Salut !
Pour ce qui est de l'
alcool, s'il t'arrive d'en prendre pour soulager le manque de
GBL, gaffe à ne pas tomber dans le même schéma ; l'alcoolodépendance peut faire des ravages, tu ne l'ignores surement pas.
En attendant, comme le dit pierre, l’arrêt brutal est dangereux ;de plus, un arrêt via une diminution progressive te permettra d'atténuer les symptômes de manque, justement.
Ne diminue pas trop rapidement (risque de rechute ++) , et pendant ce temps, tu auras l'occasion de réfléchir à ton approche de la consommation "festive", ou récréative. Le "problème" du
GBL, c'est qu'il est accessible, il me semble, dans des quantités très très élevées, pour pas très cher (et c'est moins encombrant que l'
alcool, avec une plus grande facilité de consommation, et des effets que la plupart des gens décrivent comme plus agréables).
Dur de résister, quand tu en as virtuellement " à l''infini" ; tu peux te permettre de n'être jamais en manque, tu associes le produit uniquement à ses cotés positifs ...
Tu as la chance d'avoir une petite amie qui est au courant de ta conso, et qui, en plus, ne consomme plus. Explique lui ta démarche, dis lui que tu auras peut-être besoin de son soutien certains jours ; sortez ensemble, amusez vous, faites l'amour ...
Je me permets de dire ça parceque la démarche vient de TOI. Dans ce cas et seulement ce cas, la présence d'un tiers est aidante. Je veux dire que si c'était elle qui te forçait à arrêter, je ne tiendrais pas le même discours.
Pour le carnet, c'est une bonne idée, si tu es suffisamment discipliné pour l'utiliser correctement. Il te faudrait faire un planning, avec des doses dégressives chaque semaine par exemple (genre 10% de ta dose habituelle en moins par semaine) , et une récompense à la fin de la semaine si tu as tenu tes prévisions (genre une sortie cool, une soirée en amoureux, un concert, n'importe quoi qui te/vous fait kiffer ! ) .
Tu es très jeune encore. Je ne connais pas ta situation socio-professionnelle (ça ne me regarde pas nécessairement) , mais ça implique plusieurs choses. Déjà , une plus grande vulnérabilité à la dépendance. Mais d'un autre coté, quand on est jeune, on s'adapte mieux aux changements de mode de vie que quand on a la cinquantaine. Ça c'est positif : c'est l'âge ou on bouillonne , ou on est rempli de projets, de rêves : ça peut être un moteur pour t'aider à changer ton mode de conso.
Après, (là je spécule) c'est un âge ou on a pas encore énormément de responsabilités (sauf cas particuliers évidemment, et ce n'est pas si rare ...), comme un job à assurer pour nourrir une famille, par exemple. C'est une "pression" en moins, et il faut être conscient que c'est une chance, et que ça te laisse un peu d'air pour organiser ton
sevrage comme tu l'entends.
Si l'idée d'un
sevrage dégressif te tente, on pourra te donner une planif' de diminution précise (il nous faudra des infos en plus), pour t'accompagner ; et en cas de doute ou de galère, il y a toujours quelqu'un pour répondre ici, même pour donner juste un peu de soutien moral.
Si tout ça te parait trop léger, on pourra t'orienter vers des professionnels de santé spécialisés dans ce genre de problématiques.
Donc tu as le choix ! Hésite pas à demander, si je n'ai pas été assez précis !
Take care !
EDIT : Le Donormyl est un
antihistaminique sédatif. Ne force pas trop sur les doses, mais si c'est efficace, c'est beaucoup moins accrocheur que la plupart des sédatifs/hypnotiques (je parle des
benzodiazépines). Donc, pour moi, c'est pas une mauvaise idée. Pour les somnifères, il y a quelques règles de
base pour que ce soit efficace, le plus important étant de le prendre vraiment juste quand tu te mets au lit et éteins la lumière, ou quelques minutes avant maximum. Si tu restes glander devant le PC pendant une heure après la prise, c'est mort. Pour qu'un sédatif t'endorme sur place peu importe le contexte, il faut souvent y aller un peu plus fort...
Par exemple -aucun rapport, c'est juste pour l'anecdote- (ne faites pas ça chez vous, j'en ai encore honte), y'a deux jours, je me suis envoyé deux ampoules de
midazolam en
IV, avec 400mg de
prégabaline, en plus de ma dose d'
opiacés quotidiens. Ça m'a mis super bien, j'avais même carrément la péche, je me suis mis au lit avec mon pc, je prend le saucisson pour bouffer tranquillou, il était genre 15h. Tout d'un coup, je me réveille en sursaut. Il est 22h, j'ai encore le saucisson dans une main et le couteau dans l'autre. Un début d'escarre aux deux talons.
J'en rigole, en me disant que si je ne m'étais pas réveillé, on m'aurait retrouvé mort avec le saucisson et le couteau dans les mains ... M'enfin je ris jaune quand même, c'était une très grosse connerie que j'aurais pu payer de ma vie. Voilà , c'était l'anecdote
pas du tout RDR, et ce mélange aurait tué n'importe qui n'ayant pas ma tolérance aux benzos/opiacés, et aurait encore une fois, très bien pu me tuer aussi.
YLT
Dernière modification par YourLatestTrick (30 avril 2014 à 02:30)