour le mieux et que tu réussissais tout. C'est facile d'aimer les gens quand tout va bien et qu'ils font des trucs dans leur vie.
Pour la perte de poids je commence demain un régime. J'ai jamais eu un rapport très sain à  la nourriture, avec un sentiment de culpabilisation super fort dès que je mangeais pendant l'adolescence durant laquelle j'ai souffert d'un TCA que j'ai réussi à  "stabiliser" il y a environ deux ans.

Merci à  tous en tous cas pour la motiv'
salut

Vie, je t'aime

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YourLatestTrick homme
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Salut !
Pour commencer -on te l'a déjà  dit plusieurs fois- , tu as peut-être grandi avec la coke, mais tu es née avec une plume dans la main, c'est très agréable à  lire.
Tu nous expliques beaucoup de chose, alors j'ai peur d'être un peu brouillon en te répondant, je vais essayer d'être concis.

Je ne consomme pas de coke, mais j'ai connu cette "version améliorée de moi" avec d'autres produits. C'est frustrant, rageant, une fois clean de se voir comme amputé. Et je ne parle même pas du manque, ce n'est pas de ça dont il est question.
Si on part de ce principe, te coller sous benzodiazépines, effectivement, ça va aller à  l'encontre de ce que tu recherches actuellement.

Il n'y a pas de traitement de substitution "officiel" à  la cocaïne à  ma connaissance. Il y a d'autres voies d'administration, mais je ne suis pas sur que ça aille dans le sens de ta démarche, et puis je pense que je ne t'apprends rien. Je me suis promis de ne pas parler de plug sur au moins un thread, de toutes façons :)

J'ai cru comprendre que tu étais relativement jeune ; alors en effet, ça peut être déprimant de se dire qu'il te reste toute une vie à  tirer sans drogue. Mais c'est aussi formidablement positif, tu as de longues années pour te reconstruire. Mais tu ne repars pas de zéro non plus, tu le dis toi même : cette ardeur vitale, tu la portes en toi, et il t'appartient de trouver comment la sublimer sans cocaïne.

J'espère que tu trouveras, dans ton entourage, ou bien ici, ou ailleurs, des gens qui t'accompagneront dans cette voie, aussi bien pour les coups durs que pour les moments heureux.

Prends soin de toi !

Think of everything you've got
For you will still be here tomorrow
But your dreams may not

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clairette femme
Psycho junior
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337 messages
je me permet de te répondre sur plusieurs points,
les antidépresseurs (je ne te pousse pas à  en prendre, tu ne retrouveras de touyes facons pas l'effet de la c mais ca peut etre une béqquille) mettent 2 ou 3 semaines a commencer à  agir et bien souvent les effets secondaires s'estompent (j'en ai pris pas mal...)
lEs benzo ne te serviront à  rien, tu l'as bien compris par toi me^me. Sauf, peut etre, à  developper une autre addction....C a été mon problème, j'ai fini par les sniffer, j'étais une larve.
Pour la libido je te rassure! mon mari a retrouvé la sienne (hihihi)
les gens qqui t'aiemnt t'aideront, mon mari je l'ai jamais lâché, et ce depuis 9 ans, dont 3 ou ca a été dur. je n'ai jamais regretté d'etre resté, on s'est épaulé, chacun dans nos addictions...
Aujourd'hui, on fait ce qu'on a pas pu trop faire avant à  cause de la came, on a une maison, un travail, une famille...Et on trouve du plaisIr ailleurs....Ca ne s'est pas fait tout seul, mais ça c'est fait.
Pas de substitution à  la c, tu vas devoir en faire ton deuil, et une des phases du deuil c'est le marchandage (ce que tu as fait en voulant de la ritaline), la ssuivante la déprime (et merde! pas de ritaline, galère) et ensuite l'ACCEPTATION: tu vas vivre sans c et vivre bien en plus!
Pour les cloisons nasales, si onj tape, l'idéal c'est rincage systématique au sérum phy parès chaque trace, pas évident je suis d'accord selon ou tu es et dans quel état.....Pour ceux qui tapent et qui n'ont pas encore les cloisons abimées....
Mon mari aussi souffrebeaucoup de ses cloisons, il "siffle" du nez en permanence je l'appelle d'ailleurs "ma p'tite bouilloire" lol
tu y arriveras, tu n'as rien à  perdre, tout à  gagner, et en plsu tu en est consciente. J'imagine que por toi, si c'est sulturel en plus c'est super dur.
Pour ton poids, une parenthèse, je pesai 85 kg , aujourd'hui 46 grâce à  un rééquilibrage alimentaire, en peu de temps, je suis à  ta disposition si tu veux des conseils.
Je te souhaite bonne route!
et n'hésite pas!
je confirme, c'est un plaisir de te lire!

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clairette femme
Psycho junior
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337 messages
JE m'xcuse pour les fautes de frappe...Je suis dyslexique, je fais de mon mieux!

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valkyrie femme
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13 messages
salut flo
j ai connu la pura,como dices,lors d un voyage au brésil
j ai connu l escort, l argent facile et les weekend à  dépenser à  la capitale dans des endroits hype , comme ils disent
j a une tendance à  la noirceur et à  la mélancolie aussi , et la C est comme tu le dis un amplificateur de soi dans ce qu on a de mieux.
je ne m arrete pas d en prendre car sans , je n arrive pas à  créer , je fais des fringues et de la musique , j y arriverai pas sans...
j ai expérimenté toutes les drogues , et je fais le constat suivant :j en ai besoin pour vivre...pas de toutes , mais la c et l héro oui , l une pour me sentir capable et apte à  gérer ma life , l autre pour me donner le recul nécessaire à  accepter ladite life...
après 15 ou 20 ans de défonce à  me demander si je pouvais "avoir" cet état de façon naturelle (la réponse étant un fuckin NO) j en ai déduis qu il ne tenait qu à  moi  de gérer mes conso , puisqu elles sont ma vie , et que sinon j ai qu à  me tirer une balle right now.
je rejoins les autres , courage pour une vie sans , mais aucun médoc ne t apportera ce qu apporte la c.
Snoopy t as d ailleurs donné de très bons conseils
prends soin de toi , je vais essayer de faire pareil drogue-peace

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valkyrie femme
Nouveau membre
Inscrit le 02 Jan 2014
13 messages
ET SURTOUT 
forget l IV!!!!!
à  30 ans passés , je me suis mise à  l IV y a 6 mois , je me demande encore le pourquoi du comment....
ah c est ça d etre curieuse de tout!
demon1

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clairette femme
Psycho junior
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337 messages
Je suis créative aussi, moi c'est le son...Je compose et je joue ('est pas mon métier, je suis aide soigante, comme quoi.....Des AS camés y en a saussi) mais c'est important pour moi. La C c'était occasionnel moi c'était l'héro. Quand j'ai stoppé (j'ai pas stoppé net parce que pas possible au début, trop dur, puis je suis enceinte, donc quand j'ai découvert ma grossesse là  j'ai stoppé, pas une prise en 6 mois, c'est une super motivation d'ailleurs), je trouvais que ma zique était pourrie, plus rien ne me venait, la page blanche....Puis je me suis rendue compte que parfois déchirée je faisais de la merde, mais tellement perchée que je trouvais ça génial.......Je dis pas que c'est ton cas, hein....Depuis quelques semaines je recrée...Je pense que ça revient progressivement....Mon mari lui c'était la c il est musicos aussi et honnetemnt il a eu une phase sans zique à  l'arret de la c et là  il s'y remet doucement...
Pas de jugement ni de conseil, c'est juste mon vécu.
J'ai connu aussi l'escort de 18 à  22 ans (j'en ai 34) et parfois les fins de mois difficiles quand je consommais encore j'y repensais......Dur de se apsser de se train de vie. Dieu sait que c'est pas de l'argent si facile que ça.....Alors bravo d'avoir arreté ça aussi.
Plein d'enccouragements

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valkyrie femme
Nouveau membre
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13 messages
salut clairette
je crois que si j étais AS  , je serais déjà  clamsé!Tous ces produits...bref
je veux bien croire que la grossesse soit une motivation ,ma pote me dit la meme , ce qui ne risque pas de m arriver , comme le mari d ailleurs(je ne souhaite pas d enfants , ni me marier)
je fais du son , musique électronique à  l ordi ,bien sur des fois c est décousu mais je me rends compte que sans poudre , ben j ai bien peur de plus avoir ne serait ce que l ENVIE d en faire ,ça me terrife
Alors tu ne prends plus rien du tout?ou tu es sous TSO?

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clairette femme
Psycho junior
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337 messages
suis sous TSO quand meme!!
j'avais perdu l'envie d'en faire mais ca n'a pas duré
très vite j'ai recommencer à  jouer et je me trouve meme plus performante!!!!!!

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sud 2 france homme
problème traitement
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2032 messages
la ritaline...je connais pas mal de gens qui ont commencé à  en prendre il y a 2,3 ans...tu verrais leur état...vraiment ça donne pas envie...en ce laps de temps tu verrais les dégats...ne regrettes rien..

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Flo080245 femme
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Inscrit le 12 Mar 2014
30 messages
Clairette! je suis preneuse de tous tes conseils de rééquilibrage alimentaire comme tu dis! très sérieusement!
Valkyrie, en fait je pense que la c fait de toi une sorte de "super toi", qu'elle exacerbe tes supers bons côtés comme tes mauvais. Du coup tu deviens vite une grosse connasse performante et intelligente mais exempte de toute émotion et de toute empathie au côté bitch largement assumé. Enfin pour moi ça a été le cas. Un bulldozer, la meuf. Je pense au fond de moi que même si je regrette mes succès passés dus à  la coke (faut pas se leurrer, je sais que c'est la c qui en partie me faisait tenir ET une vie sociale délurée ET une carrière académique nickel), je préfère la personne que je redécouvre depuis l'arrêt de la coke: la Flo qui ne supporterait plus faire du mal aux siens, commence à  penser à  sa santé, retrouve des valeurs et pas celles qu'on lui avait vendues comme réelles et qui n'étaient que des chimères factices, non, les VRAIES valeurs. Je redécouvre le plaisir simple des choses aussi, même si encore une fois je ne me fais pas d'illusion, je me connais et je sais que le délire pantoufles-amour-famille-salade-de-fruits-lecture-dans-le-jardin ça va sûrement me fatiguer un jour et là  je ne sais pas comment je vais gérer ma tendance à  tout foutre en l'air. A me foutre en l'air. Again. M'enfin on verra le moment venu, pour l'instant c'est le moment de reprendre une vie normale, comme l'évoquait Clairette. Ou presque. Si certains y arrivent... pourquoi pas moi?

Alors, moi, les artistes, je ne fais pas de musique mais j'écris énormément, et à  l'arrêt de la coke je me souviens m'être dit que je ne pourrais plus jamais écrire parce qu'émotionnellement, je ne ressentais plus rien à  quelques semaines d'arrêt (ni joie ni peine, ni déception ni amertume ni désillusion quelconque, juste un sentiment de vacuité total, comme si j'étais une coquille vide). J'avais l'impression que la coke avait avorté toute forme de sensibilité en moi, et perso je suis du genre à  penser que si l'on ne ressent plus rien, qu'on n'a plus aucune sensibilité au monde qui nous entoure, on ne peut rien créer. J'en étais arrivée à  penser que je ne pourrais plus jamais SENTIR autrement que défoncée. Et puis là , très récemment, un raz-de-marée émotionnel a déferlé sur ma vie, avec tout son lot de traumatismes, de souvenirs refoulés, de douleurs. Comme si d'un coup j'avais réalisé tout ce que j'avais vécu et que la blessure s'était ravivée soudainement. Je peux vous assurer que, si je voulais ressentir quelque chose, je suis plus que servie... Ca fait mal, cette phase intermédiaire de remise en question que t'évoquais Clairette, de déprime passagère, j'ai l'impression d'être devenu un mauvais cliché, carrément, il y a des moments où la douleur est tellement forte (limite matérialisée, carrément physique) que j'aimerais n'importe quoi pour me débrancher de la réalité. Mais bon, au moins, je sens, au moins je crée smileça donne des trucs supers tristes haha mais j'imagine qu'avec le temps qui passe et le moral qui remonte, je pondrai de nouveau des textes gais et positifs un jour. Clairette est-ce que ton mari après la reprise de son activité créative a trouvé que la qualité de sa musique s'était amoindrie sans la coke? Ca m'intéresse.

Valkyrie j'avais une question qui s'éloigne carrément de ma question initiale mais finalement pas tant de la thématique de mon post, hein, qui concerne vraiment mes adieux à  la coke: ça m'interpelle que tu dises que sans coke tu n'arrives pas à  créer. Je suis passé comme je viens de l'écrire par la même phase au début, mais je voulais juste savoir -et c'est pas un délire philo que je me tape ce soir t'inquiète, juste de la curiosité- si c'était émotionnel ou juste intellectuel? C'est parce que tu te sens ultra moins performante intellectuellement et donc créativement ou parce que tu ne ressens plus grand chose au fond de toi? Ça m'intéresse la disposition qu'on a à  créer ou pas quand on arrête subitement un truc aussi puissant que la coke. Je voulais savoir si d'autres gens ressentaient ce même sentiment de vide total, d'apathie à  tout et à  tous. Comme si le monde continuait de tourner autour de nous et que ça ne pouvait plus rien nous faire, ni plaisir ni déplaisir.

Je vous demande ça parce que j'ose espérer que je récupèrerai mes facultés à  créer un jour. La même fièvre qui m'animait certains soirs et où j'avais carrément besoin de m'enfermer cinq minutes aux chiottes de la boîte de nuit dans laquelle je me trouvais, pour écrire des lignes que j'avais en tête et dont j'avais un besoin quasi organique de coucher les mots sur une serviette ou un ticket de caisse trouvé dans mon sac (ah oui et pour taper quelques lignes accessoirement cela va de soi hein lol)

Voilà : je crois que ce que la coke entretenait en moi et qu'elle m'a aussi ôté c'est la passion. La PASSION. Est-ce qu'on retrouve la passion des choses, du cul, des trucs qu'on kiffe, de la vie, de tout en général?
Parce que là , ça manque. De vie, en fait.

Vie, je t'aime

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valkyrie femme
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Inscrit le 02 Jan 2014
13 messages
c est là  ou je voulais en venir...
cette question...
si t arrive à  t émerveiller de la life...ça reviendra , sans problèmes

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Laura Zerty homme
Banni
Inscrit le 02 Feb 2014
1262 messages

Flo080245 a écrit

ça m'interpelle que tu dises que sans coke tu n'arrives pas à  créer. Je suis passé comme je viens de l'écrire par la même phase au début, mais je voulais juste savoir -et c'est pas un délire philo que je me tape ce soir t'inquiète, juste de la curiosité- si c'était émotionnel ou juste intellectuel? C'est parce que tu te sens ultra moins performante intellectuellement et donc créativement ou parce que tu ne ressens plus grand chose au fond de toi? Ça m'intéresse la disposition qu'on a à  créer ou pas quand on arrête subitement un truc aussi puissant que la coke.

J'ai vu dans ce documentaire (https://www.youtube.com/watch?v=EVD5esrw_BI) que la créativité était induite par la dopamine dans notre cerveau, et la drogue augmente notre dopamine.

Donc c'est tout à  fait normal qu'en arrêtant la Coke tu sois passer d'un état d'hyper créativité à  un état d'hyper vide.

Mon truc à  moi c'est le dessin, et avant je dessinais tout le temps défoncé, j'étais spontané, en gros c'était une émotion ---> une image, et hop je n'avais plus qu'à  dessiner ce que j’avais "vu".
Puis est arrivé le moment où j'ai freiné sur la drogue et je me suis arrêté de dessiner parce que je ne dessinais que défoncé. Au bout d'un certain temps je me suis dis qu'il faudrait m'y remettre, mais sobre, et donc j'ai comme ré-appris à  dessiner.

Ça n'a pas été facile au début parce que je n'avais plus ces flashs d'image, je devais penser en concept faute d'émotion exacerbée par la drogue, donc construire mes réflexions pour partir d'une pensée/idée et arriver à  une image qui tienne la route, et je t'avoue que sans la drogue c'est tout de suite moins marrant et moins productif...

Maintenant je me drogue pour créer, avoir l'idée sous forme de croquis, et une fois sobre je réalise l'idée, je l'exécute parce qu'il n'y a pas besoin d'être très créatif pour ça.

Sinon je n'ai jamais aussi bien dessiné que lorsque je me sentais mal, quand ça doit sortir c'est toujours fort expressif, mais effectivement pas toujours très joyeux.


"Alors vous c'était pas mieux avant, ça sera mieux plus tard !"

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TankGirl femme
Membre avisée (De quoi??)
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397 messages
Juste une citation que j'aime bien, pour faire écho à  ce que tu dis dans tes derniers mots L.Z.
"Art never comes from hapiness..."  (Chuck Palahniuk)

T.G.

Dernière modification par TankGirl (25 mars 2014 à  11:08)


"Je suis faite de morceaux de moi-même éparpillés, puis recollés ensembles, parce qu'il faut bien avoir l'apparence d' un corps..." (C.Collard)
"I'm not totally useless... I can be used as a bad exemple..."
"Imperfection is beauty, Madness is genius and it's better to be absolutely ridiculous than absolutely boring..." (M.M)

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Snoop' femme
Modératrice à  la retraite
Inscrit le 09 Jul 2012
2280 messages
salut flo,

apparement, on a le meme ressenti (apres lecture de ton premier paragraphe), et ton "pourquoi pas moi", oui, bien d'accord !! y'a aucune raison que tu n'y arrives pas, et c'est tout le bien que je te souhaite (de reussir of course) !!
apres, c'est sur que la vie va te sembler un peu (voire beaucoup) chiante les premiers temps, ca, c'est une evidence pour moi, car j'en ai fait l'experience.....
raaaaaaah, cette image de coquille vide que ni vents ni tempetes ni marées ne peut atteindre......tres "juste" comme image !! heureusement, je le repete, ca ne dure qu'un temps !!

c'est vrai que c'est loin d'etre facile de ressentir quoi que ce soit, a quelque niveau que ce soit, quand on lache la coke, il faut un certain temps d'adaptation (comme l'a dit clairette); moi, j'ai vegeté pendant des mois avant de "vouloir" m'interesser a ce qui m'entourait et a ce que je ressentais (sans meme m'en rendre compte d'ailleurs), ca fait partie du "jeu" j'ai envie de dire, t'as consommé, maintenant c'est l'heure de "payer" tes consos, et c'est souvent assez salé cette fucking addition (addiction??)
heureusement, ton mental (la maison) fait credit et te laisseras t'acquitter de cette dette a ta vitesse et selon tes moyens :)

ta passion tu vas la retrouver, ou plutot la trouver tout court; je me permet de faire la distinction entre ces deux termes parce qu'encore une fois, je l'ai experimenté......perso, j'ai maintenant, avec plus de recul, l'impression et le ressenti que j'ai "trouvé" les choses qui me passionnent, qui attisent mon coeur, en bien comme en moins bien, le reste, ce qu'avant (pendant mes folles années consos) je considerai comme mes passions....n'etaient en fait que des lubies (sauf pour l'ecriture, mais meme ma facon d'ecrire a evolué, donc.....)

"ca manque de vie"....non, ca manque d'epices dans ta vie !! nuance !! encore une fois, ta vie ne se resume pas a tes consos passées !! a toi de trouver les epices (non non je ne parle pas de drogues!!) qui vont relever tout ca, et te redonner la chouppe !! des ptits trucs simples, mais "vrais", qui font que tu kiffes l'instant present, et qu'en plus, tu sais etre completement reels !! et ca, comme sensation, perso je trouve que ca vaux bien toutes les traces du monde (meme de pura) !!

ne laches rien surtout !! et bon courage a toi !! si tu y crois, tu y arrivera !!
salut
Reputation de ce post
 
j'ai failli chiaaaalé gars, c'est dingue ce positivisme, merci!

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"Si chaque personne savait ce que les uns disaient sur les autres, il n'y aurait pas deux amis au monde"

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Snoop' femme
Modératrice à  la retraite
Inscrit le 09 Jul 2012
2280 messages
j'suis une fille !! roll

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