psychopharmacologie des drogues

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prescripteur homme
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Un article que j'ai trouvé en surfant. Scientifique et technique mais des infos pour ceux qui aiment creuser le fonds des choses.
http://schwann.free.fr/M%E9canismes%20n … 202014.pdf
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tres interessant - Syd

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Topmax homme
Psycho junior
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267 messages
"5) La récidive
Manque + conditionnement environnementale
Rechute Risque de récidive perdurent des années à  le sevrage" (sic)

À mon avis, le bon docteur est un adepte du tradscan...

"Ils ont cru s'enivrer des Chants de Maldoror et maintenant ils s'écroulent dans leur ombre animale..."  H-F Thiefaine

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pierre
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17505 messages
Il y a des choses qui me laissent songeur....

Un tableau a retenu mon attention, c'est le classement des dommages liés au drogues, reparti en deux catégories : les dommages à  l'usager et les dommages aux autres. En première position, l'alcool, puis l'héroine, la cocaine/crack.

/forum/uploads/images/1410/1410441227.png
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Très intéressant ! -Amaranthe

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Kevin homme
Psycho junior
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472 messages
C'est le classement de David Nutt. Ça a fait l'objet de quelques articles dans la presse grand public et plus personne n'en parlait 3 jours après. Dommage...

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Mai
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Inscrit le 28 Aug 2014
48 messages
Merci pour ce cours gratuit :)

pierre a écrit

Il y a des choses qui me laissent songeur....

Un tableau a retenu mon attention, c'est le classement des dommages liés au drogues, reparti en deux catégories : les dommages à  l'usager et les dommages aux autres. En première position, l'alcool, puis l'héroine, la cocaine/crack.

/forum/uploads/images/1410/1410441227.png

C'est un graphisme que j'apprécie particulièrement. Comme l'a dit Kevin c'est une étude de Nutt qui concerne le Royaume-Uni et qui est paru dans le Lancet en 2010. On peut émettre des critiques sur le fait qu'elle est le résultat de témoignages d'experts et non pas le résultat de faits comme des chiffres de police par exemple, néanmoins les chiffres de polices seraient eux aussi critiquable.

L'article complet en pdf : Drug harms in the UK: a multicriteria decision analysis ( Nutt, King, Phillips)


"Et de toutes façons c'est des conneries ce que tu dis. Je ne vais pas devenir accro. Je sais me controler. Je vais juste essayer une fois, et c'est tout."

— Christiane F.

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Topmax homme
Psycho junior
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267 messages
Je savais qu'il s'agissait de l'étude de David Nutt dont le graphique a été repris sans aucune explication des critères, mais il m'a fait tiquer aussi: le crack 54 et la cocaïne 27, je trouve ça bizarre...

Depuis l'IRM, les études concernant le cerveau se sont multipliées, mais de là  à  comprendre totalement son fonctionnement et son fonctionnement sous l'effet de chaque drogue, ce n'est pas pour demain...

Enfin, l'augmentation du risque de toxicomanie quand on a "un frère/une soeur asocial(e)" me laisse pantois.

"Ils ont cru s'enivrer des Chants de Maldoror et maintenant ils s'écroulent dans leur ombre animale..."  H-F Thiefaine

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Mai
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Inscrit le 28 Aug 2014
48 messages

Topmax a écrit

Je savais qu'il s'agissait de l'étude de David Nutt dont le graphique a été repris sans aucune explication des critères, mais il m'a fait tiquer aussi: le crack 54 et la cocaïne 27, je trouve ça bizarre...

Pourquoi ?

Topmax a écrit

Enfin, l'augmentation du risque de toxicomanie quand on a "un frère/une soeur asocial(e)" me laisse pantois.

Ça c'est typiquement le genre de facteurs de risques qui me semble inspiré des statistiques, je pense pas que ça soit le fait d'avoir un frère ou une soeur asociale qui joue, c'est juste que lorsqu'un des enfants a un comportement asocial comme être usager de drogue, il peut le faire pour plusieurs raisons et ces raisons peuvent être partagées par les autres enfants. Du coup les usagers de drogues ont plus de chances d'avoir un frère/soeur asociale et c'est raccourcis par "augmentation du risque si frère/soeur asociale". Du moins c'est mon hypothèse.

D'autres trucs me paraissent étrange comme ce moment ou l'on parle du syndrome d'alcoolisation foetale et qu'au milieu il y a une flèche vers "danger du binge drinking", ou alors il y a un truc que j'ai pas compris hmm

Ou encore ce passage sur la toxicité du cannabis en usage chronique :

"Augmentation de la taille des cavités cerebrales --> atrophie du tissus cérébral.
Neurotoxicité hippocampique --> lésions mnésiques définitives --> d'autant plus grave que toxicomanie précoce (<16 ans)

Baisse du flux sanguin cérébral par perte de fonction des CB1 vasculaires --> baisse du métabolisme --> troubles cognitifs persistants
"

J'aimerais bien avoir les sources car l'éventuelle neurotoxicité du cannabis ne me semble pas être prouvée clairement à  ce jour, en tout cas je n'y trouve aucune références dans mes recherches personnelles et le "Cannabis, données essentielles" de l'OFDT n'en fait pas mention.


"Et de toutes façons c'est des conneries ce que tu dis. Je ne vais pas devenir accro. Je sais me controler. Je vais juste essayer une fois, et c'est tout."

— Christiane F.

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La lie
Banni
Inscrit le 01 Aug 2012
1945 messages
Moi , ce qui me gêne
C'est la définition d’asocial ...
On se base sur quoi pour définir cette norme thinking

Par delà les miens et les balles ...

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Topmax homme
Psycho junior
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267 messages

Mai a écrit

Topmax a écrit

Je savais qu'il s'agissait de l'étude de David Nutt dont le graphique a été repris sans aucune explication des critères, mais il m'a fait tiquer aussi: le crack 54 et la cocaïne 27, je trouve ça bizarre...

Pourquoi ?

Parce que la cocaïne très pure (pas celle qui tourne en Europe) est aussi addictive en injection et peut engendrer les mêmes problèmes sociaux que le "crack", me semble-t-il... En tous cas, pas une différence du simple au double.

Je suis convaincu que l'étude emploie les cas qui se sont présentés à  l'hôpital ou à  la police, puisqu'on y parle de "dommage(s) à  soi-même" et de "dommage(s) aux autres". Si cette hypothèse se vérifie, cela réduit l'étude aux drogues de rue, qui peuvent être coupées à  d'autres toxiques comme le levamisole par exemple (ce qui biaise les résultats).

Amicalement


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Mai
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Inscrit le 28 Aug 2014
48 messages

Topmax a écrit

Parce que la cocaïne très pure (pas celle qui tourne en Europe) est aussi addictive en injection et peut engendrer les mêmes problèmes sociaux que le "crack", me semble-t-il... En tous cas, pas une différence du simple au double.

Je suis convaincu que l'étude emploie les cas qui se sont présentés à  l'hôpital ou à  la police, puisqu'on y parle de "dommage(s) à  soi-même" et de "dommage(s) aux autres". Si cette hypothèse se vérifie, cela réduit l'étude aux drogues de rue, qui peuvent être coupées à  d'autres toxiques comme le levamisole par exemple (ce qui biaise les résultats).

Amicalement

Ok donc tu penses comme moi, cette différence crack/cocaine dans plusieurs articles/études/etc... m'a toujours étonnée, même si elle se justifie par un mode de consommation précis : l'inhalation, qui est plus addictif, avec plus de produits de coupe lorsqu'elle est vendu directement sous forme de crack.


"Et de toutes façons c'est des conneries ce que tu dis. Je ne vais pas devenir accro. Je sais me controler. Je vais juste essayer une fois, et c'est tout."

— Christiane F.

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Topmax homme
Psycho junior
Inscrit le 25 Apr 2014
267 messages
Pour ceux que cela intéresse, voici l'étude in extenso avec l'explication des critères (en Anglais):

http://www.sg.unimaas.nl/_OLD/oudelezingen/dddsd.pdf

Si quelqu'un pouvait en faire un résumé pour notre forum, ce serait génial!

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prescripteur homme
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Inscrit le 22 Feb 2008
12147 messages
Voila un essai de résumé. Amicalement
Mais les graphiques  doivent etre regardés dans le texte anglais que je rappelle
http://www.sg.unimaas.nl/_OLD/oudelezingen/dddsd.pdf
Toutes mes excuses pour les erreurs et fautes. J'ai utilisé google translate en corrigeant au mieux

Introduction
Une bonne évaluation des dommages causés par l'abus de drogues peut informer les décideurs en matière de santé, de maintien de l'ordre, et de services sociaux. Nous avons cherché à  appliquer l'analyse multicritère à  la décision (MCDA) modélisation à  une gamme de médicaments et produits susceptibles de produire des effets adverses,  au Royaume-Uni.
méthode
Les membres du Comité scientifique indépendant contre la drogue c, dont deux spécialistes invités, se sont  rencontrés dans un  atelier interactif pour  classer 20 produits selon 16 critères: neuf liés aux préjudices que le produit fait aux consommateurs et sept liézs aux méfaits à  autrui. Les médicaments ont été notés sur 100 points, et les critères ont été pondérés pour indiquer leur importance relative.
résultats
La Modélisation MCDA a montré que l'héroïne, le crack, la méthamphétamine et étaient les drogues les plus nocives pour les consommateurs ( scores de 34, 37, et 32, respectivement), alors que l'alcool, l'héroïne et le crack sont les plus nuisibles pour autrui (46, 21, et 17, respectivement). Dans l'ensemble, l'alcool était la drogue la plus nocive (score global de 72), avec l'héroïne (55) et le crack (54) en deuxième et troisième places.
interprétation
Ces constatations corroborent un  travail  précédent sur les méfaits de la drogue, et montrent comment l'amélioration de la notation et de la pondération pat le MCDA augmente la différenciation entre les produits les plus et les moins nocifs.
Toutefois, les conclusions de l'étude sont en  faible corrélation avec la classification officielle au Royaume-Uni, qui ne repose pas simplement sur des mesures d'impact et  de méfaits.
financement
Centre d'études de la justice et de la criminalité (Royaume-Uni)

Les critères

Mortalité  spécifique au produit
Létalité intrinsèque du médicament exprimée en rapport de dose létale
et la dose standard (pour les adultes)

Mortalité liée à  la drogue
La mesure dans laquelle la vie est réduite par l'utilisation du médicament
(exlut la mortalité spécifique  ) -EG, c accidents de la route, trafic
les cancers du poumon, le VIH, suicide

Dommages  spécifiques au produit
Dommage c médicament spécifi à  la santé physique, par exemple, la cirrhose,
des convulsions, des accidents vasculaires cérébraux, la cardiomyopathie, des ulcères d'estomac

Dommages liés à  la drogue
Dommages liés à  la drogue à  la santé physique, y compris
conséquences, par exemple, les activités sexuelles non désirées et
l'automutilation, les virus transmissibles par le sang, l'emphysème, et les dommages
des agents de coupe

Dépendance
La mesure dans laquelle un médicament crée une propension ou l'envie de
continuer à  utiliser malgré les conséquences négatives (CIM-10 ou
DSM-IV)
Altération du fonctionnement mental spécifique au produit
Drug-spécifi ques déficience mentale de fonctionnement-par exemple,
psychose induite par les amphétamines, la kétamine intoxication

Altération du fonctionnement mental liée à  la drogue
Déficience mentale de fonctionnement-par exemple, de l'humeur liés à  la drogue
troubles secondaire au mode de vie ou l'utilisation de médicaments des usagers de drogues

Perte de ressources
Ampleur de la perte de choses tangibles (par exemple, le revenu, le logement, l'emploi,
résultats scolaires, casier judiciaire, emprisonnement)

Perte de relations
Ampleur de la perte de relations avec la famille et les amis
Pour en savoir plus sur Hiview voir http: //www.catalyze.co.uk*

Blessure
Mesure dans laquelle l'utilisation d'un médicament augmente le risque de
blessures à  d'autres personnes à  la fois directement et indirectement-par exemple, la violence
(y compris la violence domestique), d'un accident de  de trafic, nocivité pour le fœtus,
déchets de drogue, de la transmission secondaire du virus transmis par le sang

Crime
Mesure dans laquelle l'utilisation d'un médicament implique ou entraîne une
augmentation du volume de la délinquance acquisitive (au-delà  de l'utilisation-of
médicament acte), directement ou indirectement (au niveau de la population, pas
niveau individuel)

Dommages à  l'environnement
Mesure dans laquelle l'utilisation et la production d'un médicament cause
dommages à  l'environnement au niveau local, par exemple, les déchets toxiques de
usines amphétamine, seringues jetées

Conflits familiaux
Mesure dans laquelle l'utilisation d'un médicament provoque des conflits de famille
par exemple, l'éclatement des familles, le bien-être économique, émotionnel
bien-être, les perspectives d'avenir des enfants, la négligence de l'enfant

Dommages internationaux
Mesure dans laquelle l'utilisation d'un médicament au Royaume-Uni contribue à 
dommages à  l'échelle internationale, par exemple, la déforestation, la déstabilisation de
pays, la criminalité internationale, de nouveaux marchés

Coût économique
Mesure dans laquelle l'utilisation d'un médicament entraîne des coûts directs à  la
pays (par exemple, les soins de santé, la police, les prisons, les services sociaux,
douanes, l'assurance, la criminalité) et les coûts indirects (par exemple, la perte de
productivité, l'absentéisme)

Atteinte à  la Communauté
Mesure dans laquelle l'utilisation d'un médicament crée  un déclin dans le domaine social et  de
la cohésion socialez et une  baisse de la réputation de la communauté.


Fin de la traduction ===================
Un commentaire sur la méthode

Le Comité a donc donné des notes pour chaque produit et chaque critère et a appliqué un système de correction des poids des différents critères pour assurer une cohérence à  la notation pour chaque produit entre les différents critères.
Je n'arrive pas à  copier les images mais je renvoie à  l'article en anglais qui montre 3 graphiques à  lire, l'un donnant le classement global et qui est donné + haut dans ce post mais aussi un autre pour comparer ce qui relève des effets sur le consommateur et sur autrui pour chaque produit, et enfin un qui  montre pour chaque produit la part de chaque critère. Le CW (cumulatif weight) est le poids cumulatif de chaque critère pour tous les produits. On verra que le coût économique est le critère le plus lourd  !! C'est peut etre discutable.

Voilà . Toutes mes excuses pour les erreurs et fautes. J'ai utilisé google translate en corrigeant au mieux

Amicalement

Dernière modification par prescripteur (13 septembre 2014 à  20:41)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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prescripteur homme
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Je passais par là  et j'ai vu que l'article sur psychopharmacologie des drogues n'était plus disponible.
En voici une copie
psycho.pdf
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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