Tu es en chien et tu en veux à la terre entière ????
J'en ai plein le cul d'être réveillé toutes les nuits par les désagréments du sous dosage. De rester à une si petite dose, me rend malade d'envie d'en prendre plus et malade de ne pas en avoir assez dans le corps. Mais quel est donc ce produit ??? Quel est ce parasite dépendant, qui nous pompe notre vitalité.
Le manque se traduit par une fatigue excessive, des douleurs dans le corps, un système nerveux, nerveux, et un peu à bout, que se répète l'inconfort.
Mais quelle est donc ce besoin, qui nous colle ainsi à la peau. Qu'avons nous fais pour mériter d'endurer le monde avec autant de souffrance ? Nous sommes maudit ? Maudit par quoi et par qui ?
Nous n'avons pas voulu tout ça, nous voulions juste ne pas ressentir des blessures, nous avons juste voulu être bien. Mais une fois le bien-être apparu, nous avons désiré plus de bien-être. Et le plus de bien-être, nous a plongé dans le mal-être. Comme on le dit, le mieux est l'ennemi du bien.
Attaché par une corde trop courte, qui nous écrase la face contre terre, difficile de respirer, de bouger, l'agonie nous guette.
Je voulais juste ne plus ressentir une douleur, là dans mon corps fragilisé. La douleur a pourtant continuée à s'exprimer, elle a même intensifiée son signal. Elle me spécifiait déjà , que quelque chose n'allait pas.
Mais je n'ai pas voulu entendre, j'ai fais sourde conscience, pour ne pas vivre une douloureuse remise en question.
Et pourtant, les évènements ne demandaient qu'à être acceptés.
Depuis, c'est le même scénario qui se répète, je suis face à une situation qui demande à nouveau d'être acceptée, mais quelque chose en moi, une fois de plus, veut la faire taire.
Ce qui crée un conflit dans le conflit, du conflit conflictuel.
Alors me voilà en plein milieu d'une montagne, je peux me retourner et voir d'où je viens. Je viens de là -bas, la vallée "tranquille", et quand je regarde devant moi, cet immense sommet, je me demande vraiment si c'est par là ???
Me faut-il gravir cette dernière paroit pour être libre, ou ne vaut-il pas mieux, se retourner doucement vers la vallée, tout en se baladant. Mais est-ce possible à ce stade d'avancement.
Dans tout les cas, cela me donne le sentiment qu'il va falloir en chiez, d'un côté comme de l'autre, et ça, je n'ai vraiment pas envie, car c'est à cause de cela, que j'ai commencé à escalader la montagne, c'était pour échapper aux tumultes de l'ennui.
Maintenant je suis comme un gros con, en plein milieu d'un big wall et je commence à fatiguer, car je ne me vois ni redescendre, ni continuer à monter....
Parfois le conflit intérieur, pourrait pousser certains à sauter, pour se débarrasser de ce poids écrasant.
Normalement, je suis bien attaché, mais il est vrai que le risque zéro, n'existe pas.
Enfin voilà , c'était le ras le bol du matin.
Qui je suis, ne se représentent pas par ces quelques pensées, elles sont des pensées qui parfois m'attrapent et me font passer un sale quart d'heure, mais seulement jusqu'à ce que je les raccompagnent à la porte de mon être pour ne plus subir, leur pression.
De toute façon, là où il y a du plaisir, il y a son équivalence en souffrance. Ainsi s'équilibre l'univers, dans sa mathématique, personne n'a décidait que ce soit comme cela, nous sommes dans un monde qui nous apprend ses règles, plus vite la leçon est comprise, plus vite la souffrance est soumise.
Je suis un cancre qui ne veut pas entendre, qui veut croire en le tout plaisir. Que du plaisir !!! Je veux jouir en permanence...
En fait nous avons cru que la douleur ne devait pas faire partie de ce monde. Nous avons scindé le monde en deux choses, d'un côté tout ce qui se rapporte au bonheur, à la santé et la prospérité, et d'un autre côté, à la douleur, la maladie et la colère.
Nous pensons que la douleur, maladie et colère, sont un dysfonctionnement.
Et si au contraire, elles étaient un équilibre juste.
La souffrance, c'est de vouloir mettre la douleur à la porte et de la refusée.
C'est ce que j'ai fais, et c'est ce qui a créée la peine.
Maintenant je suis un film de douleur, avec des sous-titres de souffrance.
Mais une chose est sûr, c'est comme un urticaire qui apparait spontanément, ça gratte beaucoup, c'est impressionnant, mais sa fini toujours par disparaître.
Bonne journée
Et si tout ceci, n'était qu'une blague !