Bon vous fâché pas, je raconte un peu ma vie avant de parler de
méthadone et d'injection.
J'ai pas pris de l'
hero bien longtemps, mais j'en suis trop vite tombé raide dingue amoureux, ça a remplacé mon premier amour qui m'avait laissé tomber, depuis je l'ai regagné et reperdu à cause de la dope, j'prenais bien mon
subu, mais mon esprit était toujours sur l'
hero. Sur ces mois de défonces quand j'habitais avec mon meilleur pote.
Elle est revenu, peut-être par pitié, j'ai fini par laissé couler, j'ai boudé pendant des mois, j'voulais voir si elle m'aimais encore à en crever, bah en fait elle a refait sa vie. J'ai étais idiot j'lui ai dit que j'mennuyé dans ma vie depuis.
Ce premier amour, amour commencé gamin, j'me suis construit adolescent avec/grâce à elle.
J'dirai pas que c'est la drogue qu'a tout fait capoter, c'était juste un outil dans mon désir d'autodestruction.
Fallait que je vous résume ça avant d'en venir au sujet, pour rendre le truc plus personnel, j'suis encore tout nouveau, j'ai beaucoup lu le forum comme tant d'autre, mais être acteur j'ai vraiment du mal, j'ai honte de mes précédents messages quand je les relis. Je m'accroche car j'ai le sentiment que je pourrai en apprendre des tonnes par vous. Excusez d'avance mon asociabilité, j'évite le plus possible le contact des autres depuis des années.
Depuis je crois plus en rien, j'ai méprisé mon corps en m'injectant le
subu, au début j'aimais même pas ça. Ce qui me procurai le plus de plaisir je crois c'est le fait de couper le manque accumulé d'une journée de cours d'un seul coup d'aiguille le soir venu. J'ai eu très vite mal aux bras, c'était fin décembre, début janvier mon médecin de ville rentre de vacance et j'avou me piquer, je me fais orienter vers le CSST de ma ville, 2 semaines après le médecin psychiatre du centre me propose deux solutions la cure en hôpital ou la
méthadone, javais pas un bon souvenir d'un cours passage en HP lors d'un pétage de plomb devant ma mère suite à une boite de
Xanax avalé de travers.
Bref j'ai commencé la
méthadone quasiment 1 mois après mon premier contact avec le centre, pendant ce temps je continué toujours mes injections, sympa le
doc de continuer de me prescrire du sub 6mg/j sachant ce que j'en faisais. Longue attente avant la semaine d'initiation à la méta.
Je l'ai pas vécue bien du tout, j'vomissai pour un rien, parfois à peine 10mn avant la prise du sirop, pourtant à des doses minables 10 puis 20 puis 30, avec le temps c'est passé.
Je suis en 2ème année de BTS, j'vais sur mes 22 ans, j'étais décidé à être bien sérieux pour l'avoir.
L'idée de me refaire des injections était inconcevable au début, surtout ayant perdu mes contacts depuis bien longtemps, j'ai pas tenté le
subu par dessus la méta.
J'ai appris à vivre avec mes 30mg de
méthadone délivré quotidiennement, les effets secondaires se sont estompés.
Mais mes études ont capotés, je suis en train de passer les exams tant bien que mal mais c'est perdu d'avance, j'ai appris que mon lycée ne voulais pas de moi pour un redoublement (normalement on a le droit de redoubler une fois), cause de mon absentéismes du début de l'année, malgré un certificat médical (j'aime mon généraliste) et mon acharnement pour me présenter en cours tout les jours depuis. Saleté de lycée privée que ma mère à payé pour rien, elle fait même des heures sup depuis que sarko la rendu possible dans sa profession.
Bref deuxième fois que je gâche ma vie.
La déprime revenue, l'aiguille revient titiller mes bras, pour de l'eau, des benzo divers du
zolpidem... J'crois pas qu'il y ai un composant magique dans la
méthadone qui fait qu'on revient jamais à la pompe après. Perso j'en tire aucun plaisir, j'ai était jusqu'à quadruplé les doses pour voir mais rien de terrible. J'ai restoppé les injections depuis.
Je prend ma méta comme il faut, j'ai commencé à me faire plaiz un soir par semaine en bouffant de la
codéine, j'trouve la combinaison 2 boites de Tussipax + 1 de
NéoCodion + 1 comprimé d'un
antihistaminique quelconque particulièrement efficace pour me faire planer une nuit.Puis comme ça va si bien, maintenant c'est bien 2 fois par semaine. Les autres jours j'arrive pas à trouver le sommeil alors je m'automédique avec quelques benzo.
Mes test pipi sont positifs depuis un moment déjà , vendredi j'ai rendez vous avec le grand manitou du centre pour me remonter les bretelles, on m'a même dit que je risquai d'être exclure si ça continué, pu de métha du jour au lendemain j'essai même pas d'imaginer. J'suis bien sage j'rate jamais un rendez vous, j'vois le PSY et l'AS toutes les quinzaines, les infirmières 5j/7. Rassurer moi on se fait pas virer comme ça du jour au lendemain ?
Tout ça pour quoi, un peu de
codéine qui reste 10 jours dans les urines, en passant si qqun à truc ou un médoc masquant les
opiacés mais pas la
méthadone ça m'arrangerai... Nan j'vais arrêter, ça n'en vaut pas la peine, j'me dis que c'est la dernière nuit aujourd'hui. Si j'pouvais m'endormir à 21h et me réveiller le lendemain OP pour chercher ce que je vais faire l'année prochaine, même à doses minimes les benzos(Lysanxia) ou même les
antihistaminiques (Donormyl) qui me font faire dodo me font un lendemain tout cotonneux, impossible de faire quoique ce soit de la journée. Quoi faire pour lutter contre l'insomnie ?
J'vois l'AS demain, le chef après demain, j'vous dirai quoi après. Enfin si ça vous intéresse.
Désolé d'avoir squatté ce sujet pour mon expérience perso, j'étais en train de le lire et j'avais peur de faire un sujet rien que pour moi, mais si vous pouviez me répondre quelque chose j'crois que ça me soulagerai. Sinon supprimé moi si j'suis trop HS. merci