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Je n'ai de foi absolue en personne. Une telle foi serait fatale à ma raison, à ma liberté, au succès même de mes entreprises ; elle me transformerait immédiatement en esclave stupide et en un instrument de la volonté et des intérêts d'autrui.
Dieu et l'Etat (1882) Bakounine
Amicalement
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Dernière modification par Syd (25 août 2014 à 18:10)
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pierre a écrit
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Et puis dans l'addiction, il y a aussi des bénéfices. Les nier, c'est se nier soi même.
Heu...se nier c'est un bénéfice pour toi ? parce que pour moi se nier c'est se mentir et donc se trouver des raisons de se défoncer pour aller dans le sens de son addiction..
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Dernière modification par ceballosdelavega (25 août 2014 à 19:55)
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Quand a l'addiction, nous récusons aussi le terme de maladie parce qu'elle suppose une pathologie du corps et/ ou de l'esprit. Hors l'addiction prend ses racines dans l'individu (psychique, physique, génétique,....) MAIS aussi dans son contexte social, culturel, familiale.... Elle est plurifactorielle. Et Dire que les addicts sont malades c'est se remettre a la toute puissance de la médecine....
Je ne parlerais ici que de l'héroine.
On a longtemps considéré les toxicomanes comme des délinquants, et l'on ne faisait pas grand cas de leur sort, ils finissaient bien souvent en prison quand ils ne mourraient pas d'overdose ou d'hépatites.
Puis le discours à changé, s'est humanisé lorsque de délinquant le toxicomane est passé au statut de malade.
Cela a permis de prendre en charge la dépendance à l'héroine en proposant des produits de substitutions et une prise en charge par du personnel médical et social avec l'ouverture de csapa et csst entre autre.
Mais l'héroinomane addicte est-il malade?
Il est malade précisément quand il n'a pas d'héroine. Je n'énumère pas la cohorte de symptômes qui accompagne un sevrage, ils ont déjà été mentionné à maintes reprises sur le site.
D'ailleurs, la guérison est distinguée précisément par la cessation de la dépendance, du désordre parfois psychologique dû à la consommation d'héroine et signe le retour à une vie normale. (sans troubles physiques ou psychologiques)
L'héroinomane qui est en état de manque est malade et souffre; pour éviter cela il existe des traitements de substitution comme le subutex ou la méthadone.
Pour conclure je dirais qu'un héroinomane n'est malade que lorsqu'il est en état de manque, autrement il est une personne saine et bien portante
Dernière modification par Fabrice (26 août 2014 à 01:08)
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